COMITE D`INITIATIVE ET DE CONSULTATION DE L

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COMITE D`INITIATIVE ET DE CONSULTATION DE L
COMITE D’INITIATIVE ET DE CONSULTATION DE
L’ARRONDISSEMENT (CICA)
Th•me : la gestion urbaine de proximit‚ – volet Propret‚
Mardi 15 juin 2004 – 18h30
Mairie annexe du Vieux-Lyon
5, place du Petit Coll€ge, Lyon 5e
Salle du Conseil
Pr€sident de s€ance : Alexandrine PESSON, Maire du 5e arrondissement de Lyon
Invit€s :
Mich€le PEDRINI, Vice-Pr•sidente du Grand-Lyon, en charge du P‚le Environnement ;
Bernard ODET, Responsable de la Subdivision de la Propret• / Grand-Lyon.
Michel DUPORT, Directeur du service de Gestion Urbaine de Proximit• / Ville de Lyon ;
Elus pr€sents :
Alexandrine PESSON, Andr• PELLETIER, Guy FRONT, Jean-Claude PARCOT, Katherine LEGAY,
S•verine DUBOIS, Etienne TETE, Marie-Th•r€se BERGERET, Malou SGORBINI, Nathalie MASSARD,
Jean VALLIN, Marie-Laure GARIAZZO, B•n•dicte LOUIS.
Inscrits au CICA pr€sents :
Danielle GILBERT / A.S.F Quarantaine ; Association Saint-Georges Village
Andr• DUBIE / C.I.L. de Champvert
Jean PROST / C.I.L du Point du Jour
Joƒlle SANGOUARD / C.I.L La Plaine Ste-Foy
G. GLEYVOD, Michel PASCAL / CFDT Retrait•s
Monique MORDANT / Comit• de Quartier St-Just
Nadine BAZOURDY, G•rald LHOTE / Les Droits du Pi•ton
Fran„ois ROISIN / Emploi Solidarit• 5e
Danielle GILBERT, G•rald LHOTE / MJC du Vieux-Lyon
Mme NEYRET / Renaissance du Vieux-Lyon
Danielle LANARD / Vivre au Vieux-Lyon
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En pr€ambule • ce CICA consacr€ • la Propret€, Mme PESSON se d€clare heureuse d’accueillir
comme invit€s Mme Michƒle PEDRINI, Vice-Pr€sidente en charge du P„le Environnement (GrandLyon), M. Bernard ODET, Chef de la Subdivision de la Propret€ (Grand-Lyon), et M. Michel
DUPORT, Directeur du service de Gestion Urbaine de Proximit€ (Ville de Lyon).
Mme PESSON pr€cise que la s€ance d€butera par une pr€sentation g€n€rale, avant qu’il ne soit
r€pondu aux diff€rentes questions qui ont €t€ transmises par les membres du CICA. Elle laisse
ensuite la parole • Mme PEDRINI, Vice-Pr€sidente du Grand-Lyon, en charge du P„le
Environnement.
Mme PEDRINI se r€jouit d’avoir une nouvelle fois l’occasion d’intervenir au sujet de la Propret€ dans
le 5e arrondissement, d’autant plus que la situation s’est notablement am€lior€e depuis ces derniƒres
ann€es. Ce r€sultat €tant pour partie d… aux orientations choisies en d€but de mandat, elle se
propose de d€tailler les diff€rentes actions qui ont €t€ conduites depuis ces derniƒres ann€es.
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A l’€poque, il avait €t€ d€cid€ de d€cliner les actions Propret€ en trois axes principaux.
Le premier d’entre eux, intitul€ † Faire mieux ‡, consistait en une r€organisation indispensable des
services, afin que les agents soient de mieux en mieux adapt€s • leurs fonctions. A cet effet, divers
projets de service ont €t€ initi€s. Ainsi, depuis peu, la collecte des ordures m€nagƒres et la collecte
s€lective ont €t€ s€par€es des op€rations de nettoiement, ceci en vue de red€finir les responsabilit€s
de chacun, et d’aboutir par voie de cons€quence • une am€lioration de la qualit€ du service public.
Pour le second axe, † Faire plus ‡, l’accent a €t€ mis sur les moyens m€canis€s, permettant ainsi
d’€largir le territoire couvert par le biais d’un parc important d’engins mieux adapt€s •
l’environnement et aux contraintes de travail.
Enfin, Mme PEDRINI considƒre le dernier axe, † Faire avec ‡, comme le plus important des trois.
Cet axe engage en premier lieu la participation des Maires, qui se trouvent en premiƒre ligne pour
recueillir les €ventuelles insatisfactions de la population : leur contribution est donc essentielle pour
conduire la mission de propret€ sur leur secteur g€ographique. Mais cet axe implique €galement le
concours direct des habitants. A cet €gard, Mme PEDRINI tient • souligner le r„le de citoyen
responsable que chacun est appel€ • jouer dans le maintien de la propret€, car la collectivit€ ne peut
r€gler le problƒme • elle seule.
Dans cette optique, un bref rappel est fait au sujet des diff€rentes campagnes d’information et de
sensibilisation qui ont €t€ men€es ces derniers temps. Mme PEDRINI €voque plus particuliƒrement
la campagne • laquelle avaient collabor€ l’Ordre des M€decins, l’Ordre des Pharmaciens et l’Ordre
des V€t€rinaires.
Cette campagne avait pour but de faire prendre conscience • tous des cons€quences de certains
comportements n€fastes pour l’hygiƒne publique, en €pargnant • la chauss€e les mouchoirs en
papier usag€s, les crachats (en inqui€tante recrudescence), chewing-gums (sept ans sont
n€cessaires • leur complƒte d€gradation), et autres d€jections canines.
