DE BÂLE 3 VERS BÂLE 4 Trois questions sur Bâle III www.theia
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DE BÂLE 3 VERS BÂLE 4 En réponse aux crises financières successives, les représentants du G20 ont souhaité renforcer la régulation du secteur financier par une réforme des normes relatives aux fonds propres et à la liquidité. L’objectif est de permettre aux banques de mieux absorber de futurs chocs et de limiter leur propagation. Sous l’égide du Comité de Bâle, les normes Bâle II ont été revues jusqu’aux accords de Bâle III et complétés depuis (règles du ratio de levier, du LCR et du NSFR, traitement des G-SIBs, etc.). La réforme s’applique en Europe au travers de la Directive CRD (Capital Requirements Directive) et du mécanisme de résolution unique. gagner en qualité (en lien avec le BCBS 239) et optimiser les processus de production pour sécuriser les délais de remise. Dans cette optique, certains établissements se réorganisent avec plus de transversalité pour gagner en cohérence entre les différents indicateurs reportés et favoriser les échanges avec les équipes plus en amont de la chaine d’information. Trois questions sur Bâle III Guillaume TOUSSAINT Manager Tancrède ROYER Consultant THEIA Quelles sont les éléments clés de la réforme Bâle III ? Tancrède Royer : Les fonds propres sont au cœur de la réforme puisqu’ils sont redéfinis et renforcés. Les ratios de solvabilité sont revus à la hausse (« tier one » à 6% et « core tier one » à 4,5%) mais avec une large période de transition. Le régulateur a pris des mesures préventives en imposant aux établissements de crédit de constituer des coussins de capital en période de croissance afin d’amortir les pertes en période de crise. Guillaume Toussaint : Deux autres thèmes majeurs émergent de la directive : la liquidité et l’endettement. Les points faibles de certaines banques apparus pendant la crise (matelas de liquidité insuffisant et effet de levier excessif) ont conduit le régulateur à mieux encadrer ces risques. Ainsi, les établissements de crédit doivent respecter, après une période d’observation, deux ratios de liquidité: le ratio à court terme (le Liquidity Coverage Ratio) et à long terme (le Net Stable Funding Ratio), répondant à des scénarios de crise brutale et durable. En France, ils viennent remplacer le Coefficient de liquidité à compter d’octobre 2015. En parallèle, les établissements doivent désormais publier un ratio de levier pour le contrôle de l’exposition des globale des établissements. Ce ratio devrait s’ajouter au calcul du ratio de solvabilité (pilier I Bâle II) à horizon 2018. Et quelles sont les perspectives à moyen terme ? G.T. : Les travaux du Comité de Bâle (BCBS) et de l’EBA se poursuivent et il est d’ores et déjà prévu un nouveau paquet d’évolutions à horizon 2017/2018, que certains considèrent déjà comme un « Bâle IV ». Si les établissements dits systémiques travaillent déjà sur ces sujets via les études d’impacts du Comité de Bâle, l’ensemble des établissements doivent s’y préparer, étant donnés les enjeux soulevés : Risque de crédit : revue de l’approche standard (modification des pondérations en risque, techniques d’atténuation de risque de crédit CRM, CCF, nouveaux paramètres bâlois) Risque de marché : recours à une SBA (Sensitivities Based Approach) et poursuite du dispositif FRTB pour les modèles internes (Fundamental Review of the Trading Book) Risque opérationnel : proposition d’une nouvelle approche standard unique s’appuyant sur la définition d’un nouvel indicateur de référence (Business Indicator) Planchers : proposition de baser les planchers d’exigences de fonds propres sur la méthode standard et non plus sur les exigences selon Bâle I Directive Résolution : consultations autour de la définition et de l’application des ratios MREL (Minimum Requirement for own funds and Eligible Liabilities) et TLAC (Total LossAbsorbing Capacity), respectivement pour 2016 et 2019. Où en est-on dans l’application de le la réforme Bâle III? G.T. : Le plus gros de la réforme est passé mais le calendrier reste chargé et de nombreux travaux sont encore à mener. Rien qu’en 2015/2016, il est nécessaire, entre autre, de mettre en œuvre les Actes Délégués de la Commission européenne sur le LCR et le ratio de levier, d’appliquer les nouvelles mesures de suivi interne du niveau de la liquidité (ILAAP), de reporter des indicateurs complémentaires sur le volume et la qualité des entrées de liquidité (ALMM), d’étendre le périmètre des éléments à communiquer au marché (pilier 3). T.R. : Les établissements vont continuer à fonctionner en mode projet pour intégrer ces évolutions normatives en cours et à venir, tout en rationnalisant ce qui a déjà été mis en œuvre, pour www.theia-partners.com BUSINESS & REGULATORY FINANCIAL INFORMATION EXPERTISE NOTRE OFFRE D’INTERVENTION Formations THEIA Pour vous aider à appréhender les évolutions réglementaires, THEIA Partners propose des formations sur les sujets d’actualité. Notre approche se base sur l’expérience acquise en mission et sur la veille menée par nos équipes. En particulier, THEIA Partners propose une formation intitulée « Bâle 3, CRD IV et COREP V2 ». 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