PLF 2015 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION
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PLF 2015 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION
PLF 2015 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES Version du 07/10/2014 à 08:39:18 PROGRAMME 215 : CONDUITE ET PILOTAGE DES POLITIQUES DE L’AGRICULTURE MINISTRE CONCERNÉ : STÉPHANE LE FOLL, MINISTRE DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT TABLE DES MATIÈRES Présentation stratégique du projet annuel de performances Objectifs et indicateurs de performance Présentation des crédits et des dépenses fiscales Justification au premier euro Opérateurs Analyse des coûts du programme et des actions 2 4 10 13 36 40 2 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture Programme n° 215 PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DU PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES Valérie MÉTRICH-HECQUET Secrétaire générale Responsable du programme n° 215 : Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture Le programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » est un programme de soutien transversal à l'ensemble des programmes concourant à l'action du ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, plus spécifiquement dédié au pilotage et à la mise en œuvre opérationnelle sur tout le territoire des politiques publiques portées par le ministère. Les crédits relevant du programme 215 sont pour l'essentiel des moyens en personnel et fonctionnement de l’administration centrale et des services déconcentrés en métropole et dans les territoires ultramarins. Ils concernent également ceux relatifs à l’évaluation de l’impact des politiques publiques et à l’information statistique, ainsi que certains crédits faisant l’objet d’un pilotage national, soit dans le cadre du développement de grands projets informatiques, de la formation continue, de l'action sanitaire et sociale, de l'information et de la communication institutionnelle du ministère soit encore de certains investissements immobiliers. A ce titre, le programme poursuit les priorités suivantes : - une simplification de l'accès des usagers aux informations et procédures du ministère ; - une optimisation de l'efficience de la gestion des ressources humaines ; - une optimisation des conditions de coût et de qualité des services. Les objectifs et les indicateurs associés font l'objet pour la période du triennal 2015-2017 d'une présentation plus lisible et plus accessible. En ce qui concerne l'accès au droit des usagers et la simplification des procédures, le ministère de l'agriculture poursuit le développement des outils numériques, qu'il s'agisse des procédures de demandes d'aides agricoles ou de la réalisation des enquêtes statistiques. Il s'attache à fournir à ses usagers un accès au droit plus facile, en même temps qu'il veille à mettre en oeuvre les lois et à transposer les directives communautaires dans des délais rapides. La mise en place du nouvel outil BO Agri, nouveau site de publication des normes du ministère, accessible aux usagers et aux agents, ainsi que le regroupement des procédures au sein du site "Mes-démarches", traduisent cette priorité. S'agissant de l'efficience de la gestion des ressources humaines, le ministère, se fondant sur l'expérience acquise lors du projet de raccordement à l'opérateur national de paye, pour lequel il était pilote, poursuit l'amélioration de l'efficience de la gestion ainsi que la mise en qualité des données et des procédures. Conformément aux orientations du comité interministériel pour la modernisation de l'action publique (CIMAP) de juillet 2013, il s'est engagé dans une rénovation du dialogue de gestion avec les préfets de région, dans le but de répondre au mieux aux priorités de chaque territoire, tout en améliorant l'adéquation des moyens des services déconcentrés aux missions qui leur sont conférées. Enfin, le ministère participe aux actions interministérielles de modernisation de l'action publique, en améliorant les conditions de coût et de qualité de service. Trois fonctions supports, déterminantes pour une efficience accrue du fonctionnement de l'ensemble des services du ministère, feront l'objet d'un suivi vigilant : l'immobilier, les systèmes d'information, la politique des achats. - Dans le domaine immobilier, le nouveau schéma alternatif, faisant suite à l'abandon de l'opération de construction du second pôle de l'administration centrale sur le site de Picpus, doit permettre de conduire une rationalisation des implantations d'administration centrale, tout en intégrant les problématiques de sécurité et d'accessibilité indispensables à un fonctionnement optimisé. L'ensemble des opérations, rénovation du pôle Varenne-Barbet de Jouy et du site de Lowendal, maintien du site de Vaugirard et abandon des implantations de Maine et Montreuil, participent à cet objectif. 3 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 215 - Dans le domaine des systèmes d'information, les actions du schéma directeur informatique concerneront, de manière prioritaire et significative sur le triennal, la rénovation de deux grands programmes ministériels, l'un au bénéfice du secteur sécurité sanitaire, l'autre au bénéfice du secteur de l'enseignement agricole : il s'agit d'une part de RESYTAL, programme de rénovation du système d'information de l'alimentation, visant à sécuriser la gestion des contrôles sanitaires tant dans le domaine animal que végétal et à développer leur dématérialisation ; et d'autre part de SIRENA, programme de rénovation du système d'information de l'enseignement agricole, afin d'assurer une gestion mutualisée des apprenants et de garantir des échanges harmonisés avec les différents partenaires du MAAF relevant soit du ministère de l'éducation nationale, soit des collectivités territoriales. Par ailleurs, suite à la nouvelle feuille de route interministérielle du programme de modernisation de la chaîne SIRH-paye, définie par l'opérateur national de paye, le ministère a réorganisé ses propres travaux de modernisation du système d'information ministériel des ressources humaines AGORHA, comprenant notamment un volet gestion des mobilités et un portail agent. - Dans le domaine des achats, le responsable ministériel des achats a engagé un plan action achats élargi à l'ensemble des achats métier et créé dans ce cadre un comité ministériel des achats, dont l'action vise également à garantir aux entreprises, PME innovantes et ETI un accès facilité à la commande publique ministérielle. RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIF 1 INDICATEUR 1.1 OBJECTIF 2 Sécuriser et simplifier l’accès des usagers au droit, aux données et procédures du ministère Taux d’utilisation des téléprocédures Optimiser l’efficience de la gestion des ressources humaines et s’assurer de la meilleure adéquation missions/moyens INDICATEUR 2.1 Efficience de la gestion des ressources humaines INDICATEUR 2.2 Taux d’adéquation missions/moyens INDICATEUR 2.3 Part des bénéficiaires de l’obligation d’emploi prévue par la loi n° 87-517 du 10 juillet 1987 OBJECTIF 3 Mettre en oeuvre les actions ministérielles dans des conditions optimales de coût et de qualité de service INDICATEUR 3.1 Efficience de la fonction immobilière INDICATEUR 3.2 Efficience de la fonction achat INDICATEUR 3.3 Ratio d’efficience bureautique INDICATEUR 3.4 Respect des coûts et délais des grands projets 4 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture Programme n° 215 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE ÉVOLUTION DE LA MAQUETTE DE PERFORMANCE Pour le prochain triennal 2015-2017, la maquette de performance est recentrée sur 3 objectifs : - la qualité de service à l'usager avec un nouveau sous-indicateur mesurant l'avancée de la démarche de dématérialisation des enquêtes statistiques et un élargissement du périmètre d'offre de télé procédures, - l'efficience de la gestion des ressources humaines, avec un indicateur nouveau de mesure de performance du pilotage des emplois, - la performance des fonctions supports (immobilier, informatique, achats). La performance couvre dorénavant la totalité du périmètre du programme, y compris l'action 2 (statistiques) et l'action 3 (pilotage des emplois et dialogue avec les services déconcentrés). Cette maquette vise à garantir une présentation plus lisible de la stratégie du programme tout en garantissant une couverture équilibrée de l’ensemble des actions. OBJECTIF n° 1 : Sécuriser et simplifier l’accès des usagers au droit, aux données et procédures du ministère Le ministère est engagé dans le déploiement de procédures dématérialisées à destination de ses usagers. Pour cela, une cartographie précise et exhaustive des différentes procédures du ministère a été réalisée ; les plus utilisées sont prioritairement visées pour être dématérialisées grâce à une réingénierie du processus, permettre un gain d'accessibilité et faciliter leur utilisation par les usagers. Toutes les téléprocédures développées seront par ailleurs accessibles depuis le portail « Mes-démarches », notamment accessible par le site du ministère. Le ministère est également engagé dans le programme « Dites-le nous une fois », dont l’objectif est d’éviter aux entreprises l’envoi redondant d’informations. Par ailleurs, le ministère est fortement engagé dans une démarche de dématérialisation des enquêtes statistiques afin de répondre à l’exigence de simplification et d’efficience des administrations en charge de la collecte et de la diffusion des données (action 2 du programme 215). L'échange de données dématérialisées permet de sécuriser la qualité des données transmises au ministère. Le ministère a pour objectif une dématérialisation complète des dispositifs d’interrogation des entreprises agroalimentaires à horizon 2017. INDICATEUR 1.1 : Taux d’utilisation des téléprocédures (du point de vue de l’usager) Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée 2015 Prévision 2017 Cible Taux d’utilisation des téléprocédures % 71 80 75 88 89 80 Taux de dématérialisation des enquêtes statistiques % N.C 56 SO 75 86 100 Précisions méthodologiques Source des données : les données sont issues de l’enquête annuelle auprès des maîtres d’ouvrage assistés de leur maître d’œuvre. Mode de calcul : l’unité de compte est le formulaire électronique rempli jusqu’au stade de la validation (site web) ou l’unité logique d’information échangée. L’indicateur rapporte le nombre de dossiers traités à la suite d’une téléprocédure au nombre total des dossiers traités. Sont prises en compte les procédures qui font l’objet d’une informatisation permettant aux usagers d’effectuer leur démarche à distance dans un environnement sécurisé. La notion d’usager s’entend ici comme usager externe du ministère. Le premier indicateur est composite puisqu’il mesure l’utilisation des différentes téléprocédures mises en place par le ministère : - à destination des agriculteurs, TeleCALAM, outil des télédéclarations des demandes d’indemnisation au titre des calamités agricoles et TéléPAC, solution de télédéclaration des demandes d’aides au titre de la politique agricole commune ; - des vétérinaires sanitaires (TeleVSB et TeleFCO, outils de télédéclaration des demandes d’indemnisation respectivement des visites sanitaires bovines et des actes de vaccination contre la fièvre catarrhale ovine) ; - des apiculteurs (TeleRUCHERS, télédéclaration des emplacements des ruches) ; 5 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 215 - COLEOR (collecte des essais officiellement reconnus avant la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques) ; - inscription au concours de recrutement de l’enseignement agricole et hors enseignement. La moyenne des taux individuels d’utilisation des procédures est utilisée pour éviter l’effet induit par l’hétérogénéité des volumes correspondant aux différentes procédures. Le sous-indicateur « Taux de dématérialisation des enquêtes statistiques » mesure la proportion d'entreprises répondant aux enquêtes statistiques sur l'agroalimentaire auxquelles une télédéclaration est proposée, ainsi calculée : nombre d'entreprises auxquelles la télédéclaration est proposée / nombre d’entreprises interrogées dans les enquêtes statistiques sur l'agroalimentaire. JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE La cible 2017 de l’indicateur Taux d’utilisation des téléprocédures, à la baisse, intègre le déploiement de quatre nouvelles procédures : deux pour l’enseignement agricole (inscription aux examens et demande de dossier de bourses, qui pourraient être ouvertes dès 2015) et deux pour la certification sanitaire et phytosanitaire (demandes d’agrément des établissements, potentiellement en 2015, et certificats à l'exportation, la plus significative, prévue pour 2017). S’agissant du domaine statistique, une solution dématérialisée de réponse aux enquêtes sera généralisée à toutes les entreprises agroalimentaires en 2017. OBJECTIF n° 2 : Optimiser l’efficience de la gestion des ressources humaines et s’assurer de la meilleure adéquation missions/moyens Le ministère soutient des missions essentielles pour l’action portée par l’Etat et par l’Europe : un soutien des secteurs agricoles et forestiers qui associe performance économique et environnementale (objectifs des programmes 154 et 149), garantie de la sécurité et de la qualité sanitaire de l’alimentation (objectifs du programme 206), développement des compétences et des formations dans les domaines agricoles, agroalimentaires et forestiers, ainsi que réussite professionnelle et promotion sociale des jeunes (objectifs des programmes 142 et 143). L’ensemble des domaines d’intervention du ministère couvre ainsi un périmètre professionnel particulièrement large et diversifié. Pour répondre aux attentes de ces secteurs et mettre en œuvre les politiques publiques correspondantes, le ministère s’appuie sur une organisation nationale et territoriale resserrée, ainsi que sur la grande richesse de métiers et de compétences de ses agents. La qualité du dialogue de gestion conduite par chacun des responsables de programme avec le niveau régional garantit par ailleurs une gestion des affectations au plus près des besoins des territoires et des priorités ministérielles. INDICATEUR 2.1 : Efficience de la gestion des ressources humaines (du point de vue du contribuable) indicateur transversal Ratio d’efficience de la gestion des ressources humaines Effectifs gérés Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée 2015 Prévision 2017 Cible % 2,10 2,04 2,05 1.99 1.97 1.95 33789 33159 33 500 ND ND Précisions méthodologiques Source des données : les données sont issues du système d’information RH du ministère (EPICEA) et du plan d’activité des fonctions support pour le numérateur du ratio d’efficience ; elles sont issues du SIRH et de l’infocentre paie pour les effectifs gérés. Mode de calcul : l’indicateur mesure en pourcentage le nombre d’agents remplissant l’une des quatre grandes fonctions RH (gestion RH, formation, suivi des conditions de travail et pilotage de la politique de gestion des RH et des compétences) rapporté à l’effectif géré. JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE La cible fixée au-dessous de 