Gilles aillaud 1928-2005

Transcription

Gilles aillaud 1928-2005
dossier
de presse
——————————
30 mai - 30 août 2015
Hôtel Estrine
8, rue Estrine
13210 Saint-Rémy-de-Provence
Tél. 04 90 92 34 72
www.musee-estrine.fr
Gilles Aillaud
1928-2005
Cette exposition monographique est la première grande rétrospective consacrée à Gilles Aillaud depuis sa mort prématurée en 2005 ; année qui fût aussi celle de
l’importante exposition que lui offrit le musée d’Art et d’Histoire du Luxembourg.
Aujourd’hui trois institutions de trois régions différentes, le musée des
Beaux-Arts de Rennes, le Musée Estrine de Saint-Rémy-de-Provence et le FRAC Auvergne ont souhaité s’associer afin de faire redécouvrir la peinture de cet artiste de
génie et ainsi participer à lui redonner sa juste place dans l’histoire de l’art.
Depuis plusieurs années le Musée Estrine mène un travail de valorisation des
artistes réunis autour du Salon de la Jeune Peinture. Après Les peintres témoins
de leurs temps en 2010 ; Lucio Fanti et Gérard Fromanger en 2011, Eduardo Arroyo
en 2014, l’exposition de Gilles Aillaud poursuit cet engagement et témoigne de la
grande diversité de cette scène artistique.
Grâce à des prêts de grandes institutions françaises et européennes, de collectionneurs d’amis et de la famille, cette exposition réunit plus de 80 œuvres, échelonnées sur quarante ans, traitant de peinture mais pas seulement, car Gilles Aillaud
était aussi dessinateur, graveur, scénographe, écrivain et poète.
Peintre depuis son plus jeune âge et philosophe de par sa formation, Gilles
Aillaud s’engage dans le Salon de la Jeune Peinture entre 1964 et 1974 où il jouera un
rôle théorique essentiel. Avec Eduardo Arroyo et Antonio Recalcati, ils réalisent plusieurs œuvres collectives provocatrices considérées comme de véritables manifestes
et reconnues comme fondamentales dans l’éclosion de la Figuration narrative. Au
théâtre, il conçoit avec les plus grands metteurs en scène, Klaus Michael Grüber, Jean
Jourdheuil, Luc Bondy, etc. une trentaine de scénographies .C’est encore le travail
collectif qui le guide dans la réalisation du second tome de l’Encyclopédie de tous
les animaux y compris minéraux, ouvrage de lithographies réalisées au Kenya avec
l’éditeur Franck Bordas, l’écrivain Jean-Christophe Bailly et la photographe Inanna
Andréadis .
L’œuvre de Gilles Aillaud peut se diviser en deux grandes parties. Une première, historiquement rattachée à la Figuration narrative traite de l’animal en captivité, une seconde, plus tardive, s’intéresse au paysage et à l’animal en liberté dans
le paysage.
Si l’engagement de Gilles Aillaud dans les mouvements contestataires
des années soixante-dix est indiscutable, sa peinture peut avoir l’air de s’éloigner
des partis pris esthétiques de son époque. Aillaud a toujours préféré les plans
fixes au montage complexe d’images et le jeu subtil des transparences et des matières aux aplats colorés. Comme Vermeer et Cézanne, dont les œuvres l’inspirent,
Gilles Aillaud est un peintre du motif qu’il traite dans sa plus poétique réalité.
musée estrine I Gilles Aillaud I 30 mai - 30 août 2015 I 2
Ses animaux, enfermés, disparaissent dans leurs environnements, cachés par les
murs et les barreaux de leurs cages ou les mouvements d’eau de leurs bassins. Souvent de très grandes dimensions, ses peintures fascinent par leur maîtrise technique. Le geste, d’une grande justesse, permet avec peu de moyen et sans artifice
d’approcher l’essence des choses. Dans les œuvres plus tardives -paysages grecs et
africains- cette écriture aura tendance à se dépouiller reprenant à son compte les
principes de l’aquarelle offrant alors une matière diluée, vaporeuse presque évanescente.
