Écho-Centre octobre 2013

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Écho-Centre octobre 2013
Bulletin du Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean
Volume 18, numéro 3•Octobre 2013
Je comprenais très bien l’obligation de réduire
les dépenses… là n’était pas ma réticence.
On me disait que le bulletin électronique
hebdomadaire, L’Écho-Centre Hebdo, mis en
place il y a maintenant un an, répondait à tous
les besoins, mais les gens qui me le disaient
étaient de ceux qui travaillent tous les jours
avec un ordinateur. Je craignais que le personnel
des services techniques et de la réadaptation
interne, qui n’ont qu’un seul ordinateur pour
l’unité ou le service, perde ce lien avec
l’organisation.
Nos communications évoluent…
Ceci est le dernier numéro de L’Écho-CentrePar
Brigitte Savaria,
responsable des communications
Je vous mentirais si je vous disais que lorsque l’on m’a informée
que le comité participatif CRMA (comité de réflexion sur les mesures
alternatives) proposait de cesser de publier l’Écho-Centre, je n’ai
pas réagi…
En fait, ma première réaction fut de m’écrier IMPOSSIBLE!
Un établissement sans journal interne, on n’a jamais vu ça!
Forte des résultats du sondage sur les communications d’il y a
deux ans où l’Écho-Centre était reconnu comme l’outil No 1 et
apprécié par plus de 90 % du personnel, je ne voyais pas la
pertinence de nous priver d’un moyen de communication si
efficace.
D’autre part, même si l’on me disait que le
bulletin électronique répondait dorénavant
parfaitement aux besoins d’information des
employés, je trouvais que le journal L’ÉchoCentre permettait de traiter plus à fond de
certains sujets.
Bien honnêtement, au départ, je me disais
pourquoi faire autrement alors que ça marche
si bien… Tout le monde le dit, c’est un « super »
journal! Je suis comme tout le monde, au départ,
je n’ai pas cherché à voir les autres possibilités
et je n’ai pas trouvé « drôle » de repenser une
pratique qui donnait de si bons résultats.
Suite page suivante
Nos communications évoluent…
Néanmoins, j’étais très sensible aux efforts de chacun pour diminuer les dépenses. Ainsi, le choc de départ passé,
je me suis posé les bonnes questions et ai vu des opportunités pour introduire de nouveaux moyens pour continuer
à bien communiquer.
De façon générale, si l’on regarde l’évolution des communications, on constate la montée en force de l’infographie, de
la photo, de la vidéo et de tout ce qui est visuel. Les communicateurs doivent maintenant penser en images autant qu’en
mots. La vie file à toute vitesse et l’on veut que l’information qui nous est livrée soit concise, touchante et bien ciblée.
Certains moyens plus actuels ont déjà été introduits au Centre jeunesse. Les conférences téléphoniques du directeur
général au lendemain des conseils d’administration sont un bon exemple de « comment » on peut faire mieux en utilisant
la technologie d’aujourd’hui.
Depuis peu, des écrans ont été installés aux pavillons Saint-Georges et Don Bosco de Chicoutimi. Pour peu
d’investissement, et ce, sans récurrence, ils permettent la diffusion d’information de façon rapide et dynamique.1
Les réseaux sociaux sont désormais également un outil de communication incontournable. Notre page Facebook permet
depuis septembre de promouvoir nos bons coups et de partager avec la communauté nos préoccupations vis-à-vis la
protection des enfants.
Enfin, au cours des prochains mois, je travaillerai à maximiser
notre intranet afin d’en faire un portail interactif.
Notre société est en constant changement. C’est le propre
de l’humain. Notre organisation évolue au même rythme.
Il est donc inévitable que nos communications s’adaptent
à ce mouvement.
Ce dernier numéro de l’Écho-Centre marque donc l’évolution
de nos communications. Sachez que je suis à l’écoute de vos
besoins. Aujourd’hui, je suis même convaincue que le changement qui m’a bousculée au départ nous permettra de faire
mieux. N’hésitez pas à me faire part de vos suggestions qui
pourraient nous permettre d’encore mieux communiquer.
1 Une fois le système bien maîtrisé, on pourra envisager de
l’étendre à l’ensemble de nos points de service.
Le Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean
a maintenant sa page Facebook!
C’est fait! Nous sommes maintenant présents
sur les médias sociaux...
Un espace que nous utiliserons pour...