Il s’agissait €galement de proposer quelques solutions. Ainsi, pour r€pondre au problƒme des
d€jections canines, l’usage des sacs de ramassage est tout indiqu€. D’autre part, que faire face •
d’autres comportements €pisodiques du type jets d’œufs et de farine en fin d’ann€e scolaire, ou •
celle, plus courante, d’abandon d’emballages de cigarettes au sortir des restaurants et bureaux de
tabac ?
Mme PEDRINI engage chacun • renouer avec les valeurs prodigu€es par une €ducation citoyenne,
et • r€agir devant les comportements choquants. Sans cela, aucune collectivit€ ne peut parvenir •
assurer la propret€ en g€n€ral, quels que soient les moyens humains et m€caniques mis • sa
disposition.
Pour l’heure, on commence malheureusement • faire appel • la verbalisation, qui s’avƒre efficace
dans les pays qui appliquent ce systƒme. Le propri€taire d’un chien doit ‰tre pleinement conscient de
ses responsabilit€s, car outre le problƒme d’hygiƒne qui en r€sulte, les d€jections canines pr€sentes
sur la voie publique peuvent ‰tre • l’origine de chutes graves chez les personnes Šg€es et
malvoyantes.
Mme PEDRINI cl„t cette introduction en invitant de nouveau tout un chacun • r€agir devant les
nombreuses incivilit€s auxquelles il est quotidiennement confront€.
Mme PESSON annonce que les questions €crites vont ‰tre d€battues.
M. PROST, Pr€sident du Comit€ d’Int€r‰t Local du Point du Jour, prend la parole pour aborder • son
tour le problƒme des d€jections canines, qu’il juge intol€rable. S’adressant • Mme PEDRINI, il
€voque la petite altercation qu’il a eue r€cemment avec la propri€taire d’un chien, celle-ci estimant
suffisant d’apprendre • son animal • faire ses besoins dans le caniveau. Cette personne a clairement
affirm€ que le reste n’€tait pas son affaire, d’autant plus que les sacs destin€s au ramassage des
d€jections €taient d’aprƒs elle introuvables.
M. PROST demande s’il existe une r€elle solution applicable • ce problƒme, et suggƒre qu’une
campagne de sensibilisation soit organis€e sur le sujet.
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Mme PEDRINI lui indique que certaines actions ont d•j… •t• men•es en ce sens. Ainsi, elle a eu ellem†me l’occasion d’intervenir sur TLM, la chaˆne de t•l•vision locale. D’autre part, l’application du
syst€me de verbalisation devrait s’av•rer dissuasif, avec des amendes allant de 100€ … 150€.
Mme PEDRINI d•plore toutefois qu’on en arrive … s’engager dans la voie de la r•pression. Elle
ajoute que la simple pr•sence des agents de la Police Municipale est certes dissuasive, mais que les
incivilit•s sont le plus souvent commises en leur absence.
Avant qu’on ne traite de la question suivante, Mme PEDRINI tient … souligner l’important travail
effectu• par les •quipes de propret• du Grand-Lyon ; celui-ci se manifeste tout particuli€rement dans
le secteur du Vieux-Lyon.
M. DUPORT, Directeur du service de Gestion Urbaine de Proximit• de la Ville de Lyon, pr•cise que
les d•jections canines constituent un probl€me ancien et transversal … tous les arrondissements, et
que le ph•nom€ne s’aggrave actuellement en raison de l’accroissement du nombre de chiens.
M. DUPORT indique que la verbalisation ne doit servir qu’… inciter les propri•taires … adopter de
bons comportements. En effet, il existe d’autres mesures, … •laborer de fa„on collective avant leur
mise en place. Par exemple, les emplacements de distribution des sachets de ramassage sont
•tudi•s en lien avec les repr•sentants des quartiers et les •lus d’arrondissement, ce qui permet
d’identifier clairement les trajets de promenade.
De m†me, ce travail de terrain aide au rep•rage de lieux susceptibles d’accueillir des espaces
r•serv•s … l’hygi€ne canine (oŠ le nettoyage est assur• par la collectivit•), ou encore d’aires d’•bats
pour chiens, … proximit• d’autres aires attirant d•j… du public (squares, jeux pour enfants,
promenades etc.). Ainsi, pour le 5e arrondissement, on €tudie • l’heure actuelle les possibilit€s
d’implantation d’aires de libert€ sur la place C€sar Geoffray et le square Abb€ Larue.
N€anmoins, M. DUPORT juge utile de pr€ciser que ces diff€rentes solutions ne dispenseront jamais
le ma‹tre de bien conna‹tre son animal, et de ne pas attendre le dernier moment pour le sortir.
M. PELLETIER complƒte l’information : il existe plusieurs aires d’hygiƒne canine sur
l’arrondissement, l’une place Abb€ Larue, une autre sur la place C€sar Geoffray, la derniƒre • l’angle
de l’avenue du Point-du-Jour et de la rue Docteur-Edmond-Locard. Dans le secteur du Vieux-Lyon,
trouver de l’espace pour l’am€nagement de telles aires est certes plus probl€matique, mais on en
compte cependant une Quai Romain-Rolland.
M. DUPORT convient des difficult€s rencontr€es dans ce secteur. La pr€sence de nombreux pav€s
pose notamment problƒme, car le nettoyage de ce rev‰tement, m‰me s’il est r€gulier, ne sera jamais
parfait. Le ramassage direct de la d€jection reste donc le moyen le plus efficace pour assurer la
propret€.
Un intervenant suggƒre qu’un second espace soit am€nag€ sur les quais.
Mme PESSON encourage les riverains • proposer des solutions adapt€es • leur quartier. Elle invite
ensuite Mme BAZOURDY • intervenir au nom de l’association † les Droits du Pi€ton ‡.
