bulletin de conjoncture - Institut National de la Statistique du
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République du Cameroun Paix-Travail-Patrie -------------- INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE -------------- BULLETIN DE CONJONCTURE Le bulletin trimestriel d’analyse de la Conjoncture au CAMEROUN SOMMAIRE Page Principales tendances 1 Environnement international 2 Commerce extérieur 4 Secteur primaire 6 Industrie 8 Commerce intérieur et services 10 Prix à la consommation 11 Monnaie et crédit 13 Finances publiques 14 Novembre 2010 2nd trimestre 2010 Contact : http://www.statistics-cameroon.org Tél. : (237) 222 04 45//222 54 21 BP 134 Yaoundé/ Fax : 223 24 37 PRINCIPALES TENDANCES Le deuxième trimestre 2010 à la suite du premier enregistre des taux de croissance positifs dans les pays qui ont été les plus touchés par la crise économique mondiale. La croissance reste tout de même molle comme prévue par les experts : elle est par exemple de 2,7% dans le G7. Les cours des principales matières premières exportées par le Cameroun ont connus des évolutions diverses. Le prix du baril de pétrole a continué sa hausse bien que l’ampleur ait été moindre par rapport au trimestre précédent. Le coton, qui a beaucoup souffert de la crise continue sa remontée et les cours ont atteint un niveau record qui n’avait plus été observé depuis 1995. De même, les cours mondiaux du café ont globalement été à la hausse y compris le robusta. Mais, cette variété de café qui est la principale produite par le Cameroun reste à la traine. Tandis que la tonne d’arabica s’est échangée en moyenne à 3 959 $, celle du robusta s’échangeait à 1 727 $. Les marchés de certains produits par contre se sont révélés défavorables pour le Cameroun au cours du 2nd trimestre 2010. C’est le cas du cacao, et de l’aluminium dont les prix ont enregistré des baisses. Pour le cacao, la situation n’est pas une surprise et le retour de la Côte d’Ivoire dans la stabilité politique va certainement jouer sur la spéculation dans les prochains mois. Mais, ici, les fondamentaux maintiendrons les prix à un niveau d’équilibre acceptable pour les producteurs. Par contre pour l’aluminium, la hausse observée depuis le 3ième trimestre 2009 semble avoir été purement spéculative car les stocks mondiaux demeurent importants. L’industrie quant à elle enregistre une hausse globale de 2,4% par rapport au second trimestre 2009. Cette croissance est portée par l’agroalimentaire d’une par et par la branche du bois, papier et imprimerie d’autre part. Au terme du deuxième trimestre 2010, le solde de la balance commerciale du Cameroun reste déficitaire. L’ampleur du déficit s’est aggravée par rapport au deuxième trimestre 2009. Concernant les prix, l’inflation sur les marchés a été relativement bien maitrisée. Par rapport aux douze derniers mois, les prix ont connu une hausse de 1,1% contre 5,0% pour la même période il y a un an. L’inflation ce trimestre est portée par les boissons (+5,6%) et les biens et services d’éducation et de loisirs (+3,7%). Cette évolution du déficit de la balance commerciale s’explique principalement par les importations de pétrole brut, qui se sont envolées. Concernant la production intérieure, les différents secteurs de l’économie ont connu des fortunes diverses. Dans le primaire, la reprise des activités d’exploitation forestière se poursuit. Mais dans le même temps, la production des produits agricoles d’exportation marque une baisse. Le secteur des services est marqué par la consolidation de la reprise des activités des transports aériens ainsi que la hausse du transport maritime. L’on note aussi l’augmentation du nombre de décès et des accidents de la circulation routière. Enfin, la situation monétaire, se caractérise au second trimestre 2010 par une hausse assez faible de la masse monétaire et une nette amélioration de la Position Nette du Gouvernement envers le système monétaire. Tableau des Principaux indicateurs de conjoncture Lecture du tableau : (1) variation par rapport au 1ier trimestre 2010 (2) variation par rapport au 2ième trimestre 2009 Libellé Exportations Importations Indice de la production industrielle Transport ferroviaire de marchandises Masse monétaire Variation Trimestrielle (1) -4,19% 5,19% -15,38% 1,85% Variation annuelle (2) -8,42% -16,8% 2,41% 11,63% Source : INS Institut National de la Statistique Bulletin Trimestriel de conjoncture Second Trimestre 2010 ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL 2 Vue d’ensemble : consolidation de la croissance mondiale malgré la perte de vitesse observée au sein des économies avancées D’après les estimations du FMI, la croissance mondiale est de 4,6% à la fin du deuxième trimestre 2010 contre 4,2% au premier trimestre de la même année. De ce fait, l’activité économique mondiale consolide la croissance amorcée au cours du trimestre passée. Toutefois, cette tendance haussière est imputable aux pays émergents et en développement dont le taux de croissance réelle est estimé à 6,8% contre 2,6% au sein des pays avancés. La perte de vitesse enregistrée par les pays du Nord s’expliquerait non seulement par la persistance du chômage qui a affaibli la demande intérieure, mais aussi un « effet d’hystéries » relatif à la crise financière. Les pays en développement, quant à eux, bénéficient de la bonne tenue des cours des matières premières (pétrole, bois, café, coton…) sur le marché international, couplé à une appréciation du dollar par rapport à l’euro. Matières premières : le marché international favorable Pétrole hausse des cours Graphique 1 Evolution des cours du pétrole (en dollars / baril). trimestre laisse entrevoir un essoufflement de la hausse des cours. En effet, parti d’une valeur de 79, 3$/baril en Mars 2010, le pétrole va d’abord atteindre un maximum local de 85$/baril en Avril avant d’amorcer un recul qui le ramènera à 74,8$/baril en juin, soit une baisse de 12%. 130 110 90 70 50 30 2T07 4T07 2T08 4T08 2T09 4T09 2T10 Source : INS, FMI, AFRISTAT-AFD Le cours moyen du pétrole se situe autour de 78,7$/baril au deuxième trimestre 2010 contre 76,7$/baril au premier trimestre de la même année. Mais, l’évolution à l’intérieur du Si cette baisse se confirme, les prévisions pour le prochain trimestre sont assez pessimistes : on envisage un niveau moyen 76,8$/baril, soit une baisse de 2,5% par rapport au second trimestre. observée au sein des pays avancées et l’intensification du chômage qui s’en suit. En effet, l’accentuation du chômage observé dans ces pays se traduit par une baisse de la demande de travail, ce qui entraine une baisse de la production et donc de la demande des inputs nécessaires à la production en général, et de la production industrielle en particulier. La baisse de la demande serait donc à l’origine de la baisse des cours de pétrole sur le marché internationale La tendance à la baisse des cours du pétrole observée en fin de trimestre résulte de l’inertie de la croissance Café : Un record atteint Graphique 2 