Photoshop 6 avec ImageReady 3

Transcription

Photoshop 6 avec ImageReady 3
Introduction
Photoshop : l’incontournable boîte à outils !
Rendu indispensable par la progression de la PAO depuis 1985, le traitement des
images numérisées a trouvé son standard en 1989 avec Photoshop, premier du
nom. Immédiatement, Photoshop est devenu l’une des trois applications essentielles du monde de la PAO, avec XPress pour la mise en page et Illustrator pour le
dessin vectoriel. Pourquoi un tel succès ? Tout simplement parce que Photoshop est
"généraliste" — contrairement à d’autres logiciels dont la gamme d’utilisation est
moins large. Pendant un temps, LivePicture a représenté un concurrent sérieux
pour Photoshop : il exploitait en effet quelques astuces pour accélérer le traitement
des images en haute résolution ; mais cet avantage s’est effacé avec la montée en
puissance des machines. Dans le domaine de l’image en mode point, Photoshop
n’a donc plus de vrai rival, mais il existe des logiciels qui le complètent utilement,
notamment Painter pour la simulation des techniques de dessin traditionnelles.
Initialement destiné à la préparation, au montage et à la retouche d’images, Photoshop a assisté au développement du Web qui fut réellement sensible en Europe à
partir de 1995. Dès lors, de nouveaux besoins propres au Web devaient être satisfaits. Au lieu de s’alourdir, Photoshop s’est alors associé à ImageReady. Les deux
logiciels sont complémentaires et il est très facile de faire passer une image d’un
logiciel à l’autre, d’un simple clic sur un bouton. La distribution des rôles est
claire : Photoshop se destine au traitement des images en haute résolution, destinées
aux supports imprimés, alors qu’ImageReady manipule des images en basse résolution destinées au Web. Parmi les fonctions propres au Web, signalons principalement la création d’animations (GIF animé ou QuickTime) ainsi que les tranches et
les cartes-images qui permettent notamment l’association de liens à des parties
d’images.
Pour ma part, j’ai commencé à utiliser Photoshop en 1990. Je crois que la principale caractéristique de Photoshop est son côté ludique. Travailler avec lui a toujours
été pour moi un plaisir. Plus de dix ans après avoir débuté avec Photoshop, je constate
que l’arrivée progressive de nouvelles fonctions a entretenu cet attrait. Parmi les
grands tournants dans l’histoire de ce logiciel, je cite volontiers l’introduction des
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calques avec la version 3, puis, parmi tant d’autres, l’entrée en scène de l’extraordinaire fonction Extraire, qui permet de détourer facilement la chevelure la plus fine !
Structure du livre
Construit de façon à respecter une progression pédagogique indispensable à
l’apprentissage des novices, ce livre est également conçu pour satisfaire les initiés
les plus exigeants. Pour ces derniers, l’abondance des entrées de l’index constitue
un efficace moyen de navigation dans l’ouvrage, lequel est par ailleurs découpé en
chapitres selon une structure logique.
Le Chapitre 1 offre un premier tour d’horizon de Photoshop. Cette première découverte comprend bien sûr l’environnement de travail, les outils et aussi les filtres, qui
comptent parmi les fonctions les plus célèbres de Photoshop. Les Chapitres 2 et 3
traitent de la création, de l’ouverture, de l’acquisition et de l’enregistrement des
images. Ils insistent donc sur les rôles et les emplois des différents formats de
fichiers graphiques. Raisons d’être de Photoshop, les couleurs sont l’objet du
Chapitre 4 qui explique les différents types de synthèses de couleurs. Abordés
au Chapitre 5, les formes et les tracés de travail sont suivis dans le Chapitre 6
d’explications quant au travail sur une sélection. Le Chapitre 7 détaille ensuite
l’emploi des tracés. Passerelle entre le monde vectoriel et le monde bitmap, les tracés
peuvent devenir des sélections, et inversement. Cela explique la forte imbrication