Mme BAZOURDY pose une premiƒre question au nom de M. RAUZADA, relative • l’absence de
toilettes publiques dans le Vieux-Lyon.
M. PELLETIER s’en €tonne, car l’annonce de la construction de toilettes publiques avenue AdolpheMax a €t€ largement diffus€e. Elles sont en cours de construction dans l’ancien local occup€ par
l’Office du Tourisme, et devraient ‰tre op€rationnelles dans le courant de l’€t€.
Mme BAZOURDY demande si ces toilettes seront bien indiqu€es par un fl€chage efficace dans le
Vieux-Lyon.
M. PELLETIER lui r€pond par l’affirmative. Par ailleurs, il rappelle l’existence de toilettes sur la place
BŠtonnier-Valensio. Il indique €galement que l’installation de cet €quipement dans le quartier SaintPaul est • l’€tude, mais que l’emplacement n’a pas encore trouv€.
M. DUPORT ajoute qu’• une €poque, il existait bien des toilettes sous la gare Saint-Paul, mais que
celles-ci ne sont plus en service depuis quelques ann€es car le local a €t€ repris par la SNCF.
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Il pr€cise ensuite que des agents seront pr€pos€s • l’entretien des futures toilettes de l’avenue
Adolphe-Max. Leur co…t de fonctionnement sera certes un peu plus €lev€ pour la collectivit€, mais ce
mode d’entretien procure bien des avantages en termes de propret€ comme de s€curit€ du public.
Les plages horaires d’ouverture seront €tudi€es prochainement en fonction de la fr€quentation
saisonniƒre et des horaires de l’agence voisine du SYTRAL.
Les toilettes de la place BŠtonnier-Valensio fonctionnent quant • elles en continu, car elles sont
entiƒrement automatiques.
En ce qui concerne le site Saint-Paul, M. DUPORT insiste sur la difficult€ de trouver un
emplacement. En effet, les contraintes architecturales rencontr€es dans ce secteur sauvegard€ sont
nombreuses, et les propositions des propri€taires pour accueillir ce type d’€quipement au pied de
leur immeuble ne se bousculent pas.
Mme PESSON pr€cise que des discussions sont en cours avec Lyon Parc Auto pour l’installation de
toilettes publiques dans le parking Saint-Jean. Cet emplacement serait tout • fait appropri€ par
rapport aux emplacements de stationnement des cars de tourisme.
Mme BAZOURDY pose une seconde question relative • l’enlƒvement des poubelles aprƒs le
passage des camions de collecte d’ordures m€nagƒres : existe-t-il une r€glementation en la
matiƒre ?
M. ODET lui r€pond par l’affirmative : les bacs roulants sont tenus d’‰tre enlev€es dans la demiheure qui suit le passage des bennes, soit par les agents du Grand-Lyon lorsque l’emplacement est
accessible, soit, en cas contraire, par les concierges et surveillants d’immeubles.
[NDLR : voir intervention compl€mentaire de Mme PEDRINI en bas de page]
Mme BAZOURDY demande • ce qu’un article paraisse • ce sujet dans le journal municipal † Lyon
Citoyen ‡, car les bacs restent trop souvent dehors toute la journ€e, en particulier ceux des
restaurateurs, qui ouvrent leurs commerces aprƒs le passage des camions de ramassage.
Mme BAZOURDY aborde ensuite un troisiƒme point relatif aux plantations qui se situent Impasse
Secret, devant le Centre Social du Point du Jour et • proximit€ des €coles : visiblement, ces
plantations ne sont pas entretenues.
M. PELLETIER r€pond que leur entretien incombe non pas au Grand-Lyon mais au service municipal
des Espaces Verts. Il ajoute que l’€tat de ces plantations a d€j• €t€ signal€ au service concern€, de
m‰me que celui d’un autre emplacement, situ€ • proximit€ des jeux de boules. Toutefois, il explique
que ce service est plus €quip€ pour l’entretien de r€els espaces verts (massifs floraux, plate-bandes
etc.) que pour celui des espaces de cheminement signal€s.
Mme BAZOURDY €met ensuite une remarque au sujet du nettoiement de la place B€n€dict-Tessier
les jours de march€. En effet, elle a constat€ qu’une premiƒre €quipe passe en fin de matin€e pour
r€unir les d€chets au pied des platanes. L’aprƒs-midi, une seconde €quipe passe pour ramasser les
papiers diss€min€s dans les buissons du centre de la place. Au final, Mme BAZOURDY demande
laquelle des deux €quipes est charg€e de la collecte des d€tritus amass€s en fin de matin€e au pied
des platanes.
M. ODET rappelle qu’une r€organisation a eu lieu tout r€cemment, et ajoute qu’il a pr€cis€ment
donn€ des consignes visant • r€soudre ce type de dysfonctionnement sur la place B€n€dict-Tessier.
Il assure notamment que de nouveaux postes viennent d’‰tre cr€€s afin d’assurer un contr„le
sp€cifique du nettoiement les jours de march€.
Mme PEDRINI revient sur l’intervention qui a €t€ faite au sujet des obligations relatives • la sortie
des poubelles.
Un arr‰t€ du Maire en date du 13 septembre 1999 donne, • propos du service normal, les directives
suivantes : • les r€cipients autoris€s sont apport€s au point de collecte par les usagers. Ils sont
pr€sent€s ‚ la collecte ‚ partir de 6h00 le jour de la collecte. Les bacs roulants devront ƒtre align€s
en bordure du trottoir, les poign€es dirig€es vers la chauss€e. Ils seront rentr€s d„s le passage du
camion de collecte. En l’absence de trottoir, ils seront plac€s sur un sol goudronn€ ou b€tonn€, en
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limite de chauss€e, ‚ un emplacement ne gƒnant pas la circulation. En cas de modification des
horaires de collecte, l’information sera effectu€e par la Ville de Lyon et la Communaut€ Urbaine †.