• parler du travail remarquable fait par les intervenants du Centre jeunesse;
• diffuser nos bons coups et ceux de nos partenaires;
• sensibiliser la population à la protection de l’enfance;
• diffuser nos offres d’emploi;
• promouvoir le recrutement des familles d’accueil et des bénévoles.
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Il faut propager la nouvelle... Venez aimer notre page : http://facebook.com/cjsaglac
Bilan
DPJ
2012-2013
De gauche à droite : Mme Michelle Lavoie, arh, Mme Danielle Tremblay, DPJ-DP,
M. Bruno Tremblay, père d’accueil et M. Keven Gagnon.
Le 23 septembre se tenait le bilan annuel
des directeurs de la protection de la
jeunesse du Québec.
Pour la dixième année consécutive, les DPJ
du Québec s’adressaient à la population
pour présenter leurs constats sur la
situation des enfants auprès de qui nous
intervenons.
Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, pour porter
ce message, la directrice de la protection
de la jeunesse, Mme Danielle Tremblay,
était accompagnée de Mme Michelle Lavoie,
intervenante sociale à la DPJ et femme
engagée dans sa communauté auprès de
l’organisme Tel-Aide, de M. Bruno Tremblay,
qui, avec sa conjointe, s’est impliqué
énormément auprès de plusieurs jeunes
pour leur donner cet élan, et de M. Keven
Gagnon, un jeune adulte ayant bénéficié
de cet élan. Pour ceux qui n’ont pu assister
à ce bilan, nous vous présentons leurs
témoignages.
En 2012–2013, les DPJ ont traité 80 540 signalements, soit une
augmentation de 4 % par rapport à l’année précédente.
Cette année encore, ce sont les signalements pour négligence et
risque sérieux de négligence qui ont été retenus dans une plus grande
proportion, soit 36 % pour l’ensemble du Québec.
Pour la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, le nombre de signalements
traités par la DPJ est de 4533, soit une augmentation de 11,5 % par
rapport à l’an dernier. Les signalements concernaient la problématique
de la négligence dans 44 % des situations.
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Un élan pour voir
grand
Par Danielle Tremblay, DPJ-DP
2012-2013
Tous les enfants ont indéniablement besoin que quelqu’un
porte sur eux un regard bienveillant pour bien grandir, pour
développer leur potentiel, se tenir debout et aborder la vie
avec confiance. Ce regard est essentiel et déterminant dans
l’histoire de chaque enfant.
Protéger un enfant, c’est reconnaître et soutenir ses efforts,
l’encourager et saluer ses progrès. C’est aussi bien sûr
contribuer à son bien-être et à son bonheur, s’intéresser
à lui, découvrir ses intérêts, ses passions et ses rêves.
C’est l’inciter à avancer avec confiance.
Les enfants, tous les enfants sont vulnérables, certains plus
que d’autres, pour différentes raisons. Ils prennent ce qu’on
leur donne et ressentent ce qu’on leur exprime. Ils sont
extrêmement sensibles aux regards et aux paroles qu’on leur
adresse. L’image qu’ils développent d’eux-mêmes en dépend.
Ils cherchent à prendre leur place et à être aimés. Ils grandiront en force s’ils se sentent reconnus dans ce qu’ils ont de
meilleur, ou en souffrance, s’ils se sentent ignorés, rejetés ou
malmenés.
Protéger un enfant, c’est être là pour le réconforter, le faire
rire, lui donner des occasions d’apprendre et de se développer.
C’est également être en mesure de lui offrir l’encadrement
dont il a besoin et être capable de lui dire non lorsque c’est
nécessaire.
C’est pourquoi les DPJ ont saisi l’occasion de ce bilan annuel
pour conscientiser chaque individu à l’importance de son rôle
auprès des enfants ainsi qu’à la nécessité d’agir au quotidien
pour les protéger.
Protéger un enfant, c’est un engagement qui s’incarne dans la
vie de tous les jours, dans de tout petits gestes. C’est s’assurer
de lui faire une place, de le reconnaître comme une personne
à part entière et de sauvegarder sa dignité en tout temps et
en toute circonstance. C’est prendre soin de lui de mille et une
façons, c’est le mettre à l’abri de la violence, du rejet, de la
moquerie, de l’indifférence.
Protéger un enfant, c’est voir au-delà de ses difficultés et de
sa différence. C’est reconnaître ses capacités et ses talents et
l’aider à composer avec ses vulnérabilités et ses limites.