Souvent« qualifiée de peinture pour peintre », tellement la combinaison des
qualités plastiques et poétiques est aboutie, la peinture de Gilles Aillaud n’en reste
pas pour autant une oeuvre d’initiés. Bien au contraire, sa variété et sa subtilité
touche toutes les sensibilités et la rende d’une grande actualité comme cette exposition espère le montrer.
C’est sûrement pour l’ensemble de ces raisons que Le Ministère de la Culture
et de la Communication a tenu à attribuer le label d’intérêt national à cette exposition participant ainsi à la reconnaissance de cet artiste d’exception.
« Lorsque je représente des animaux toujours enfermés ou déplacés ce n’est
pas directement la condition humaine que je peins. L’homme n’est pas dans la cage
sous la forme du singe, mais le singe a été mis dans la cage par l’homme. C’est l’ambiguïté de cette relation qui m’occupe et l’étrangeté des lieux où s’opère cette séquestration silencieuse et impunie. Il me semble que c’est un peu le sort que la pensée fait
subir à la pensée dans notre civilisation. (…)Devant une telle désolation et pour que
l’art soit autre chose qu’une simple défroque culturelle, il ne s’agit pas davantage
pour moi « d’étudier la nature » que de « me concentrer sur ma boîte de couleurs » :
lorsque je peins, je cherche seulement à dire quelque chose, en ne songeant à la manière de peindre que pour rendre plus précise, plus claire, plus insistante, la parole ».
Gilles Aillaud, catalogue de l’exposition Alternative Attuali 2, L’Aquila, Rome, 1965.
Extrait de Gilles Aillaud les animaux, le paysage, le regard, Jean Jourdheuil,
Gilles Aillaud, 1928-2005, Somogy, Paris, 2014.
Elisa Farran
directrice du Musée Estrine
musée estrine I Gilles Aillaud I 30 mai - 30 août 2015 I 3
BIOGRAPHIE / EXPOGRAPHIE
5 juin 1928 Naissance à Paris
1948-50 Études de philosophie
1950 Première exposition, Galleria dell’ Obelisco, Rome, avec Fabio Rieti.
1952 Exposition personnelle, Galerie Niepce, Paris.
Travaille presque dix ans dans un isolement total.
1959Expose un tableau au Salon de la Jeune Peinture, obtient la bourse
Félix-Fénéon
1963 Exposition personnelle, Galerie Claude Levin, Paris.
1964Entre au comité du Salon de la Jeune Peinture et participe au Salon
de Mai.
Avec Eduardo Arroyo et Antonio Recalcati, réalise Une passion dans
le désert (d’après une nouvelle de Balzac), qu’ils exposent en 1965
à la Galerie Saint Germain, Paris.
1965Salon de Mai.
Réalise Vivre et laisser mourir ou la vie tragique de Marcel Duchamp
avec les peintres Eduardo Arroyo et Antonio Recalcati,
œuvre collective exposée à la Galerie Creuze, Paris.
1966 Exposition personnelle, Galerie du Dragon, Paris.
1967A l’occasion d’une exposition commune à Caracas (Sala Mendoza),
voyage avec Arroyo et Recalcati au Vénézuela, au Mexique,
au Venezuela et à New York.
Exposition personnelle, Galeria il Fante di Spade, Rome.
Participe au Salon de Mai à la Havane et travaille à la réalisation
d’une peinture murale collective.
1968 Painting in France 1900-1967, Etats-Unis.
Exposition personnelle, Galleria de Foscherari, Bologne.
Participe à la création de l’atelier populaire de l’école des Beaux-Arts
de Paris. Salle rouge pour le Vietnam, A.R.C., Musée d’Art Moderne de la Ville
de Paris. 1969 Police et Culture, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris.
Exposition personnelle, Galleria Il Fante di Spade, Rome.
1971 Exposition personnelle, Societa Promotrice Belle Arti, Turin.
Exposition personnelle, l’A.R.C., Musée d’Art Moderne de la Ville
de Paris
Exposition personnelle, Galleria Il Fante di Spade, Rome et Milan.