Mme PEDRINI pr€cise que le m‰me arr‰t€ fait €tat d’autres dispositions se rapportant • un service
complet. A la condition qu’une convention ait €t€ conclue, les prestations ci-aprƒs peuvent ‰tre
effectu€es : • les bacs roulants sont sortis du lieu de stockage au point de collecte, et rentr€s apr„s
vidage par le personnel de la Communaut€ Urbaine de Lyon †. Si, malgr• ces dispositions, certains
bacs n’•taient pas rentr•s dans les immeubles de fa„on r•currente, les services de l’Hygi€ne
peuvent †tre appel•s pour constater le probl€me, comme cela s’est fait r•cemment … Villeurbanne
sur ses propres ordres.
Mme BAZOURDY aborde ensuite le probl€me de la propret• du Parc de la Garde, oŠ certains
endroits tr€s fr•quent•s ressemblent selon elle … une d•charge : elle demande s’il serait possible de
proc•der … des op•rations de nettoyage plus soutenues pendant la p•riode estivale.
M. PELLETIER explique que l’entretien du Parc de la Garde, un peu •loign• du centre de quartier,
rel€ve aussi du service municipal des Espaces Verts. R•cemment, le Conseil Municipal a inscrit ce
lieu comme site pilote, ce qui devrait aboutir … un nettoyage plus fr•quent des espaces plant•s et des
all•es.
Mme BAZOURDY •voque aussi la pr•sence d’ambroisie sur le terrain destin• … la construction de la
future biblioth€que (rue Joliot-Curie) et sugg€re son arrachage avant qu’elle ne fleurisse.
Mme PESSON annonce qu’il s’agit non pas d’ambroisie mais de tanaisie, plante proche de
l’ambroisie, mais inoffensive en terme d’allergie.
La question suivante concerne le nettoiement de la rue Maurice-Jacob, voie nouvellement pass•e
dans le domaine public. Mme BAZOURDY signale que les d•chets s’y accumulent.
M. PELLETIER d•plore que l’incivisme des habitants du quartier ait conduit … l’•tat actuel des lieux,
avant de pr•ciser que la propret• de cette voie rel€ve d•sormais de la Communaut• Urbaine.
Mme PEDRINI confirme que le Grand-Lyon assurera le nettoiement de la rue Maurice-Jacob, m†me
s’il se r•v€le malais• avant l’am•nagement complet de la voie.
Mme PESSON regrette elle aussi que ce nouvel axe ait •t• pris pour une d•charge par certains
citoyens ind•licats, et fait remarquer que l’incivisme est au cœur de tous les probl€mes soulev•s
jusque l…. Puis elle revient sur la demande de signalisation des futures toilettes publiques du VieuxLyon, et engage M. DUPORT … r•pondre sur le sujet.
M. DUPORT indique qu’une •tude g•n•rale est actuellement en cours sur l’ensemble de la Ville afin
de faciliter la recherche des 173 toilettes publiques lyonnaises. Il signale au passage que ces
toilettes doivent †tre accessibles aux personnes … mobilit• r•duite (personnes handicap•es en
fauteuil, m€res accompagn•es de leur b•b• en poussette). Si ces •quipements sont parfois indiqu•s
dans certains guides, leur signalisation sur le terrain est … revoir enti€rement. En cons•quence, cette
•tude est men•e en lien direct avec le Service des D•placements Urbains.
Mme PESSON invite … passer … la question pos•e par l’association Renaissance du Vieux-Lyon,
relative … la lutte contre les Œ tags • dans le secteur sauvegard•. Mme PESSON se f•licite des
progr€s accomplis en la mati€re, et donne de nouveau la parole … M. DUPORT pour r•pondre sur ce
sujet.
Mme NEYRET, repr•sentante de l’association cit•e, convient tout … fait de l’am•lioration notable qui
a •t• constat•e par tous les r•sidants des quartiers anciens. Elle souligne particuli€rement les efforts
d•ploy•s … l’occasion de certains temps forts (Journ•es du Patrimoine, F†te des Lumi€res), ainsi
qu’… d’autres moments de l’ann•e (nettoyage g•n•ral effectu• au printemps). A cet •gard, elle
remercie toutes les •quipes pour le travail fourni.
Malheureusement, certains lieux sont de nouveau Œ tagg•s • entre ces diff•rentes p•riodes : Mme
NEYRET mentionne le Temple du Change, le banc qui lui fait face, la Maison Thomassin voisine,
certains murs et fa„ades des nŽ 50 et 58 rue Saint-Jean, et nŽ7 rue Saint-Georges. L’association
Renaissance du Vieux-Lyon demande quel est l’interlocuteur … contacter en mairie du 5e pour
signaler ces d•gradations, et si cette information peut figurer dans le journal Lyon Citoyen et le
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journal d’arrondissement 5/5. Mme NEYRET fait une parenthƒse au sujet de ces publications, qu’elle
juge de qualit€, mais desservies par une mauvaise distribution auprƒs des habitants.
En r€ponse • la demande initiale, Mme PESSON indique les coordonn€es du standard de la mairie
annexe (04 78 42 13 81 pour le t€l€phone, 04 78 37 61 79 pour le t€l€copieur). Elle pr€cise que ces
num€ros se retrouvent de faŒon syst€matique dans les deux publications.
