mickael leclercq
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mickael leclercq
SFAR 2011… Quand les gaziers parlent d’urgence… Leclercq Mickaël SAMU 54 - Nancy Hépatites toxiques et fulminantes Lié substance exogène Plus fréquent : 1 médicament sur 10 touche le foie 1er cause de LTx aux USA Europe : 3000 cas en 10 ans Mortalité sans transplantation : 50 à 90 % Manifestations cliniques peu spécifiques Importance de l’examen neurologique Diagnostic biologique Hépatite cytolytique : ALAT > 2N ALAT et PAL, avec ALAT/PAL ≥ 5 Hépatite cholestatique : PAL > 2N Bilirubine conjuguée > 2N ALAT et PAL, avec ALAT/PAL ≤ 2 Hépatite mixte : ALAT et PAL, avec ALAT/PAL entre 2 et 5 Manifestations cliniques peu spécifiques Importance de l’examen neurologique Diagnostic biologique Hépatite cytolytique : ALAT > 2N ALAT et PAL, avec ALAT/PAL ≥ 5 Hépatite cholestatique : PAL > 2N Bilirubine conjuguée > 2N ALAT et PAL, avec ALAT/PAL ≤ 2 Hépatite mixte : ALAT et PAL, avec ALAT/PAL entre 2 et 5 Arrêt du toxique en cause Défaillance neurologique Lactulose et ATB non résorbables Grade III ou IV : envisager IOT Antiépileptiques Infections Pas de tt empirique mais surveillance Défaillance respiratoire Intubation - ventilation Défaillance cardiaque : Remplissage Vasopresseurs : noradrénaline HSHC Défaillance hématologique et rénale Prise en charge spécifique N-acétyl cystéine : même tardivement Ac valproïque : L-carnitine Champignons : NAC et Silymarine Fer : desféroxamine Lésion hémorragique abdominale non traumatique Grevées d’une morbi et mortalité importantes Etiologie principale : AAA ou hématome sous AVK Nécessité d’un plateau technique optimal : Réanimation Chirurgie vasculaire Radiologie interventionnelle Discussion collégiale Angioscanner systématique selon hémodynamique Traitement endovasculaire AAA Traitement médical des hémorragies digestives graves Taux de mortalité de 5 à 10 % Principaux facteurs pronostics : terrain Âge La récidive Cirrhose, insuffisance hépatique. Collapsus initial – état de choc La fonction rénale Appréciation de la gravité Remplissage et transfusion Oxygénothérapie Sonde gastrique et lavage Inhibiteur de la pompe à protons Vasopresseurs Antibiothérapie Urgences traumatiques abdominales : place de l’imagerie Guidée par l’état hémodynamique du malade Scanner = examen de choix Choc réfractaire : écho abdo + Rx bassin Embolisation si saignement individualisé Chirurgie d’emblée si hémorragie non contrôlée Hémorragie pelvienne : stabilisation et embolisation Réanimation du patient obèse morbide IMC : obésidé > 30; obésité morbide > 40 Prévalence en 2009 : 14,5% et 1,6% Rôle de l’obésité controversé Obésité abdominale : risque cardiovasculaire et mortalité Diminution de la CRF Intubation et ventilation difficile Préoxygénation en position proclive (30°) Intérêt de la VNI Pharmacocinétique altérée Etat de mal épileptique Survenue de crises continues ou subintrantes pendant plus de 30 minutes, à l’exception de l’état de mal généralisé convulsif qui est retenu dès 5 minutes. EME larvé : disparition des manifestations motrice mais persistance d’un coma et d’un EME electrique Traitement : Benzodiazépine : lorazépam vs diazépam Phénytoïne Phénobarbital Valproate de sodium Lévétiracétam Traumatisme crânien !!! Un scanner réalisé moins de 2 heures hypoTA = agression secondaire la plus délétère PIC < 20 mm Hg , PPC = 60 mm Hg PPC > 70 mm Hg délétère Hypothermie à 33-35 °C lors HPIC Biomarqueurs aux urgences Peptides natriurétiques et dyspnée aiguë Procalcitonine et sepsis Troponine et infarctus du myocarde Agitation aux urgences Exclusion organique (glycémie, saturation) Exclusion toxicologique Sédation que si entretien impossible ou agitation incontrôlée Médicaments de courte durée, titrables et antagonisables Contention et isolement sur prescription médicale Respecter la dignité physique et morale du patient. Syndrome du compartiment abdominal HIA : PIA > 12 mm Hg Diminution compliance pariétale Augmentation volume structures intra-abdominales SCA : une défaillance d’organe + PIA > 20 mm Hg PPA = PAM – PIA < 60 mm Hg prolongé = mauvais pronostic Mesure : Vessie, estomac, utérus, rectum Pronostic péjoratif : 80% mortalité Recommandations : Monitorage répété de la PIV Optimiser perfusion d’organes Tt médical spécifique de HIA Décompression chirurgicale si réfractaire