2% est ambitieuse au regard : - de la refonte de la chaîne de gestion RH en administration centrale, accompagnée de la mise en place d'un nouveau parcours de formation (réglementation, paye publique, maîtrise des outils du nouveau SIRH), d'une expertise partagée des changements juridiques, d'une assistance utilisateur ; 6 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture Programme n° 215 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE - des besoins des services tant au niveau régional que départemental en matière de gestion et de pilotage des emplois, dans un contexte d’évolution significative des compétences territoriales. INDICATEUR 2.2 : Taux d’adéquation missions/moyens (du point de vue du contribuable) Taux d’adéquation missions/moyens Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée 2015 Prévision 2017 Cible ratio 0.78 0.84 SO 0.8 > 0,8 > 0,8 Précisions méthodologiques Source des données : les données sont issues du suivi d'activité mis en place dans les services déconcentrés du ministère et du modèle d’allocation des moyens défini pour servir chaque année de support au dialogue de gestion avec les responsables de budgets opérationnels de programme. Mode de calcul : au niveau départemental et au niveau régional, une régression mathématique est effectuée pour mesurer la corrélation entre l’activité réelle constatée dans chaque service sur les missions liées à l’économie agricole et les effectifs effectivement consacrés à la mise en œuvre de ces missions. L’indicateur présenté synthétise les coefficients de régressions des niveaux départemental et régional en une moyenne pondérée par les effectifs de chaque niveau. JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE Les effectifs relevant du programme 215 (services déconcentrés) sont répartis entre les budgets opérationnels de programme (BOP) sur la base d’un modèle qui alloue les moyens en fonction de la charge de travail liée à chaque mission. Cette charge est approchée par des inducteurs d’activité qui sont partagés et discutés avec l’ensemble des responsables de programme et les services déconcentrés et qui traduisent les priorités du ministère dans la mise en œuvre des politiques publiques dont il a la compétence. L’indicateur vise à mesurer de façon synthétique dans quelle mesure les moyens ont effectivement été alloués conformément au modèle et à l’activité réelle. Un niveau élevé de l’indicateur (proche de 1) montre que la répartition des moyens est optimisée en fonction d’une part des priorités, d’autre part des besoins propres à chaque territoire. Le niveau atteint en 2013 (0,84) traduit un niveau d’adéquation qu’il est difficile d’améliorer. L’objectif est de rester à un niveau équivalent. Ce mode de répartition des moyens assure la qualité et l'objectivité du dialogue avec les responsables régionaux. INDICATEUR 2.3 : Part des bénéficiaires de l’obligation d’emploi prévue par la loi n° 87-517 du 10 juillet 1987 (du point de vue du citoyen) indicateur transversal Part des bénéficiaires de l’obligation d’emploi prévue par la loi n°87-517 du 10 juillet 1987 Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée 2015 Prévision 2017 Cible % 4,09 4,55 4,60 4.7 4.9 6 Précisions méthodologiques Source des données : MAAF - Bureau de l’action sociale. Mode de calcul : le mode de calcul retenu est celui utilisé dans le cadre de la déclaration faite au fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP). Le taux retenu est le taux d’emploi légal qui prend en compte les travailleurs handicapés déclarés et les dépenses donnant lieu à unités déductibles. Taux d’emploi légal = ((bénéficiaires de l’obligation d’emploi au 1 er janvier de l’année écoulée + nombre d’unités déductibles) / effectif total au 1er janvier de l’année écoulée) x 100. JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE Le ministère s’est engagé dans un plan Handi-Cap 2014-2016, qui vise à renforcer l'accompagnement et le suivi des travailleurs handicapés, notamment par la systématisation du tutorat et le recours à l'apprentissage. Une nouvelle convention triennale avec le FIPHP est en cours de signature. Il est par ailleurs prévu d’intégrer, dans l’application de gestion RH des agents, un module « bénéficiaire de l’obligation d’emploi (BOE) » permettant d’enregistrer localement 7 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 215 l’appartenance des agents à l’une des catégories de BOE. Cette procédure devrait être opérationnelle dès la fin de l’année 2014. Elle permettra une remontée nationale des décisions des comités médicaux départementaux. OBJECTIF n° 3 : Mettre en oeuvre les actions ministérielles dans des conditions optimales de coût et de qualité de service Les modes de gouvernance des fonctions immobilières, informatiques et achats ont été profondément renouvelés depuis cinq ans ; leur niveau de maturité actuel au ministère de l'agriculture permet d'agir de manière coordonnée avec l'ensemble des partenaires interministériels du ministère dans le souci, d'une part, de mieux anticiper les besoins des services et, d'autre part, de garantir une mise en œuvre efficiente de leur action. Durant la période du triennal 20152017, seront visées la consolidation et la sécurisation des résultats, ainsi que leur convergence avec ceux des opérateurs. INDICATEUR 3.1 : Efficience de la fonction immobilière (du point de vue du contribuable) indicateur transversal Coût immobilier et d’entretien du poste de travail en administration centrale Ratio SUN / Poste de travail Ratio SUN / SUB Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 € 11440 12197 12 746 m²/poste de travail 13,47 13,67 13,73 2014 Prévision actualisée 12.76 2015 Prévision 2017 Cible ND ND 12.79 12 % 78,17 78,23 78,22 ND ND Ratio entretien courant / SUB €/m2 14,57 14,23 15,57 ND ND Ratio entretien lourd / SUB €/m2 63,84 17,57 39,45 ND ND € 6 477 455 405 620 3 000 055 6 280 000 3 632 000 Coûts des travaux structurants 3 592 000 Précisions méthodologiques Source des données : MAAF - Bureau du patrimoine immobilier Mode de calcul : Le ratio SUN / poste de travail prend en compte le nouveau schéma d'implantation du MAAF ; il reprend la définition de France Domaine. JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE Suite à la décision d’abandon du projet Picpus en début d’année 2013, un nouveau schéma immobilier d’implantation des sites parisiens d’administration centrale a été approuvé en 2014 ; il prévoit sur l’ensemble du triennal l’optimisation des sites de Varenne - Barbet de Jouy et de Lowendal parallèlement à la libération des sites de Montreuil et du Maine. INDICATEUR 3.2 : Efficience de la fonction achat (du point de vue du contribuable) indicateur transversal Unité 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée Gains relatifs aux actions achat M€ 1,6 1,7 1,7 1,7 Taux de pénétration des marchés globalisés % 55 65 62 2015 Prévision 2017 Cible 1,8 2 ND ND Précisions méthodologiques Source des données : le montant des gains « achats » est extrait du logiciel interministériel de saisie et de calcul « Impact ». Mode de calcul : Le calcul du « Gains achats » est conforme à la méthode interministérielle utilisée pour enregistrer les gains dans le logiciel Impact ; il est réalisé à partir des dépenses réalisées sur tous les programmes budgétaires du MAAF. 8 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture Programme n° 215 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE D’importants enjeux s’attachent à la modernisation de la politique des achats : accès à la commande publique, efficience de la dépense, prise en compte des objectifs de développement durable qui concilient la création de richesse, la protection de l’environnement et le progrès social. Le MAAF est déjà engagé dans une politique active d’accès des TPE/PME à sa commande publique (identification des segments d’achat à enjeux, allotissement des marchés, rencontre avec les fournisseurs…). Favoriser l’achat de solutions innovantes constituera un des axes d’action pour le prochain triennal. Associés à la démarche, les services prescripteurs élaboreront une définition fonctionnelle des besoins permettant des variantes dans les solutions proposées par les entreprises. Le gain cible prévisionnel est de 1,8 M€ pour l’année 2015, dans la moyenne des années antérieures. INDICATEUR 3.3 : Ratio d’efficience bureautique (du point de vue du contribuable) indicateur transversal Unité Ratio d’efficience bureautique Nombre de postes bureautiques 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée 2015 Prévision 2017 Cible €/poste 635 654 635 ND ND Nombre de postes 5235 5142 4 935 ND ND 2015 Prévision 2017 Cible Précisions méthodologiques INDICATEUR 3.4 : Respect des coûts et délais des grands projets (du point de vue du contribuable) Unité Nombre de projets immobiliers 2012 Réalisation 2013 Réalisation 2014 Prévision PAP 2014 2014 Prévision actualisée Nombre 4 5 3 ND ND Proportion de projets en retard (retard > 6 mois) % 25 ND 33 ND ND Proportion de projets en dépassement (dépassement > 5 %) % 75 ND 33 ND ND Dépassement de coût cumulé M€ 3,05 2,55 1,75 ND ND ND ND 20 15 ND ND 2,5 1,5 Nombre de projets informatiques Nombre 3 5 7 Proportion de projet en retard (retard > 6 mois) % 67 40 15 Proportion de projets en dépassement (dépassement > 5 %) % 67 ND 15 Dépassement de coût cumulé M€ 7,1 5 6,6 22 4,1 Précisions méthodologiques Source des données : MAAF - sous-direction des systèmes d’information. Mode de calcul : le ratio Proportion de projets en retard est conforme à la définition du guide de la performance, annexé à la circulaire du 18 avril 2013. Les projets considérés sont ceux > 1 M€, lancés à la date de calcul de l'indicateur. Le retard est calculé en fonction de la date d’achèvement réactualisée. L’indicateur « grands projets informatiques » est calculé sur les deux programmes informatiques majeurs du ministère en cours de refonte et de modernisation : 1 – Le programme RESYTAL, financé sur le programme 206, concerne la rénovation du système d’information de l’alimentation. Trois des quatre projets majeurs du cycle 1 de ce programme ont été lancés en 2013 (gestion des inspections, gestion des usagers, mise en place du socle technique transverse). La seule réévaluation concerne le projet de gestion de la coexistence entre ancien et nouveau SI (dans le macro-projet socle), qui s’avère 9 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 215 plus complexe et plus long que prévu initialement. Un autre projet majeur sera lancé en 2014 (gestion des approbations). Le périmètre de la gestion des intrants dans le domaine phytosanitaire a été revu à la baisse suite à la répartition des activités avec le SI mis en place par l’ANSES, et sera finalement inférieur à 1 M€. La gestion des prélèvements et des analyses démarrera en 2015 seulement. Enfin, le projet de modernisation de la gestion de la traçabilité animale, ne commencera qu’en 2016 pour une durée de deux ans environ. Pour l’ensemble de ces opérations, des actions de sécurisation de la conduite des projets ont été mises en place, notamment la tenue de comités décisionnels mensuels, réunissant l’ensemble des acteurs du programme, sous la présidence des chefs de service ou directeur d’administration centrale concernés, renforcement du suivi des soustraitants avec des réunions régulières de suivi fournisseurs. La mise en œuvre de ces actions permet actuellement de maîtriser les projets dans la cible de délai et de budget définie lors de leurs cadrages. Le programme Resytal a reçu en mai 2014 un avis favorable de la DISIC au titre de l’article 7 du décret du 21 février 2011 portant création d'une direction interministérielle des systèmes d'information et de communication. 2 - Le Programme SIRENA, financé sur le programme 143, concerne le système d’information d’enseignement agricole. Quatre macro projets seront suivis dans le cadre du triennal : 2015-2017, le projet GENOME2 (gestion des établissements et autres référentiels pédagogiques), le projet référentiel apprenants, le projet FREGATA (gestion des apprenants), tous trois démarrant en 2014, et le projet de rénovation de la gestion de l’offre de formation qui démarrera en 2016. JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE Pour permettre son fonctionnement quotidien et l’application des politiques publiques qu’il conduit, le ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt s’appuie sur des systèmes d’information de plus en plus nombreux : afin d’accroître la maturité de la fonction informatique et ainsi répondre aux enjeux des prochaines années de la manière la plus efficiente souhaitée, le ministère s’est engagé dans une optimisation du pilotage des projets. La mise en place de la démarche PIMENT (PIlotage et ManageMENT) vise à améliorer le processus décisionnel de lancement des projets informatiques sous maîtrise d’ouvrage des directions d’administration centrale, par un dispositif associant la sous-direction des systèmes d’information (SDSI), le conseil des systèmes d’information (CSI), la secrétaire générale et les maîtres d’ouvrage. Cette démarche met en cohérence la programmation des projets avec le calendrier budgétaire, la gestion des ressources humaines et le cycle de vie des projets. Elle permet également d’améliorer la formalisation des relations entre maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre, par un appui aux maîtres d’ouvrages afin de soutenir et entretenir leur professionnalisation notamment en matière de programmation. De plus, elle permet à l’équipe projet d’une part, et aux équipes métiers d’autre part, de s’engager sur des objectifs concrets et chiffrés. Cet engagement permet par ailleurs aux décideurs de piloter la performance des équipes-projet et métier, et facilite la fédération des différentes équipes autour d’objectifs communs. Une nouvelle circulaire PIMENT, qui cadre la démarche, a été publiée le 13 juin 2013. Dans un contexte où les projets informatiques restent toujours des projets à risques élevés, le ministère de l’agriculture est la première administration française à avoir obtenu en juin 2011 une attestation « CMMI » (niveau 2 de maturité de la fonction informatique : suivi et planification des projets, gestion des fournisseurs et des sous-traitants, assurance qualité, gestion des exigences, gestion de configuration…). Un référentiel documente les processus, permet leur gestion et leur mesure afin de faciliter le suivi des projets (consommation budgétaire, respects des jalons et des charges) et leur contrôle, parallèlement à une amélioration continue. Le renouvellement de la certification du ministère est prévu pour l’année 2015. 