Mme NEYRET pointe un dernier problƒme de propret€ localis€ vers les toilettes de la gare, car les
d€chets s’accumulent au bas des escaliers. Elle demande • ce que cet endroit soit nettoy€ au moins
une fois par semaine. Elle achƒve son intervention en f€licitant les services pour l’entretien des
nombreuses mont€es et escaliers du Vieux-Lyon, car les d€tritus ne s’accumulent plus comme
auparavant • la faveur des eaux de ruissellement.
M. DUPORT ne manquera pas d’en faire part • ses services. Par ailleurs, il indique qu’il a profit€ de
sa venue dans le quartier pour faire un rep€rage des † tags ‡ r€cents. Ainsi, sur tout le trajet menant
de Saint-Georges • Saint-Paul, il a pu identifier une nouvelle signature, celle de † Songe ‡. Ce d€tail
a son importance : M. DUPORT explique que les principales signatures sont recens€es, ce qui
permet d’en identifier de nouvelles. Il pr€cise €galement que des adeptes du tag sont r€guliƒrement
arr‰t€s, et que la Ville porte plainte contre eux de faŒon syst€matique. Aprƒs passage devant le
tribunal, les sanctions encourues peuvent varier d’un travail d’utilit€ publique effectu€ pendant le
temps scolaire pour les primo-d€liquants mineurs, • la verbalisation pour les r€cidivistes ; il existe
aussi une sanction interm€diaire m‰lant verbalisation et travail d’utilit€ publique.
Sur le m‰me trajet, M. DUPORT a relev€ que le Temple du Change €tait victime de d€pr€dations, et
qu’il manquait un €clairage en faŒade.
M. PELLETIER explique que le lampadaire existant est r€guliƒrement mis hors service. Il espƒre que
la mise en application du systƒme de vid€osurveillance rem€diera • cet acte r€current de
malveillance.
Mme PEDRINI revient alors sur la campagne d’hygiƒne publique, dont elle €voque les diff€rents
supports. Elle cite notamment le Guide du Moutard, publication qui s’adresse en priorit€ aux enfants,
et qui va ‰tre adress€ aux enseignants pour les aider • d€velopper des notions essentielles de
civisme autour de la propret€.
Mme PESSON invite ensuite Mme GILBERT • formuler les diff€rentes questions formul€es par
l’Association Sportive et Familiale La Quarantaine.
Avant de commencer, Mme GILBERT tient elle aussi • souligner les efforts r€alis€s pour le
nettoyage quotidien des rues Saint-Georges et de la Quarantaine, avec mention sp€ciale pour
l’entretien du petit jardin situ€ place du Port-Neuf.
En revanche, d’autres espaces verts de ce secteur sont vraiment pollu€s par les d€jections canines.
Mme GILBERT suggƒre que des panneaux d’interdiction soient appos€s, car ils semblent avoir un
effet dissuasif dans les endroits qui en sont €quip€s (espace vert prƒs de l’immeuble Le SaintLaurent par exemple). En ce qui concerne la verbalisation des ma‹tres ind€licats, Mme GILBERT n’a
pas encore entendu parler de sa mise en application. Elle pr€conise la cr€ation d’une brigade de
surveillance canine et le r€tablissement d’une taxe sp€cifique pour les propri€taires de chiens.
Mme GILBERT interpelle ensuite M. PELLETIER au sujet d’une demande d€j• formul€e lors d’un
pr€c€dent CICA, relative • la d€pose r€guliƒre d’une benne mobile dans le secteur Saint-Georges /
Quarantaine afin d’€viter les d€charges sauvages. En effet, les habitants ne savent pas o• mettre
leurs encombrants, qui s’amoncellent r€guliƒrement en certains points.
M. PELLETIER indique que de r€centes instructions de l’H„tel de Ville ont fix€ • trois le nombre de
bennes mises • disposition pour tout le 5e arrondissement. Au final, celles-ci seront install•es sur le
plateau, qui compte 40 000 habitants, plut‚t que sur les bords de Sa‚ne qui en comptent 7 000.
Mme GILBERT argue que le Vieux-Lyon est une vitrine touristique de premier plan pour la Ville. A ce
titre, il est important de voir disparaˆtre les d•charges sauvages, comme celles qu’on trouve trop
fr•quemment pr€s de l’immeuble du Saint-Laurent.
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M. DUPORT revient sur la demande de Mme GILBERT relative aux panneaux interdisant certains
espaces aux chiens. Il indique qu’une r•flexion est en cours avec le Service des Espaces Verts pour
revoir cet affichage qui dans bien des cas a vieilli, ou n’est pas assez lisible, ou encore se trouve mal
situ•. Parall€lement, il est n•cessaire de trouver des lieux r•serv•s aux chiens, ce qui permettrait de
mieux pr•voir la fr•quence des op•rations de collecte et de nettoyage sur des espaces cibl•s.
M. DUPORT aborde ensuite le probl€me des d•charges sauvages. Chaque jour, les services
assurant la propret• proc€dent … l’enl€vement de d•chets sur la voie publique, ce qui conduit les
habitants … penser en tout bonne foi que le d•p‚t d’ordures est autoris•. Pour rem•dier … la situation,
des panneaux d’interdiction viennent d’†tre install•s sur les lieux sensibles ; les contrevenants
s’exposent … des verbalisations de 75€. Apparemment, le syst€me s’av€re efficace, car les d•p‚ts
ont tendance … s’amenuiser.
Comme M. DUPORT propose … Mme GILBERT d’effectuer … cette fin le rep•rage des endroits
concern•s dans son quartier, celle-ci r•pond que cette op•ration lui semble bien d•licate dans la
mesure oŠ on retrouve des d•chets et des encombrants un peu partout. Souvent, elle en est r•duite
… appeller elle-m†me les services techniques afin qu’ils proc€dent … l’enl€vement des d•chets
abandonn•s sur la voie publique.
