m. le maire de pontoise, revenez sur vos decisions

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m. le maire de pontoise, revenez sur vos decisions
M. LE MAIRE DE PONTOISE,
POUR LES ECOLES PUBLIQUES DE VOTRE VILLE,
LES PERSONNELS, LES ELEVES ET LEURS FAMILLES
REVENEZ SUR VOS DECISIONS !
TOUS ENSEMBLE
ENSEIGNANTS, ATSEMS, ANIMATEURS, PARENTS
NON A L’AUSTERITE DANS LES ECOLES !
Appel rédigé suite à la réunion du 4/09/15 avec le soutien du syndicat CGT Educ’action
Le vendredi 4 septembre en soirée, nous étions plus de 45 à nous réunir dans l’urgence à l’école Cézanne.
Enseignants, atsems, parents,…représentant 6 groupes scolaires de la ville.
L’émotion était vive suite aux décisions du maire de Pontoise, M. Houillon, annoncées aux écoles le
jour de la pré-rentrée, brutalement, sans aucune concertation :
ATSEMS, UNE ESPECE EN VOIE DE DISPARITION A PONTOISE ?
Le maire ne nomme aucune
atsem sur les 3 ouvertures de
classe
maternelle
(Loiseau,
Piette,
Cordeliers).
Aux
Cordeliers, la nouvelle classe de
MS est déjà à 29 élèves. A
Gustave Loiseau, elles ne sont
déjà plus que 5 atsems et demi
au lieu de 7...et on leur rajoute le
nettoyage des communs le soir !
A Ludovic Piette, on retire une
atsem des TPS.
La charge de travail s’alourdit
encore pour nos collègues (TAP,
ateliers de classe, cantines,
ménages),
les
pauses
deviennent théoriques et , en
sous-effectifs,
les
rotations
s’imposent : toutes les classes
se retrouvent impactées.
Or nous savons toutes et tous ce
que signifie une classe de
maternelle sans atsem : la
galère ! Le burn-out pour seule
perspective pour les personnels.
Et
une
dégradation
des
conditions d’apprentissage et de
vie scolaire pour les élèves.
« Une usine à enfants sans
encadrement » déclarait très
justement un parent présent.
Pour les écoles qui ne sont pas
encore concernées, aucune
illusion possible. Durant la
réunion de quartier aux
Cordeliers
du
jeudi
3
septembre, la municipalité a
annoncé sa volonté de ne plus
nommer
d’ATSEMS
dans
toutes les classes de GS de la
ville. Et de ne plus remplacer
les atsems en congé maladie,
même au-delà de 15 jours.
ETUDES SURVEILLEES : BAISSES DE SALAIRE !
Pour les enseignant-es du 1er
degré, la rémunération est fixée
par décret depuis des décennies
(D
66-787
du
14/10/66).
Jusqu’en 2011, le taux horaire
était garanti par reconnaissance
de notre qualification. Aucune
municipalité
ne
pouvait
y
déroger.
Hélas, depuis l’intervention du
ministre Eric Woerth sous
présidence Sarkozy, ces taux
furent transformés en plafonds
indicatifs.
Laissant
les
municipalités les fixer à leur
guise.
En cette rentrée, la mairie de
Pontoise vient d’annoncer par
courrier que pour un PE,
l’heure
d’étude
surveillée
passe de 21,85 euros à 18
euros et pour un animateur de
18 euros à… 10 euros.
16% de baisse de salaire dans
un cas, 44% dans l’autre cas !!!
Ce n’est plus une baisse, mais
un effondrement grec.
En ces temps de blocage
prolongé des salaires dans la
fonction publique, cette atteinte
aux qualifications et aux salaires
est injustifiée et inacceptable.
Pour les animateurs comme pour
les enseignants, c’est du mépris.
Aux collègues des Maradas qui
interpelaient M. Houillon le jour
de la rentrée, et lui disaient leur
intention de ne plus assurer
l’étude surveillée ou les tap, le
maire tendit la paume de la main
en déclarant : « Vous perdez de
l’argent mais vous en gagnez
encore. Je tiens le pari que
dans
trois
mois
vous
reviendrez… ».
