Réflexion sur l`homme

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Réflexion sur l`homme
Réflexion sur l'homme
Un homme qu'est-ce que cela évoque pour vous?
Définition du dictionnaire
Être appartenant à l'espèce animale la plus évoluée de la terre, mammifère de la famille des
hominiens, seul représentant de son espèce, vivant en société caractérisé par une intelligence
développée et un langage articulé.
Définition du guide du service infirmier
L'homme est un Être unique, autonome et faisant partie d'un groupe; Il naît avec des droits et des
devoirs, il a des attentes et des besoins. Il évolue grâce à son éducation, son environnement social,
familial, culturel qui l'amène à prendre conscience de son corps physique émotionnel et spirituel, ce
qui lui permettra de penser et d'élaborer son projet de santé.
Travail fait en groupe
C'est un individu avec son histoire, qui apprend à devenir autonome sur tous les plans, en continuel
évolution. Il est unique, vulnérable (physiquement et moralement), des émotions, des besoins de vie
en collectivité, besoin des autres, mais aussi c'est un être social avec des droits et des devoirs. Il a
des besoins fondamentaux, c'est un être sociable. Faire abstraction de son passé. Il pense, il est
cultivé, il a une âme, il est intelligent. Il a une conscience, il est conscient d'être mortel. Il a des
exigence, des convictions, des croyances. Il est capable de compassion et de raisonnement, c'est un
être complexe. Il a des plaisirs et il se reproduit. Il a une faculté d'adaptation et un instinct de survie.
Qu'est-ce qui paraît important de prendre en compte pour soigner une personne?
L'aspect biophysiologique
Bio = Vie
Physio = Nature
Logie = Science
L'homme appartient au monde des vivants, dans le cycle vivre et mourir, c'est un être complexe, il
présente des caractéristiques physiques.
Concept de l'hominisation :
C'est l'origine de l'homme, physique, psychologique qui caractérise le passage du primate à homme,
c'est la théorie de l'évolution.
Sur le plan physique les philosophes et anthropologues sont d'accord sur :
– L'homme est un bipède (il tient debout).
– Son cerveau s'est développé.
– La main libre.
– La denture.
– La corrélation entre les mains et le cerveau.
L'évolution dans l'adaptation = orthogenèse.
Concept de l'humanisation :
Peu à peu l'homme s'éloigne de la nature pour devenir homme de culture, doué de mémoire,
d'imagination, de réflexion ce qui lui donne une conscience. C'est la capacité de se prendre soimême comme objet de réflexion. La conscience donne accès à la liberté puisque l'homme peut
effectuer des choix, c'est le développement du langage. L'homme capable de penser et du langage va
pouvoir apprendre, s'instruire. Transmission des acquis, l'homme est un être inachevé en perpétuels
devenir, le nourrisson devient adulte. En sachant que le temps d'acquisition est plus lent chez
l'homme, c'est la qu'il devient sociable et sociale et qu'il acquiert de la culture, il rentre dans le
monde culturel.
Puisque l'homme s'affranchit de la nature il devient social (vie en familles, en groupe...). Il devient
sédentaire et forme une tribu.
Fonction psychologique :
Toute la gamme des sentiments qui va faire sa complexité : émotion, compassion, le plaisir, la
pensée ...
Dimension spirituelle :
Il va s'interroger sur le sens de son existence, émergence des croyances, de la religion, de la
philosophie.
Avec la mort apparaît des rites.
Tout cela fait que l'homme a engendré la continuité de l'humain et pour cela il faut respecter l'arbre
généalogique. Les interdit fondateur de toute civilisation : le parricide, l'infanticide, l'inceste, le
crime contre l'humanité le génocide.
Mais la notion d'humain et d'humanité a été bafouille, elle est à l'origine de la modification des
droits de l'homme, et il a été rajouté un concept « la dignité » (voir texte «30 articles pour l'humanité
tout entière »).
La dignité est ontologique (partie de la métaphysique qui traite de l'être indépendamment de ses
détermination particulière) propre à l'homme elle ne se perd pas, elle ne se gagne pas, elle fait partie
intégrante de l'homme.
L'homme doit être considéré comme un être humain et non comme un objet. L'homme est un
concept de désire et de plaisir.
Les sociologues Maslow et Virginia Henderson ont mis au point le concept sur les besoins
fondamentaux.
Tous les besoins sont interdépendants, si tous les besoins fondamentaux sont équilibrés cela
donnera lieu à un état d'indépendance. Cela permettra de bien visualiser les besoins du patient et d'y
répondre.
Chaque personne soignée et chaque soignant est unique.
La valeur fondatrice du soin est le respect.
Les cinq valeurs d'un bon soignant sont : le respect, la tolérance, l'intégrité, la responsabilité, la
solidarité.
Pour conclure :
Considérer l'autre comme une personne...
« le sentiment de notre existence dépend pour une bonne part du regard que les autres portent sur
nous, aussi peut-on qualifier de non humain l'expérience de qui a vécu des jours où l'homme a été
un objet aux yeux de l'homme. »
(Primo Levi).