M. DUPORT •voque ensuite le probl€me des bennes mobiles. Il rappelle que jusqu’… l’an dernier,
quatre d’entre elles •taient mises … disposition sur le 5e arrondissement. Le contexte actuel •tant … la
revalorisation des d•chets, et les centres d’enfouissement technique •tant amen•s … cesser leur
activit•, plusieurs solutions ont •t• envisag•es.
La premi€re, classique, consiste … effectuer … un tri benne par benne apr€s remplissage.
Pour la seconde, l’id•e de r•unir pour une seule journ•e et au m†me endroit plusieurs bennes
accueillant des d•chets distincts a •t• lanc•e, ceci afin de permettre un premier tri s•lectif sur place.
Ce dispositif, qu’on peut comparer … celui d’une d•chetterie mobile, est test• de fa„on sporadique
place Dr Schweitzer.
L’avantage de ce syst€me r•side dans le fait qu’il est possible de d•placer les bennes au gr• des
besoins, y compris dans le Vieux-Lyon, … condition de trouver la place n•cessaire. En effet, il faut
pr•voir, outre l’emplacement des bennes, un espace suffisant pour que les camions de d•pose et
d’enl€vement puissent manœuvrer, ce qui n•cessite •galement une interdiction de stationnement
aux alentours. Ce dispositif a aussi •t• test• sur le 1er et le 2e arrondissement les samedis matin ;
des lieux sont … l’•tude pour le secteur des quais de Sa‚ne.
M. DUPORT saisit l’occasion pour rappeler … tous qu’il existe des d•chetteries fixes. Les plus
proches sont situ•es dans le 9e et le 7e arrondissement, mais il recommande aussi l’usage de la
d€chetterie communautaire de Saint-Genis-les-Olliƒres pour les habitants de l’ouest du plateau.
Mme GARIAZZO soulƒve le problƒme des personnes ne disposant pas de voitures pour se rendre
dans les d€chetteries, fixes comme mobiles. D’autre part, la d€chetterie de Vaise €tant ouverte le
samedi matin, la mise en place de d€chetteries mobiles le m‰me jour ne fait-elle pas double emploi ?
Mme GARIAZZO demande s’il ne pourrait pas y avoir un ramassage d’encombrants directement
devant les habitations, tel qu’il se pratique deux fois par an • Tassin.
M. DUPORT €voque les risques li€s aux diff€rentes pratiques de collecte, bennes comme porte-•porte. Dans le premier cas, il a €t€ prouv€ que les professionnels en profitaient pour remplir les
bennes, en principe r€serv€es • l’usage des particuliers. Dans certains quartiers, on remarque que
les d€chets continuent de s’amonceler m‰me aprƒs enlƒvement de la benne, et ce jusqu’au lundi
matin.
En ce qui concerne la collecte au porte-•-porte, M. DUPORT craint qu’elle n’entra‹ne les m‰mes
d€rives, avec accumulation de d€chets ne provenant pas toujours du quartier de ramassage, mais
aussi d’arrondissements voisins, et m‰me d’autres communes.
Mme GARIAZZO demande si ce systƒme pr€sente de r€els inconv€nients.
M. DUPORT r€pond qu’il ne rƒgle pas le problƒme de fond, • savoir celui d’une v€ritable
revalorisation des d€chets. Il pr€cise que les lieux destin€s • accueillir des centres techniques
d’enfouissement sont de plus en plus €loign€s des zones urbaines, et que les autres communes ne
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tiennent pas sp•cialement … accueillir nos d•chets. Il est donc imp•ratif de faire des efforts au niveau
de la valorisation, afin que seul le d•chet ultime soit enfoui, car le co•t de cette op•ration ne peut
qu’†tre appel• … augmenter.
Enfin, M. DUPORT •voque la n•cessit• de l’aide qui doit †tre apport•e aux personnes handicap•es
et •g•es pour •vacuer leurs encombrants. Il indique qu’une commission est en cours de constitution
au niveau communautaire, afin de traiter ce probl€me de fond sur l’ensemble des 55 communes.
S‘adressant … Mme GILBERT, M. ODET se r•jouit du fait que les efforts de nettoyage accomplis
depuis un an sur le quartier Saint-Georges / Quarantaine aient port• leurs fruits. Il ne manquera pas
de faire ce retour au service dont il a la charge. M. ODET signale qu’il g€re •galement l’enl€vement
des d•chets : il confirme que malheureusement, leur volume est loin de diminuer, et que les lieux de
d•charges sauvages se multiplient.
Mme GILBERT avait pos• deux autres questions, l’une relative aux ruines du Saint-Laurent, l’autre
aux Œ voitures-ventouses • en zone non payante.
Mme PESSON pr•cise que les ruines rel€vent de la comp•tence du Conseil G•n•ral. Elle rappelle
qu’avant la fermeture de ce site arch•ologique, les riverains se plaignaient de voir les personnes
sans domicile fixe prendre possession des lieux la nuit, et que la s•curisation •tait nettement
insuffisante pour les enfants en journ•e (risques de chute).
Devant le d•sint•r†t manifeste du Conseil G•n•ral pour ces vestiges pourtant dignes d’int•r†t, Mme
GILBERT demande si la gestion du site ne peut †tre confi•e … un autre organisme charg• de le
revaloriser.
Mme PESSON convient que le lieu n’est pas entretenu, particuli€rement au regard des efforts de
propret• d•ploy•s alentours. Cependant, la Ville ne peut pas prendre en charge cet entretien
suppl•mentaire.