des Chapitres 5 à 7. Autre dimension vectorielle de Photoshop, le texte est décrit au
Chapitre 8.
Indispensables à la construction d’images complexes, les calques sont présentés et
expliqués au Chapitre 9. Alors que les calques traduisent la façon dont l’image est
construite, les couches correspondent plutôt au mode de restitution de l’image à
partir de couleurs primaires. Les couches sont l’objet du Chapitre 10, tandis que le
Chapitre 11 revient sur ce thème à travers les tons directs et les couches alpha avant
d’aborder l’imbrication des couches et des calques.
Les couches vues aux Chapitres 10 et 11 sont directement impliquées dans le processus d’impression de l’image auquel est consacré le Chapitre 12. Après les supports imprimés, le Chapitre 13 traite de la préparation des images pour le Web,
notamment au niveau des formats d’enregistrement spécifiques à ce média.
A ce stade, le lecteur a déjà une connaissance globale de Photoshop. Il s’agit alors
de mettre en œuvre le logiciel à travers le Chapitre 14, qui abonde en travaux
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pratiques. Afin de prouver que Photoshop sait aller bien au-delà de la retouche et du
montage de photos, le Chapitre 15 présente l’emploi de Photoshop par un cabinet
de design industriel qui nous livre tous ses petits secrets !
Parce que certains traitements sont répétitifs, il est intéressant de les automatiser.
C’est d’ailleurs ce que vous proposent les scripts. Plusieurs images doivent subir le
même traitement ? Utilisez un traitement par lots ! Vous voudriez vous contenter de
faire glisser une image pour lui appliquer le traitement décrit par un script ? Faitesla glisser sur un droplet ! Script, traitement par lots et droplets sont au menu du
Chapitre 16.
La fin de l’ouvrage est résolument tournée vers le Web. Le Chapitre 17 se consacre
à la division d’une image en tranches. Puis c’est au tour des fonctions spécifiques
d’ImageReady d’être décortiquées. Il s’agit d’abord de traiter des images statiques
avec ImageReady au Chapitre 18 avant de basculer dans un autre monde, celui de
l’animation, avec le Chapitre 19.
Au terme de ce voyage dans le mode point, le lecteur aura acquis une connaissance
globale et une maîtrise réelle de toutes les manipulations d’une image bitmap.
Quelques précisions avant de commencer
Il nous semble important de préciser dès maintenant quelques termes que nous
emploierons souvent.
On dit d’une option qu’elle est "par défaut" lorsqu’elle est choisie par le logiciel
sans que l’utilisateur ait eu besoin de la préciser explicitement. Par exemple, lors de
la création d’une nouvelle image, celle-ci adopte par défaut les dimensions du
contenu du Presse-papiers.
Quand nous ne précisons pas qu’il s’agit d’un clic du bouton droit, tous les clics
s’effectuent avec le bouton gauche de la souris (sous Mac OS, il n’y a qu’un seul
bouton, le problème ne se pose donc pas). Précisons que le clic du bouton droit
sous Windows a pour équivalent la combinaison Ctrl+Clic sous Mac OS.
Le pointeur est le symbole déplacé sur l’écran par la souris. Ne le confondez pas
avec le curseur qui symbolise le point d’insertion du texte.
Faire glisser une sélection, une poignée ou un outil revient à cliquer dessus, à
déplacer le pointeur tout en maintenant le bouton de la souris enfoncé avant de le
relâcher lorsque le pointeur est arrivé à sa position de destination.
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Enfin, on appelle touche Commande (touche Cmd), la touche marquée d’une
pomme sur le clavier d’un Macintosh. Par ailleurs, on appelle touche Option la touche portant la mention "Alt" sur un clavier de Macintosh. Toutefois, nous
n’employons pas l’expression "Touche Option" et préférons parler de "Touche
Alt", ce qui a l’avantage d’être commun aux mondes Mac OS et Windows.

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