Evolution des cours du café arabica et robusta (en dollars / tonne). CaféRobusta Caféarabica 4500 4000 3500 3000 2500 2000 1500 1000 500 2T07 4T07 2T08 4T08 2T09 4T09 2T10 Source : INS, FMI, AFRISTAT-AFD Sur le marché, il existe deux grandes variétés de café, l'arabica, réputé pour la finesse de ses arômes et le robusta, nettement plus corsé. Le prix du café robusta se situe autour de 1727$/tonne Institut National de la Statistique au cours du second trimestre 2010 contre 1625 au premier trimestre. Le café arabica pour sa part s’évalue à 3958 $/tonne contre 3496$/tonne. On note dans l’ensemble une conjoncture favorable pour le café sur le marché international. les exportateurs de café arabica (Asie et Inde) que ceux de café robusta (Brésil). L’impact négatif sur l’offre de café arabica contribuerait ainsi à rétrécir les quantités offertes et, par conséquent, à relever les prix suivant la loi de l’offre et la demande. Toutefois, au regard des évolutions tendancielles, on voit que le contraste observé depuis le début de la crise, entre l’évolution des prix du café robusta et ceux du café arabica continue de s’amplifier. Deux raisons au moins peuvent expliquer ce déphasage. D’autre part, l’intensification des mouvements spéculatifs qui ne saurait être exclu. Si la tendance actuelle était maintenue, l’on aura une baisse simultanée, estimée à 3,4% pour le robusta et 9% pour l’arabica au troisième trimestre 2010 D’une part, les perturbations climatiques, dont on pourrait envisager un impact beaucoup plus important chez Bulletin Trimestriel de conjoncture Second Trimestre 2010 ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL 3 Cacao : relâchement des cours international était suffisamment bas. Mais la confiance retrouvée au sein des pays importateurs de cacao a progressivement booster les prix jusqu’ à son pic à 3423$/tonne, à la fin d’année 2009. Depuis lors, on assiste à un relâchement. Graphique 3 Evolution des cours du cacao (en dollars / Tonne) 4000 3500 3000 2500 2000 1500 1000 500 2T07 4T07 2T08 4T08 2T09 4T09 2T10 Source : INS, FMI, AFRISTAT-AFD. A la fin de l’année 2008, en raison de la crise, les cours du cacao sur le marché En effet, les cours mondiaux du cacao affichent 3299$/tonne au premier trimestre 2010 et 3207$/tonne au second trimestre. Même si ces chiffres sont en deca des projections de la Banque Mondiale qui prévoyait un maintient autour de 3500$/tonne au cours de l’année 2010, ils sont quand même au niveau tendanciel dicté par les évolutions récentes tendance actuelle prévisions pour le resteront optimistes, de 3310$/tonne. du marché. Si la se maintient, les trimestre prochain en se situant autour Par ailleurs, il faut dire que l’évolution, en dents de scie, observée dans les cours du cacao serait imputable aux conditions météorologiques dont les variations aléatoires et peu prévisibles, avec les changements climatiques, perturbent la production des grands pays exportateurs de cacao comme la cote d’ivoire. Coton : la remontée continue Graphique 4 Evolution des cours mondiaux du coton (en dollars / Tonne). internationale, ses cours ne cessent de grimper. En effet, ceux-ci sont passés de 1208$/tonne au premier trimestre 2009 à 1583 $/tonne au quatrième trimestre de la même année. 2000 1750 Dans la même lancée, on enregistre un cours moyen de 1984$/tonne au second trimestre 2010 contre 1788$/tonne au premier trimestre, soit une augmentation de 10,9% au cours du premier semestre 2010. 1500 1250 1000 2T07 4T07 2T08 4T08 2T09 4T09 2T10 Source : FMI, AFRISTAT Depuis le premier trimestre 2009, le coton se vend bon marché sur la scène L’ascension soutenue des cours du coton sur le marché mondial peut s’expliquer par la demande de coton au niveau des entreprises industrielles qui serait remontée à un niveau supérieur à celui des prévisions, positionnant ainsi l’offre à un niveau relativement inférieur pour stimuler la hausse des prix. Dans le même ordre d’idées, la baisse de la production mondiale de coton, en raison des conditions climatiques et météorologiques pas très favorables, avec pour conséquence immédiate la contraction des stocks mondiaux, est également un facteur non négligeable dans l’explication de la tendance haussière des prix du coton. C’est ainsi qu’on enregistre en juillet 2010, une baisse de plus de 10% en glissement annuel, de la production mondiale. Aluminium : renversement de la tendance ? Graphique 5 Evolution des cours de l’aluminium (en dollars / Tonne). 3300 2800 L’évolution typique d’une relance économique observée sur les cours mondiaux de l’aluminium depuis le troisième trimestre de l’année 2009, semble s’arrêter au second trimestre de l’année 2010. En effet, les cours de l’aluminium se situent autour de 2096,3dollars par tonne au second trimestre de l’année 2010 contre 2163,3 dollars par tonne au second trimestre de la même année. 2300 1800 1300 2T07 4T07 2T08 4T08 2T09 4T09 Source : FMI / AFRISTAT Institut National de la Statistique 2T10 Cette situation n’est pas pertinente dans la mesure où le marché de l’aluminium est permanemment excédentaire. Il existe donc d’énormes stocks mondiaux car le stockage du métal est très facile et n’engendre pas de coûts supplémentaires. Ainsi, les hausses des prix engendrent souvent d’importants déstockages qui font redescendre les cours. La tendance haussière observée depuis le deuxième trimestre 2009 se trouve ainsi bouleversée. Bulletin Trimestriel de conjoncture Second Trimestre 2010 4 COMMERCE EXTERIEUR Les Echanges avec l’Extérieur Graphique 6 Balance commerciale (en milliards de francs CFA) Exportations Importations Soldecommercial 700 500 300 100 -100 -300 -500 2T07 4T07 2T08 4T08 2T09 4T09 2T10 Source : INS-MINFI/DD Au terme du deuxième trimestre 2010, le solde de la balance commerciale du Cameroun reste déficitaire et ce déficit se chiffre à 233 milliards de FCFA. Hors pétrole, il s’élève à 261 milliards. Il s’est nettement creusé par rapport au deuxième trimestre 2009 où il était de 133 milliards de FCFA. Hors pétrole, il était de 249 milliards à la même période en 2009. Cette accentuation du déficit de la balance commerciale s’explique principalement par les importations de pétrole brut, qui ont énormément pris de la valeur entre le deuxième trimestre 2009 et le deuxième trimestre 2010, même si elles sont en légère baisse par rapport au premier trimestre 2010 (2,5%). Le taux de couverture des importations par les exportations est passé de 75,1% au deuxième trimestre 2009, à 65,7% au premier trimestre 2010 et à 61,3% au deuxième trimestre 2010. Hors pétrole, le taux de couverture de couverture se situe à 41,5% au deuxième trimestre 2010. Exportations Graphique 7 Indice de valeur de certains produits d’exportation Café Huilesbrutes depétrole Carburantset lubrifiants 350 300 250 200 150 premières en ce début d’année. En effet, les exportations du Cameroun ont enregistrées une baisse en valeur de 4,2% par rapport au premier trimestre et de 8,4% en glissement annuel. La baisse est beaucoup plus significative en volume. Elle est de 9,6% par rapport au premier trimestre et de 42,2% en glissement annuel. 