10 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture Programme n° 215 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES 2015 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS DEMANDÉS 2015 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention FDC et ADP attendus en 2015 01 Moyens de l’administration centrale 171 532 099 30 930 726 89 712 204 159 049 415 918 02 Évaluation de l’impact des politiques publiques et information économique 14 650 000 3 305 680 584 753 18 540 433 1 880 000 03 Moyens des directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt, des directions de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt et directions départementales des territoires (et de la mer) 402 672 555 18 704 234 519 498 421 896 287 4 150 000 04 Moyens communs 41 943 644 23 587 860 5 708 941 526 915 71 767 360 295 027 630 798 298 76 528 500 6 902 904 2 133 427 716 363 129 6 740 945 Total 1 606 512 Total pour 2015 2015 / CRÉDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention FDC et ADP attendus en 2015 01 Moyens de l’administration centrale 171 532 099 36 540 415 89 712 209 785 385 415 918 02 Évaluation de l’impact des politiques publiques et information économique 14 650 000 3 305 680 584 753 18 540 433 1 880 000 03 Moyens des directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt, des directions de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt et directions départementales des territoires (et de la mer) 402 672 555 18 704 234 519 498 421 896 287 4 150 000 04 Moyens communs 41 943 644 23 336 365 8 140 514 526 915 73 947 438 295 027 630 798 298 81 886 694 9 334 477 2 150 074 724 169 543 6 740 945 Total 1 623 159 Total pour 2015 11 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 215 2014 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LOI DE FINANCES INITIALE) 2014 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement 01 Moyens de l’administration centrale 171 532 099 31 535 628 75 000 02 Évaluation de l’impact des politiques publiques et information économique 14 650 000 3 833 211 03 Moyens des directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt, des directions de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt et directions départementales des territoires (et de la mer) 411 074 399 04 Moyens communs Total Titre 6 Dépenses d’intervention 1 680 000 Total pour 2014 Prévisions FDC et ADP 2014 204 822 727 415 918 100 000 18 583 211 1 880 000 18 536 062 800 000 430 410 461 5 559 000 41 943 644 20 079 307 4 590 000 501 000 67 113 951 295 027 639 200 142 73 984 208 5 565 000 2 181 000 720 930 350 8 149 945 2014 / CRÉDITS DE PAIEMENT Numéro et intitulé de l’action / sous-action Titre 2 Dépenses de personnel Titre 3 Dépenses de fonctionnement Titre 5 Dépenses d’investissement Titre 6 Dépenses d’intervention Prévisions FDC et ADP 2014 01 Moyens de l’administration centrale 171 532 099 37 976 028 75 000 211 263 127 415 918 02 Évaluation de l’impact des politiques publiques et information économique 14 650 000 3 833 211 100 000 18 583 211 1 880 000 03 Moyens des directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt, des directions de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt et directions départementales des territoires (et de la mer) 411 074 399 18 536 062 800 000 430 410 461 5 559 000 04 Moyens communs 41 943 644 19 785 344 9 043 563 501 000 71 273 551 295 027 639 200 142 80 130 645 10 018 563 2 181 000 731 530 350 8 149 945 Total 1 680 000 Total pour 2014 12 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture Programme n° 215 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR TITRE ET CATÉGORIE Autorisations d’engagement Titre et catégorie Titre 2. Dépenses de personnel Ouvertes en LFI pour 2014 639 200 142 Crédits de paiement Demandées pour 2015 630 798 298 Ouverts en LFI pour 2014 639 200 142 Demandés pour 2015 630 798 298 Rémunérations d’activité 394 474 619 394 215 842 394 474 619 394 215 842 Cotisations et contributions sociales 239 568 877 231 423 592 239 568 877 231 423 592 5 156 646 5 158 864 5 156 646 5 158 864 Titre 3. Dépenses de fonctionnement Prestations sociales et allocations diverses 73 984 208 76 528 500 80 130 645 81 886 694 Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 72 384 208 76 428 500 78 530 645 81 786 694 Subventions pour charges de service public 1 600 000 100 000 1 600 000 100 000 Titre 5. Dépenses d’investissement 5 565 000 6 902 904 10 018 563 9 334 477 Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 1 875 000 4 273 236 4 876 363 5 424 273 Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 3 690 000 2 629 668 5 142 200 3 910 204 Titre 6. Dépenses d’intervention 2 181 000 2 133 427 2 181 000 2 150 074 Transferts aux ménages Transferts aux collectivités territoriales Transferts aux autres collectivités Total hors FDC et ADP prévus FDC et ADP prévus Total y.c. FDC et ADP prévus 50 000 992 673 50 000 992 673 590 000 665 278 590 000 681 925 1 541 000 475 476 1 541 000 475 476 720 930 350 716 363 129 731 530 350 724 169 543 8 149 945 6 740 945 8 149 945 6 740 945 729 080 295 723 104 074 739 680 295 730 910 488 13 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 215 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME Autorisations d’engagement Numéro et intitulé de l’action / sous-action Crédits de paiement Autres titres Titre 2 Dépenses de personnel Total Autres titres Titre 2 Dépenses de personnel Total 01 Moyens de l’administration centrale 171 532 099 32 626 950 204 159 049 171 532 099 38 253 286 209 785 385 02 Évaluation de l’impact des politiques publiques et information économique 14 650 000 3 890 433 18 540 433 14 650 000 3 890 433 18 540 433 03 Moyens des directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt, des directions de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt et directions départementales des territoires (et de la mer) 402 672 555 19 223 732 421 896 287 402 672 555 19 223 732 421 896 287 04 Moyens communs 41 943 644 29 823 716 71 767 360 41 943 644 32 003 794 73 947 438 630 798 298 85 564 831 716 363 129 630 798 298 93 371 245 724 169 543 Total DÉPENSES DE PERSONNEL Emplois (ETPT) Catégorie d’emploi Crédits Plafond autorisé pour 2014 Effet des mesures de périmètre pour 2015 Effet des mesures de transfert pour 2015 Effet des corrections techniques pour 2015 Impact des schémas d’emploi pour 2015 Plafond demandé pour 2015 (1) (2) (3) (4) (5) = 6-1-2-3-4 (6) Demandés pour 2015 (y.c. charges sociales) A administratifs 1 040 -6 +3 1 037 93 625 826 A techniques 2 251 -1 -6 2 244 224 291 495 B et C administratifs 3 326 -107 3 219 174 648 994 B et C techniques 2 188 -59 2 129 125 605 661 Enseignants Total 133 8 938 -7 0 133 12 626 322 -169 8 762 630 798 298 Précisions méthodologiques Le plafond d’emplois du ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt (MAAF) pour 2015 est fixé à 31 035 ETPT contre 31 000 ETPT en 2014. Ce plafond est réparti, entre les quatre programmes, de la manière suivante : - programme 142 « Enseignement supérieur et recherche agricoles » relevant de la mission « Recherche et enseignement supérieur » : 2 719 ETPT (soit + 23 ETPT) ; - programme 143 « Enseignement technique agricole » relevant de la mission « Enseignement scolaire » : 14 987 ETPT (+168 ETPT) ; - programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation » : 4 567 ETPT (+20 ETPT) ; - programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » : 8 762 ETPT (-176 ETPT). Concernant le programme 215, le plafond est fixé à 8 762 ETPT contre 8 938 ETPT en 2014, soit une diminution de -176 ETPT qui résulte : 14 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture Programme n° 215 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO - de l’extension en année pleine du schéma d’emplois 2014 (-12 ETPT) ; - de l’impact du schéma d’emplois 2015 (-157 ETPT dont -10 ETPT au titre des moyens d'ajustement) ; - du transfert de 7 ETPT vers d’autres programmes, dont -1 ETPT vers le programme 142 « Enseignement supérieur et recherche agricoles », et -6 ETPT vers le programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économique et financière » pour contribuer au renforcement de la commission interministérielle de coordination des contrôles (CICC) et de la commission de certification des comptes des organismes payeurs (CCCOP) chargées d’assurer l’exécution des exigences communautaires renforcées. ELEMENTS SUR LES EFFETS DE STRUCTURE La répartition par catégorie d’emplois du programme évolue très peu par rapport à 2014 : - 11,4 % pour la catégorie A administratif (11,6 % en 2014) ; 24,7 % pour la catégorie A technique (25,2 % en 2014) ; 39,1 % pour la catégorie B et C administratifs (37,2 % en 2014) ; 23,4 % pour la catégorie B et C techniques (24,5 % en 2014) ; 1,5 % pour la catégorie des enseignants (1,5 % en 2014). PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR CATÉGORIE Catégorie AE = CP Rémunérations d’activité 394 215 842 Cotisations et contributions sociales 231 423 592 dont contributions au CAS Pensions 178 923 377 Prestations sociales et allocations diverses 5 158 864 ÉVOLUTION DES EMPLOIS (en ETP) Catégorie d’emplois A administratifs Sorties prévues dont départs en retraite Mois moyen des sorties Entrées prévues dont primo dont mouvements Mois moyen recrutements des agents entre des entrées programmes du ministère Schéma d’emplois du programme 94 28 5,8 93 6,1 -1 239 59 6,8 205 7,7 -34 B et C administratifs 205 163 6,9 78 8 -127 B et C techniques 128 63 5,8 65 7,1 -63 13 10 9 13 9 679 323 A techniques Enseignants Total 454 0 -225 En 2015, le programme 215 devra réaliser un schéma d’emplois de -225 ETP, dont 10 seront réalisés sur les moyens d'ajustement. Concernant les sorties, 679 sont prévues, dont 323 au titre des départs en retraite. Pour ces derniers, ce volume er s’inscrit dans la tendance qui se dégage du 1 semestre 2014. Les autres mouvements correspondent à des fins de contrat ou des départs en détachement, disponibilité, congé parental, congé longue durée, etc. Le nombre de primo recrutements ne peut être déterminé à priori. Il sera ajusté en cours de gestion en fonction d’une part, de la réalisation des sorties et, d’autre part, des volumes des autres types d’entrées (détachement et PNA entrants, retours de congés, de disponibilité, etc.). 15 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 215 EFFECTIFS ET ACTIVITÉS DES SERVICES RÉPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR SERVICE Service LFI 2014 PLF 2015 ETPT ETPT Administration centrale 1 967 1 950 Services régionaux 1 698 1 688 Services départementaux 4 763 4 614 Opérateurs 45 45 Services à l’étranger 45 45 420 420 8 938 8 762 Autres Total Déduction faite de l'arrêt progressif de certaines missions par les services départementaux (quotas laitiers, délégation de service public (DSP) et gestion de service public (GSP) de l’eau et de l’assainissement, statistiques), la répartition de l'effort de réduction des emplois est réalisée de manière identique entre l'administration centrale, les services régionaux et les services départementaux. Les « services départementaux » regroupent les directions départementales des territoires (3 908 ETPT), les directions territorialement compétentes en Outre-mer (346 ETPT) et les moyens d’ajustement (360 ETPT). Les « services régionaux » regroupent les directions régionales de l’agriculture, de l’alimentation et de la forêt (1 688 ETPT). La catégorie « opérateurs rattachés au programme » regroupe les 45 ETPT affectés à l’INFOMA (voir le volet « opérateurs »). La catégorie « autres » comprend les élèves et stagiaires en école, ainsi que les agents mis à disposition. RÉPARTITION DU PLAFOND D’EMPLOIS PAR ACTION Numéro et intitulé de l’action / sous-action 01 Moyens de l’administration centrale 02 Évaluation de l’impact des politiques publiques et information économique 03 Moyens des directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt, des directions de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt et directions départementales des territoires (et de la mer) 04 Moyens communs Total ETPT 1 889 120 6 245 508 8 762 L’action 01 concerne l’administration centrale : le secrétariat général, le bureau des cabinets, le Conseil général de l’agriculture, de l’alimentation et des espaces ruraux (CGAAER), le contrôle budgétaire comptable ministériel, le service du haut-fonctionnaire de défense, la brigade nationale d’enquête vétérinaire, la direction générale de l’alimentation, la direction générale de l’enseignement et de la recherche, la direction générale des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires. L'action 02 comprend les personnels de l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) affectés dans les services du ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt (MAAF). La moitié est affectée en administration centrale, l'autre dans les services déconcentrés. L’action 03 regroupe les personnels affectés dans les directions régionales de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (à l'exception de ceux rémunérés sur le programme 206), les directions départementales des territoires, et les directions de l’agriculture, de l'alimentation et de la forêt (DAAF) dans les 5 départements d'outre-mer. 16 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture Programme n° 215 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO L’action 04 regroupe les personnels des services à l'étranger, les agents mis à disposition par le ministère (autres ministères, organismes d’utilité publique,…) ainsi que les élèves et stagiaires en école et en centre de formation. INDICATEURS DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Effectifs intégralement gérés (inclus dans le plafond d'emplois) Ratios effectifs gestionnaires / effectifs gérés 33 800 (ETP ou effectifs physiques) Effectifs gérants 676 2,0 % administrant et gérant 399 1,2 organisant la formation 90 0,3 consacrés aux conditions de travail 74 0,2 consacrés au pilotage et à la politique des compétences 113 0,3 Le ministère poursuit l’effort d’amélioration de l’efficience de sa gestion des ressources humaines par la modernisation de son SIRH et la rénovation de ses modes de gestion notamment. Il est par ailleurs fortement engagé dans plusieurs démarches visant à accompagner et améliorer la situation des agents. Dans ce cadre, les gestionnaires en charge de la formation et de l’organisation des concours tant au niveau central qu'au niveau régional ont été très mobilisés depuis fin 2012 dans l’objectif d’assurer le succès du plan de déprécarisation en cours de mise en œuvre. Effectifs inclus dans le plafond d’emplois Effectifs hors plafond d’emplois intégralement gérés partiellement gérés (agents en détachement entrant, en MAD sortante et PNA) intégralement gérés (CLD, disponibilité, etc.) partiellement gérés (agents en détachement sortant et en MAD entrante) 78 % 6,6 % 0,4 % 15,0 % ÉLÉMENTS SALARIAUX Principaux facteurs d’évolution de la masse salariale hors CAS Pensions Socle Exécution 2014 retraitée Prévision Exécution 2014 hors CAS Pensions Impact des mesures de transferts et de périmètre 2014-2015 Débasage de dépenses au profil atypique Impact du schéma d'emplois EAP schéma d'emplois 2014 Schéma d'emplois 2015 Mesures catégorielles Mesures générales Rebasage de la GIPA Variation du point de la fonction publique Mesures bas salaires GVT solde GVT positif GVT négatif (en millions d’euros) 445,9 457,5 -0,5 -11,1 -6,4 -1,2 -5,2 1,7 0,5 0,4 0 0,1 0,3 6,2 -5,9 Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA 1,9 Autres variations des dépenses de personnel 7,9 Total 451,9 Les dépenses des personnels du programme 215, hors contributions au CAS pensions, sont fixées pour le PLF 2015 à 451,9M€. 