Merrill Lynch - MyOfficialStory

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Steen Foldberg :
Merrill Lynch
L’absorption harmonieuse des activités de gestion de fortune internationale de Merrill Lynch par
Julius Bär s’explique en partie par une transition amorcée il y a des années des services de banque
privée pure vers la structuration et la gestion de fortune, confie le directeur général Steen Foldberg .
Adaptation culturelle aisée
L’acquisition des activités de gestion de fortune
internationale de Merrill Lynch à compter du 1er
avril confère a Julius Bär une présence au
Grand-duché, un marché qu’il ciblait depuis un
certain temps. Du point de vue de l’intégration, le
groupe Suisse appliqué une culture et une
philosophie similaires en de nombreux aspects,
explique Steen Foldberg, anciennement directeur
exécutif de Merrill Lynch pour la Belgique et le
Luxembourg et à présent directeur général de
Julius Bär Investment Services. Tout d’abord, les
deux organisations ont en commun de se
concentrer sur les clients fortunés et sophistiqués,
et d’autre part, le processus de fusion a mis en
avant des similitudes dans leur philosophie et leur
offre de produits, en dépit du contraste entre
l’institution suisse de type boutique Julius Bär et
l’ancien propriétaire de Merrill Lynch, Bank of
America. Alors que les acquisitions créent souvent
une incertitude chez les employés au sujet de la
sécurité de leur emploi et la progression de leur
carrière, Foldberg assure que, dans le cas présent,
l’engagement clair de Julius Bär vis-à-vis de ses
nouvelles activités et le transfert de tous les
employés de ML ont contribué à un processus
d’intégration en douceur.
Nouveau visage de la gestion de fortune
Aujourd’hui, l’avenir de la banque privée est
marqué par la transparence globale et les initiatives
de conformité fiscale mais, bien avant la crise
financière, Foldberg souligne que Merrill Lynch a
amorcé une transition des services de banque
privée pure s’appuyant sur le secret bancaire vers
un modèle de gestion et de structuration de
patrimoine. Aujourd’hui, continue-t-il, la banque a
démontré son aptitude à attirer de nouveaux clients
et à faire fructifier leur patrimoine en leur offrant
une perspective d’investissement globale.
L’expertise de ses conseillers financiers est
combinée avec une independence de vue
soulignée par l’absence de, gamme de produits
d’investissement internes. En outre, un modèle de
tarification en grande partie fixe évite les
commissions de distribution et aligne entièrement
les intérêts de la banque et ceux du client. « Il est
clair depuis longtemps que le secret bancaire va
finir par disparaître aussi bien en théorie que dans
la pratique », explique Foldberg. « Les banques ont
eu amplement le temps de se préparer à un nouvel
environnement et aux clients qui se concentrent sur
la capacité d’investissement plutôt que sur la
confidentialité ».
Défi pour le Luxembourg
La vision internationale et multijuridictionnelle de
longue date du Luxembourg devrait s’avérer être
un avantage à l’avenir, mais des changements se
préparent dans le secteur. Les institutions qui
seront non rentables à la fin du secret bancaire
auront peu de valeur sur le marché, et d’autres
fusions de groupes internationaux contribueront
également à la consolidation du secteur. Au sein du
groupe Julius Bär, Foldberg prévoit de continuer à
recruter, notamment en Scandinavie et dans les
pays du Benelux, en donnant la priorité non
seulement aux connaissances financières mais
aussià la capacité de fournir des conseils bien
structurés, de communiquer et d’établir des
relations avec les clients. « L’ancien modèle fait
bel et bien partie du passé », conclut-il.

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