Règlement du ramassage et traitement des ordures
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Règlement du ramassage et traitement des ordures
REGLEMENT CONCERNANT LE RAMASSAGE ET LE TRAITEMENT DES ORDURE Le Conseil communal d’Ardon : Vu la loi fédérale du 8 octobre 1971 sur la protection des eaux contre la pollution ; Vu la loi du 16 novembre 1978 concernant l’application de la loi fédérale du 8 octobre 1971 sur la protection des eaux sur la pollution ; Vu la loi cantonale du 18 novembre 1961 sur la santé publique ; Vu les articles 53 et suivants de l’arrêté du 2 avril 1964 concernant l’assainissement urbain ; Vu les statuts de l’Association pour le traitement des ordures du Valais central (UTO), décide : Article premier Surveillance Les mesures propres à assurer l’évacuation des ordures ménagères et des déchets artisanaux et industriels sont de la compétence du Conseil communal. Art. 2 Obligation Tous les ménages de la commune d’Ardon ont l’obligation de livrer les ordures ménagères au Service communal d’évacuation des ordures. Les entreprises artisanales et industrielles doivent, en principe, assurer elles-mêmes le transport de leurs déchets à l’usine et se conformer au règlement d’exploitation de l’UTO. Art. 3 Ordures et déchets autorisés Le service communal d’évacuation des ordures prend en charge les déchets désignés ci-après : Ordures ménagères A savoir tous les déchets alimentaires et de cuisine, les balayures, la vaisselle, les papiers, les boîtes de conserve, les emballages non encombrants, les tissus, les cendres et scories froides, dans la mesure où ils peuvent être recueillis dans des sacs en polyéthylène solidement fermés, gris ou noirs, opaques, de 0,07 mm à 0,09 mm d’épaisseur, portant le signet de l’Union des Villes suisses et de l’Association des Communes suisses. Déchets Encombrants Comprenant tous les déchets solides et encombrants, détritus en sacs, emballages, harasses, petites chutes de bois, éléments de meubles, cageots. Pour les dimensions autorisées, voir l’art. 4 ci-après. Art. 4 Déchets de l’industrie, de l’artisanat et du commerce Les déchets de l’artisanat, de l’industrie ou du commerce en général s’ils appartiennent aux catégories désignées à l’art. 3 sont admis aux mêmes conditions que celles-ci. L’admission d’autres déchets fait l’objet d’un examen de cas en cas, d’entente avec l’usine. Les dimensions des objets isolés ne doivent pas excéder 110 x 110 cm. Art.5 Containers Les containers sont obligatoires pour les hôtels, cafés-restaurants, magasins, cafés et autres commerces, selon l’importance. Les immeubles de 4 appartements et plus sont soumis également à cette obligation. Art. 6 Huiles usées Les huiles usées doivent être livrées à l’usine, directement par l’intéressé, en fûts métalliques de 200 litres au maximum ou en camions-citernes. Les fûts ne seront remplis que jusqu’à 10 cm du bord. Sont admis de la même façon, les déchets de curage de citernes à mazout et de séparateurs d’huile, les émulsions huile-eau et les boues d’huiles résiduaires. L’admission d’autres liquides combustibles fait l’objet d’un examen de cas en cas. Toute quantité supérieure à 200 kg doit être annoncée au moins 24 heures à l’avance à l’usine qui fixe la délai de prise en charge. Le particulier, le commerçant, l’artisan ou l’industriel qui effectue ces livraisons spéciales doit s’acquitter des frais de traitement directement auprès de l’usine, selon le tarif en vigueur. Art. 7 Ramassages spéciaux Les objets suivants séparés des ordures ménagères doivent faire l’objet de ramassages spéciaux annoncés par circulaires : a) les objets encombrants de grandes dimensions, tels que vieux lits, vieux fers, récipients divers, appareils ménagers, etc. b) le verre. Art. 8 Déchets interdits Ne sont pas acceptés : les déblais et les gravats de toute origine, la terre, les pierres, la glace, la neige, les dépouilles d’animaux, les abats de boucherie, les produits chimiques d’origine et de composition inconnues, les déchets de jardin, les tontes de pelouse et feuilles mortes. L’élimination des cadavres d’animaux est assurée par le propriétaire sur la base des dispositions de l’art. 113 de l’ordonnance d’exécution de la loi fédérale sur la police des épizooties du 13 juin 1917. Art. 9 Horaire et parcours Le Conseil communal arrête, d’entente avec l’UTO, les horaires de ramassage et le parcours qui sont officiellement portés à la connaissance du public. Il désigne les emplacements où se feront les dépôts ; tout déversement d’ordures en dehors des places choisies est interdit. Les sacs solidement attachés doivent être déposés sur le parcours du véhicule au moins une heure avant le passage de ce dernier. Les ordures en provenance d’immeubles qui ne sont pas situés sur le parcours du véhicule de ramassage sont apportées par les intéressés à un point du parcours. Art. 10 Taxes Pour couvrir les frais du service de ramassage et de traitement, les propriétaires s’acquitteront d’une taxe forfaitaire annuelle basée sur les dépenses effectives du service. Cette taxe sera décidée par le Conseil communal, approuvée par l’Assemblée primaire et homologuée par le Conseil d’Etat. De Fr. 210.- à Fr. 240.- compte tenu du nombre de personnes et des variations de coûts. Commerces, industrie, autres établissements De Fr. 320.- à Fr. 1'900.-, l’affectation d’un commerce ou d’une industrie à un montant de taxe est fonction de son importance, de son développement et est basée sur un rapport de la Commission de salubrité. Les cas particuliers sont traités par le Conseil communal. Art. 11 Pénalités Les organes de la police communale et cantonale ainsi que les transporteurs officiels devront dénoncer les contrevenants au présent règlement. Ces derniers sont passibles d’une amende de Fr. 20.- à Fr. 200.-, à prononcer par le Conseil communal. Les décisions du Conseil communal sont susceptibles de recours auprès du Conseil d’Etat dans un délai de 30 jours, dès leur notification. Demeurent réservées, les dispositions pénales, cantonales et fédérales en la matière. Pour le Conseil communal Le président Le secrétaire Roger Fellay Serge Mariéthoz Adopté par le Conseil communal le 21 mai 1986 Adopté par l’Assemblée primaire le 23 juin 1986 Homologué par le Conseil d’Etat le 10 septembre 1986