100 50 0 2T07 4T07 2T08 4T08 2T09 4T09 2T10 Source : INS-MINFI/DD Les ventes à l’étranger des produits camerounais se chiffrent à 369 milliards de FCFA au deuxième trimestre 2010. Elles connaissent une baisse relative par rapport à la même période en 2009. Le pays n’a pas su tirer profit de l’embelli qu’ont connu les cours des matières Institut National de la Statistique Cette contreperformance s’explique principalement par la contraction de la demande externe de certains produits fortement contributifs de la valeur des exportations tels que : le pétrole brut, qui a subit une baisse en volume de 6,5% et une légère hausse en valeur de 1,8% ; le cacao brut en fèves, qui a connu des chutes respectives de 62,2% en volume et 60,0% en valeur ; la banane fraîche, le caoutchouc brut, l’aluminium brut et le beurre de cacao, qui ont tous connus d’importantes Bulletin Trimestriel de conjoncture baisses en volume et en valeur par rapport au trimestre précédent. Le pétrole brut et le cacao brut représentent respectivement 49,9% et 5,7% de la valeur totale des exportations du deuxième trimestre 2010. Par contre, le bois scié, le bois brut, le coton brut, l’aluminium brut, la banane, le caoutchouc et le café robusta ont contribués positivement à la valeur des exportations. On note au passage le bon comportement de la filière bois, qui semble renaître de ses cendres. Les exportations de bois sciés et de bois grumes se sont respectivement accrues en volume de 30,9% et 52,8% et en valeur de 30,9% et 63,6% par rapport au deuxième trimestre 2009. Second Trimestre 2010 COMMERCE EXTERIEUR 5 Importations Graphique 8 Indice de valeur de certains produits d’importation Hydrocarbures Les achats du Cameroun à l’étranger s’élèvent à 602 milliards de FCFA au deuxième trimestre 2010. Ce qui représente une hausse de 12,2% par rapport à la même période en 2009 et de 2,6% par rapport au premier trimestre 2010. Importationshorspétrole 600 500 400 300 200 100 0 2T07 4T07 2T08 4T08 2T09 4T09 2T10 Cette augmentation de la valeur des importations camerounaises découle principalement de celle des importations des machines et appareils mécaniques et électriques (15,4%), des matériels de transport (6,7%), et des céréales (70,6%), dont le riz (54,9%). On semble observer un retournement de tendance concernant les achats de pétrole brut à l’étranger. En effet, après un accroissement en valeur de 49,2% entre le deuxième trimestre 2009 et le deuxième trimestre 2010, malgré une baisse de 10,7% en volume, on observe une baisse sensible de 2,5% en valeur des importations de pétrole brut entre le premier et le deuxième trimestre 2010, malgré la hausse en volume de 6,6% qu’elles ont connues. Source : INS-MINFI/DD Tableau de synthèse du commerce extérieur Période Libellés Exportations Exportations hors pétrole Pétrole brut Importations Importations hors pétrole Pétrole brut Balance commerciale Bal. Com. Hors pétrole Taux de couverture % Tx de couv. Hors pétrole % Institut National de la Statistique Avril juin 2009 Q V 2 091 752 402 852 573 818 182 107 1 517 934 220 745 1 428 627 536 197 961 012 431 498 467 615 104 699 -133 345 -249 391 75,1 42,2 Jan mars 2010 Q V 1 338 933 385 156 496 958 204 419 841 975 180 737 1 425 698 586 250 1 033 873 425 978 391 825 160 272 -201 094 -221 559 65,7 48,0 Bulletin Trimestriel de conjoncture Avril juin 2019 Q V 1 210 780 369 030 423 774 185 021 787 006 184 009 1 473 224 601 762 1 055 655 445 565 417 569 156 197 -232 732 -260 544 61,3 41,5 Second Trimestre 2010 SECTEUR PRIMAIRE 6. Vue d’ensemble : Le deuxième trimestre 2010 est marqué dans la branche "agriculture pour l'industrie et l'exportation" par une baisse générale de la production. Dans la branche ‘’élevage’’, on note une légère hausse de la production des œufs de ferme et une baisse de la production des poussins d’un jour. Dans l'exploitation forestière, la production du bois en grumes continue sa hausse très sensible amorcée au trimestre précédent avec la reprise d’activité de bon nombre d’entreprises qui étaient en état d’inactivité depuis plusieurs trimestres. Les activités de la pêche industrielle se sont pratiquement arrêtées depuis le premier trimestre 2007. Agriculture pour l’industrie et l’exportation : Baisse générale de la production Le deuxième trimestre de chaque année correspond à la fin de la récolte de la plupart des produits agricoles pour l'industrie et l'exportation, et notamment les noix de palme et la canne à sucre. Graphique 9 Production de la banane (en milliers de tonnes) 100 75 50 25 0 2T07 4T07 2T08 4T08 2T09 4T09 2T10 Source : INS La pleine récolte ayant été atteinte au cours du trimestre dernier. La production actuelle de noix de palme, qui se situe à 170 237 tonnes de régimes, est en régression de 54,6% par rapport au premier trimestre. La situation est mauvaise comparée au deuxième trimestre 2009 où cette production était estimée à 194 132 tonnes. La production de la canne à sucre, évaluée ce trimestre à 297 522 tonnes a connu elle aussi une baisse de 38,1% par rapport au trimestre précédent. Toutefois, cette situation est aussi mauvaise comparée au deuxième trimestre 2009 où cette production était estimée à 341 000 tonnes. S’agissant de la banane d'exportation, La production qui se situe ce trimestre à 48 161 tonnes connait respectivement les baisses de 25,2% et 13,6% par rapport au premier trimestre 2010 et au deuxième trimestre 2009. Ce ralentissement d’activité est dû aux différends fonciers entre les villageois et les opérateurs couplés au remboursement tardif des crédits de TVA qui impose le recours à d’autres sources d’endettement plus onéreuses. La production de l’ananas a fléchi ce trimestre de 41,3% passant de 3 938 tonnes au trimestre précédent à 2 313 tonnes. En glissement annuel, cette production connaît une régression de 36,9%. En perspectives, 50% d’opérateurs de la filière banane et ananas envisagent de nouveaux investissements à court terme, malgré la trésorerie en dégradation et la baisse des prix de vente de leurs produits. Les 50% autres ne se prononcent pas par rapport à cette question. 