M. PELLETIER ajoute que toute la partie arri€re du b•timent a d•j… •t• s•curis•e … l’aide de trois
grilles et d’une porte solide pos•s par le Grand Lyon, ce qui a •limin• les risques de trafic en tout
genre.
Enfin, tous deux confirment … Mme GILBERT qu’il n’y a pas d’arrangement possible entre
collectivit•s pour satisfaire cette demande d’entretien et d’ouverture du site au public : seul le Conseil
G•n•ral peut d•cider d’intervenir.
Par rapport aux probl€mes de stationnement constat•s dans le secteur, Mme PESSON rappelle
qu’en d•cembre, une grande op•ration a •t• men•e rues de la Quarantaine et Saint-Georges par la
Police Municipale et la Police Nationale. Depuis, des rondes sont effectu•es r•guli€rement.
Mme GILBERT souhaiterait que ces rondes soient faites … pied, afin de mieux rep•rer les voitures
qui n’ont pas •t• d•plac•es depuis longtemps.
Mme PESSON souligne le co•t de cette surveillance, ainsi que le manque d’effectifs. Toutefois, elle
promet que l’op•ration sera renouvel•e, mais contrairement … la premi€re fois, le passage des
agents ne sera pas annonc•.
Mme PEDRINI revient sur la solution qui a •t• propos•e, relative … l’instauration d’une taxe
sp•cifique aux propri•taires d’animaux. A son sens, cette disposition ne ferait que renforcer l’esprit
de moindre effort de ceux qui pensent qu’ils ont le droit de salir parce qu’ils paient. D’autre part, la
r•pression totale ne paraˆt pas non plus envisageable, car la place occup•e par les animaux de
compagnie est non n•gligeable, tant dans la vie de personnes seules ou malades que dans celle des
familles avec enfants. Le travail men• actuellement avec des associations et des experts reconnaˆt
l’importance de leur r‚le, et cherche … les int•grer dans la vie quotidienne.
M. PROST ne met pas en cause toute la population, en particulier les personnes •g•es pour qui un
animal constitue souvent la seule famille, mais d•plore simplement qu’une population beaucoup plus
jeune fasse souvent preuve d’un incivisme total.
Au nom du Conseil de Quartier M•nival – Batti€res – La Plaine et de sa Pr•sidente Mme PERRAUD,
Mme PESSON adresse la derni€re question •crite de la soir•e … Mme PEDRINI. Le Conseil
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demande s’il serait possible qu’un repr€sentant du Grand-Lyon puisse intervenir au sujet du tri
s€lectif lors d’une prochaine r€union.
Mme PEDRINI r€pond par l’affirmative. Elle ajoute que de nombreuses actions sont initi€es afin de
bien v€hiculer le message relatif • la n€cessit€ du tri s€lectif. Reprenant les dires de M. DUPORT sur
ce sujet, elle insiste sur le fait qu’il vaut mieux mettre dans la poubelle grise des d€chets dont on
douterait de l’int€r‰t s€lectif, car chacun doit penser aux agents charg€s d’effectuer le tri en bout de
cha‹ne et • la p€nibilit€ de leurs conditions de travail.
M. PROST demande si le pourcentage de r€cup€ration suite au tri s€lectif s’est am€lior€. Il lui
semblait que le chiffre • atteindre il y a quelques ann€es €tait de l’ordre de 70%.
Mme PEDRINI r€pond que les r€sultats sont actuellement proches de ce pourcentage en termes de
tri exploitable, mais qu’on attend encore mieux des zones de collecte en habitat vertical. Elle ajoute
qu’on trouve les meilleurs r€sultats dans les petites communes o• l’apport volontaire est pratiqu€ :
les particuliers procƒdent eux-m‰mes au tri de leurs encombrants dans divers silos affect€s chacun •
un type de d€chet.
Mme PEDRINI et M. DUPORT s’accordent • dire qu’il reste encore bien du travail pour parvenir au
pourcentage souhait€. Ils incitent une derniƒre fois • la visite du centre de tri s€lectif. Celui-ci
accueille souvent les enfants, pour lesquels on a conŒu un circuit p€dagogique. M. DUPORT se
propose €galement d’y emmener les €lus, ainsi que des responsables de quartier et des habitants.
Devant l’ampleur de la tŠche des agents, on ne peut qu’‰tre encourag€ • leur faciliter le travail en
rentrant chez soi.
Mme MORDANT, repr€sentant le Comit€ de Quartier Saint-Just - Saint-Ir€n€e - Fourviƒre, transmet
les f€licitations des habitants pour l’am€nagement d’un petit jardin paysager 8 rue de Trion. Le co…t
total de l’op€ration s’est €lev€ • 54 000 € TTC. Mme MORDANT suggƒre d’y installer sans tarder
quelques panneaux d’interdiction • l’attention des propri€taires de chiens. Mais sa question porte sur
la pr€sence d’une grille derriƒre laquelle s’entassent des d€chets : • qui appartient-elle ? Et ne
risque-t-on pas d’ab‹mer le jardin en s’occupant du problƒme seulement maintenant, alors que la
phase d’am€nagement a dur€ deux mois ?
M. DUPORT en prend note afin de voir comment r€gler le problƒme.
Mme LANARD, membre de l’association † Vivre au Vieux-Lyon ‡, encha‹ne sur une question relative
aux terrasses qui sont install€es dans son secteur pour la belle saison. Elle signale qu’elles sont
g€n€ralement laiss€es en piteux €tat les soirs de fin de semaine, particuliƒrement du c„t€ de la place
du Change et des rues avoisinantes. Les riverains en subissent directement les cons€quences.
D’autre part, Mme LANARD demande s’il serait possible d’envisager un ramassage sp€cial des
poubelles de restaurateurs le dimanche matin. En effet, celles-ci envahissent les cours int€rieures
aprƒs la forte activit€ du samedi, et la situation devient tout • fait critique lorsque le samedi ou le
lundi sont f€ri€s.
