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GROUPE ALTHAYS / ANNECY-LE-VIEUX Frédéric Moine, le patron qui joue collectif P. 12 Photo Le DL / O.P. [VAUCLUSE Vaucluse Matin n°22432 du mardi 20 décembre 2016 [ www.ledauphine.com/entreprises MIRIBEL-LES-ÉCHELLES (ISÈRE) Comment Lafuge fabrique ses billards PERTUIS P. 10-11 AVIGNON Pellenc ST accroît sa surface de tests Photo C.I. La filiale européenne de Manuvo vise les cinq millions d’euros de chiffre d’affaires P. 4 AVIGNON CooProvence, la nouvelle coopérative d’achats P. 6 DOSSIER Photo C.C. Ces entreprises qui connaissent un pic d’activité à Noël P. 8-9 L’entreprise, spécialisée dans les machines de tri optique des déchets et dirigée par Jean Henin, investit un million d’euros dans une extension de 1 000 m² permettant d’accroître la surface dédiée aux tests de tri.P.2 RETROUVEZ NOTRE PROCHAIN NUMÉRO MARDI 10 JANVIER 2 ACTUALITÉ EN BREF Alain Lacroix a été élu président de la CCI régionale Entreprises PERTUIS Pellenc ST construit un centre de tests les clients, recycleurs et intégrateurs de déchets, besoin qui va croissant avec l’essor de la demande. Le moteur essentiel de cette croissance reste la R&D, sur laquelle l’entreprise investit cette année encore plus de 10% de son chiffre d’affaires. « Sur 150 collaborateurs, nous en avons 50 qui sont dédiés au développement de produits », résume le PDG. « Il nous faut prendre de l’avance sur les nouvelles matières de tri. Par exemple, nous travaillons sur le tri des métaux : aluminium, cuivre, zinc, et autres alliages à haute valeur ajoutée. Nous serons au point courant 2017 ». Photo DR Alain Lacroix (63 ans), président du directoire de la Caisse d’Épargne ProvenceAlpes-Corse (CEPAC), a été élu à la présidence de la chambre de commerce et d’industrie de Provence-AlpesCôte d’Azur (CCIR). Avec 31 voix contre 28,il a battu Roland Gomez, entrepreneur fondateur de Proman (04). Alain Lacroix succède au HautAlpin Maurice Brun. Lovebox. love lance sa boîte à amour connectée Deux jeunes entrepreneurs grenoblois, Marie Poulle et Jean Grégoire, viennent de lancer la production de leur LoveBox, une boîte en bois connectée au réseau wifi, qui renferme un miroir sans tain où apparaît le message, envoyé par un amoureux transi depuis son smartphone, via une application. Lorsque le mot d’amour arrive, le cœur sur le devant de la boîte se met à tourner jusqu’à ce que le message soit lu. En retour, en le faisant bouger de la main, des cœurs sont envoyés à l’expéditeur sur son téléphone… Grâce à l’obtention de la bourse French Tech de Bpifrance (environ 30 000 euros), l’aide de business angels et l’argent investi par les fondateurs de la start-up Lovebox. love, ce sont 500 boîtes d’amour qui ont été fabriquées pour Noël. Elles sont commercialisées sur le site internet de la société au prix de 95 euros et sont disponibles en édition limitée aux Galeries Lafayette Haussmann, à Paris. La start-up démarre une levée de fonds d’1,5 million d’euros pour financer son développement. Elle envisage d’effectuer une campagne de crowdfunding sur une plateforme internationale pour signer des contrats de distribution à l’étranger. POUR NOUS SUIVRE sur Twitter : @ DL_entreprises sur la page Facebook : Le Dauphiné Entreprises Carina ISTRE Jean Henin : «Nous construisons une extension pour réaliser des tests sur les nouvelles matières destinées au tri et des essais à grande échelle.» Photo C.I. L’entreprise spécialisée dans les machines de tri optique des déchets investit un million d’euros dans une extension de 1 000 m² permettant d’accroître la surface dédiée aux tests de tri, ainsi que l’espace magasin. L’ensemble, réalisé avec le soutien de l’Ademe, sera inauguré en mars 2017. près s’être dotée, courant A 2016, d’un nouveau centre technologique et de deux « open spaces » innovation dédiés au travail en équipes sur des projets, l’entreprise pertuisienne Pellenc Selective Technologies (Pellenc ST) investit