43% des chefs d’entreprises de la branche "agriculture pour l'industrie et l'exportation" envisagent une stabilité des prix de vente de leurs produits au cours des trois prochain mois. 14% de ces acteurs économiques pensent que les prix de vente connaîtront une baisse au cours des trois prochains mois. Les 43% restant ne se prononcent pas par rapport à la question. S'agissant de l'emploi, les effectifs des personnels permanents et temporaires ont connu une baisse ce trimestre et resteront d’après l’avis des chefs d’entreprises stables au cours des trois prochains mois. Elevage : Baisse de la production des poussins d'un jour et légère hausse de production des œufs de ferme Dans le secteur de l'élevage de la volaille, la production des poussins d’un jour à baissé par rapport au premier trimestre. Elle est passée de 690 650 unités au trimestre précèdent à 463 400 unités ce trimestre. Il y a un an, cette production se situait très au dessus du niveau actuel (762 270 unités). S'agissant des œufs de ferme, la hausse se situe à 13,3% ; les quantités produites se situant ce trimestre à 528 683 plateaux de trente œufs contre 466 667 plateaux enregistrés au cours du trimestre précédent. En glissement Institut National de la Statistique annuel la production des œufs de ferme est en baisse. Graphique 10 Production des poussins d'un jour et des œufs de ferme (milliers d’unités) 2 000 1 750 1 500 1 250 1 000 750 500 2T07 4T07 2T08 4T08 2T09 4T09 2T10 Source : INS De l'avis des opérateurs de la filière, les difficultés d’importation des matières Bulletin Trimestriel de conjoncture premières et le vide sanitaire constituent un grand obstacle à leur activité. Ils prévoient cependant une hausse de la production au cours du trimestre prochain. Les carnets de commandes sont en effet bien garnis. Les coûts de production sont restés stables Les prix de vente des poussins d’un jour sont restés stables ce trimestre et au dire des opérateurs, ils devraient connaître une hausse de l'ordre de 10% au cours du prochain trimestre. Les prix de vente des œufs de ferme n’ont pas varié au cours de ce deuxième trimestre. Second Trimestre 2010 SECTEUR PRIMAIRE 7 Selon les opérateurs de la filière, la trésorerie des entreprises n’a pas varié ce trimestre. Cependant, de nombreux facteurs au rang desquels les difficultés d’obtention des crédits bancaires et fournisseurs, les difficultés de recouvrement des créances auprès de la clientèle restent défavorables à cette trésorerie. Le taux de l'utilisation des capacités de production est estimé à 75%. Il se maintient au même niveau que celui observé au trimestre précédent. Les opérateurs ont donc de la capacité pour accroître leur production sans investissements nouveaux. Cet accroissement pourrait atteindre les 20% dans l'hypothèse de l'augmentation des effectifs employés. Les effectifs des personnels permanents ont baissé et ceux des temporaires ont connu une hausse, mais selon les prévisions des opérateurs économiques, ils resteront stables au cours du prochain trimestre. Exploitation forestière : La hausse de la production du bois en grumes persiste hausse très sensible de la production des grumes amorcée au premier trimestre 2010 s’est poursuivie ce trimestre. En effet, cette production qui se situe à 220 441 mètres cubes est en augmentation de 27,8%. Graphique 11 Production du bois en grumes (en milliers de m3) 200 180 160 140 120 100 80 60 40 20 0 3T06 2T07 1T08 4T08 3T09 moyenne ce trimestre contre 52% le trimestre précédent. Les opérateurs économiques de la filière ont donc encore assez de capacité pour produire davantage en cas de demande supplémentaire. En effet, 100% des chefs d’entreprises se disent prêts à accroître leur production dans l'ordre de 18,8% sans investissements nouveaux et sans modification la taille des effectifs employés. Cet accroissement se situerait à 32% s'ils devaient procéder à de nouveaux recrutements. Les effectifs permanents et temporaires ainsi que la masse salariale sont restés stables ce trimestre dans la majorité des entreprises. De l’avis des opérateurs, ces effectifs ainsi que la masse salariale ne connaîtront pas de variation au cours des trois prochains mois sommeil. Le volume de la production noté ce trimestre est 4 fois celui enregistré il y a un an et 7 fois celui observé il y a neuf mois. 58,3% des chefs d’entreprises affirment que leur stock de grumes est resté stable ce trimestre par rapport au trimestre précédent ; 33,4% estiment que leur stock a augmenté et 8,3% déclare que leur stock a plutôt baissé. Les coûts de production sont restés stables mais les exploitants forestiers déplorent la dégradation continue de leur trésorerie due essentiellement aux remboursements d’emprunts contractés antérieurement, aux difficultés de recouvrement des créances auprès de la clientèle, aux difficultés d’obtention des crédits bancaires. Les prix de vente qui n’ont pas varié ce trimestre n'évolueront pas selon la plupart des opérateurs au cours du trimestre prochain. Le taux d'utilisation des capacités de production est estimé à 48,3% en La 2T10 Source: INS Cette forte hausse observée depuis le trimestre précédent s’explique par la reprise progressive d’activité par les d’entreprises qui jusque là étaient en Evolution de la production de certains produits primaires Produits 2T06 3T06 4T06 1T07 2T07 3T07 4T07 1T08 2T08 3T08 4T08 1T09 2T09 3T09 4T09 1T10 2T10 Banane d'exportation (en millier de tonnes) 63,1 49,8 64,5 53,2 44,0 39,9 50,0 68,0 46,4 49,6 66,3 56,1 55,7 54,9 55,9 64,4 48 ,2 Œufs de ferme (en million d'unité) 18,0 18,5 16,3 14,2 14,2 18,0 19,2 19,4 17,0 22,3 20,0 19,5 17,0 22,3 20,0 19,5 15,9 Poussins d'un jour (en million d'unité) 0,8 0,9 1,0 0,7 0,8 1,1 1,4 1,0 0,7 0,7 1,3 0,8 0,8 0,6 1,8 0,6 0,5 149,6 168,7 119,1 150,9 165,8 128,9 115,1 105,3 99,2 197,9 130,6 83,8 32,4 172,5 220,4 Bois en grumes (en millier m3) Institut National de la Statistique Bulletin Trimestriel de conjoncture 14,4 53,6 Second Trimestre 2010 8 INDUSTRIE Ensemble de l’industrie Graphique 12 Evolution de l’Indice de la Production industrielle Source : INS 200 175 150 125 100 2T07 4T07 2T08 4T08 2T09 4T09 2T10 Au deuxième trimestre 2010, l’Indice de la production industrielle chute de 15,4% par rapport au trimestre précédent pour se situer à 143,7 points. Tous les sous secteurs d'activité contribué à cette situation: "textile, caoutchouc et plastique" (-43,7%) et les industries "agro alimentaire" -14,6%); "bois, papier et imprimerie" (-13,4%); "industries chimiques et pétrolières"; "biens intermédiaires et constructions" (6,1%). En glissement annuel cependant, le niveau global de la production est en hausse de 2,4%. Par secteur d'activité, on observe les évolutions suivantes. Agroalimentaire Graphique 13 Evolution des Indices de la Production sectorielle : boissons et tabacs Indice de la production sectorielle Fabrication de cigarettes et tabacs Fabrication de boissons 225 200 175 150 125 100 75 50 25 0 2T07 4T07 2T08 4T08 2T09 4T09 2T10 Source : INS L’indice de la production des "industries agro-alimentaires" est évalué ce trimestre à 160,4 points contre 187,7 points un trimestre plus tôt, soit une chute de l'ordre de 14,6%. La branche "transformation des produits d'origine agricole" a particulièrement marqué ce secteur avec une production en régression de 24,7% par rapport au trimestre précédent. Cela est lié au fait que la pleine récolte des principaux produits à transformer, notamment la canne à sucre et la noix de palme ayant été atteinte au cours du trimestre précédent, est en déclin. La branche "fabrication de boissons" a aussi connu une baisse de production de l'ordre de 5,3%, et hausse les " 11,6%. En glissement annuel, la production du secteur des agro alimentaires connaît une hausse de 12,6%. La production de la branche "transformation