Cette année, les centres jeunesse du Québec ont
20 ans. Nous voulons en profiter pour souligner
le travail essentiel et exceptionnel d’intervenants
de multiples horizons. Des hommes et des
femmes qui ensemble tous les jours, avec
engagement et fierté, relèvent ce grand défi
collectif qu’est celui de protéger un enfant et
de l’aider à déployer ses ailes.
C’est dans les yeux de ces hommes et de ces
femmes que plusieurs enfants trouvent le regard
bienveillant, celui qui leur permettra de s’ancrer,
de grandir avec espoir et dignité. Ce regard qui
fera en sorte qu’ils pourront se réaliser pleinement comme adultes dans une société qui, on le
souhaite ardemment, choisira de faire du bienêtre et de la protection des enfants une priorité.
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Bilan
DPJ
C’est être là avec lui et pour lui, pour découvrir le trésor qu’il
porte en lui.
Protéger un enfant, c’est bien plus que de signaler sa situation
lorsqu’on est inquiet. Nous sommes collectivement responsables de son bien-être.
Comme nous y conviait dès 1991 M. Camil Bouchard dans son
rapport « Un Québec fou de ses enfants », il est nécessaire que
tous les adultes du Québec s’engagent fermement envers tous
les enfants, même les plus dérangeants et les plus difficiles,
afin d’assurer à chacun d’eux une réponse sensible et attentive
à leurs besoins. Nous devons demeurer fous de nos enfants.
Ça prend un
village pour s’occuper d’un enfant
Par Michelle Lavoie, agente de relations humaines
Du plus loin que je me souvienne, l’implication dans ma
collectivité fait partie de moi. C’est l’héritage que mes parents
m’ont transmis; rendre service, être disponible et s’engager
dans la collectivité pour la rendre meilleure.
À ma sortie de l’université, j’ai envoyé plusieurs curriculum
vitae. Le directeur général et fondateur de Tel-Aide m’a alors
interpellée non pas pour un emploi, mais pour que je donne
du temps à la cause de l’écoute. Aujourd’hui, après 18 ans,
j’y suis toujours. Pourquoi cet organisme? Parce que l’écoute
est à la base de toute relation. Comme le dit si bien notre
directeur, notre mission est extraordinaire puisque ce sont
des gens de la communauté qui aident la communauté.
Nous sommes convaincus que notre intervention a une
incidence sur la vie de quelqu’un.
Chaque année, plus de 3700 personnes téléphonent
puisqu’elles sont seules avec leur problème. Elles ont
besoin d’écoute. On peut prétendre savoir ce qui est bon
pour un enfant, un adolescent, un adulte ou une personne
âgée, mais qui de mieux qu’eux-mêmes pour nous le dire.
Tel-Aide, c’est une famille où le sentiment d’appartenance est
très fort. Charles Lauzier, son directeur général, nous amène
toujours plus loin pour sensibiliser la collectivité à l’importance
de l’écoute active. Cette année, notre organisation a amorcé un
protocole d’entente avec la ligne 811 pour que tout le monde
ayant besoin d’être écouté puisse trouver une oreille attentive.
Le plus beau de mon travail, c’est d’écouter les enfants dans
leur histoire, les apprivoiser pour avoir accès à leur spontanéité, leur vivacité d’esprit, leur énergie et leur honnêteté.
C’est aussi de les reconnaître dans leurs forces, de les
encourager et de leur faire sentir que nous serons là pour
les accompagner.
Mon travail au quotidien en protection de la jeunesse, c’est oui
d’accompagner les parents dans le développement de leurs
compétences parentales, mais c’est aussi travailler avec tous
les acteurs qui gravitent autour d’eux. C’est de travailler avec
l’éducateur spécialisé de l’école à mettre en place des moyens
pour diminuer les crises de violence d’un jeune dans
la classe, soit en lui trouvant un vélo qu’il utilisera lorsqu’il
réalise une réussite scolaire, si petite soit-elle. C’est de
travailler avec le Centre des enfants de Chicoutimi pour que
ceux qui n’ont jamais célébré l’Halloween puissent le faire.
Avec ces mêmes intervenants, c’est de permettre à une jeune
de faire le voyage de fin d’année scolaire.
Cette année aussi, mon travail fut de vivre un placement en
famille d’accueil pour un jeune qui le demandait et de le faire
accompagner par la directrice de l’école avec qui il avait un lien
significatif. Et enfin d’être accueilli par une famille d’accueil où
l’on sent l’amour inconditionnel pour les enfants par leur
accueil, dans le respect, empreint de beaucoup de chaleur.
