Newsletter #2
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Newsletter #2
A world tour to meet People & Entrepreneurs Etape 2 Bilan étape 2, de Gibraltar à Dakar Afrique (MA – MT – SN – GM) 13 octobre 2010 - 21 décembre 2010 4.110 km Merci à tous nos sponsors sans lesquels cette aventure ne serait pas possible : Pour nous contacter, rendez-vous sur la page ‘Contact’ de notre site Internet www.unitingcolorsofbikers.net Récit de route A world tour to meet People & Entrepreneurs Pour traverser l’Afrique, l’équipe Uniting Colors of Bikers a été renforcée. Simon Fonteyn et Quentin Huet nous ont rejoint sur la route vers Dakar. Nous parcourrons le Nord du Maroc en profondeur en arpentant les montagnes du Rif et en prenant le temps de visiter les villes impériales de Fès et de Meknès. Le dépaysement est total et donne déjà lieu aux petits ennuis classiques ; turista pour l’un, coup de soleil et mal de genou pour l’autre. Une pause bienfaisante à Marrakech s’impose. 5 jours dans un superbe Riad prêté par des amis marocains. Qu’est-ce qu’on est bien ! Reposés, nous attaquons l’Haut-Atlas. Ce sera l’occasion de faire chauffer les muscles. Mais aussi de goûter aux rythme local ; le rituel du thé, le hammam,… C’est dans un petit village de montagne, à Imoulass, qu’on a pu continuer notre projet « Uniting Colors of Children » dans deux écoles marocaines. Les enfants étaient super motivés de participer aux histoires de Kimo et Mamu. C’est ensuite vers le sud que nous dirigeons nos guidons. Un petit nœud dans le ventre tout de même à l’idée des 1500km de désert saharien à traverser. La région est instable et les distances entre les villes gigantesques. Mais nous apprendrons à aimer ce Sahara. La diversité des paysages est étonnante. A coté des grandes dunes de sable blanc, on trouve des plaines de roches, des champs de cactus, des falaises surplombant le rivage. La pèche est omniprésente ce qui donne beaucoup de sardines au menu des bikers. On retiendra aussi de ce désert le silence imperturbable et son ciel aux dix milles étoiles. De quoi se sentir nu sur terre, et de laisser ses pensées voguer… L’entrée en Mauritanie se fait via un trajet de nuit dans un train minier, entassés dans un container rempli de suie. Nous débarquons à Choum, un village perdu en plein désert. C’est en empruntant les pistes de sable que nous nous dirigeons vers le centre du pays. La route est longue, le soleil est lourd, la nourriture et l’eau potable son rares. Il faut ajouter à cela les précautions à prendre vu le risque lié aux groupements terroristes qui sévissent dans la Région. Cela restera la partie la plus rude du périple africain. Mais les paysages sont splendides et l’isolement est total. Le groupe en ressort plus soudé que jamais. Accueillis comme des rois à Nouakchott par un expatrié belge, nous pouvons respirer. Et faire des rencontres passionnantes. Au niveau entrepreneurial notamment (voir ci-bas) ! Nous entrons au Sénégal en traversant le fleuve éponyme et nous nous arrêtons à la ville portuaire de St-Louis. De la même manière que les oiseaux migrateurs se reposent au parc naturel du Diawling après leur longue traversée du désert, nous profitons de quelques jours de repos dans cette havre de paix. La campagne sénégalaise est une région de savane jonchée de baobabs –arbre sacré emblème nationale- où seul quelques villages ruraux sont installés. Nous adoptons le mode de vie local et chaque soir, le même rituel s’impose: approche du chef de village, remontée des sauts d’eau du puits, montage de tente épié par les enfants, piler le mil et partager le couscous avant de se coucher. Avec 10 jours d’avance sur le planning, nous décidons de pousser le vice et nous nous fixons comme nouvel objectif le Cap Skiring et la Casamance. Nous embarquons vélos et sacs sur une pirogue pour une superbe navigation avec les dauphins et traversons les mangroves du Siné Saloum. C’est péniblement que nous roulons à travers les 17 km Gambiens encrassés par une terre battue infernale. En nous engouffrant dans la Casamance, nous découvrons une faune et flore à l’état pur et des habitants tout sourire… Cette partie du monde, est toute aussi recluse que magnifique ! Mangroves, savanes, cultures de riz, thermites, et zébus trottinant sur le bord de la route. Cap Skirring et ses plages de cocotiers paradisiaques seront la pointe la plus au sud de cette escapade africaine. Nous retournons à Dakar en empruntant le ferry local. A Dakar, à peine le temps de faire le tour du Lac Rose (ancien arrivée du Paris-Dakar) et de mettre les vélos en boite, que nous voilà a l’aéroport direction …. un autre continent ! A world tour to meet People & Entrepreneurs La décoration florale, de la Belgique à Marrakech (Annabelle Romain, MA) En quatre ans de métier d’architecte florale, Annabelle Romain s’est fait un nom en Belgique et à Saint-Barth’. Elle s’y occupe de la décoration florale des mariages les plus huppées et des événements organisés par de clients exigeants. Depuis deux mois, c’est Marrakech que l’artiste a décidé de conquérir. Rencontre d’une jeune femme résolument entrepreneuse ! Récits d’entrepreneurs Des e-entrepreneurs qui se sont rencontrés sur le web (Younès Qassimi, MA) L’utilisation d’Internet se propage exponnentiellement dans un pays en plein boon comme le Maroc.Younès, Ahmed et Mehdi l’ont compris rapidement après s’être rencontrés sur la toile.En créant Synergie Media, ils comptent bien surfer sur la vague du Web au Maroc. Le différentiel de prix actuel avec l’Europe leur donne également accès un autre vivier de clients potentiels. Un intermédiaire dans le milieu de la pêche (Mahmoud Lekhal, MR) La pêche fait vivre la majorité de la population mauritanienne. Mahmoud Lekhal y a fait fortune en créant la SMAP. Il s’impose comme l’agent local par excellence pour tout entreprise de pêche étrangère voulant s’installer en Mauritanie. Parti de rien, il est aujourd’hui à la tête d’une des plus grosses entreprises du pays. Entrepreneur dans l’âme, il regorge d’idées et de projets pour développer l’économie de son pays.. Travailler le fruit sénégalais (Coumba Diop, SN) Coumba mère de famille sénégalaise, se rend à notre rendez-vous habillée d’une superbe robe africaine turquoise. Sous un soleil radieux, attablés en bord de mer sous les cocotiers, le cadre de notre entrevue est idyllique. Nous sommes à Mbour au Sud de Dakar, sur la ‘petite côte’ du Sénégal. Coumba y a développé une petite entreprise de transformation de fruits. Son témoignage est captivant car il est profondément ancré dans la réalité quotidienne des africains. Travailler la terre autrement (Gora Ndaye, SN) Le Saloum sénégalais, terre de pirogues et de mangroves. Terre fertile aussi. Gora Ndaye y voit, pour le Sénégal, une voie pour se développer. Il prône une « autre agriculture ». Avec l’aide de diverses associations, il a crée la ferme-école de Kaydara où les élèves apprennent comment vivre décemment de l’agriculture au Sénégal. Mais il revendique aussi de propager chez ses élèves l’envie de se prendre en mains, l’envie d’entreprendre. Rencontre saisissante