lacher prise - POMMES et Sens

Transcription

lacher prise - POMMES et Sens
Pommes et sens-mars 2012
La concentration, le lâcher prise.
Combien sommes-nous à souffrir d’un manque de concentration ?
Nous croyons trop souvent que concentration est synonyme de tension. Le corps tendu, le regard tourné vers une
personne, appliqué à écouter une voix, ou orienté vers un objet, un projet.
Etre concentré…. c’est être, un temps donné, pleinement présent et disponible intellectuellement , physiquement
pour regarder, écouter, gouter, humer….et voire même exprimer.
La concentration ne peut réellement fonctionner que si nous arrivons à être pleinement conscient et présent. Pour
être efficace, cet état de présence nécessite le lâcher prise. C’est exactement le contraire de ce que pense la plupart
des gens….
Pour mieux nous concentrer, apprenons à lâcher prise !
Petit exercice pratique pour apprendre à se concentrer.
Durée 30 minutes
1- Je m’installe : Je suis assis confortablement sur une chaise, cherchant la position la plus confortable pour
être bien présent (non avachi). Lorsqu’il me semble l’avoir trouvé, je pose mes mains sur mes cuisses. Je fais
le tour du mon corps, en prenant conscience des points de contacts entre mon corps et l’environnement
proche : mes pieds avec le sol, mes cuisses avec le fond de la chaise, mon dos avec le dossier de la chaise.
Après ce tour du « propriétaire », je rectifie ma posture, si cela m’est nécessaire.
2- Je respire, en plaçant une main sur mon abdomen et une main sur ma poitrine, je respire en gonflant à la
fois mon ventre et ma poitrine. Je cherche mon rythme ou plutôt, le rythme qui convient à mon corps, dans
une respiration profonde et complète.
3- J’y associe mon mental avec deux mots clefs, en prononçant mentalement « inspiration » sur l’inspiration et
« expiration » sur l’expiration. J’installe petit à petit une respiration plus lente et plus profonde.
4- Je laisse les idées, qui peuvent survenir (mon bavardage mental), un peu à l’image des nuages qui passent
dans un ciel bleu azur. Je les regarde, sans les accrocher et je reviens à ma respiration.
5- Peu à peu je me tranquillise intérieurement, témoin de ce qui se passe en moi et autour de moi. Ensuite,
lorsque je veux mettre mon attention sur quelque chose, le problème de la concentration ne se pose plus.
Celle-ci se porte, là ou je porte mon attention.
Plus je pratique cette respiration, plus je m’entraîne, plus le jour ou j’en ai besoin, elle est présente !

Documents pareils