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présente en partenariat avec le Cercle Lyrique de Metz Saison 2011-2012 En direct de The Metropolitan Opera Satyagraha O Opéra en 3 actes M Musique de Philip Glass L Livret de C. DeJong & P. Glass DIRECTION MUSICALE Dante Anzolini MISE EN SCENE Phelim McDermott L’argument : 3 personnages historiques : Tolstoï, Tagore et Luther King représentent le passé, le présent et le futur de Satyagraha. Le passé est représenté par Léon Tolstoï qui inspira Gandhi. Ils échangèrent une correspondance jusqu’au décès de Tolstoï en 1910. Le présent est représenté par Tagore, poète et humaniste que Gandhi reconnaissait comme seule autorité morale en vie. Enfin, le futur est représenté par Martin Luther King, que Glass considère être un Gandhi américain. M Miss Schlesen // Rachelle Durkin (soprano) M M.K. Gandhi // Richard Croft (ténor) M Mr. Kallenbach // Kim Josephson (baryton) P Parsi Rustomji // Alfred Walker (baryton-basse) En savoir plus : SATYAGRAHA est un opéra en trois actes pour orchestre, chœur et solistes, écrit en 1980 par Philipp Glass et que l’on a considéré comme un chef d’oeuvre d’intégrité morale et d’intensité théâtrale. Après la production de 2008 dans laquelle on avait reconnu une œuvre de génie ‘‘à couper le souffle’’, la nouvelle mise en scène de Mc Dermott est, visuellement, impressionnante. Le livret est tiré d’un texte de l’Inde sacrée, la Bhagavad Gita, dans sa version originelle, le titre même de l’œuvre étant issu d’un mot sanscrit désignant la vérité et la force. Il se réfère au concept de résistance sous forme de non-violence, dont l’icône est Gandhi. Le mahatma s’était investi dans le mouvement contre le racisme anti-indien en Afrique du Sud, développé dans la perspective de l’indépendance indienne en regard de la domination britannique. Dans l’opéra, cette pertinence de la croyance s’identifie au travers de trois figures historiques d’hier, d’aujourd’hui et de demain, que sont Léon Tolstoï, un des inspirateurs de Gandhi, Rabindranath Tagore, poète et humaniste qu’il considérait comme la seule autorité morale de son temps, et Martin Luther King, qui projeta les idées de celui qu’on appellera le Gandhi américain. D’abord attiré par le dodécaphonisme et le sérialisme de l’Ecole de Vienne, Philipp Glass, le compositeur, né à Baltimore et âgé aujourd’hui de 74 ans, fut, dans les années 1970, avec les Américains Steve Reich et Terry Riley, un champion du minimalisme et de la musique répétitive, avant de mettre au point une technique de composition basée sur la progression additive, mathématique et très vite reconnaissable. Toutefois, dans son opéra, Phil Glass utilise la forme orchestrale avec les pupitres de cordes, les vents, mais sans les cuivres ni les percussions, de façon à rester dans une instrumentation de timbres mélangés comme si l’orchestre était un orgue. Les chœurs ont des passages musicaux similaires à des flux sonores et un moteur de verre IBM, permet une spatialisation de la musique selon une technologie développée dès 2001. Une puissance émotionnelle se dégage également de l’élément du décor par la métamorphose de matériaux simples, les marionnettes géantes manipulées sur scène évoquant la puissance métaphorique d’une distribution alliant une approche théâtrale au philosophisme gandhien. . Dans la distribution vocale, on reconnaîtra le ténor américain Richard Croft incarnant le personnage de Gandhi, de sa voix cristalline et raffinée et qui brille dans maints festivals internationaux, la soprano colorature Rachelle Durkin, Australienne au timbre lumineux (Miss Schesen), et qui chante souvent au Met, de même que le baryton Kim Josephson, (Mr. Kallenbach), fréquemment invité du Met et qui a vingt-huit premiers rôles du répertoire d’opéra à son actif, ainsi que le baryton-basse Alfred Walker, (Parsi Rustomij) originaire de la Nouvelle Orléans, qui chante aux Etats-Unis et en Europe et qui est un idéal Porgy dans l’opéra Porgy and Bess de Gershwin. La production 2008 du Met état déjà, musicalement dirigée par le chef Dante Anzolini. Les évaluations critiques ont relevé les scènes de méditation sur des moments temporellement forts et invitant à la concentration, de même qu’on a souligné les mots de ‘‘magique’’ et de ‘‘miraculeux’’ dans les appréciations. Discographie : enregistrement du New-York City Opera Orchestra and Chorus, (CBS Masterworks 1984) Georges Masson, Président du Cercle Lyrique de Metz - www.associationlyriquemetz.com/ Votre prochain Rendez-vous : samedi 3 décembre 2011 à 18h30 Rodelinda