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Emmanuelle
Pireyre
France
Biographie
Emmanuelle Pireyre est née en 1969 à Clermont-Ferrand. Elle se lance
dans l’écriture après avoir suivi des études de commerce et de philosophie.
Elle alterne dans son travail littéraire les livres proprements dits et diverses
formes mixtes telles que des fictions radio pour France Culture, du théâtre
ou encore des lectures-performances avec vidéo et musique. Auteure de
plusieurs romans, elle obtient, avec Féerie générale (L’Olivier, 2012), le Prix
Médicis 2012.
Bibliographie
D.R.
© Patrice Normand
Libido des Martiens. A partir d’une vidéo de Jos de Gruyter & Harald
Thys (Confluence, 2015) (66 p.)
Féerie générale (L’Olivier, 2012; Points, 2013) (247 p.)
Foire internationale (Les Petits Matins, 2012) (80 p.)
Comment faire disparaître la terre? (Seuil, 2006) (232 p.)
Mes vêtements ne sont pas des draps de lit (Nadeau, 2001) (102 p.)
Congélations et décongélations. Et autres traitements appliqués aux
circonstances (Nadeau, 2000) (68 p.)
Mots-clés
> Microrécits
> Humour
> Fable politique
> Vie quotidienne
Ressources
Site web de l’auteur : http://www.emmanuellepireyre.com/
Présentation de Féerie Générale par Emmanuelle Pireyre
Presse
« Prix Médicis 2012, Féerie générale est une œuvre moqueuse, drôle, avec, entre autres héroïnes déroutantes, une petite fille, Roxane, qui
préfère la peinture à la spéculation boursière. L’auteur pose des questions du genre : comment habiter le paramilitaire, sans y répondre,
bien sûr. Puis on fait un tour au supermarché, avant de se demander si Nietzsche était halal. Inventive, adepte de la parodie et des collages,
Emmanuelle Pireyre écrit une poésie narrative qui emprunte à toutes les formes d’écriture, et ça pétille, tel un feu d’artifice un soir de 14
Juillet. » Christine Ferniot, Télérama
«Des microrécits s’enchâssent et se chassent : nous surprenons la conversation pontifiante de responsables politiques, nous suivons en
France un universitaire suédois attiré par les « centres historiques et les filles faciles » (mais « si nous sommes prêts à offrir énormément à
nos visiteurs étrangers (...), les Français ne sont pas mûrs pour le tourisme sexuel »), nous lisons les conseils de bonne conduite qu’une jeune
musulmane prodigue à ses sœurs, nous apprenons que happenings et performances furent surtout conçus par les artistes pour lutter contre
le froid de leurs lofts new-yorkais. Et mille autres aspects encore de cette « féerie générale » qui est une manière somme toute optimiste
de nommer le bordel ambiant. (...) Féerie générale est un livre sans leçon, dont toutes les démonstrations n’aboutissent qu’à prouver la
belle santé morale de l’humour en temps de crise. Puis aussi la nécessité de préserver envers et contre tout « notre précieuse réserve de
récalcitrant ». » Eric Chevillard, Le Monde des Livres
Du 23 au 29 mai 2016 / www.villagillet.net
Un événement co-conçu par la Villa Gillet et Le Monde, en coréalisation avec Les Subsistances
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Libido des Martiens. A partir d’une vidéo de Jos de Gruyter &
Harald Thys (Confluence, 2015) (66 p.)
Jos De Gruyter, né en Belgique, est
Néerlandais. Harald Thys, né en Belgique,
est Belge. Leur oeuvre, par le biais de la
vidéo, du dessin, de la sculpture ou de la
photographie, développe un imaginaire
tout à fait singulier : des histoires de
travail, de loisirs et de famille, jouées par
des acteurs non professionnels, le plus
souvent dans des intérieurs assez banals,
où se développent de subtils rapports de
force.
La boue de Branst, en 2008, a été tournée
dans un atelier de modelage reconstitué, dont Emmanuelle
Pireyre se sert pour situer ses personnages qui divaguent autour
d’un piano, d’une invasion de criquets ou d’un accouchement.
Foire internationale (Les Petits Matins, 2012) (80 p.)