des produits d'origine agricole" s'est améliorée de 14,6%, celle des "boulangeries et pâtisseries" de 11,5% et celle de la "fabrication de boissons" de13,3%. Textile, caoutchouc et plastique Graphique 14 Evolution des Indices de la Production sectorielle : textiles et confection Indice de la production sectorielle Textile et confection 300 250 200 150 100 50 0 2T07 4T07 2T08 4T08 2T09 4T09 2T10 Source : INS Dans ce sous secteur, la production a régressé de 43,7% par rapport au trimestre précédent. Cette tendance s'explique par la fin de la saison de la cueillette du coton graine qui alimente la SODECOTON. La production de la branche "textile et confection" a donc chuté de 73,4% ce que n'ont pas pu compenser les hausses de 17,2% et 5,7% observées dans "les industries de caoutchouc et fabrication d'articles en plastiques" et celles des autres industries manufacturières respectivement. Par rapport au deuxième trimestre 2009, la production a diminué de 16,7% dans la branche "industries de caoutchouc et fabrication d'articles en plastique". Elle est s'est relativement maintenue dans les "industries textiles et confection" et a cru de 33,5% dans les autres industries manufacturières. Au total l'activité de ce sous secteur s'est soldée par une baisse globale de 7,7%. Electricité, gaz et eau Graphique 15 Evolution de l’Indice de la Production d’électricité, gaz et eau 180 170 160 150 L'indice de la production de ce sous secteur d'activité est évalué ce trimestre à 162,2 points contre 163,2 points atteints au cours du trimestre précédent. Cette légère baisse de 0,6% est consécutive à une diminution de la production de l'énergie électrique de l'ordre de 0,9% et d'une augmentation de la production de l'eau évaluée à 2,8%. Par rapport au second trimestre 2009, la production de ce secteur est en hausse de 1,0%. 140 2T07 4T07 2T08 4T08 2T09 4T09 2T10 Source : INS Institut National de la Statistique Bulletin Trimestriel de conjoncture Second Trimestre 2010 INDUSTRIE 9 Industries chimiques et pétrolières Graphique 16 Evolution des Indices de la Production sectorielle : pétroles et produits chimiques Indice de la production sectorielle Fabrication de produits pétroliers Industries chimiques et fabrication de produits chimiques 600 500 400 300 200 100 0 2T07 4T07 2T08 4T08 2T09 4T09 2T10 Dans ce sous secteur d'activité, l'indice de la production atteint ce trimestre 210,8 points contre 212,9 points au cours du trimestre précédent, traduisant ainsi une détérioration de la production de l'ordre 1,0%. Dans la "fabrication des produits pétroliers", la production a progressé de 13,0% par rapport au trimestre dernier, tandis qu'elle chute de 4,7% dans les "industries chimiques et fabrication des produits chimiques". où l'indice de la production était évaluée à 268,3 points. La production de ce sous secteur reste cependant inférieur de 21,4 % à son niveau atteint au second trimestre 2009 Source : INS Les industries des biens intermédiaires et des constructions Graphique 17 Evolution des Indices de la Production sectorielle : construction et métallurgie de base Indice de la production sectorielle Fabrication de matériaux de construction Industries métallurgiques de base 250 200 150 100 La production de ce sous secteur a chuté de 6,1% par rapport au premier trimestre. Son indice de la production se situe en effet à 142,3 points contre 151,6 points au trimestre passé. L'activité s'est maintenue dans la branche "construction des matériels de transport". Elle a progressé de 72,2% dans celle de "fabrication d'appareils mécaniques et électriques", a régressé de 5,9% dans celle de "fabrication des matériaux de construction" (-5,9%) et de 13,9% dans "l'industrie métallurgique de base. 50 2T07 4T07 2T08 4T08 2T09 4T09 2T10 Source : INS En glissement annuel, l'activité de ce secteur est en hausse de 4,0%. Bois, papier et imprimerie Graphique 18 Evolution de s Indices de la Production sectorielle : construction et métallurgie de base Indice de la production sectorielle Industries du bois, sauf fabrication de meubles Papier, articles en papier, imprimerie et édition 1 600 1 400 1 200 1 000 800 600 400 200 0 2T07 4T07 2T08 4T08 2T09 4T09 Source : INS Institut National de la Statistique 2T10 La production de ce sous secteur d'activité s'est inscrite aussi en baisse par rapport au premier trimestre. Son indice se situe en effet à 113,6 points contre 131,2 points au trimestre précédent. Cette situation est explicable par une chute de 35,1% dans la branche "fabrication de papier, articles de papier et imprimerie" atténuée par une hausse de 23,9% observée dans la production de "l'industrie du bois sauf fabrication de meubles". et imprimerie" (+50,1%; "l'industrie du bois sauf fabrication de meubles" (+20,9%). Au total la production de ce sous secteur aura cru de 33,2%. . Par rapport à la même période en 2009, toutes les branches de ce sous secteur d'activité ont vu leur production croître: "fabrication de papier, articles de papier Bulletin Trimestriel de conjoncture Second Trimestre 2010 10 COMMERCE INTERIEUR ET SERVICES Les activités de commerce et les transports au cours du 2ème trimestre 2010 comparées au trimestre précédent ont été marquées par : Légère reprise du transport aérien notamment du nombre de passagers ; Hausse du transport maritime ; Consolidation de la reprise des activités du transport ferroviaire ; Hausse des tués et des accidents de la circulation routière. Transport aérien Graphique 19 Transport aérien (en milliers de passagers) Les indicateurs du transport aérien enregistrent une baisse de 2,5% pour les passagers, de 19% et pour le fret et de 22% pour le nombre de vols par rapport au premier trimestre 2010. Cette situation serait consécutive à la période de basse saison et aux turbulences qu’a connues le transport aérien en général dans le monde. 225 200 175 150 125 2T07 4T07 2T08 4T08 2T09 4T09 2T10 Source : INS connu une hausse de 5%, les autres ayant évolué en sens inverse avec une baisse de 28% pour le fret et de 11% pour les mouvements d’avions. En glissement annuel, le nombre de passagers est le seul indicateur qui a Transport maritime Graphique 20 Transport maritime de marchandises (en milliers de tonnes) 2 000 1 875 1 750 1 625 1 500 1 375 2T07 4T07 2T08 4T08 2T09 4T09 2T10 Source : INS / PAD Au niveau de la navigation internationale, par rapport au premier trimestre 2010, l’ensemble du trafic chute de 1,4%. Cette situation résulte d’une chute de 3% du nombre de navires et de la jauge nette de 2%, suivie d’un fléchissement des importations de 2% ; les exportations se sont relevées de 1%. A l’exportation, le tonnage de bananes et cacao embarqué a baissé, tandis que celui des produits alimentaires et tabacs embarqué s’est fortement relevé. Quant à l’importation, d’importantes quantités de riz, des huiles alimentaires, et d’aliments pour bétail ont été débarquées. En glissement annuel, le tonnage total des marchandises embarquées et débarquées a grimpé de 10,6%, résultant d’une hausse des