La chasse au bâton

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La chasse au bâton
LA CHASSE AU BATON
Chasse sportive, née dans le sud-ouest, suite à la raréfaction du lièvre, elle a vu sa
pratique croître rapidement et gagner de nombreux départements.
Ce mode de chasse est appelé « chasse au bâton »
parce que souvent le « conducteur » s’appuie sur un
bâton pour s’aider dans sa marche et, surtout
apprécier et juger le travail de ses chiens courants.
Ce n’est ni de la chasse à tir car elle se pratique sans
fusil, ni de la chasse à courre puisque le but n’est pas
de prendre et qu’elle n’a pas la prétention d’être
assimilé à la vénerie.
Cette chasse n’est pas pratiquée par opposition aux autres modes de chasse, mais simplement,
pour permettre aux propriétaires de « petites meutes » d’apprécier le travail de leurs chiens,
pour pouvoir les améliorer et sans cesse les faire progresser, ainsi que d’évaluer le rôle et la
place de chacun.
L’état d’esprit de ces chasseurs, se veut
« gestionnaire ». En effet, comme pour
d’autres modes de chasse, il faut des animaux
sur le territoire, mais pas trop, afin de pouvoir
pratiquer de belles chasses. L’évolution de cet
état d’esprit a un effet très favorable sur la
gestion du cheptel et donc sur les densités
d’animaux. Ceci expliquant cela, la qualité des
meutes a changé considérablement.
Si les premières années, il était rare de trouver
une meute créancée, aujourd’hui de
nombreuses le sont. La capacité des chiens elle-même s’est modifiée en qualité et type.
Rapproché, lancé, mené sont la panacée pour ces amoureux de chasse complète, dans l’éthique
qui est la leur.
Sportive, elle requière de bonnes jambes pour
pouvoir être le plus possible « au cul des chiens ».
S’encombrer d’une arme rendrait la poursuite
difficile.
Ce mode de chasse aujourd’hui couramment
réputé dans toute la France, a permis l’éclosion et
le développement des épreuves et concours de
meutes. Ceux-ci se sont multipliés, au point de
devenir pour certains de véritables institutions. Chapeautés par la Société Centrale Canine,
Harloup ou la FACCC, ils sont des centaines dans toute la France.
Pour notre département, pas moins d’une quinzaine de brevets ou concours seront organisés
pour 2014.
En conclusion, il peut donc exister beaucoup de « chasseurs au bâton » parce que, chassant avec
un nombre réduit de chiens, rarement plus d’une douzaine, ils n’ont pas forcément besoin d’un
territoire aussi vaste que les veneurs.
En Charente, nombreux sont les chasseurs aux bâtons qui goûtent ce plaisir régulièrement et
font leur, la devise « aimer la chasse pour le chien ».
Merci Daniel, merci Franck …