17 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 215 Cette évolution s’explique d’une part, par la prévision d’exécution 2014 de 457,87 M€, dont 8,85 M€ au titre de la première année de mise en œuvre de la mesure "FEAGA" n’étaient pas budgétés en LFI 2014, et d’autre part, par les éléments salariaux suivants : - débasage de dépenses au profil atypique prévues pour 2014, d’un montant de -11,1 M€ comprenant le paiement des jours de compte épargne temps pour 1 M€, les mesures d’accompagnement et de restructuration pour 0,9 M€, le versement de la garantie individuelle de pouvoir d’achat pour 0,4 M€ et le montant de 8,85 M€ au titre du plan « FEAGA » ; - impact du schéma d’emplois de -6,36 M€ dont -5,17 M€ de schéma d’emplois 2015 ; - mesures catégorielles plafonnées à 1,73 M€, essentiellement au profit des agents de catégorie C ; - mesures générales pour de 0,5 M€ au titre de la garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA) et des mesures « bas salaires » ; - glissement vieillesse-technicité solde de 0,3 M€ ; - rebasage de dépenses au profil atypique, hors GIPA, de 1,87 M€ avec 0,9 M€ de paiement des jours de compte épargne temps et 0,9 M€ de mesures d’accompagnement des restructurations ; - d’autres variations de dépenses de personnel avec un débasage de l’indemnité exceptionnelle CSG d’un montant de -0,58 M€, une minoration de dépenses par rétablissement de crédits pour -1 M€, une provision de 0,3 M€ pour une éventuelle augmentation des dépenses liées aux allocations pour perte d'emploi et enfin 8,85 M€ relative à la seconde année de la mise en œuvre de du plan "FEAGA". COÛTS ENTRÉE-SORTIE Catégorie d’emploi Coût d’entrée Coût de sortie (*) (*) A administratifs 58 710 63 172 A techniques 53 282 72 162 B et C administratifs 34 488 36 810 B et C techniques 32 339 38 659 Enseignants 44 282 60 819 (*) y compris charges sociales hors CAS Pensions. MESURES GÉNÉRALES Le PLF 2015 a été construit avec une hypothèse de valeur du point d’indice de la fonction publique de 55,5635 €, stable par rapport à 2014. Le coût prévisionnel de mise en œuvre de la garantie individuelle de pouvoir d’achat (GIPA) prévue par le décret n° 2008-539 du 6 juin 2008 modifié s’élève sur ce programme à 0,4M€. Des mesures dites « bas salaires », correspondant à l’alignement du minimum de traitement sur le SMIC sont prévues pour un montant de 0,1M€. 18 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture Programme n° 215 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO MESURES CATÉGORIELLES Catégorie ou intitulé de la mesure ETP Catégories concernés Date d’entrée Nombre en vigueur de de mois la mesure d’incidence sur 2015 Corps Effets extension année pleine mesures 2014 Déprécarisation - Application de la loi n° 2012-347 du 12 mars 2012 81 000 54 000 81 000 1 055 000 1 082 000 27 000 54 000 12 900 000 900 000 01-2015 12 128 000 128 000 625 912 625 912 01-2015 12 625 912 625 912 1 734 912 1 788 912 A, B et C Corps de catégorie A, B et C. Liste fixée par décret 09-2014 8 30 A, B et C Corps de catégorie A, B et C. Liste fixée par décret 07-2015 6 Corps de catégorie C 01-2015 Tous corps Corps de catégorie B et C Revalorisation de la grille indiciaire des agents de catégorie C 2 165 Majoration indiciaire des fonctionnaires en service à Mayotte -application du décret 2013-964 du 28 octobre 2013. 40 C A, B et C Mesures indemnitaires Revalorisation indemnitaire des corps de catégorie B et C 5 688 B et C Coût en année pleine 54 000 30 Mesures statutaires Déprécarisation - Application de la loi n° 2012-347 du 12 mars 2012 Coût 2015 Total Les mesures catégorielles sont gérées suivant des orientations ministérielles pour l’ensemble de ses programmes comportant des dépenses de personnels (programmes 142, 143, 206 et 215). Pour le programme 215, une enveloppe de 1,7 M€ est prévue. - l’application de la loi n° 2012-347 du 12 mars 2012 relative à la déprécarisation des agents contractuels dont les modalités d'application en 2015 (corps concernés, effectifs.) ne pourront être définies précisément qu'au second semestre 2014 au regard des résultats des concours organisés en 2014 ; ème tranche de la majoration du traitement indiciaire pour les agents affectés à Mayotte ; - la 3 nde - la 2 tranche de la revalorisation de la grille indiciaire des corps de catégorie C ; - le reclassement des agents de l’enseignement privé de catégorie III. Un accès au reclassement par concours sera également mis en place ; - la revalorisation indemnitaire des corps de catégorie B et C. GLISSEMENT VIEILLESSE-TECHNICITÉ Le glissement vieillesse-technicité (GVT) solde est estimé à +0,1 % en 2015 (soit 0,3 M€) dont +6,2 M€ de GVT positif et de -5,9 M€ de GVT négatif. COTISATIONS SOCIALES ET CONTRIBUTIONS EMPLOYEURS POUR LES PENSIONS LFI 2014 Contributions d’équilibre au CAS Pensions Civils (y.c. ATI) PLF 2015 180 562 608 178 923 377 180 192 608 178 534 279 370 000 389 098 Militaires Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre FSPOEIE) Autres (Cultes et subvention exceptionnelle) Cotisation employeur FSPOEIE En 2015, le taux de contribution au CAS pensions reste fixé comme en 2014 à 74,6% dont 0,32% au titre de l’allocation temporaire d’invalidité. Les versements au FNAL sont estimées à 1,3 M€. 19 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 215 PRESTATIONS SOCIALES Type de dépenses Nombre de bénéficiaires Accidents de service, de travail et maladies professionnelles PLF 2015 88 1 145 347 2 689 1 232 805 Revenus de remplacement du congé de fin d’activité Remboursement domicile travail Capital décès 8 Allocations pour perte d’emploi 215 000 262 1 199 499 Autres 1 366 213 Total 5 158 864 Ces crédits ont trait à des prestations de nature différente pour lesquelles, tout du moins pour certaines, l’établissement d’une prévision est parfois délicat. En outre, pour les allocations pour perte d'emploi, les nouvelles règles d'indemnisation entrées en vigueur le 1er juillet 2014 sont susceptibles de faire évoluer à l'avenir ces dépenses du ministère en sa qualité d'employeur. Ces crédits participent également aux dépenses relatives aux accidents de service ou de travail, aux maladies professionnelles et au remboursement du trajet domicile-travail. La prévision de dépense de la ligne « Autres » de 1,36 M€ recouvre principalement : - les prestations facultatives d’action sociale pour l’aide aux mères et aux familles, pour l’aide au logement, pour allocation aux parents d'enfant handicapé, pour des prestations culturelles, sportives et de loisirs ainsi que des secours, le tout pour 0,5M€ ; - les rentes viagères d’invalidité pour un montant de 0,3M€ ; - les allocations jeunes enfants, de rentrée scolaire, de soutien familial, d’éducation de l'enfant handicapé, d’invalidité temporaire et les avantages familiaux aux pensionnés pour un montant de 0,15M€. ACTION SOCIALE – HORS TITRE 2 Type de dépenses Restauration Logement Effectif concerné (ETP) Prévision Titre 3 2 803 647 Prévision Titre 5 Total 2 803 647 5 000 5 000 696 050 696 050 Mutuelles, associations 3 066 189 3 066 189 Prévention / secours 1 179 924 1 179 924 Autres 1 002 992 1 002 992 Total 8 753 802 8 753 802 Famille, vacances Les chiffres présentés ci-dessus s’entendent pour les agents relevant des programmes 215, 142 et 143. L’action sociale ministérielle vise à : - améliorer les conditions de travail des personnels et faciliter l’harmonie entre vie professionnelle et vie familiale ; - financer des équipements sociaux ; - subventionner les associations et organismes qui interviennent au bénéfice des personnels du ministère ; - répondre aux situations sociales d’urgence ou les plus difficiles. 20 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture Programme n° 215 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO SUBVENTIONS AUX OPÉRATEURS (en milliers d’euros) Opérateur(s) financé(s) AE PLF 2015 CP PLF 2015 ASP - Agence de services et de paiement (P154) 0 0 Transferts 0 0 Ecoles d’enseignement supérieur agricole et vétérinaire (P142) 1 053 1 053 Transferts 1 053 1 053 INFOMA - Institut national de formation des personnels du ministère de l’agriculture (P215) 100 100 Subventions pour charges de service public 100 100 1 153 1 153 Total 21 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 215 SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉS À LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2) ESTIMATION DES RESTES À PAYER AU 31/12/2014 Engagements sur années antérieures non couverts par des paiements au 31/12/2013 (RAP 2013) Engagements sur années antérieures non couverts par des paiements au 31/12/2013 y.c. travaux de fin de gestion postérieurs au RAP 2013 36 195 782 AE LFI 2014 + reports 2013 vers 2014 + prévision de FDC et ADP +LFR-I 2014 CP LFI 2014 + reports 2013 vers 2014 + prévision de FDC et ADP +LFR-I 2014 Évaluation des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2014 102 769 676 95 229 171 62 122 449 ÉCHÉANCIER DES CP À OUVRIR AE CP 2015 CP 2016 CP 2017 CP au-delà de 2017 Évaluation des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2014 CP demandés sur AE antérieures à 2015 CP PLF / CP FDC et ADP Estimation des CP 2016 sur AE antérieures à 2015 Estimation des CP 2017 sur AE antérieures à 2015 Estimation des CP au-delà de 2017 sur AE antérieures à 2015 62 122 449 14 606 237 0 5 206 797 7 143 470 35 165 945 AE nouvelles pour 2015 AE PLF / AE FDC et ADP CP demandés sur AE nouvelles en 2015 CP PLF / CP FDC et ADP Estimation des CP 2016 sur AE nouvelles en 2015 Estimation des CP 2017 sur AE nouvelles en 2015 Estimation des CP au-delà de 2017 sur AE nouvelles en 2015 85 564 831 6 740 945 78 765 008 6 740 945 6 799 823 Totaux 100 112 190 12 006 620 7 143 470 35 165 945 CLÉS D'OUVERTURE DES CRÉDITS DE PAIEMENTS SUR AE 2015 CP 2015 demandés sur AE nouvelles en 2015 / AE 2015 CP 2016 sur AE nouvelles en 2015 / AE 2015 CP 2017 sur AE nouvelles en 2015 / AE 2015 CP au-delà de 2017 sur AE nouvelles en 2015 / AE 2015 92,6 % 7,4 % 0% 0% Les engagements restant à couvrir par des paiements concernent essentiellement les sous actions relatives à : - la gestion immobilière de l’administration centrale. A ce titre, la couverture du bail de l’immeuble de Vaugirard peut être mentionné, dans la mesure où son renouvellement pour une durée de 9 ans à compter du 1er avril 2014 a fait l’objet d’une ouverture d’AE à hauteur de 25,5 M€ en gestion 2014 (décret n° 2014-726 du 27 juin 2014) ; - la politique immobilière (couverture des opérations lancées les années antérieures avec affectation d’AE pour les travaux de réhabilitation du pôle Varenne et des DAAF d’Outre-mer) ; - la politique informatique (essentiellement le projet Agorha et les infrastructures techniques). 22 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture Programme n° 215 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO JUSTIFICATION PAR ACTION 28,5 % ACTION n° 01 Moyens de l’administration centrale Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP attendus en 2015 Autorisations d’engagement 171 532 099 32 626 950 204 159 049 415 918 Crédits de paiement 171 532 099 38 253 286 209 785 385 415 918 Cette action regroupe l'ensemble des dispositifs et moyens mobilisés pour collecter et diffuser les informations économiques et structurelles relatives à l'agriculture et aux territoires ruraux, ainsi que les études et analyses conduites en la matière, aussi bien en termes d'évaluation des politiques qu'en vision prospective. L'action intègre : - les diverses enquêtes statistiques et l'élaboration des indices économiques, notamment pour l'établissement des comptes de l'agriculture ; - la diffusion de ces statistiques ; - l’évaluation des politiques publiques mises en oeuvre par le ministère ; - l'ensemble des études, le plus souvent à caractère prospectif, qui servent à éclairer la réflexion et la décision politique. Statistiques agricoles La statistique agricole rassemble, traite, analyse et diffuse les données statistiques relatives à l'agriculture, la forêt, la pêche, les industries agricoles et alimentaires, l'occupation du territoire, les équipements et l'environnement en zone rurale. Les services de la statistique agricole regroupent un service central, dont une partie est délocalisée à Toulouse, et des échelons régionaux spécialisés. Ils réalisent, tous les dix ans, de grandes opérations statistiques et plus particulièrement les recensements agricoles. Plus régulièrement, ces services mènent des enquêtes auprès des agriculteurs (structures des exploitations, productions animales et végétales, pratiques culturales, résultats comptables, environnement), auprès des entreprises agroalimentaires (production, commercialisation, résultats économiques) et sur le territoire national (occupation de l'espace). Ils exploitent, à des fins statistiques, des documents administratifs comme, par exemple, la base de données nationale d'identification (BDNI). Ils établissent, en liaison avec l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), les comptes de l'agriculture et un grand nombre d'indices économiques (indice des prix à la production, indice des prix d'achat des moyens de production). La statistique agricole est une composante de la statistique publique française et tous ses travaux sont réalisés en concertation avec les partenaires économiques et sociaux dans le cadre du conseil national de l'information statistique (CNIS). La production de la statistique agricole donne lieu à des analyses et études, diffusées dans les publications AGRESTE et sur le site Internet du ministère. Ces études couvrent les différents domaines du champ de compétence du ministère et sont réalisées à différents échelons : départemental, régional, national et européen. La statistique agricole élabore et diffuse régulièrement des diagnostics conjoncturels, ainsi que des prévisions à court terme. L'essentiel des travaux et des résultats obtenus font l'objet de règlements de la Commission européenne. Les enquêtes et analyses sont à la charge financière des États, sauf pour les recensements et le réseau d’information comptable agricole (RICA) qui bénéficient d’une contribution de la Commission européenne. Évaluation et prospective L’élaboration des politiques agricoles nécessite un recours accru aux exercices de prospective et d'analyse stratégique. Ces activités ont notamment été renforcées par la création, du centre d'études et de prospective. Le programme d'études est établi chaque année par le comité de programmation des études du ministère. Ces études ont pour but d'approfondir les problématiques liées à la mise en oeuvre des politiques agricoles et de mettre au point les outils d'intervention adaptés. Certaines d’entre elles consistent en des évaluations ex ante ou ex post des effets des décisions en matière de politique agricole. Les études, une fois inscrites au programme, sont confiées à des 23 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 215 maîtres d'œuvre externes sélectionnés par le biais d’appels d’offres. Elles font souvent l'objet de cofinancements par les partenaires du ministère (organisations professionnelles, offices, autres ministères). Les interventions menées dans le cadre des règlements européens sont soumises périodiquement à évaluation conformément aux instructions de la Commission européenne. Ces évaluations sont cofinancées par l'Union européenne et en général confiées à des maîtres d'œuvre externes sélectionnés par le biais d’appels d’offres sous la conduite de comités d'évaluation composés en majorité de responsables de l'administration, mais ouverts à des personnalités extérieures. ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE Titre et catégorie Autorisations d’engagement Crédits de paiement Dépenses de fonctionnement 30 930 726 36 540 415 Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 30 930 726 36 540 415 Dépenses d’investissement 89 712 89 712 Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 89 712 89 712 1 606 512 1 623 159 Dépenses d’intervention Transferts aux ménages 992 673 992 673 Transferts aux collectivités territoriales 165 278 181 925 Transferts aux autres collectivités 448 561 448 561 32 626 950 38 253 286 Total DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT Action sanitaire et sociale : AE = 30 930 726 € AE = 5 120 608 € CP = 36 540 415€ CP = 5 936 284 € Ces crédits couvrent les dépenses d’action sociale gérées au niveau central pour le compte de l'ensemble des agents du ministère en charge de l'agriculture. Ils constituent un élément fondamental de la politique de gestion des ressources humaines. Ils permettent d'améliorer les conditions de vie des agents dans leur environnement personnel, familial et professionnel et d’agir sur la qualité du dialogue social. Les principaux postes de dépense sont les suivants : - subvention association sociale du ministère de l'agriculture (ASMA) (57%); - subventions aux mutuelles (15%); - délégations aux comités locaux d’hygiène et sécurité et divers (8%); - subvention de fonctionnement aux organismes de restauration (20%). La différence entre les autorisations d'engagement et les crédits de paiement, soit 815 676 €, provient de la subvention versée aux mutuelles et engagée en 2008 pour 7 années. Fonds de concours et attribution de produits Un rattachement de fonds de concours est prévu en 2015, à hauteur de 378 718 € en AE et en CP correspondant à la participation du FIPHFP, dans le cadre de la convention MAAF/FIPH, portant sur les aides humaines et techniques. Formation continue : AE = 972 415 € CP = 972 415 € La formation continue au MAAF est organisée autour de 3 niveaux d'intervention : - le niveau national conduit par le bureau de la formation continue et du développement des compétences (BFCDC) ; - le niveau régional assuré par les délégations régionales à la formation continue ; 24 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture Programme n° 215 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO - le niveau local initié au niveau de chaque structure et établissement. Cette organisation repose sur les principes de complémentarité et subsidiarité, sachant que chaque niveau gère son budget propre. Le BFCDC définit la politique de formation du MAAF. Il accompagne la mise en œuvre des politiques publiques du MAAF et de leurs évolutions à travers la consolidation des compétences nécessaires. Il gère l'ensemble des moyens budgétaires destinés à financer les différentes actions et dispositifs nationaux de formation continue à destination de tous les agents du ministère (y compris ceux de l'enseignement agricole technique) initiés et conduits par le niveau national. Les dispositifs de formation destinés à assurer la pérennité des compétences techniques du MAAF ainsi que le développement professionnel des agents seront maintenus. Le ministère poursuit l’accompagnement en formation lié à la prise en charge du dispositif de déprécarisation. D'autre part, deux dispositifs structurants initiés en 2014 vont se poursuivre en 2015 à savoir : - le dispositif de formation égalité professionnelle femme/homme et de lutte contre les discriminations ; - le dispositif de formation mis en œuvre dans le cadre de la prévention des risques psychosociaux et de la qualité de vie au travail. Répartition budgétaire par axes du budget géré par le BFCDC Libellé axe Plans locaux de formation d'administration centrale Programme de formation continue AC % Remarques particulières 2% Contribution aux dépenses de formations organisées par les directions d'administration centrales 7% Formations transverses destinées aux agents d'administration centrale. Programme national de formation 17 % Formations métiers du niveau national proposées à l'ensemble des agents du ministère Actions de formation de l'enseignement agricole 48 % Les actions de formation organisées sont les suivantes : - formations générales destinées à la communauté éducative 35% - formation des cadres de l'EA 30 % - formation des enseignants contractuels 20% - accompagnement de la rénovation des diplômes 5% - formation "Enseigner à produire autrement" 10% Accompagnement des réformes 13 % - Dispositif de formation égalité professionnelle femme/ homme et de lutte contre les discriminations - Dispositif de formation risques psychosociaux et qualité de vie au travail - Dispositif de formation Agorha - Animation et professionnalisation des différents réseaux de formateurs internes Fonctionnement du réseau FORMCO 2% - Professionnalisation des délégués régionaux à la formation continue (DRFC) et accueil des nouveaux arrivants - Evolution du site Internet Formation management 2% Formation du « vivier » de candidats aux postes de futurs directeurs en services déconcentrés et formations ciblées Professionnalisation des jurys de concours 2% Ressource : prestataire externe dans le cadre d'un marché public. Préparation aux examens et concours 7% Préparation des agents aux épreuves écrites des examens et concours (dont déprécarisation des contractuels). 25 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Gestion immobilière de l'Administration centrale : AE = 16 501 766 € Programme n° 215 CP = 21 295 779 € Ces crédits concernent le paiement des dépenses obligatoires et inéluctables (loyers, charges, fluides et autres dépenses) afférentes aux sites occupés par l'administration centrale, ainsi que le paiement des loyers budgétaires. Pour les loyers domaniaux, la revalorisation retenue est de 1,54 % (taux ILAT). Pour les loyers privés, le taux est de 1 % pour les loyers correspondant à des taux indexés suivant l’indice ILAT (moyenne des 4 derniers trimestres). Sont concernés les immeubles de Vaugirard et Montreuil. S’agissant des autres loyers, le taux retenu est de 1,08%. Il est à noter que le poste « loyers et charges privés » est fortement impacté par l’effet de la renégociation en 2014 du bail de Vaugirard. Cette renégociation a permis, dans le cadre d’un bail rallongé de 6 à de 9 ans, de faire passer le loyer de 414 € par m² à 350 € par m². Par ailleurs le bailleur s’est engagé à prendre en charge une enveloppe de travaux pour un montant de 2,8M€ TTC à répartir sur les années 2014-2019. Concernant les charges, le taux de revalorisation pour les baux indexés suivant l’indice ILAT est de 2,5%. Pour les autres loyers il est de 1,08%. Le tableau ci-dessous précise la répartition par poste de dépenses en AE et CP (en M€) : Ile de France Loyers et charges privés Loyers budgétaires Fluides Total Autorisations d'engagement 1,95 13,63 0,92 16,5 Crédits de paiement 6,74 13,63 0,92 21,3 Dépenses de fonctionnement courant : AE = 8 335 937 € CP = 8 335 937 € Ces dépenses couvrent l'ensemble des moyens de fonctionnement courant des services de l’administration centrale ainsi que des crédits de fonctionnement qui font l’objet d’un pilotage à partir de l'échelon central pour l'ensemble du ministère (frais de changement de résidence et congés bonifiés). Les postes de dépenses en AE=CP se décomposent de la façon suivante : - frais de changement de résidence et congés bonifiés : 6 % ; - dépenses obligatoires de logistique commune sur marchés formalisés et contrats : nettoyage des locaux, gardiennage, déménagements, contrats d’entretien : 25 % ; - crédits de fonctionnement du cabinet, des directions, des services, des organisations syndicales : 66 % ; Autres dépenses de fonctionnement dont fournitures médicales : 3 %. Par ailleurs des retours entre autre sur la vente de véhicules sont attendus à hauteur de 37 200 € DEPENSES D'INVESTISSEMENT AE = 89 712 € CP = 89 712 € Il s'agit de divers achats dont l'acquisition de véhicules, imputés sur les dépenses de fonctionnement courant. DEPENSES D'INTERVENTION AE = 1 606 512 € CP = 1 623 159 € Il s'agit de transferts effectués : - aux autres collectivités, dont l'académie d'agriculture de France, l'académie vétérinaire de France et FranceAgrimer (application Presage) pour 448 561 € en AE = CP imputés sur les dépenses de fonctionnement courant ; - aux établissements d'enseignement supérieur dans le cadre du programme national de formation continue des personnels du ministère pour 1 053 449 € en AE=CP imputés sur la formation continue ; - au titre de l’appel à projet visant au cofinancement d’actions par le comité d’hygiène et sécurité au travail ministériel (CHSCTM) pour 104 502 € en AE et 121 149 € en CP imputés sur l’action sanitaire et sociale. 26 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture Programme n° 215 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO 2,6 % ACTION n° 02 Évaluation de l’impact des politiques publiques et information économique Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP attendus en 2015 Autorisations d’engagement 14 650 000 3 890 433 18 540 433 1 880 000 Crédits de paiement 14 650 000 3 890 433 18 540 433 1 880 000 Cette action regroupe l'ensemble des dispositifs et moyens mobilisés pour collecter et diffuser les informations économiques et structurelles relatives à l'agriculture et aux territoires ruraux, ainsi que les études et analyses conduites en la matière, aussi bien en termes d'évaluation des politiques qu'en vision prospective. L'action intègre : - les diverses enquêtes statistiques et l'élaboration des indices économiques, notamment pour l'établissement des comptes de l'agriculture ; - la diffusion de ces statistiques ; - l’évaluation des politiques publiques mises en œuvre par le ministère ; - l'ensemble des études, le plus souvent à caractère prospectif, qui servent à éclairer la réflexion et la décision politique. Statistiques agricoles La statistique agricole rassemble, traite, analyse et diffuse les données statistiques relatives à l'agriculture, la forêt, la pêche, les industries agricoles et alimentaires, l'occupation du territoire, les équipements et l'environnement en zone rurale. Les services de la statistique agricole regroupent un service central, dont une partie est délocalisée à Toulouse, et des échelons régionaux spécialisés. Ils réalisent, tous les dix ans, de grandes opérations statistiques et plus particulièrement les recensements agricoles. Plus régulièrement, ces services mènent des enquêtes auprès des agriculteurs (structures des exploitations, productions animales et végétales, pratiques culturales, résultats comptables, environnement), auprès des entreprises agroalimentaires (production, commercialisation, résultats économiques) et sur le territoire national (occupation de l'espace). Ils exploitent, à des fins statistiques, des documents administratifs comme, par exemple, la Base de Données Nationale d'Identification (BDNI). Ils établissent, en liaison avec l'Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE), les comptes de l'agriculture et un grand nombre d'indices économiques (indice des prix à la production, indice des prix d'achat des moyens de production). La statistique agricole est une composante de la statistique publique française et tous ses travaux sont réalisés en concertation avec les partenaires économiques et sociaux dans le cadre du Conseil national de l'information statistique (CNIS). La production de la statistique agricole donne lieu à des analyses et études, diffusées dans les publications AGRESTE et sur le site Internet du ministère. Ces études couvrent les différents domaines du champ de compétence du ministère et sont réalisées à différents échelons : départemental, régional, national et européen. La statistique agricole élabore et diffuse régulièrement des diagnostics conjoncturels, ainsi que des prévisions à court terme. L'essentiel des travaux et des résultats obtenus font l'objet de règlements de la Commission européenne. Les enquêtes et analyses sont à la charge financière des États, sauf pour les recensements et le réseau d’information comptable agricole (RICA) qui bénéficient d’une contribution de la Commission européenne. Évaluation et prospective L’élaboration des politiques agricoles nécessite un recours accru aux exercices de prospective et d'analyse stratégique. Ces activités ont notamment été renforcées par la création, du Centre d'études et de prospective. Le programme d'études est établi chaque année par le comité de programmation des études du ministère. Ces études ont pour but d'approfondir les problématiques liées à la mise en œuvre des politiques agricoles et de mettre au point les outils d'intervention adaptés. Certaines d’entre elles consistent en des évaluations ex ante ou ex post des effets des décisions en matière de politique agricole. Les études, une fois inscrites au programme, sont confiées à des maîtres d'œuvre externes sélectionnés par le biais d’appels d’offres. Elles font souvent l'objet de cofinancements par les partenaires du ministère (organisations professionnelles, offices, autres ministères). 27 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 215 Les interventions menées dans le cadre des règlements européens sont soumises périodiquement à évaluation conformément aux instructions de la Commission européenne. Ces évaluations sont cofinancées par l'Union européenne et en général confiées à des maîtres d'œuvre externes sélectionnés par le biais d’appels d’offres sous la conduite de comités d'évaluation composés en majorité de responsables de l'administration, mais ouverts à des personnalités extérieures. ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE Titre et catégorie Autorisations d’engagement Crédits de paiement Dépenses de fonctionnement 3 305 680 3 305 680 Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 3 305 680 3 305 680 584 753 584 753 Dépenses d’investissement 584 753 584 753 Total Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 3 890 433 3 890 433 DEPENSES DE FONCTIONNEMENT AE = 3 305 680 € CP = 3 305 680 € Statistiques et RICA : AE = 2 492 895 € CP = 2 492 895 € L'ensemble des crédits est fléché sur les seules enquêtes et opérations statistiques qui obéissent à des obligations réglementaires communautaires répétitives (mensuelles et annuelles). Le réseau d'information comptable agricole (RICA) est la plus importante parmi ces opérations qui constitue une source d'informations essentielle à la connaissance des revenus agricoles. Tableau des enquêtes prévues en 2015 (y compris investissement) : AE CP 4 065 000 4 065 000 Teruti Lucas (indicateur d'artificialisation et de prévisions de surfaces) 5 000 5 000 MAAF - MEDDE Enquêtes forêt bois (production et emploi dans la sylviculture) 5 000 5 000 Règlement Européen RICA Règlement Européen Terres labourables (prévision de production) 5 000 5 000 Règlement Européen Enquêtes annuelles cheptels (connaissance structure du cheptel) 10 000 10 000 Règlement Européen Conjoncture générale (y.c. DOM) (suivi mensuel des productions animales, végétales et laitières) 55 000 55 000 Règlement Européen Balayage des cessés économiques et enquête sur les repreneurs (répertoire des exploitations agricoles et agroalimentaires) 15 000 15 000 Règlement Européen 232 648 232 648 35 000 35 000 Méthodes et applications informatiques Conventions (Météo-France, INRA, SCAFR…) Fonctionnement, diffusion 530 000 530 000 Total 4 957 648 4 957 648 dont fonds de concours attendus 1 880 000 1 880 000 28 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture Programme n° 215 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO AE = 812 785 € Etudes : CP = 812 785 € Les études et les évaluations sélectionnées constituent des outils stratégiques d'aide à la décision, en phase avec les priorités retenues par le ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt. La dimension européenne et internationale de la politique agricole renforce l'intérêt de mobiliser ces outils. Par ailleurs, les besoins en termes d'évaluation provenant des directions du MAAF sont également importants dans la mesure où elles cherchent à améliorer la conception et la mise en œuvre des politiques dont elles ont la charge. En 2015, il s'agira notamment de continuer à accompagner l'essor de l'agroécologie, le développement durable des exploitations agricoles dans leur diversité, et de renforcer la compétitivité de l'agriculture, des industries agroalimentaires et forestières. Une attention particulière sera portée à la diffusion de l‘agroécologie, par le biais de la formation initiale et continue, et aux méthodes permettant de diffuser les savoirs et compétences au sein de la communauté agricole. Par ailleurs, la tendance à la régionalisation des politiques agricoles entraînera des besoins d’expertise nouveaux, notamment émanant des services déconcentrés. De nombreux projets sont construits en partenariat avec d'autres ministères (ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, ministère de l’économie, ministère des outre-mer) ou avec FranceAgriMer, ce qui entraîne des cofinancements et donne à ces crédits d'études un clair effet de levier. DEPENSE D'INVESTISSEMENT AE = 584 753 € CP = 584 753 € Il s'agit de divers achats dont le montant est supérieur à 10 000 € notamment d’applications et de logiciels. 58,9 % ACTION n° 03 Moyens des directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt, des directions de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt et directions départementales des territoires (et de la mer) Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP attendus en 2015 Autorisations d’engagement 402 672 555 19 223 732 421 896 287 4 150 000 Crédits de paiement 402 672 555 19 223 732 421 896 287 4 150 000 Cette action regroupe les moyens en personnel et en fonctionnement nécessaires au pilotage et à la conduite des politiques publiques conduites par le ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt (MAAF) et mise en œuvre dans les services déconcentrés de l’État. Les services déconcentrés de l’État qui mettent en œuvre les politiques publiques du ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt sont : Au niveau régional : Les directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture, et de la forêt (DRAAF) : elles pilotent la mise en œuvre de l’ensemble des politiques publiques du ministère dans les domaines, de l’économie agricole et agroalimentaire, du développement des territoires ruraux, de la forêt et des produits forestiers, de la sécurité sanitaire des produits agricoles et de l’alimentation et de l’enseignement technique agricole . Au niveau départemental : - les directions départementales des territoires (DDT ou DDTM) : elles mettent en oeuvre l’ensemble des aides destinées aux exploitants agricoles, assurent le suivi et l’orientation des politiques agricoles départementales, mettent en œuvre les actions de développement rural relevant du programme 154, et les actions relatives à la politique forestière du programme 149. Elles assurent également, de façon partagée avec le ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’énergie (MEDDE), les missions conduites au titre de la « Protection de l'environnement et prévention des risques » (en particulier les missions de contrôle et d’instruction dans le domaine de l’eau et des milieux naturels) ; - les directions départementales de la protection des populations (DDPP ou DDCSPP) : elles assurent l’ensemble des missions conduites dans le cadre de la politique de sécurité sanitaires de l’alimentation et des produits agricoles. Elles assurent également, de façon partagée avec le MEDDE, les missions relatives aux installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) dans le domaine agricole. 29 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 215 Dans les régions ultramarines : Les directions de l’alimentation, de l’agriculture, et de la forêt (DAAF) : elles assurent l’ensemble des missions relevant des politiques publiques conduites par le ministère, qu’elles relèvent en métropole du niveau régional ou du niveau départemental. Les moyens en personnels et en fonctionnement de ces différents services affectés à la mise en œuvre des politiques publiques conduites par le MAAF sont répartis entre les programmes 215, 206 et 333. Ainsi, l’action 3 du programme 215 regroupe : - les moyens en personnels des DRAAF et des DAAF, à l’exception des moyens en personnels mettant en œuvre la politique de sécurité sanitaire des aliments, de santé animale et de protection des végétaux qui sont portés par le programme 206 ; - les moyens en personnels des DDT affectés à la mise en œuvre des missions relevant du MAAF décrites ci-dessus ; - les moyens de fonctionnement courant des DRAAF et DAAF, à l’exception des charges immobilières des DRAAF prises en charge par le programme 333 ; - les moyens locaux dédiés à l’action sanitaire et sociale de l’ensemble des agents des DRAAF, DAAF et DDT relevant du ministère ; - les moyens nécessaires à l’ingénierie de formation sur les politiques métiers organisée au niveau régional à l’intention des agents des DRAAF, DAAF, DDT (M), DD(CS)PP et de l’enseignement agricole. Pour mémoire : - les agents des DRAAF et les agents des DDPP qui mettent en œuvre la politique de sécurité sanitaire des aliments, de santé animale et de protection des végétaux sont portés par le programme 206 ; - les moyens de fonctionnement courant des DD(CS)PP et des DDT(M) sont portés, depuis la création en 2011 des DDI, par le programme 333 ; - les moyens dédiés à l’action sanitaire et sociale des DDPP sont portés par le programme 206 ; - les moyens dédiés sur l’action 3, d’une part à la formation, d’autre part, à l’action sanitaire et sociale, complètent les actions conduites au niveau national sur l’action 1 du programme 215. Au niveau national, le secrétariat général du ministère assure le pilotage stratégique de cette action. En concertation avec les autres responsables de programme, il répartit les moyens entre les régions dans le cadre d’un dialogue de gestion mené avec le préfet de région, responsable du budget opérationnel de programme (RBOP) et le directeur régional de l’agriculture, de l’alimentation et de la forêt, responsable délégué. Au niveau régional, le préfet et le DRAAF répartissent les moyens entre les unités opérationnelles concernées (DRAAF et DDT). ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE Titre et catégorie Autorisations d’engagement Crédits de paiement Dépenses de fonctionnement 18 704 234 18 704 234 Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 18 704 234 18 704 234 519 498 519 498 Dépenses d’investissement Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État Total DEPENSES DE FONCTIONNEMENT 519 498 519 498 19 223 732 19 223 732 AE = 18 704 234 € CP = 18 704 234 € Conformément à ce qui est indiqué dans la présentation de l’action, les dépenses de fonctionnement regroupent donc : - des dépenses d’action sanitaire et sociale ; - des dépenses de formation ; - des dépenses de gestion immobilière ; - des dépenses de fonctionnement courant. Action sanitaire et sociale : AE = 2 696 369 € CP = 2 696 369 € Le budget d’action sociale constitue un élément de la politique de gestion des ressources humaines. Il permet d’améliorer les conditions de vie des agents dans leur environnement personnel, familial et professionnel. Les dépenses prises en charge 30 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture Programme n° 215 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO sur l’action 3 du programme 215 concernent la contribution du ministère au coût de la restauration collective et la prise en charge de la surveillance médicale des agents relevant du ministère affectés dans les DRAAF, les DAAF et les DDT(M). La répartition prévisionnelle entre les deux postes de dépense est la suivante : - restauration collective : 69 % ; - médecine de prévention : 31 %. AE = 2 699 218 € Formation continue : CP = 2 699 218 € Depuis 2012, l'ensemble des crédits de formation continue est mutualisé. Depuis cette date, les moyens budgétaires destinés à financer les besoins locaux de formation continue des agents en poste dans chaque région, qu’ils soient positionnés en DRAAF, en DAAF, en DDT(M), en DD(CS)PP ou dans les établissements d’enseignement agricole public sont regroupés sur l’action 3 du programme 215. Ils sont complémentaires des dépenses liées à la mise en œuvre du plan national de formation prises en charge sur l’action 1. Les besoins pris en charge sur cette action sont les suivants : - l’ingénierie de formation pour les besoins dans les domaines métiers du MAAF : sécurité et qualité de l'alimentation, politique agricole, enseignement agricole, agriculture durable, forêts, etc. ; - l’ingénierie de formation pour des besoins transverses dans le cadre de la mutualisation interministérielle coordonnée par la plate-forme d'appui aux ressources humaines avec la mise en place effective de l'ouverture réciproque et anticipée des stages et la constitution régionale d'une offre commune transverse ; - l’accompagnement individualisé, via un outil intitulé « parcours de professionnalisation » pour des agents concernés par des changements de métier. Les moyens sont alloués aux DRAAF sur la base d’un document régional de formation qui récapitule les besoins spécifiques identifiés dans chaque région et qui sert de support au dialogue de gestion. Ce document s'articule dans une démarche plus globale de gestion prévisionnelle des effectifs et des compétences, que chaque région mène pour les personnels relevant du MAAF la concernant. AE = 3 438 178 € Gestion immobilière : CP = 3 438 178 € Les moyens consacrés à la gestion immobilière sur l’action 3 du programme 215 concernent 3 types de dépenses : - les dépenses de loyers privés, des charges locatives et de fluides des services implantés dans les DOM (DAAF) ; - les loyers budgétaires reversés à France Domaine pour l’utilisation de bâtiments des domaines hébergeant des DAAF dans les DOM ; - les charges de gardiennage et d'entretien des bâtiments pour les DRAAF et les DAAF. La répartition prévisionnelle des crédits se décompose comme suit (en AE = CP) : Montant Année loyers privés et loyers budgétaires charges locatives 2015 92 019 1 191 624 Gardiennage et entretien desTotal bâtiments 2 154 535 3 438 178 Nota bene : les loyers budgétaires ont été revalorisés de 1,54% (taux ILAT) par rapport à 2014 ; l’enveloppe 2015 intègre les besoins nets liés à trois nouveaux loyers budgétaires, en Guadeloupe (132 000 €), Guyane (125 658 €) et Martinique (249 421 €), pour un total de 507 079 € en AE et en CP. Autres moyens de fonctionnement courant : AE= 9 870 469 € CP = 9 870 469 € Ce poste supporte les moyens de fonctionnement courant des DAAF et DRAAF à savoir les déplacements des agents dans le cadre de leurs missions, l'informatique, les télécommunications, le mobilier, les frais de reprographie, d'impression et d'affranchissement de courrier, etc. Les frais de fonctionnement courant des différentes structures se décomposent de la façon suivante : - frais de déplacement : 29 % ; - informatique : 7 % ; - fournitures, matériels, mobilier : 9 % ; - reprographie : 3 % ; - services et autres dépenses : 28 % ; - télécommunications : 5 % ; 31 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 215 - fonctionnement du parc automobile : 10 % ; - frais de changement de résidence et congés bonifiés : 9 %. Au montant de crédits indiqué ci-dessus, vient s’ajouter : - le rattachement par voie de fonds de concours de la contribution de FAM (FranceAgriMer) à la prise en charge des moyens de fonctionnement nécessaires aux personnels de FAM hébergés dans les services des DRAAF, pour un montant prévisionnel de 2,9 M€ ; - la participation de l’Union Européenne aux dépenses d’assistance technique des programmes financés par le FEADER ou le FEP pour un montant prévisionnel de 1M€ ; - le rattachement de divers produits de cession de véhicules ou autres matériels pour un montant prévisionnel de 0,25M€. DEPENSES D'INVESTISSEMENT AE = 519 498 € CP = 519 498 € Il s'agit de divers achats dont l’acquisition de véhicules réalisés dans le cadre des moyens de fonctionnement courant attribués aux DRAAF et aux DAAF. 10 % ACTION n° 04 Moyens communs Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADP attendus en 2015 Autorisations d’engagement 41 943 644 29 823 716 71 767 360 295 027 Crédits de paiement 41 943 644 32 003 794 73 947 438 295 027 Cette action regroupe les moyens communs à l'ensemble des services du ministère, dont les finalités sont les suivantes : - garantir une formation initiale et une formation permanente de qualité et accompagner les évolutions fonctionnelles et sectorielles des agents ; - développer la communication institutionnelle du ministère ; - assurer la gouvernance des systèmes d’information ; - rationaliser les implantations immobilières de métropole et d’outremer ; - défendre l’intérêt de l’État devant les juridictions. Dans le cadre de cette action, le secrétariat général conduit l’expertise juridique et le traitement du contentieux. Il élabore et coordonne la politique de communication. Il définit les grands axes des politiques informatique et immobilière au niveau ministériel. Il exerce la tutelle de l’institut national de formation des personnels du ministère (INFOMA). Organisation L'action comporte les postes suivants : - la formation initiale des agents de l'État et en particulier les charges de rémunération des élèves et des stagiaires en formation. Sont notamment concernés les élèves ingénieurs des ponts et des eaux et forêts (IPEF), les élèves inspecteurs de la santé publique vétérinaire (ISPV), les élèves ingénieurs de l’agriculture et de l’environnement (IAE) ainsi que les techniciens supérieurs des services affectés à l'Institut de formation des techniciens du ministère chargé de l'agriculture (INFOMA) ; - les dépenses de personnel des agents mis à disposition par le ministère et au bénéfice du ministère (remboursement de personnel mis à disposition du MAAF) ; - les moyens de fonctionnement de l'INFOMA, établissement d'application exclusivement dédié à la formation des fonctionnaires. Les moyens des autres écoles de formation sont inscrits dans le programme « Enseignement supérieur et recherche agricoles », dans la mesure où leur vocation première est de former des personnels civils ; - les crédits relatifs à la politique informatique qui participent à la réalisation des objectifs ministériels, c’est à dire plus particulièrement au développement des projets informatiques structurants et à l'hébergement des infrastructures techniques ; - les crédits relatifs à la politique immobilière (métropole et outremer) qui portent sur la réhabilitation, la rénovation, les achats et les constructions ; - la politique d’information et de communication interne et externe du ministère mise en œuvre par la délégation à l’information et à la communication ; - les crédits relatifs aux frais judiciaires et réparations civiles ; - le fonds pour la réforme de l’État, qui finance toutes les mesures relatives à l’adaptation et à la modernisation des services, des structures et des méthodes de travail. 