1973 Ecrit Bataille rangée contre Georges Bataille et son Manet.
1974Exposition personnelle, Galerie Claude Bernard, Paris.
Hyperréalistes américains et réalistes européens, Paris, Milan,
Rotterdam, Hanovre;
Ars 74, Museum Ateneum, Helsinki;
New Image in Painting,Tokyo, Biennale 74.
musée estrine I Gilles Aillaud I 30 mai - 30 août 2015 I 4
1975 Realismus+Realität, Kunsthalle, Darmstadt.
1976 Expose à la Biennale de Venise.
06 Art 76, Berkeley, Purchase, Houston.
1977 Exposition personnelle, Galleria il Fante di Spade, Rome, Milan.
Mythologies quotidiennes II, A.R.C., Musée d’Art Moderne de la Ville
de Paris.
1978 Exposition personnelle, Galerie Karl Flinker, Paris.
1979Tendances de l’art en France 1968-79, A.R.C., Musée d’Art Moderne
de la Ville de Paris.
1980Gilles Aillaud, Le proche et le lointain, A.R.C., Musée d’Art Moderne
de la Ville de Paris.
Neue Tendenzen der Malerei in Frankreich, Graz (Autriche).
1981 Gilles Aillaud, Maison de la Culture, Saint-Etienne.
Fransk Konst 37 Aktuella Konstnärer ; Musée Liljivac, Stockholm.
1982Galeria Barbara Gladstone, New York; Hôtel d’Escoville, Caen; Galerie Karl Flinker, Paris; I.C.A., Londres.
Panorama de l’Art français, Palais Liechtenstein, Vienne.
1983 Gilles Aillaud, Galerie du 7, Paris
1984 Gilles Aillaud, Théâtre 71, Malakoff.
Gilles Aillaud, Maison de la Culture, Grenoble.
La Réalité et son ombre, Galerie de Séoul, Corée.
Vermeer et Spinoza, de Gilles Aillaud, Editions Christian Bourgois,
Paris
1985 Texte sur Vermeer, Voir sans être vu, Editions Hazan, Paris.
Dissonances (Aillaud, Mathieu, Rougemont, Toroni), Le Méjan, Arles.
Exposition personnelle, Galerie Sonia Zannettacci, Genève.
1987 Expositions personnelles, Galerie de France et Galerie du Jour, Paris.
G. Aillaud, E. Arroyo et le théâtre, Grande Chapelle du Palais des
Papes, Avignon.
Recueil de poèmes, Dans le bleu foncé du matin, Editions Christian
Bourgois, Paris.
1988 Exposition, Galerie de l’Hôtel de Ville, Villeurbanne.
Décors de Medesima Strada, Piccolo Studio, Milan.
1989 Exposition personnelle, Galerie Gamarra y Garrigues, Madrid.
1990 Exposition personnelle, Centre d’Art de Flaine
Um 1968 Konkrete Utopien in Kunst und Gesellschaft, Städtische Kunsthalle, Düsseldorf.
1991 Gilles Aillaud, Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia, Madrid.
Gilles Aillaud, dessins, brouillons, projets, envies 1949-1991 et L’encyclopédie de tous les animaux y compris les minéraux I, II et III, Galerie de France, Paris.
Les tableaux impossibles, spectacle de Gilberte Tsai.
Exposition universelle, Pavillon français, Séville.
musée estrine I Gilles Aillaud I 30 mai - 30 août 2015 I 5
1992 Exposition personnelle, Centre d’Art Contemporain, Orléans.
Salon d’Art Contemporain de Montrouge.
Paysages de la savane, Vues du Kilimandjaro, Bancs de sable
et Marées basses, Galerie de Séoul, Corée.
Galerie de France, FIAC 92
Gilles Aillaud, Centre d’Art Contemporain, Orléans.
1993 Humanités animales, Musée Henri Martin, Cahors.
1994Gilles Aillaud, peintures, aquarelles, dessins 1955-1991,
Centre Culturel, Issoire.