Le travail d’agente de relations humaines est également
d’accompagner des parents dans un Conseil de personnes
significatives. Cette rencontre riche en émotion permet de
mobiliser la famille élargie aux besoins de l’enfant. Elle est
réalisée dans un contexte où les parents, devant leur incapacité
permanente de prendre soin de leur enfant, décident d’engager
un processus d’adoption. C’est aussi de permettre à un petit
garçon qui vit avec un trouble envahissant du développement
de renouer avec son père qui avait démissionné pour des
raisons personnelles.
Mon travail, c’est de se rendre chez une nouvelle maman, avec
l’infirmière du CLSC, pour aller lui donner des conseils et la
soutenir dans son rôle afin de la sensibiliser aux besoins de son
bébé. C’est se concerter avec les organismes du milieu
communautaire pour fournir des paniers d’épicerie pour assurer
la fin du mois ou encore se coordonner pour accompagner une
maman qui décide de protéger ses enfants et de sortir du cycle
de la violence en les hébergeant dans une ressource communautaire comme Le Rivage à La Baie ou le Centre Féminin Du
Saguenay.
Ces expériences humaines m’ont confirmé une phrase africaine
que notre directrice de la protection de la jeunesse nous cite
lors de nos rencontres : « Ça prend un village pour s’occuper
d’un enfant. »
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Témoignage de
Bruno Tremblay,
père d’accueil depuis 23 ans
Bilan
DPJ
2012-2013
Bonjour, mon nom est Bruno Tremblay et ma conjointe
se nomme Sonia Bérubé. Nous sommes famille
d’accueil depuis 23 ans, et j’aimerais vous parler de
mon expérience qui m’a motivé à devenir famille
d’accueil, ce que j’essaie de faire dans mon rôle de
père d’accueil et ce que ça m’apporte, comme personne, de le faire.
Tour d’abord, l’idée nous est venue vers la fin des
années 80. Nous avions des gens de notre entourage
qui cherchaient une famille d’accueil pour leurs petits
enfants et nous nous sommes sentis interpellés. Nous
avions envie de prendre ces enfants sous nos ailes, de
leur donner du temps, de l’importance et surtout des
outils pour devenir des citoyens autonomes lorsqu’ils
grandiraient. Personnellement, j’avais envie de leur
transmettre des valeurs qui me sont chères comme le
travail honnête et le sens des responsabilités. Pour moi,
un jeune qui ne cadre pas dans le moule standard n’est
pas un mauvais jeune. Au contraire, ce sont souvent
des enfants éprouvés par la vie et qui n’ont pas eu un
cheminement facile comme les autres enfants. S’il a un
caractère fort et qu’on canalise bien ses énergies, un
jeune peut devenir une force autour de lui. Par contre,
il faut beaucoup de compréhension et de persévérance
pour en arriver là. Moi, j’avais envie de m’investir et de
transmettre ce qu’on m’avait appris. Avec ma conjointe,
Sonia, je savais que nous pouvions leur offrir un milieu
accueillant, stable et aimant. Nous nous sommes donc
inscrits comme famille d’accueil et avons accueilli nos
premiers jeunes en 1992.
Les jeunes peuvent nous être confiés en bas âge ou
un peu plus vieux. Sonia et moi avons essayé d’abord
de les sécuriser et d’implanter une routine pour qu’ils
se créent des repères. Sonia a toujours eu un don avec
les enfants. Elle a toujours eu, aussi, une belle relation
avec les parents des jeunes et avec le Centre de santé
et des services sociaux. Nous croyons tous les deux
à une attitude aimante, polie et respectueuse avec les
jeunes, mais nous restons toujours fermes dans ce qui
leur est demandé. Les jeunes se sentent bien quand
ils savent ce que l’on attend d’eux. Ils ont besoin d’être
encadrés. Une discipline appliquée avec respect est
sécurisante pour eux. Sonia et moi avons tous les deux
une attirance pour les jeunes qui sont dans le besoin.
Ces jeunes-là nous touchent plus particulièrement et
nous avons vraiment envie de les aider. Je veux qu’ils
puissent voler de leurs propres ailes dans la vie et qu’ils
puissent se rendre utiles à la société. Les jeunes, c’est
notre avenir. Il y a de plus en plus de jeunes qui sont
démunis. Si on ne les aide pas, c’est toute la société
qui y perd. Plus on s’investit, plus on peut avoir un
impact dans leur vie.