importations de 8,8% et des exportations de 16,1%. Le nombre de navires a cru de 7,3%. Transport ferroviaire Graphique 21 Transport ferroviaire (en milliers de tonnes de marchandises) 500 475 450 425 400 375 350 2T07 4T07 2T08 4T08 2T09 4T09 2T10 Source : INS-CAMRAIL Par rapport au 1er trimestre 2010, le trafic voyageurs a connu une hausse de 1,1% et le nombre de des voyageurs*km Institut National de la Statistique a grimpé de 10,5%. Par contre, le trafic marchandises marque un léger repli de 0,2% entraînant une chute de 0,5% des tonnes*km. Les recettes se relèvent de 0,3%. Le tonnage des principales marchandises transportées a connu une évolution contrastée : le bois grume (2,3%), le coton (-58%), les engrais et insecticides (+68%), le sucre (-68,0%), les « farines et céréales » (+801,4%) et les hydrocarbures (+6,6%). En glissement annuel, tous les indicateurs (sauf le nombre des voyageurs qui baisse de 2%) ont évolué à la hausse : Le nombre des voyageurs*km a cru de 16% et celui des tonnes*km de 8%. Le transport des Bulletin Trimestriel de conjoncture marchandises accuse une hausse de 5%. Le bon comportement des ces indicateurs a boosté les recettes de 6,4%. D’importantes quantités des bois grumes et ouvrés, des « farines et céréales » ont été transportées ; par contre, le tonnage des hydrocarbures, de l’alumine, et du coton a connu des chutes. En perspective, la CAMRAIL qui emploie plus de 2500 personnes prévoit une hausse des effectifs des salariés et du chiffre d’affaires avec la poursuite des travaux de la COTCO, l’arrivée des deux nouvelles locomotives et de deux nouveaux wagons pour le transport des voyageurs. Second Trimestre 2010 PRIX A LA CONSOMMATION 11 Niveau général des prix : inflation de 1,1% sur les douze derniers mois Graphique 22 prix par poste Evolution de l’indice des Indicenational Dépenses demaison Produits alimentaires 275 250 225 200 175 150 2T07 4T07 2T08 4T08 2T09 4T09 2T10 Source : INS L’indice des prix à la consommation finale des ménages a connu une légère hausse au cours du deuxième trimestre 2010 (+0,1%) par rapport au trimestre précédent. En glissement annuel, l’on a relevé un comportement similaire de l’indice (+0,1%). Les prix des produits alimentaires ont connu une baisse de 1,2% tandis que ceux des boissons ont progressé de 5,6% et ceux des biens et services d’éducations et loisirs de 3,7%. Sur le plan spatial, les centres d’observation de Bamenda (+1,7%,) de Yaoundé (+0,4%) et de Douala (0,3%) ont le plus contribué à entretenir cette inflation. Par contre, à Garoua et Bafoussam, les prix ont baissé respectivement de 0,8% et de 0,3%. Par rapport au douze derniers mois, l’inflation se situe à 1,1% contre 5,0% sur la même période il y a un an. Cette tendance inflationniste sur les douze derniers mois a été observée dans tous les centres. Comme l’année dernière, les plus importantes hausses, ont été enregistrées à Garoua (+2,3%) et à Bamenda (+2,0%). Les villes de Douala (+0,6%), Yaoundé (+0,7%) et Bafoussam (+1,0%) présentent quant à elles des taux d’inflation en dessous de la moyenne nationale. les mesures prises par le Gouvernement pour lutter contre la vie chère depuis les émeutes de février 2008 pourrait expliquer ce relâchement des prix sur les douze derniers mois comparativement à la même période de l’année 2009. Ces mesures ont été suivies depuis cette période par un ensemble de protocoles d’accords signés entre le Gouvernement et les opérateurs économiques. Les plus récents en date sont ceux du 18 juin 2009 (valide jusqu’au 31 décembre 2009) fixant les prix des poissons frais et du 11 janvier 2010 (valide jusqu’au 30 juin 2010) fixant les prix du riz. Sur les douze derniers mois, l’inflation sous jacente c'est-à-dire hors produits vivriers (+3,2%) et produits pétroliers (2,5%) est de 0,6%. Evolution des prix à Yaoundé Graphique 23 Indice des prix à Yaoundé Indice général des prix à Yaoundé Boissons et tabacs Produits alimentaires 250 225 200 175 150 125 2T07 4T07 2T08 4T08 2T09 4T09 2T10 Source : INS finale des ménages a connu une augmentation de 0,4% à Yaoundé, se situant ainsi à 219,9 points contre 218,9 points le trimestre précédent. Comme au niveau national, l’on a remarqué une variation similaire des prix en glissement annuel (+0,4%). Les hausses de prix observées sur les produits d’alimentation, boissons et tabacs (+0,7%), de transports et communication (+1,6%) ont été atténuées entre autre par les baisses des prix des articles d’habillements et chaussures (-0,7%) et des dépenses de maison (-1,3%). Au terme du second trimestre 2010 l’indice des prix à la consommation Sur les douze derniers mois, la hausse de 0,7% du niveau général des prix s’explique par les évolutions des prix des produits alimentaires (+1,3%), des boissons et tabacs (+3,6%), des biens et services d’éducation et loisirs (+1,5%), ralenties par les baisses observées sur les prix des articles d’habillements et chaussures (-1,0%) et des dépenses de maison (-2,2%). En faisant abstraction des évolutions de prix des produits vivriers (-0,7%) et des produits pétroliers (-4,7%), on parvient à un indice sous-adjacent qui se situe à 1,8% dans la ville de Yaoundé. Evolution des prix à Douala Graphique 24 Indice des prix à Douala. Indicegénéral desprixàDouala Boissons et tabacs Produitsalimentaires 275 250 225 200 175 150 2T07 4T07 2T08 4T08 2T09 4T09 Source : INS Institut National de la Statistique 2T10 L’indice général des prix à la consommation finale des ménages à Douala est passé de 204,8 points au premier trimestre 2010 à 205,8 points au deuxième trimestre 2010, soit un accroissement de 0,5%. Cette variation observée est principalement imputable à l’augmentation des prix des produits alimentaires (+1,1%). En glissement annuel, les prix se sont accrus de 0,3%. Cette accalmie (comparée aux 3,8% observés au deuxième trimestre 2009) a été favorisée par les prix des produits alimentaires (0,9%) et éducation et loisirs (+2,5%). Bulletin Trimestriel de conjoncture Sur les douze derniers mois, l'inflation observée est de 3,6%. Elle est principalement soutenue par les produits alimentaires, les articles d’habillement et chaussures, et les produits de santé et soins personnels dont les prix ont grimpé respectivement de 6,5%, 3,3% et 2,5%. En éliminant les effets des produits vivriers et des produits pétroliers dont les variations des prix sont respectivement de 8,9% et -1,2% sur les douze derniers mois, le taux de l’inflation sous-jacent se situe à 2,5%. Second Trimestre 2010 12 PRIX A LA CONSOMMATION Evolution des prix à Bafoussam Graphique 25 Bafoussam. Indice des prix à Indicegénéral desprixàBafoussam Boissonsettabacs Produitsalimentaires 275 250 225 200 175 150 2T07 4T07 2T08 4T08 2T09 4T09 2T10 Source : INS Au cours du deuxième trimestre 2010, l’indice des prix a baissé de 0,5% par rapport au premier trimestre 2010, passant de 211,5 à 210,4 points. Cette évolution des prix résulte principalement des baisses observées sur les prix des produits alimentaires (-1,6%). Le niveau a