La Foire internationale qui donne son titre
au recueil est de celles qui, à en croire le
discours médiatique ambiant, sont censées
redynamiser le tissu économique et mental
de nos existences. Les microfictions qui
constituent le livre se situent dans la même
petite ville du centre de la France, durant une
année. Ces saynettes pleines de fantaisie
plongent le lecteur dans un univers singulier
où l’on croise aussi bien des enfants philosophes qu’un puriste
du chili con carne ou une roboticienne décidée à voir le loup.
Autant de personnalités atypiques qui s’animent sous l’écriture
très personnelle d’Emmanuelle Pireyre, traversant une époque
préoccupée par le rendement, l’amour et le développement
durable… Dans le sillage des Histoires d’almanach de Brecht,
l’auteure poursuit un travail de critique acérée des lieux
communs et des illusions d’une époque. Une démarche
également présente dans Féérie générale (L’Olivier), salué par
la critique, sélectionné pour le prix Wepler et lauréat du prix
Médicis du roman 2012.
Féerie générale (L’Olivier, 2012; Points, 2013) (247 p.)
Ecrits corsaires. Une petite fille déteste la
finance et préfère peindre des chevaux ;
des artistes investissent les casernes ; un
universitaire ne parvient pas à achever sa
thèse sur l’héroïsme contemporain ; une
jeune musulmane choisit pour devise: Une
cascade de glace ne peut constituer un mur
infranchissable . Ainsi sont les protagonistes de
Féerie générale : récalcitrants à l’égard de ce
qui menace leur liberté, prompts à se glisser dans les interstices
du réel pour en révéler les absurdités.
A partir de quelques échantillons prélevés dans les médias,
ce livre mêle humour et érudition pour aborder - entre autres
- le rôle de l’argent, la démilitarisation de l’Europe, la question
du voile, le bonheur écologique. Il « fait littérature » avec une
langue actuelle, écrite et orale, et celle des forums internet.
Emmanuelle Pireyre poursuit ici sa réflexion sur l’époque, dans
un pastiche éblouissant des discours - savants, publicitaires,
sociologiques - dont elle détourne les clichés. Cet écrivaincorsaire aborde les lieux communs avec une jubilation
communicative et propose une radiographie de la conscience
européenne en ce début de XXI siècle.
Comment faire disparaître la terre? (Seuil, 2006) (232 p.)
Parmi les personnages de Balzac figurait la
femme de 30 ans, créature accablée, dont
le rôle était des plus difficiles à porter.
L’auteur, ayant passé la trentaine, s’aperçoit
que tout va bien et décide de mettre à jour
cette notion en redéfinissant une femme
de 30 ans à l’enthousiasme neuf pour
l’existence matérielle comme pour l’étude
métaphysique. Comment faire disparaître
la terre ? est un livre qui pose des questions
contemporaines (comment s’évader si on
est prisonnier ? quels sont les critères pour
l’achat d’un pull ? Pourquoi boire autant de verres d’eau et si peu
de verres de vin ? comment s’orienter dans un lotissement de
banlieue ?) et y répond en compulsant les documents
disponibles, du site internet à la biographie littéraire ou au
feuilleton télé.
Ce texte hybride, poétique, philosophique et déjanté est une
tentative sérieuse et désastreuse de la littérature pour être aussi
utile qu’un manuel pratique.
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Mes vêtements ne sont pas des draps de lit (Nadeau, 2001)
(102 p.)
1- je peux avoir besoin à tout moment d’une vaste
surface blanche pour projeter mes intéressantes
diapositives
2- l’hiver, je reste assise dans un lit
3- je paye de ma personne, je propose mon
expérience intime si l’amélioration de nos
connaissances le requiert
4- je suis une fille
5- je réfléchis à comment faire pour dormir et
comment faire pour mourir
Et mes vêtements ne sont pas pour autant des draps de lit.
EP
Congélations et décongélations. Et autres traitements appliqués
aux circonstances (Nadeau, 2000) (68 p.)
Les Congélations et décongélations et
autres
traitements
appliqués
aux
circonstances sont des tentatives pour
améliorer la réalité par des moyens tels que
la mise au congélateur ou le prolongement
photographique. Le congélateur a son idée
sur le monde, il se met au travail et
transforme autant qu’il peut les matières, les
couleurs et les formes. Les Congélations
sont un champ de bataille perpétuel, un
enthousiaste et occidental combat pour et
contre le monde. Peut-être à peine trop
enthousiaste. A certains moments il est impossible d’éviter le
carnage.
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