Mme LANARD €voque €galement la question du tri s€lectif. Selon elle, de trop nombreuses
personnes, y compris les restaurateurs, n’h€sitent pas • jeter leurs ordures alimentaires dans les
poubelles vertes qui ne sont ramass€es qu’une fois par semaine. Quelles mesures sont
envisageables pour rem€dier • ce problƒme, d’autant plus que les cours int€rieures sont trƒs visit€es
dans ce secteur touristique ?
Intervenant sur la premiƒre question, Mme PEDRINI engage vivement Mme PESSON • int€grer
dans la convention de droit de terrasse une clause de nettoiement, car la situation est ing€rable sans
le concours des principaux int€ress€s. Le non-respect de cette clause doit pouvoir entra‹ner la
suspension de la convention, voire m‰me le non-renouvellement du droit de terrasse l’ann€e
suivante.
Sur la question du tri s€lectif, M. ODET pr€cise qu’une €tude a effectivement d€montr€ que les
r€sultats €taient m€diocres dans le Vieux-Lyon. Certainement en raison de l’activit€ des
restaurateurs, les rondes de ramassage vont directement en d€charge. Cependant, dans d’autres
quartiers de l’arrondissement (Point-du-Jour, Saint-Just), la qualit€ du tri s’€lƒve • prƒs de 70%. Une
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autre €tude est en cours, afin d’envisager la possibilit€ d’organiser des collectes sp€cifiques dans les
quartiers de Lyon, o• les restaurateurs et commerŒants sont nombreux.
Mme LANARD indique que les r€flexions des touristes au sujet des ordures sont l€gion, et que
l’image du quartier et des habitants en pŠtit.
Mme NEYRET croit savoir que les restaurateurs de la rue des Marronniers (2e arrdt) auraient adopt•
un mode de gestion des d•chets semi-priv• satisfaisant : pourquoi ne pas adopter un tel syst€me
pour des lieux tels que la place Neuve Saint-Jean ? Il suppose cependant la coop•ration de tous les
restaurateurs ; celle-ci n’est pas acquise pour autant.
Mme PEDRINI rappelle que la collecte de leurs ordures •tant limit•e, les restaurateurs et les
magasins sont cens•s faire appel … un prestataire priv• lorsqu’ils d•passent leur quota de
ramassage. C’est pourquoi certains n’h•sitent pas … utiliser les bacs verts, ou … rajouter des sacs
plastiques suppl•mentaires au pied des bacs roulants. Mme PEDRINI sugg€re la suppression
momentan•e des bacs verts, sans †tre vraiment s•re que cette id•e conduise … l’adoption d’une
bonne ligne de conduite.
Mme NEYRET ne partage pas cette opinion. Au contraire, elle pense qu’on trouvera encore plus de
sacs plastiques crev•s dans les arri€re-cours. En cas d’ind•licatesse, elle en appelle au retrait pur et
simple du droit de terrasse.
Concernant l’exp•rience de collecte men•e rue des Marronniers, M. ODET explique … Mme NEYRET
que celle-ci n’a plus cours aujourd’hui. Il y a quelques ann•es, un ramassage parall€le avait •t•
organis• de fa„on contractuelle entre une quinzaine de commer„ants et les sous-traitants
responsables de la collecte. Ce ramassage •tait effectu• les dimanches et jours f•ri•s, rue des
Marronniers et aussi rue Merci€re. Ce syst€me a •t• abandonn•, car les commer„ants ont cess•
progressivement de payer pour ce service.
Toutefois, M. ODET indique qu’une d•cision est actuellement … l’•tude au niveau communautaire :
elle concernerait les restaurateurs et commer„ants, et se rapporterait notamment au r€glement du
travail les dimanches et jours f•ri•s. En outre, il rappelle que l’arr†t• du Maire de Lyon du 13
septembre 1999, •voqu• ult•rieurement par Mme PEDRINI, stipule que les commer„ants, les
restaurateurs et les artisans disposent de bacs d’une contenance de 140L. M. ODET convient en tout
cas des nombreux d•sagr•ments qui peuvent †tre caus•s … ce niveau dans le Vieux-Lyon, pour les
habitants comme pour les agents en charge de la collecte.
M. LHOTE, repr•sentant conjointement la MJC du Vieux-Lyon et l’association Les Droits du Pi•ton,
•voque le probl€me des odeurs d’urine qu’il constate fr•quemment … proximit• de la station de m•tro
et de la place Saint-Jean. Il demande s’il serait envisageable d’augmenter la fr•quence de nettoyage
dans ce secteur, ainsi que sur les quais de Sa‚ne.
M. DUPORT relie en partie ce probl€me au fait qu’il n’existe pas encore de sanitaires publics aux
endroits indiqu•s. La situation devrait cependant s’am•liorer avec la prochaine mise en service des
toilettes publiques de la station de m•tro du Vieux-Lyon.
Abordant un autre sujet, M. LHOTE demande si la place Saint-Jean deviendra … terme un lieu
enti€rement pi•tonnier.
Mme PESSON r•pond que les emplacements de stationnement ont d•j… bien •t• r•duits, et qu’ils
seront totlement supprim•s quand le parking de la place Benoˆt Cr•pu aura •t• mis en service, ce
qui fixe l’•ch•ance … la fin de l’ann•e 2005.
L’heure •tant venue d’ouvrir la s•ance du Conseil d’Arrondissement, Mme PESSON remercie les
membres du CICA pour les questions qui ont •t• pos•es, ainsi que les invit•s pour leur participation
active.
La s€ance est lev€e • 20h15.
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