cependant été atténué par les hausses des biens et services d’éducation et loisirs (3,8%). En glissement annuel, l’indice des prix à la consommation s’est replié de 0,3% traduisant ainsi les baisses des prix des produits alimentaires (-1,4%) et du coût de transport et communication (-4,7%). Néanmoins, des hausses de prix ont été enregistrées sur les articles d’habillement et chaussure (+3,0%), les biens et services d’éducation et loisirs (+13,1%). Sur les douze derniers mois, le taux d’inflation s’élève à 1,0%. Il est attribuable aux produits alimentaires (+2,0%), aux articles d’habillement et chaussure (+3,1%) et aux dépenses d’éducation et loisirs (+8,0%). L’inflation sous-jacente est de -0,3% ; ainsi, les tensions inflationnistes observées au cours des douze derniers mois ne sont pas seulement le fait des prix produits vivriers (+6,3%). Les prix des produits pétroliers ont baissé de 2,2%. Evolution des prix à Bamenda Graphique 26 Indice des prix à Bamenda Indicegénéral desprixàBamenda Boissonsettabacs Produitsalimentaires 275 250 225 200 175 150 2T07 4T07 2T08 4T08 2T09 4T09 2T10 Source : INS Les prix à la consommation finale des ménages à Bamenda ont progressé de 0,4% au cours du deuxième trimestre 2010. Cette dynamique des prix par rapport au trimestre précédent est en grande partie imputable à l’augmentation des prix des boissons et tabacs (+2,6%), des biens et services d’éducation et loisir (+2,4%) et des biens et services de transport et communication (1,1%). En glissement annuel, Bamenda a connu la plus forte variation de l’indice des prix à la consommation finale des ménages (+1,7%). Ceci est la résultante de la hausse des prix des boissons et tabacs (+11,4%) et des biens et services d’éducations et loisirs (+7,8%). Sur les douze derniers mois, le taux d’inflation est de 2,0%. Cette inflation annuelle est entretenue par presque toutes les fonctions de consommation. Les plus fortes variations ont concerné les prix des biens et services d’éducation et loisirs (+7,3%), des boissons et tabacs (+6,4%), des produits alimentaires (+1,8%). L’inflation sous-jacente au cours des douze derniers mois, faisant abstraction de l’évolution des prix des produits vivriers (+11,0%) et des produits pétroliers (-1,6%), est de 4,5%. Evolution des prix à Garoua Graphique 27 Indice des prix à Garoua. Indicegénéral desprixàGaroua Boissonsettabacs Produitsalimentaires 300 275 250 225 200 175 150 2T07 4T07 2T08 4T08 2T09 4T09 2T10 Source : INS La plus forte baisse trimestrielle des prix a été observée dans la ville de Garoua. En effet, au cours du second trimestre Institut National de la Statistique 2010, les prix à la consommation finale des ménages ont connu une baisse de 0,9% par rapport au trimestre précédent. L’indice s’est ainsi situé à 227,6 points contre 229,7 points le trimestre précédent. Cette situation découle en particulier des produits alimentaires, des articles d’habillement et chaussures et ceux de santé et soins personnels dont les prix ont respectivement reculé de 2,1% ; 0,2% et de 0,1%. La tendance baissière des prix a aussi été observée en glissement annuel. En effet, le niveau général des prix a fléchi de 0,8% du fait du recul des prix des produits alimentaires (-3,7%), et ce en dépit des fortes hausses de prix des biens et services d’éducation et loisirs (+10,2%), et des boissons et tabacs (+9,7%). Bulletin Trimestriel de conjoncture Sur les douze derniers mois, c’est le centre où l’on a aussi relevé la plus forte variation des prix. En effet le taux d’inflation s’est situé à 2,3%. Cette flambée est principalement imputable aux biens et services d’éducation et loisir, aux boissons et tabacs, aux produits alimentaires, et aux dépenses de maison dont les prix respectifs ont grimpé de 5,8%, 3,4%,et 3,0% et 1,8%. L’inflation sous-jacente s’est située à 1,4%. Ceci traduit le fait que les tensions inflationnistes observées au cours des douze derniers mois ne sont pas seulement le fait des produits vivriers dont les prix ont progressé de 4,2%. Les prix des produits pétroliers ont régressé de 3,7%. Second Trimestre 2010 MONNAIE ET CREDIT 13 La situation monétaire au second trimestre 2010 se caractérise par une hausse assez faible de la masse monétaire et une nette amélioration de la Position Nette du Gouvernement envers le système monétaire. Masse Monétaire : Hausse de la masse monétaire Graphique 28 Ressources du système monétaire (en milliards de FCFA) Masse monétaire Disponibilités monétaires Quasi-monnaie 2 500 2 250 2 000 1 750 1 500 1 250 1 000 750 500 2T07 4T07 2T08 4T08 2T09 4T09 2T10 Source : INS-BEAC La masse monétaire (M2) enregistre au second trimestre une hausse de 1,9% par rapport au premier trimestre 2010. Elle se situe en effet à 2 335,5 milliards contre 2 293,1 milliards au trimestre précédent. Cette progression de la masse monétaire est la résultante d’une hausse simultanée de la quasi-monnaie (+3,2%) et de la monnaie scripturale (+1,4%) et ce, malgré une baisse relative de la monnaie fiduciaire (-0,2%). En glissement annuel, la masse monétaire (M2) progresse de 11,6%, soutenue par la quasi-monnaie (+14,3%) et la monnaie scripturale (+13,6%). La hausse de la monnaie scripturale peut être considérée comme un effet de diverses politiques bancaires visant la mise à disposition de la clientèle des instruments financiers tels que les chèques, les virements, et surtout les cartes bancaires. Crédits intérieurs : Poursuite de la hausse des crédits intérieurs et du redressement de la Position Nette du Gouvernement envers le système monétaire Graphique 29 Crédits à l’économie (en milliards de FCFA) 1 625 1 500 1 375 1 250 1 125 1 000 875 750 2T07 4T07 2T08 4T08 2T09 4T09 2T10 Source : INS-BEAC Le deuxième trimestre 2010 est marqué par une hausse moins prononcée des crédits intérieurs. Elle se situe à 3,3% contre 11,2% observée au trimestre précédent. L’évolution à la hausse des crédits intérieurs est attribuée à la hausse simultanée des créances nettes sur l’économie (+3,9%) et des créances nettes sur l’Etat (+4,8). La progression des crédits à l’économie s’explique par une hausse de la demande des crédits d’exploitation des entreprises du secteur privé non financier (+3,2%). Par ailleurs, le recul de la demande de crédits d’exploitation des entreprises publiques non financières se poursuit et se situe à -2,0%, après -0,8% observée au trimestre précédent. Bien que dans des proportions moindres, il convient aussi de souligner la hausse des crédits à l’économie des institutions financières non bancaires (les sociétés d’assurance et de crédit-bail) et des institutions financières non éligibles au Institut National de la Statistique refinancement de la BEAC. Cette progression se situe en glissement trimestriel à 27,7%. Par rapport au second trimestre 2009, le crédit intérieur connaît une forte hausse (+37,0%), soutenu en particulier par les crédits à l’économie (+16,2%) malgré une baisse des créances sur l’Etat (4,4%) observée sur la même période. Contrairement au premier