1995 Mers, Exposition personnelle, Quartz de Brest.
1997 Exposition personnelle, Centre d’Art Contemporain, Istres;
Caisse d’Épargne Écureuil, Marseille.
Gilles Aillaud, la clarté du jour ordinaire, Galerie de France, Paris.
1998 Gilles Aillaud, Maison des Arts de Malakoff.
Gilles Aillaud, le proche et le lointain, Institut Central des Beaux-Arts,
Pékin, (cat.).
1999Primitive Passion, 12 peintres contemporains, Palais des Papes,
Avignon.
2000Ce sont les pommes qui ont changé, Ecole Nationale Supérieure des
Beaux-Arts, Paris.
Décors de Au but de Thomas Bernhard, mise en scène
de Marie-Louise
Bischofberger, théâtre Vidy, Lausanne.
2001 Gilles Aillaud, du pareil au même, Peintures 1967-2000, Galerie de
France, Paris.
Gilles Aillaud, La jungle des villes, Salle du quai Antoine 1er, Monaco,
Les Cordeliers, Châteauroux.
2001 Gilles Aillaud et Laurence Aillaud Retour en Ubaye, œuvres sur papier,
Musée de la Vallée, Barcelonnette.
2002 L’art d’être bête, l’animal dans l’art de Goya à nos jours, Hôtel de Ville
d’Aulnay- sous -Bois.
2003 Champs libres : zoo exquis, Château du Grand Jardin de Joinville.
Animal et territoire, Orangerie du Luxembourg, Le Sénat, Paris
2004El Paisaje en el siglo XXe, Centro de Exposiciones y Congresos de
Ibercaja, Zaragoza.
Gilles Aillaud, Musée-Site-Buffon, Montbard.
2004 Gilles Aillaud, Médiathèque François Mitterrand, Argentan,
2004Encyclopédie de tous les Animaux y compris les Minéraux,
Galerie Pictura, Centre Culturel, Cesson-Sévigné.
2005Gilles Aillaud, Rétrospective au Musée national d’histoire et d’art
(MNHA) du Grand-Duché de Luxembourg.
Gilles Aillaud - Une Monographie, Galerie de France.
musée estrine I Gilles Aillaud I 30 mai - 30 août 2015 I 6
2006
oo, La Centrale électrique - European Centre for Contemporary Art,
Z
Bruxelles
2007 Gilles Aillaud, Villa Médicis, Rome
2009 Deadline, Musée d’art moderne de la ville de Paris
2010Encyclopédie de tous les Animaux y compris les Minéraux, BNF, Paris
Voir sans être vu, galerie du Faouëdic et médiathèque François
Mitterrand, Lorient
2015-16Gilles Aillaud, Musée des beaux-arts de Rennes, Musée Estrine
Saint-Rémy-de-Provence, FRAC Auvergne, Clermont-Ferrand.
BIBLIOGRAPHIE (15 dernières années)
e sont les pommes qui ont changé, édition École Nationale
C
Supérieure des Beaux-Arts, Paris.
2001 Nicolas Pesquès, Gilles Aillaud, André Dimanche éditeur, Marseille
Cécile Debray, Martine Fresia, Didier Ottinger Gilles Aillaud, La jungle
des villes, éditions Actes Sud
2002Jean Jourdheuil, Un théâtre du regard, Gilles Aillaud, le refus du pathos,
Christian Bourgois éditeur, Paris
2004Michel Onfray, Épiphanies de la séparation : la peinture de Gilles
Aillaud, Galilée, Paris
2005Jean-Christophe Bailly, Gilles Aillaud, Rétrospective, André Dimanche
éditeur, Marseille
2007Philippe Dagen, Luc Bondy, Pierre Buraglio, Gilles Aillaud, Villa
Médicis, Rome, éditions Hazan
2009 Jean-Christophe Bailly, Le visible est le caché, éditions Gallimard
Deadline, catalogue du MAMVP, Paris-Musées
2010Jean-Christophe Bailly, Franck Bordas et Hanns Zischler,
photographies de Ianna Andréadis, D’après nature, l’Encyclopédie
Gilles Aillaud, André Dimanche éditeur, Marseille
Gilles Aillaud, préface de Bernard Coisy et Pierre Colin, Voir sans être
vu, éditions Buchet/Chastel
2015Jean Jourdheuil, Didier Semin, Eric Suchère, Gilles Aillaud, éditions
Somogy, Paris
2000
musée estrine I Gilles Aillaud I 30 mai - 30 août 2015 I 7
Écrits de Gilles Aillaud
L e Proche et le Lointain, avec des textes de John Berger, Michel Sager, Catherine Thieck, Paris, éditions du Regard.