un million d’euros dans une nouvelle extension de 1 000 m². L’équipement qui sort de terre actuellement sur la ZA de la Terre du Fort abritera un centre de tests offrant l’espace nécessaire aux simulations de tri des déchets, ainsi qu’une grande salle de réunion pour travailler in situ, et un espace magasin. L’ensemble, réalisé avec le soutien de l’Ademe, sera inauguré le 20 mars 2017 lors d’un événement qui rassemblera sur le site pertuisien les personnalités et partenaires régionaux. « Cet équipement va nous permettre de réaliser des essais à grande échelle, et d’ac- compagner la progression sur le marché de notre nouvelle machine de tri, la Mistral + », précise Jean Henin, PDG de Pellenc ST. « Il va permettre également d’effectuer des tests sur les nouvelles matières destinées au tri, comme les films plastiques, les barquettes, les PET opaques (bouteilles de lait par exemple, NDLR). Les exigences de tri évoluent vers toujours plus de sélectivité, il nous faut être à la pointe de cette évolution ». Le nouveau centre offrira également plus d’espaces aux tests de performance effectués sur les déchets spécifiques apportés par PELLENC ST EN BREF ACTIVITÉ : conception et fabrication de machines pour le tri optique des déchets CRÉATION : 2001 comme département de Pellenc SA, puis autonome en 2002 IMPLANTATIONS : Pertuis. Cinq filiales : Japon, ÉtatsUnis, Royaume Uni, Espagne, Italie. CHIFFRE D'AFFAIRES : 26 M€ en 2015, environ 30 M€ estimés en 2016 EFFECTIFS : 150 salariés RÉSULTAT NET : supérieur à 10% RÉPARTITION DU CAPITAL : 60% Roger Pellenc, 40% autres actionnaires dont groupe Turenne et Sofipaca Un cap de croissance De Pollutec au MuCEM L’entreprise, qui réalisait 26 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015, devrait franchir très légèrement en fin d’année le cap symbolique des 30 millions de chiffre d’affaires. Un processus de croissance continu, fondé sur une rentabilité à deux chiffres, « en progression de 10 à 20 % cette année » indique le PDG, ajoutant : « Ces résultats nous per- Passée de 50 à 150 employés mettent d’investir pour l’ave- en trois ans, l’entreprise recrutera nir ». Après avoir investi envi- une dizaine de personnes en 2017. ron 80 millions d’euros dans le Photo C.I. développement de sa nouvelle machine, la Mistral +, Pellenc ST se dimensionne pour être en mesure de faire face à des commandes plus massives émanant de clients internationaux. Les effectifs ont suivi cette courbe ascendante. Passée de 50 à 150 employés en trois ans, avec 30 créations de postes en 2016, l’entreprise continue à recruter. Elle embauchera courant 2017 une dizaine de personnes, à la fois pour le service clients, la partie technique et la R & D. L’objectif pour les prochaines années étant de poursuivre l’essor régulier de l’activité, en phase avec la montée en puissance de l’économie C.I. circulaire dans le monde. Présente sur le dernier salon Pollutec à Lyon, Pellenc ST a reçu début décembre le prix « PME responsable » décerné dans le cadre des prix « Entreprises et environnement » par le ministère de l’Environnement et l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie.) Le prix récompense les innovations apportées par la machine de tri Mistral +. Deux aspects ont retenu l’attention : c’est une machine connectée, avec laquelle on peut André Bourely, directeur R & D, interagir à distance avec un avec le prix “PME responsable” smartphone, d’où une facilité reçu lors du salon Pollutec. Photo C.I. d’utilisation ; et elle a été élaborée dans le cadre d’un projet global d’entreprise, impliquant l’ensemble de la société. L’Ademe est à présent partenaire du futur centre de tests de Pertuis, conçu en coopération avec ses équipes. Un outil où s’affineront des innovations tendant à un tri toujours plus fin des déchets. Par ailleurs, la Mistral + sera exposée au MuCEM à Marseille, dans le cadre de l’exposition « Vies d’ordures », de mars à juillet 2017. C.I.