32 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture Programme n° 215 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE Titre et catégorie Autorisations d’engagement Crédits de paiement Dépenses de fonctionnement 23 587 860 23 336 365 Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 23 487 860 23 236 365 100 000 100 000 Dépenses d’investissement 5 708 941 8 140 514 Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 3 079 273 4 230 310 Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 2 629 668 3 910 204 Subventions pour charges de service public Dépenses d’intervention 526 915 526 915 Transferts aux collectivités territoriales 500 000 500 000 26 915 26 915 29 823 716 32 003 794 Transferts aux autres collectivités Total DEPENSES DE FONCTIONNEMENT Dépenses informatiques : AE = 23 587 860 € CP = 23 336 365 € AE = 15 518 321 € CP = 14 964 066 € Ces crédits se répartissent de la façon suivante : Fonctionnement Investissement Total AE CP AE CP AE CP Infrastructures techniques 6 619 279 7 340 879 818 113 638 337 7 437 392 7 979 216 Applications de gestion 4 574 042 3 535 765 1 960 303 3 830 412 6 534 345 7 366 177 Applications métiers 4 325 000 4 087 422 4 325 000 4 087 422 Total 15 518 321 14 964 066 18 296 737 19 432 815 2 778 416 4 468 749 Le programme 215 regroupe les dépenses permettant d'assurer le fonctionnement des systèmes d'information pour l'ensemble des politiques publiques soutenues par le ministère hors modernisation du système d’information de l’alimentation (portée par le programme 206). Les crédits informatiques couvrent les dépenses récurrentes permettant le maintien en conditions opérationnelles des infrastructures techniques et des systèmes d’information, ainsi que les dépenses liées à leur modernisation. Le recours à des composants fortement mutualisés, ainsi que l’intégration des nouveaux modes de travail des agents (nomadisme notamment) mais aussi des attentes des usagers restent des préoccupations permanentes dans l’utilisation des crédits. Les principaux enjeux identifiés pour 2015 portent sur : - la modernisation de la plate-forme de production du ministère, en ligne avec le schéma de transformation des centres informatiques de l’Etat porté par la direction interministérielle des systèmes d'information et de communication (DISIC), la rénovation des infrastructures techniques de l’administration centrale (renouvellement de l’autocommutateur du site de Varenne, travaux de câblage consécutifs à la réorganisation de certains services du MAAF, etc.), la fin du raccordement des sites du ministère au réseau interministériel de l’État (RIE), et le déploiement de la nouvelle version du cadriciel ministériel Orion permettant un usage des applications nationales en mode nomade non connecté ; - la refonte du système d’information (SI) de l'enseignement agricole, portant en premier lieu sur la gestion des apprenants (programme SIRENA), conformément à l’avis favorable de la DISIC ; - le démarrage du programme de refonte du SI de la forêt (SI F), en relation avec la loi d’avenir (LAAF), intégrant une forte composante cartographique et le développement des échanges avec le centre national de la propriété forestière (CNPF) ; 33 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 215 - les évolutions de l’outil d’enquêtes statistiques CAPIBARA nécessaires au déroulement du recensement comptable agricole (RICA) programmé en 2016 (pour mémoire, l’enquête RICA constitue une obligation communautaire) ; - la poursuite de la modernisation du SI ressources humaines (AGORHA) conformément à la nouvelle feuille de route du MAAF établie suite à la décision d’arrêt du programme ONP (SI paye). Celle-ci comprend pour 2015, des chantiers liés à la stabilisation du SIRH, conséquence de la décision de l’arrêt du raccordement à l’ONP, et d’autres chantiers qui intègrent des évolutions et extensions, notamment le développement d’un portail agents, la gestion de la mobilité et des commissions administratives paritaires (CAP) ; - la refonte de la base nationale de données des usagers du MAAF, en lien avec les travaux conduits par la DISIC dans le domaine des référentiels et de l’identité numérique. Au montant des crédits indiqué ci-dessus vient se rajouter le rattachement de fonds de concours à hauteur de 50 000 €. Politique immobilière – rénovation : AE = 1 196 975 € CP = 1 499 735 € Ces dépenses sont détaillées ci-après dans la rubrique relative à l’investissement. Actions de communication : AE = 1 262 234 € CP = 1 262 234 € La délégation à l'information et à la communication (DICOM) est chargée de piloter la communication sur les politiques publiques du ministère. Elle intervient en appui des décisions du cabinet et des directions. Les crédits sont concentrés prioritairement sur le développement des outils numériques pour accroître la présence en ligne du ministère et l'information sur les politiques publiques dont il a la charge. La DICOM a engagé, par ailleurs, une rationalisation des dépenses de communication événementielle et institutionnelle (notamment au travers de la réduction et la mutualisation des dépenses relatives à la participation à des salons et événements publics). Une part du budget est consacrée à l'internalisation des outils de production (services web, webTV, médiathèque et intranet) et à l'impression des publications (magazine, brochures, etc.). La DICOM assure également un service continu de suivi de la presse et de veille sur les thèmes qui entrent dans le périmètre du ministère. Enfin, une part des crédits est affectée à la coordination de la communication de l'ensemble des services et opérateurs du ministère. Par suite, les principaux axes de dépenses se déclinent de la façon suivante : 1) Web : sites internet et intranet, webTV, médiathèque, noms de domaines : 35% ; 2) Communication institutionnelle et événementielle : salon de l'agriculture, salons professionnels, campagnes de communication envers les professionnels (TELEPAC) : 35% ; 3) Suivi de la presse et veille : revue de presse, scripts, abonnements, droits de copie, etc. : 15% ; 4) Renouvellement et développement des outils de production (audiovisuelle et photographique), impression des publications : 10% ; 5) Information interne (hors outil) et animation des réseaux : 5%. Au montant des crédits indiqué ci-dessus vient se rajouter le rattachement de fonds de concours à hauteur de 70 500 €. Réforme de l’État : AE = 550 307 € CP = 550 307 € Le fonds de modernisation et de réforme de l’État constitue un outil essentiel pour accompagner la modernisation de l’action publique au sein du ministère chargé de l’agriculture. Il donne lieu à un appel à projets annuel adressé à tous les directeurs des services déconcentrés et d’administration centrale qui recense les démarches pour lesquelles la mobilisation de consultants externes apporte un appui déterminant pour optimiser les modes de pilotage, d’organisation et de fonctionnement, impulser des outils et des pratiques innovantes, faciliter l’appropriation du changement et la transversalité au sein des services et de fait améliorer la relation avec les usagers. Début 2012, deux marchés publics à bons de commande ont été notifiés qui permettent de gagner en réactivité et de développer la mutualisation et la valorisation des actions réalisées dans ce cadre. Pour soutenir les actions de modernisation de l’Etat, et conformément aux orientations de la feuille de route gouvernementale, quatre enjeux sont identifiés : 34 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture Programme n° 215 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO - améliorer la qualité du service rendu et simplifier les relations entre les usagers et l’administration. Il s’agit en particulier d’accompagner les démarches intégrant les opportunités de la transition numérique, tant en administration centrale que dans les services déconcentrés (développement de nouvelles téléprocédures, simplification et dématérialisation des formulaires administratifs en application de la règle « Dites-le nous une fois », développement des services mobiles pour les usagers, gestion électronique de courriers, etc.) ; - expérimenter, développer de nouveaux modes d’organisation et de fonctionnement des services, innover pour favoriser une meilleure efficacité, diminuer les coûts de fonctionnement et améliorer les conditions de travail. A titre d’exemple, les services pourront être accompagnés pour l’évolution de leurs processus internes induite par l’application de la règle de l’acceptation tacite ou pour développer des mutualisations de compétences rares nécessaires à la mise en œuvre des priorités de la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt en cours d’adoption ; - développer une vision stratégique et améliorer les modes de gouvernance. Il s’agit d’assister les cadres des directions d’administration centrale et des directions régionales pour construire une vision partagée des objectifs auxquels concourent leurs structures et donner du sens à l’action de leurs équipes dans le contexte de la réforme territoriale des collectivités et de l’État, de la décentralisation de la gestion des fonds européens et de l’application de la nouvelle PAC ; - développer, moderniser, harmoniser les pratiques managériales. Une sensibilisation accrue et une meilleure identification des facteurs de risques psycho-sociaux conduisent les directeurs à demander des accompagnements pour conduire des démarches managériales prenant mieux en compte la qualité de vie au travail des agents. En 2015, l’utilisation de ce fonds s’inscrira plus spécifiquement dans le contexte de la réforme majeure de l’organisation des collectivités territoriales en cours. En effet, le gouvernement a décidé d’engager une revue des missions de l’État qui pourra, le cas échéant, déboucher sur une évolution de son organisation territoriale. Les objectifs poursuivis visent notamment à améliorer la lisibilité de l’action publique pour l’usager et à redonner des perspectives aux agents tout en améliorant l’efficience des moyens publics mobilisés. Les appels à projet qui seront engagés début 2015 dans le cadre du fonds de modernisation et de réforme de l’Etat prendront en compte ce nouveau contexte. Frais judiciaires et réparations civiles : AE = 3 143 302 € CP = 3 143 302 € Les frais judiciaires et réparations civiles permettent de payer les condamnations juridictionnelles, les dommages, intérêts et indemnités, les honoraires d'avoués, d'avocats et auxiliaires de justice ainsi que les frais d'actes et de procédure. Le respect par l'État de ses obligations juridiques, en particulier le paiement de ses condamnations, fait partie des dépenses obligatoires. Il existe toutefois une incertitude sur l'issue réelle des contentieux. Les dépenses se décomposent en deux blocs : - le contentieux courant : il est représenté par les dossiers d'un montant inférieur à 10 000 € (80 % des dossiers) ; - les dossiers plus conséquents susceptibles d'avoir un impact sur le programme. A noter que les contentieux « métiers » dont le montant dépasse 250 000 €, tout comme les contentieux de série, sont à la charge du programme concerné par l'affaire. Remboursement du personnel mis à disposition du MAAF : AE = 792 042 € CP = 792 042 € Les crédits contribuent à assurer le paiement des conventions de mise à disposition de personnels hors agents de la mutualité sociale agricole et hors agents des offices dont le processus de titularisation ou de contractualisation prévu par le décret n°210-1248 du 20 octobre 2010 est désormais achevé. Autres financement de personnels : AE = 1 024 679 € CP = 1 024 679 € Cette dotation correspond au remboursement à la mutualité sociale agricole (MSA) de 7 agents mis à disposition du MAAF. Est imputé par ailleurs sur ce poste de dépenses le versement d'une subvention au gouvernement de la Polynésie, détaillé au titre des dépenses d’intervention. Fonctionnement INFOMA : AE = 100 000 € CP = 100 000 € 35 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 215 Ces crédits sont destinés à couvrir d'une part les charges fixes de cet institut de formation, indépendantes du niveau d’activité, et d'autre part les charges variables selon l’effectif d’agents en formation au sein de l’institut. Pour 2015, la subvention pour charges de service public, habituellement à hauteur de 1 600 000 €, sera, à titre exceptionnel et compte tenu du niveau des réserves financières disponibles de l’opérateur, ramenée à 100 000€. DEPENSES D'INVESTISSEMENT AE = 5 708 941 € CP = 8 140 514 € Les dépenses d’investissement de cette action concernent deux postes de dépenses : l’informatique et la politique immobilière. AE = 2 778 416 € Dépenses informatiques : CP = 4 468 749 € Les dépenses d’informatique ont été détaillées dans la rubrique relative au fonctionnement. AE = 2 930 525 € Politique immobilière – rénovation : CP = 3 671 765 € Ces crédits se répartissent de la façon suivante : Fonctionnement Politique immobilière Investissement Total AE CP AE CP AE CP 1 196 975 1 499 735 2 930 525 3 671 765 4 127 500 5 171 500 Ces crédits visent à assurer la maintenance courante des bâtiments et à poursuivre des opérations de reconstruction, de réhabilitation et de maintenance curative des bâtiments. Dans le cadre du plan de relocalisation de l’administration centrale, le ministère a engagé une démarche de réaménagement du pôle Varenne afin de remettre le site aux normes en matière de sécurité et d’accessibilité et d’améliorer sa fonctionnalité et ses performances énergétiques. Par ailleurs, seront poursuivies les opérations de reconstruction et de réhabilitation des directions de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt d’outre-mer : Guyane, Réunion, Martinique, Mayotte. Au montant des crédits indiqué ci-dessus vient se rajouter le rattachement de fonds de concours à hauteur de 174 527 €. DEPENSES D'INTERVENTION AE = 526 915 € CP = 526 915 € Les crédits d'intervention de cette action sont répartis entre le versement d'une subvention au gouvernement de la Polynésie pour le transfert sans remplacement de personnels de l'Etat en poste dans l'administration territoriale polynésienne (500 000 € en AE et en CP ; autres financements de personnel) et le versement de subventions à des associations œuvrant pour la promotion de l'agriculture (26 915 € en AE et en CP ; actions de communication). 