visite à

Transcription

visite à
L
e Chemin de saint Jacques entre dans la Ville de León par le
quartier de Puente Castro et la
Av, Madrid où les hôpitaux et les ermitages du Saint Thomas de Canterbury
et Saint Lazare furent érigés. Il continue par la place de Sainte Anne dédié
auparavant au Saint Sépulcre, à côte
d’elle était situé l’ossuaire des pèlerins;
rue Barahona et à droite rue Prado de
los Judios, emplacement du cimentière
des juifs, entrant dans les murailles qui
entourent l’ancienne ville par la rue
de las Cercas, construites entre le XIe
et XIVe siècles. Il continue par la rue
Puertamonedas, nom qui nous rappelle la Monnaie médiévale, Rue Herreros, où était établi ce corps de métier,
avec ceux de fondeurs, de clochers, des
émailleurs et des orfèvres. On trouve ici
Notre Dame du Chemin ou du Marche
érigé peut être par les francs, lesquels
ont donné le nom à la rue Rúa de los
Francos, par laquelle continue le Chemin de Saint Jacques.
Chapiteau roman des animaux fabuleux
VISITE À...
S I T UAT I O N . . .
Photo : peintures des murs de la petite chapelle derrière l’autel : Prophètes, scènes
du Cham d’oliviers et l’apparition de la
Vierge du Marché.
Idée et textes :
A. Valderas
Photographies : IMAGEN M.A.S.
Traduction : A. Fdez Colunga
DATES PRATIQUES :
Horaires:
11/12., 19 :30/20 :30h, en été
et 11/12 19:00/20:00 en hiver
Téléphone 987 251 159
Fêtes : L’Apparition (9 de
février).
La semaine précédante aux
Pâques: Dimanche de Passion
et vendredi des Douleurs. (Les
sept douleurs de la Vierge)
León
VISITE À...
L’ÉGLISE DE SANTA MARÍA DEL MERCADO
Vierge du Marché ou du Chemin
Dans le quartier du Marché on a
découvert d’importants restes romains (crypte archéologique sous
la rue Cascalerías) et quelques
inscriptions romaines, peut être
en relation avec un lieu du culte
precristien.
La légende de l’église du Marché
raconte qu’un berger trouva une
ancienne sculpture de la Vierge, caché dans une ronce, dans
l’endroit où aujourd’hui se trouve
la croix de la place del Grano. Ça
c’était passé au VIe siècle, après
la poursuite arienne le même que
le fait historique du
martyre de saint Vincent, abée du
monastère du saint Claude.
En 1092 le temple était déjà documente et c’est de cette période
la parte roman : deux absides latérales et la première travée du
central, les murs extérieurs nord
et sud avec leurs fenêtres et portes
latérales.
Les marques des tailleurs de pierres, des chapiteaux et des modillons, mettent en rapport ce bâtiment avec ceux de Saint Isidore
de León, Notre Dame d’Arbas et
Notre Dame de Tera (Zamora).
La plante n’est pas régulier, il est
dû possiblement à qu’elle occupe
le terrain vague d’un autre bâtiment ou à qu’elle fut élevée entre
les édifices.
Entre 1366 et 1484, les arcs des
nefs latérales, la chapelle majeure,
le clocher et le porche furent reconstruits en style gothique. Dans
le porche il y a une console avec
la scène d’un atelier de boulangerie, dans le cloître de la cathédral
on trouve aussi le même motif.
Pendant la Renaissance Felipe
de la Canija (1598) construit la
tour, les deux cops dans la partie
basse. Au XVIIIe siècle le bâtiment fut rénové, les arcs de la nef
principale, une flèche de la tour
qui n’existe plus et la partie haute de la tour œuvre de Fernando
de Compostizo. En 1740, Manuel
de la Lastra Alvear construite la
petite chapelle derrière le maîtreautel, la décoration picturale des
murs fut réalisé en 1761.
les et les actuelles voûtes, après
l’éboulement produit en 1853 ; en
1880 Juan Bautista Lázaro finit la
tour. La flèche de la tour appartient au style moderniste (vers
1930).
Le retable majeur (XVIIIe siècle)
a une sculpture de la Vierge du
Chemin (XVe siècle). Quoique le
nom du temple vienne du Chemin
de Saint Jacques, la typologie de
la statue est la Vierge des sept
douleurs, associé aux versets du
prophète Jérémie ; ‘ Vous que
passez aujourd’hui par le chemin,
regardez et voyez s’il y a douleur
comme ma douleur ’, culte passionniste caractéristique de l’ordre
franciscaine, établi des XIIe siècle
sur le territoire paroissial.
Les deux autels collatéraux sont
œuvres de José Suárez Gavilanes et sont dédiées à Saint Joseph
(1732) et les Saints François Xavier et Eloi (1750).
Au XIXe siècle le bâtiment fut
reconstruit : Le bénédictin Miguel
Echano termina les murs latéra-
Elle conserve une orgue en mauvais état, deux rares grilles romans, vitraux de Bolinaga et de
Place del Mercado del Grano ou
de Santa María del Camino
Image de Saint Joseph (procédant du convent de Saint Dominique)
Luis García Zurdo, et une intéressant collection des inscriptions funéraires (de familles distingués ; Cabeza de Vaca, Garavito,
Comtes de Rebolledo) et des exvoto religieux.
Comme une des paroisses plus
anciennes de la Ville et Court
de León a hérité des pièces de la
vielle église de Saint Michel de
la Corredera, des convents déjà
fermés en 1834 de Saint Dominique et de Saint Claude, desquels
viennent respectivement l’image
de Saint Joseph et la relique de
la couronne d’épines de Christ
qu’on expose le Dimanche de
la passion; des chapelles qu’il y
avait sur les portes des remparts
du moyen Âge (Notre Dame du
Bon Secours de la porte galicienne et Sainte Catherine de la porte
de Sainte Anne), etc.
De ce passé, la meilleure preuve
est dans les archives paroissiales
et dans le musée de la Cathédrale
ou on conserve des importantes
pièces lesquelles appartenaient à
cette église.