trimestre 2010, les créances nettes sur l’Etat enregistrent une nette hausse de 4,8%. Cette progression se traduit par un renforcement de la position créditrice de l’Etat envers le système monétaire. Cette hausse des créances nettes du système monétaire sur l’Etat résulte d’une très forte augmentation des créances nettes envers les banques secondaires (+20,2%), couplée à celle des recours au crédit du Fonds Monétaire International (+4,9%), passant ainsi de 82,6 milliards à 86,1 milliards. Ces recours aux crédits du FMI s’inscrirait toujours dans le cadre de la Facilité de Protection contre les Chocs Extérieurs (FPCE). Toutefois, ces hausses ont été freinées par une baisse de la plus importante des composantes des créances nettes sur l’Etat, à savoir les créances nettes vis-àvis de la Banque Centrale (-1.0%). En glissement annuel, les créances du système monétaire sur l’Etat régresse de près de 7 points. Après trois trimestres consécutifs, la détérioration la Position Nette du Gouvernement envers le système Bulletin Trimestriel de conjoncture monétaire s’est estompée. Ce redressement se traduit en glissement trimestriel par une hausse de 3,5%, résultant principalement d’une hausse sensible des dépôts du Gouvernement auprès des Banques Créatrices de Monnaies (+11,9%) et ce, malgré une baisse des encaisses et dépôts envers la Banque Centrale (-1,0%). Cette amélioration de la Position Nette du Gouvernement traduit une amélioration de la couverture des recettes de l’Etat. Il convient de rappeler qu’en glissement annuel, on note une dégradation de la Position Nette du Gouvernement de presque 12 points. Les effets de la crise financière tardent donc à s’estomper. Par ailleurs, la tendance à la hausse des crédits à court terme observée au trimestre précédent s’est poursuivie pour se situer à 5,7% au second trimestre 2010. Il en est de même pour les crédits à moyen terme qui ont progressé 1,1%. A contrario, la baisse des crédits à long terme continue, mais de moindre ampleur. Elle se situe à -0,7% contre 33,3% observée au précédent trimestre. Cette structuration des crédits montre que les entreprises connaissent plus des problèmes conjoncturels de trésorerie que ceux d’investissements. En glissement annuel, l’on notera une progression nette des crédits alloués à l’économie qu’ils soient à court terme (+17,5%), à moyen terme (+20,1%) alors que les crédits à long terme continuent de régresser (-32,7%). Second Trimestre 2010 14 MONNAIE ET CREDIT Les avoirs extérieurs nets : Hausse des Avoirs Extérieurs Nets Graphique 30 Contreparties de la masse monétaire (en milliards de FCFA) Crédits intérieurs Avoirs extérieurs nets 2 000 1 500 1 000 500 0 2T07 4T07 2T08 4T08 2T09 4T09 2T10 Source : INS-MINEFI Après un fléchissement (-3,7%) au trimestre précédent, les avoirs extérieurs nets repartent à la hausse ce trimestre pour se situer à 1768,5 milliards, soit une hausse de 1,1% en glissement trimestriel. Cette hausse des avoirs extérieurs nets se traduit par une hausse de toutes ses composantes, que ce soit les avoirs ou les engagements. Dans la même optique, on relève une hausse du stock de devises (+19,1%) et une amélioration du compte d’opération (+1,5%). Cette légère embellie observée au niveau du compte d’opération traduirait une assez bonne tenue des produits d’exportation au cours du second trimestre 2010. En glissement annuel, la hausse des Avoirs Extérieurs Nets se situe à 1,6%. Cette hausse est consécutive à la forte remontée du stock de devises (+95,8%) malgré une baisse relativement prononcée du niveau du compte d’opération auprès du Trésor Français (4,2%). En dépit d’une hausse de leurs engagements extérieurs, la bonne santé des banques camerounaises se confirme et leurs avoirs extérieurs augmentent en glissement annuel de 38,5%. FINANCES PUBLIQUES Graphique 31 Budget de l’Etat (en milliards de FCFA) Recettes hors dons Dépenses totales 600 500 400 300 200 3T06 2T07 1T08 4T08 3T09 2T10 Source : INS-MINEFI La situation des finances publiques est marquée par un solde budgétaire, base engagement, déficitaire de 29 milliards de FCFA résultant d’une prédominance des dépenses sur les recettes globales. Base caisse, c'est-à-dire en tenant compte de la variation des arriérés de paiement, ce déficit est de 45,2 milliards de F CFA du fait du règlement des arriérés de paiement intérieurs de l’ordre de 16,2 milliards de FCFA. Au deuxième trimestre 2010, les ressources globales de l’Etat se sont élevées à 457,3 milliards de F CFA. Elles se répartissent en 430,5 milliards de recettes internes et 26,8 milliards de dons. Ces recettes sont en baisse de 9,8% en glissement annuel. Les ressources internes de la période proviennent principalement des recettes non pétrolières (67,5%). Néanmoins, en se situant à 290,4 milliards de FCFA, les recettes non pétrolières se sont détériorées de 25,3% par rapport au trimestre précédent. Elles se chiffraient à 334 milliards de FCFA à la même période de l’année 2009. Dans le même ordre, on a observé une baisse de 2,6% des recettes pétrolières sur la période, consécutive au léger essoufflement de nos ventes de pétroles à l’exportation. Le niveau des recettes pétrolières est toujours loin d’atteindre celui du premier trimestre 2008 où il s’était établit à 131 milliards. Dépenses Graphique 32 Ratio des salaires et investissement sur recettes fiscales Salaires / recettes fiscales Inv. payés sur ressources internes / recettes fiscales 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 3T06 2T07 1T08 4T08 3T09 Source : INS-MINEFI Institut National de la Statistique 2T10 Entre Avril et Juin 2010, les dépenses cumulées de l’Etat se sont établies à 486,3 milliards de FCFA. Ces dépenses sont en hausse de 2,1% par rapport au deuxième trimestre 2009. Dans le même sillage, les dépenses courantes ont connu une augmentation de 2,1% en se chiffrant à 397,3 milliards (81,7% des dépenses totales). L’augmentation de dépenses courantes est la résultante de la hausse de 3,4% des dépenses de personnel et de 9,7% des achats de biens et services. Bulletin Trimestriel de conjoncture Les dépenses d’investissement se chiffrent à 84,1 milliards, traduisant de ce fait une baisse de 9,8% par rapport au deuxième trimestre de l’année 2009. Elles ont été à près de 82,3%, financées sur ressources propres avec un cumul de 10,8 milliards provenant des fonds PPTE et 6,5 milliards provenant du C2D. En définitive, l’on a noté au terme du deuxième trimestre l’année 2010, un déficit budgétaire base caisse de 45,2 milliards de FCFA. Second Trimestre 2010 15 EVOLUTION DE L'INDICE DE LA PRODUCTION INDUSTRIELLE Institut National de la Statistique Bulletin Trimestriel de conjoncture (BASE 100 = TRIMESTRE MOYEN 1995/96) S Trimestre 2010 16 INDICE DES PRIX A LA CONSOMMATION Indice des prix dans les principales villes Indice de Prix par fonction Masse monétaire et ses contreparties (valeurs en milliards) Institut National de la Statistique Bulletin Trimestriel de conjoncture Second Trimestre 2010 ET MONNAIE ET CREDIT