36 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture Programme n° 215 OPÉRATEURS OPÉRATEURS RÉCAPITULATION DES CRÉDITS DU PROGRAMME DESTINÉS AUX OPÉRATEURS DE L’ÉTAT (en milliers d’euros) LFI 2014 Nature de la dépense PLF 2015 Autorisations d’engagement Subventions pour charges de service public (titre 3-2) Crédits de paiement 1 600 Autorisations d’engagement Crédits de paiement 1 600 100 100 0 0 1 053 1 053 1 600 1 600 1 153 1 153 Dotations en fonds propres (titre 7-2) Transferts (titre 6) Total CONSOLIDATION DES EMPLOIS EMPLOIS DES OPÉRATEURS Y COMPRIS OPÉRATEURS MULTI-IMPUTÉS SI PROGRAMME CHEF DE FILE Intitulé de l’opérateur ETP ETPT Réalisation 2013 (1) LFI 2014 ETPT rémunérés par ce programme ETPT rémunérés par ce programme (2) INFOMA - Institut national de formation des personnels du ministère de l’agriculture Total ETP Total ETPT ETP / ETPT rémunérés par les opérateurs sous plafond hors plafond dont contrats aidés (2) 7 PLF 2015 ETP / ETPT rémunérés par les opérateurs sous plafond hors plafond dont contrats aidés ETPT rémunérés par ce programme (2) ETP / ETPT rémunérés par les opérateurs sous plafond hors plafond dont contrats aidés 7 45 45 7 45 7 45 7 7 45 45 (1) La réalisation 2013 reprend la présentation du RAP 2013. (2) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère. PLAFOND DES AUTORISATIONS D’EMPLOIS DES OPÉRATEURS DU PROGRAMME CHEF DE FILE ETPT Emplois sous plafond 2014 7 Solde des transferts T2/T3 Solde des transferts internes Solde des mesures de périmètre Corrections techniques Abattements techniques Ajustement technique du plafond d’emplois Solde net en ETP des créations ou suppressions d'emplois 0 Emplois sous plafond PLF 2015 7 Le plafond d’emplois, auparavant défini en ETP, est dorénavant exprimé en ETPT et s’élève à 7 ETPT pour 2015. 37 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture OPÉRATEURS Programme n° 215 PRÉSENTATION DES OPÉRATEURS (OU CATÉGORIES D’OPÉRATEUR) INFOMA - INSTITUT NATIONAL DE FORMATION DES PERSONNELS DU MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE L’institut national de la formation des personnels du ministère de l'agriculture (INFOMA) est chargé de la formation initiale des agents des corps de techniciens supérieurs du MAAF dans les 3 spécialités suivantes: forêt, agriculture et vétérinaire. Il a également vocation à réaliser une grande variété d'actions de formation continue à destination des agents du MAAF (tous corps confondus), notamment dans les domaines de la PAC et du contrôle sanitaire. Le décret n°2011-489 du 4 mai 2011 portant statut particulier du corps des techniciens supérieurs du ministère chargé de l'agriculture a modifié de façon importante les modalités de recrutement et de formation dans le corps par rapport aux deux corps précédents qui étaient ceux des techniciens supérieurs des services et des contrôleurs sanitaires. Depuis 2012 les agents seront recrutés soit au premier grade, soit au deuxième grade de ce nouveau corps, celui des techniciens et dans au moins deux des trois spécialités qui sont : - vétérinaire et alimentaire ; - techniques et économie agricoles ; - forêts et territoires ruraux. Les agents recrutés au premier grade de technicien suivent une formation en alternance incluant des périodes de scolarité à l'INFOMA, du tutorat sur poste ainsi que des formations à distance. La formation au deuxième grade correspond à une version condensée de la formation antérieure. En 2013 l'INFOMA a accueilli un nombre inégalé de stagiaires issus notamment des concours dits de déprécarisation. Par ailleurs l’INFOMA s'est engagé dans le développement de produits de formation de type FOAD (formation ouverte et à distance) qui se traduit par une consolidation de ses compétences techniques au travers notamment de la gestion d'une plateforme numérique. A noter également que les formations informatiques de l'INFOMA ont bénéficié de l'agrément pour la formation du niveau national des agents des SIDSIC (services interministériels départements des systèmes d’information et de communication). Le dispositif d'évaluation de la performance mis en place pour l'INFOMA en 2010 dans le cadre de son projet d'établissement est poursuivi en 2014. Ce dispositif porte essentiellement sur des objectifs d'efficience, en cohérence avec les objectifs du programme 215. Les indicateurs ainsi mobilisés (coût par agent, coût de la journée stagiaire et coût élève) s’inscrivent dans une démarche de qualité plus générale : cette démarche, mise en place dans le cadre de la certification (norme ISO 9001) de la formation initiale des techniciens 2ème grade (T2), est poursuivie, avec pour objectif la certification de la formation initiale des techniciens 1er grade (T1) au cours de l'année 2015. Par ailleurs, en cohérence avec la démarche d'administration exemplaire et la rationalisation des fonctions supports, l'INFOMA a obtenu la certification ISO 14001 pour le site de Corbas, dont devrait également bénéficier le site de Velaine au cours de l'année 2015. Sur le volet immobilier de l'INFOMA, le schéma pluriannuel de stratégie immobilière ne comporte pas de projet de grande ampleur, du fait de l'état des bâtiments concernés, et en raison d’une rationalisation déjà fortement avancée du nombre d'implantations. L'action la plus significative concerne la réalisation de la deuxième tranche du programme d’amélioration énergétique sur le bâtiment administration de Corbas. Le nouveau projet triennal d'établissement de l'INFOMA sera présenté au conseil d'administration (CA) au cours du dernier trimestre de l'année 2014, et mis en œuvre en 2015 38 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture Programme n° 215 OPÉRATEURS FINANCEMENT DE L’ÉTAT (en milliers d’euros) Programme intéressé ou nature de la dépense Réalisation 2013 LFI 2014 Autorisations d’engagement Autorisations d’engagement Crédits de paiement PLF 2015 Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement 215 / Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture 1 582 1 582 1 600 1 600 100 100 Subventions pour charges de service public 1 582 1 582 1 600 1 600 100 100 Total 1 582 1 582 1 600 1 600 100 100 L’INFOMA percevra une subvention pour charges de service public en 2015 de 100 K€ ; à titre exceptionnel et compte tenu du niveau des réserves financières, une mobilisation du fonds de roulement permettra d’équilibrer le compte de résultat du budget initial de l’établissement. Le versement de la subvention sera rétabli à partir de 2016. BUDGET PRÉVISIONNEL 2014 DE L’OPÉRATEUR (en milliers d’euros) Compte de résultat Charges Personnel Compte financier 2013 (1) Budget prévisionnel 2014 335 dont charges de pensions civiles Fonctionnement 395 Ressources de l’État 52 53 1 227 1 557 Intervention Total des charges 1 562 Résultat : bénéfice 414 Total : équilibre du CR 1 976 Produits Compte financier 2013 (1) Budget prévisionnel 2014 1 582 1 511 1 582 1 511 Autres subventions 225 293 Ressources propres et autres 169 148 1 976 1 952 1 976 1 952 - subventions de l’État - ressources fiscales 1 952 Total des produits Résultat : perte 1 952 Total : équilibre du CR (1) voté (en milliers d’euros) Tableau de financement abrégé Emplois Compte financier 2013 (1) Insuffisance d'autofinancement Investissements Budget prévisionnel 2014 Ressources Capacité d'autofinancement 264 325 Ressources de l'État Autres subv. d'investissement et dotations Compte financier 2013 (1) Budget prévisionnel 2014 616 2 0 Autres ressources Total des emplois 264 Apport au fonds de roulement 354 (1) voté 325 Total des ressources Prélèvement sur le fonds de roulement 235 1 0 618 236 89 39 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture OPÉRATEURS Programme n° 215 DÉPENSES 2014 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION Avertissement : Les dépenses 2014 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs. (En milliers d’euros) Destination Personnel Mise en oeuvre des formations initiales et continues Fonctionnement 395 Intervention Investissement 1 274 325 CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR Réalisation 2013 (1) ETP Emplois rémunérés par l'opérateur : - sous plafond Autres emplois en fonction dans l’opérateur : - rémunérés par l'État par ce programme (1) La réalisation 2013 reprend la présentation du RAP 2013. (2) LFI ou LFR le cas échéant. ETPT LFI 2014 (2) ETP PLF 2015 ETPT 7 7 7 7 ETPT 7 7 45 45 45 45 45 45 Total 1 994 40 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture Programme n° 215 ANALYSE DES COÛTS ANALYSE DES COÛTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS Note explicative Sont reconstitués en comptabilité d’analyse des coûts (CAC) les crédits prévisionnels complets des actions du programme, obtenus après ventilation des crédits de pilotage, de soutien ou de services polyvalents, vers les actions de politique publique. L’introduction de l’outil CHORUS, comme application de tenue de la CAC depuis le PLF 2014, permet de valoriser dans les PAP, les choix de modélisation analytique préalablement opérés par les ministères pour chacun des programmes dont ils ont la charge. SCHÉMA DE DÉVERSEMENT ANALYTIQUE DU PROGRAMME AGRICULTURE, AGROALIMENTAIRE ET FORÊT MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES P215 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture P154 Econom ie et développement durable de l’agriculture et des territoires 01 - Moyens de l’administration centrale 02 - Évaluation de l’impact des politiques publiques et information économique 03 - Moyens des DRAAF, D AAF E T DES DDT(M) 04 - Moyens communs MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR P142 Enseignement supérieur et recherche agricoles ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT DURABLE ET ÉNERGIE MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES P181 Prévention des risques P149 Forêt P206 Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE P143 Enseignement technique agricole ECONOMIE ET FINANCES MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET DES RESSOURCES HUMAINES P309 Entretien des bâtiments de l’Etat P113 Urbanisme, paysages, eau et biodiversité SERVICES DU PREMIER MINISTRE MISSION DIRECTION DE L’ACTION DU GOUVERNEMENT P333 Moyens mutualisés des administrations déconcentrées 41 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture ANALYSE DES COÛTS Programme n° 215 LECTURE DU SCHÉMA Le schéma analytique de déversement fournit une lecture graphique des relations de déversement du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture », programme support, vers l’ensemble des programmes de la mission agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales, vers le programme 142 « Enseignement supérieur et recherche agricoles », vers le programme 143 « Enseignement technique agricole » ainsi que vers les programmes 181 « Prévention des risques» et 113 « Urbanisme, paysage, eau et biodiversité » du Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie. Le programme 215 reçoit des déversements du programme 309 « Entretien des bâtiments de l’Etat » et du programme 333 « Moyens mutualisés des administrations déconcentrées ». PRÉSENTATION DES CRÉDITS DE PAIEMENT CONCOURANT À LA MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE (en milliers d’euros) Numéro et intitulé de l’action PLF 2015 crédits directs (1) (y.c. FDC et ADP) 01 - Moyens de l’administration centrale 02 - Évaluation de l’impact des politiques publiques et information économique 03 - Moyens des directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt, des directions de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt et directions départementales des territoires (et de la mer) 04 - Moyens communs Total Ventilation des crédits indirects * au sein du programme entre programmes PLF 2015 crédits complets (2) Variation (y.c. FDC et ADP) entre (2) et (1) 210 201 -9 110 -158 688 42 404 -79,8 % 20 420 +64 886 +2 684 87 991 +330,9 % 426 046 -53 538 -372 509 0 74 242 -2 238 -72 004 0 -100 % 730 910 0 -600 516 130 394 -82,2 % * Les données de ventilation sont alimentées par CHORUS. (en milliers d’euros) Ventilation des crédits indirects vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−) Mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales » 149 / Forêt 154 / Économie et développement durable de l’agriculture et des territoires +600 516 +385 032 +42 658 +291 310 206 / Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation +51 065 Mission « Direction de l’action du Gouvernement » -2 466 333 / Moyens mutualisés des administrations déconcentrées -2 466 Mission « Écologie, développement et mobilité durables » +70 013 113 / Paysages, eau et biodiversité +67 831 181 / Prévention des risques +2 183 Mission « Enseignement scolaire » +130 227 143 / Enseignement technique agricole +130 227 Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » -362 309 / Entretien des bâtiments de l’État -362 Mission « Recherche et enseignement supérieur » +18 072 142 / Enseignement supérieur et recherche agricoles +18 072 -100 % 42 PLF 2015 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture Programme n° 215 ANALYSE DES COÛTS OBSERVATIONS INTERDÉPENDANCES DU PROGRAMME MIXTE (ÉMETTEUR/RÉCEPTEUR) Nombre de programmes partenaires (ou liés) 9 Programmes partenaires hors mission OUI Programmes partenaires d’autres ministères OUI OBJETS ET RÈGLES STRUCTURANT LA VENTILATION Objet Clés de ventilation utilisées Nombre 8 Observation (correspond aux ratios statistiques) Unités de répartition retenues 2 ETPT, masse salariale Familles de soutien ventilé 2 Personnel, Logistique immobilière ÉVOLUTION DU MODÈLE Il n’y a pas eu d’évolution de modèle entre le PLF 2014 et le PLF 2015. ANALYSE DES ÉCARTS Les règles de ventilation sont fondées sur des données ETPT et masse salariale issues d’enquêtes d’activités de l’année 2013 adaptées à dire d’experts pour élaborer la projection 2015. Le programme « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » comporte trois actions de soutien : « Moyens de l’administration centrale », « Moyens des directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt, directions départementales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt, directions départementales des territoires », « Moyens communs ». Ces actions de soutien se déversent dans les autres actions des différents programmes du ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt (MAAF) ainsi que dans deux programmes du ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie (MEDDE) au regard des données issues des enquêtes d’activités. Après déversement, seuls les crédits correspondants aux « évaluations et études statistiques » et à l’état major demeurent sur le programme. Par ailleurs, le programme reçoit des déversements en provenance du programme « Entretien des bâtiments de l’Etat » et du programme « Moyens mutualisés des administrations déconcentrées » (2 M€) qui correspondent, pour ce dernier, aux moyens de fonctionnements des services déconcentrés consacrés à la mise en œuvre du présent programme.