1986 « Voir sans être vu », in Vermeer, avec des textes d’Albert Blankert,
John Michael Montias, Paris, Hazan.
1987 Vermeer et Spinoza, Christian Bourgois éditeur.
Dans le bleu foncé du matin, Paris, Christian Bourgois éditeur, collection « Détroits ».
Écrits 1965-1983, préface de Pierre Buraglio, Valence,
Editions 127-ERBA.
1989 La Medesima strada, avec Jean-Christophe Bailly et Klaus Michael
Grüber, Paris, Christian Bourgois éditeur, collection « Détroits ».
1994 Mise au point, Paris, éditions Jannink/Galerie de France, collection «
L’Art en écrit ».
1995 Du pareil au même, Genève, La Dogana, 1995.
1996 Le Masque de Robespierre, Paris, Christian Bourgois éditeur.
1980
musée estrine I Gilles Aillaud I 30 mai - 30 août 2015 I 8
Publication
Gilles Aillaud
Catalogue de l’exposition, 103 pages aux Éditions Somogy
Textes de jean Jourdheuil, Didier Semin et Eric Suchère
Prix de vente : 19 €
Autour de l’exposition
Rencontre conférence
Dimanche 31 mai à 10h30
Autour de l’œuvre de Gilles Aillaud,
peinture et Théâtre
Jean Jourdheuil
Entrée libre
Concerts/Fête de la musique
En partenariat avec l’association Musicades et olivades
Dimanche 21 juin à 18h
Programme en cours d’élaboration
Renseignements au Musée Estrine
Visites guidées
Visites guidées de l’exposition
Les mardis 2 juin, 7 juillet et 4 août 2015 17h
9€ (entrée incluse) gratuit pour les Amis du Musée Estrine
Renseignements pratiques
Conférence de Presse
Samedi 30 mai à 17h au Musée Estrine
Contact Presse : Franck Demaison
Musée Estrine
8, rue Estrine - 13210 Saint-Rémy-de-Provence
Tel : 04 90.92.34.72
[email protected]
www.musee-estrine.fr
www.musees-mediterranee.org
Ouvert tous les jours sauf le lundi :
Mai : 10h-12h et 14h-18h
15 juin -30 aout :10h-18h
Groupes et visites guidées sur RDV.
Plein Tarif : 7 € - Tarif réduit : 5 €
musée estrine I Gilles Aillaud I 30 mai - 30 août 2015 I 9
Visuels disponibles pour la presse
Eléphant après la pluie, 1991
Huile sur toile, 200 x 260 cm
Collection Marie Aillaud
©Droits réserves/Archives Galerie de France
© ADAGP, Paris, 2015
Autoportrait, 1955
Gouache sur papier, 75 x 52cm
Collection particulière
© J. L’Hoir, Paris/Archives
Galerie de France
© ADAGP, Paris, 2015
musée estrine I Gilles Aillaud I 30 mai - 30 août 2015 I 10
Singe de Bâle, 1981
Huile sur toile, 146 x 114 cm
Collection particulière
©cliché Jean-Manuel Salingue/
Musée des beaux-arts de Rennes
© ADAGP, Paris, 2015
Otarie et jet d’eau, Alpilles, 1971
Huile sur toile, 146 x 114 cm
Collection Martine et Michel Brossard
©Patrick Müller/Archives
Galerie de France
© ADAGP, Paris, 2015
musée estrine I Gilles Aillaud I 30 mai - 30 août 2015 I 11