Si M. Houillon veut parier, qu’il le
fasse avec ses revenus.
Opposons notre dignité à ce
qui
ressemble
à
une
provocation.
La valeur de notre travail n’est
ni à solder ni à brader !
Ce n’est pas ainsi que l’on
répond aux exigences d’un
service public de qualité.
LA PRECARITE DES PERSONNELS MUNICIPAUX DES ECOLES
A Pontoise, beaucoup d’atsems
et d’animateurs enchaînent les
CDD
(vacataires
ou
contractuels), certains depuis 15
ans. C’est parfaitement illégal et
pourtant monnaie courante et
généralisée.
C’est pratique car cela peut
conduire à annoncer le jour de la
pré-rentrée à un animateur de
l’école Cézanne qu’il n’est pas
repris, après 10 ans de bons et
loyaux services.
La méconnaissance totale du
droit social, par un maire avocat
de profession…La précarité,
c’est une vie au rabais, la peur
chevillée au corps.
Il est temps de s’organiser
pour exiger un plan de
titularisation
pour
ces
personnels.
LA BAISSE TOUS AZIMUTS DES CREDITS ALLOUES AUX ECOLES
- 16% de baisse de crédits pour
l’achat de matériel scolaire,
- des cars municipaux mis à
disposition
jusqu’à…15H,
à
moins de payer les salaires des
chauffeurs
- le temps périscolaire de 11H30
à 12H30 le mercredi devient
payant pour les familles,
- la prestation de cantine se
dégrade puisque les enfants
doivent choisir le fromage…ou
l’entrée, pour un tarif en hausse
pour les familles, etc.
Les
mesures
d’économie
s’égrènent sans fin…
Certaines écoles ont voté au
dernier conseil d’école (juin
2015)
une
motion
pour
demander le rétablissement a
minima des crédits antérieurs.
Quelle est la priorité à Pontoise ? Assurer un cœur de vie scolaire de qualité pour les
personnels, les enfants et les parents, ou faire des TAP une vitrine?
Dans ce contexte, le maire multiplie des déclarations étonnantes à la presse «Nous avons fait le choix
de la qualité pour les Tap». Et La Gazette du Val d’Oise de citer ses propos de rentrée : « Ainsi, lors de
l’année scolaire 2014-2015, 74% des quelque 3 400 écoliers de Pontoise ont bénéficié de 250 000
heures de Tap. Pas moins de 90 associations et clubs de la ville ont participé à ce chantier. Cent vingt
animateurs et 213 vacataires ont encadré les différentes activités à Pontoise. À noter, enfin, que le coût de
la réforme s’est élevé à 587 000 euros à Pontoise, dont 280 000 à la charge de la commune. »
Comment ne pas s’étonner de cette publicité faite aux 3 heures de TAPs hebdomadaires, définis comme
une priorité au détriment du reste et érigés en vitrine politique, pour un maire qui s’est dit opposé à la
réforme des rythmes scolaires du gouvernement et aux décrets Peillon et Hamon.
Réforme qui transfère de lourdes charges de l’Etat vers les collectivités locales en aggravant les inégalités
territoriales, dont les dotations sont par ailleurs en baisse drastique, dans un contexte national de politique
d’austérité. Réforme dont on mesure les conséquences en cascades. Pour des Taps qui seront
prochainement payants pour les familles, sans compter des problèmes graves de taux d’encadrement l’an
passé. La municipalité n’est pas contrainte dans cette orientation.
Alors, tous ensemble exigeons d’autres choix pour les écoles de Pontoise.
-
MAINTIEN D’UNE ATSEM PAR CLASSE
MAINTIEN DES SALAIRES DES ANIMATEURS ET DES ENSEIGNANTS POUR
L’ETUDE SURVEILLEE
UN PLAN DE TITULARISATION POUR LES PERSONNELS MUNICIPAUX DES
ECOLES
RETABLISSEMENT A MINIMA DES CREDITS MUNICIPAUX DE 2014
POUR AGIR, ORGANISONS NOUS ET SOYONS NOMBREUX
PROCHAINE REUNION MARDI 15 SEPTEMBRE 17H30
Salle polyvalente du groupe scolaire Cézanne

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