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Plus les enfants grandissent, plus on leur donne
des outils de vie qui pourront leur servir quand ils
seront adultes. Se lever à l’heure le matin, travailler
fort, respecter les autres, être persévérants, fiables,
mettre son cœur dans ce qu’on fait… Voilà autant
d’apprentissages qui deviendront leur coffre d’outils
dans la vie. Ils n’auront peut-être pas besoin de tous
les outils en même temps, mais dans une situation
donnée, ils sauront ce qu’ils doivent faire, s’ils se souviennent bien de ce que nous leur avons transmis.
Plus tard, quand ils sont en âge de travailler, je les aide
dans leurs démarches, s’ils en sentent le besoin. J’ai
eu quelques commerces dans ma vie et j’ai toujours
essayé d’y faire travailler mes jeunes. Au travail, je
suis leur patron. Je ne suis pas le père d’accueil qui
s’amuse avec eux à la maison. Je reste toujours poli et
respectueux envers eux, mais ils doivent obéir à ce que
je leur demande. C’est comme ça dans la vie. Ils auront
des patrons plus durs que moi, mais les valeurs que
je leur transmets resteront les mêmes. Les jeunes en
famille d’accueil ont souvent plus de difficultés à l’école.
Il faut donc qu’ils apprennent un métier concrètement
pour pouvoir devenir autonomes en tant qu’adultes.
Moi, c’est ma façon de les aider. Je leur transmets ce
que je connais et j’essaie aussi de leur transmettre ma
passion pour le travail.
En 23 ans, nous avons accueilli plusieurs jeunes et un
bon nombre d’entre eux gardent encore le contact avec
nous. Parfois, ils viennent me demander des conseils
dans des situations où ils ne savent pas quoi faire. Nous
gardons un bon lien avec nos jeunes et ça me fait chaud
au cœur de les revoir.
Ma récompense, c’est quand je vois un jeune qui avait
de grosses difficultés et une fois la majorité atteinte,
il devient un adulte autonome et débrouillard. Je sens
alors une très grande fierté. C’est toute une vie qu’on
peut sauver en investissant du temps et de l’amour
auprès d’eux; une vie qui pourrait être malheureuse et
qui devient alors une vie prometteuse et valorisante.
Quand je me rends compte de l’impact qu’on peut avoir
comme parents d’accueil, c’est comme une poussée
d’adrénaline. Je me sens rempli de bonheur et c’est
plus fort que moi, j’ai envie de continuer. C’est ça que
ça m’apporte d’être une famille d’accueil. Ça me rapporte à moi, autant qu’à eux. Comme un père qui aurait
eu une famille extrêmement nombreuse et qui voit ses
petits quitter le nid et mordre dans leur avenir. J’ai le
sentiment d’accomplir mon devoir, un devoir des plus
importants dans la vie.
Témoignage de Keven Gagnon,
un jeune adulte ayant bénéficié
de l’accueil de M. Tremblay et
de Mme Bérubé
Salut,
Mon nom est Keven Gagnon. J’ai été un jeune qui a
su marquer son passage chez Bruno et Sonia. L’idée,
quand je suis arrivé dans leur famille et la première
chose que j’ai pensée, c’est : « Hey, qu’est-ce que je
fais ici? »
Ce n’est que quelque temps plus tard que je me suis
rendu compte que je n’avais aucune estime de moi,
que je croyais que je n’en valais pas la peine. Sonia
et Bruno m’ont appris à m’aimer, ce qui m’a permis
d’aimer les autres.
J’avais de la difficulté à communiquer. Je n’avais pas
vraiment envie de continuer, mais ils m’ont ouvert la
porte de leur cœur, même si j’étais un pur étranger,
et ça m’a vraiment aidé à passer au travers de mes
pensées les plus noires.
On m’a inculqué de bonnes valeurs familiales comme
la persévérance, ne jamais abandonner, ne jamais
baisser les bras, mais plutôt apprendre de mes
erreurs.
Grâce à eux, j’ai un bon travail. Je suis chef d’équipe.
J’ai sous ma responsabilité une dizaine d’employés.
J’ai aussi une copine et une magnifique petite fille
de 3 mois.
Je les remercie du fond du cœur.
Merci Bruno et Sonia, vous resterez
dans mon cœur à tout jamais!
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LE DROIT DE PARTICIPER
AUX DÉCISIONS QUI
ME CONCERNENT...
Par Sylvie Mailhot, commissaire aux plaintes et à la qualité
Le respect de soi et des autres représente la valeur la plus
souvent mise à l’avant-plan dans les milieux professionnels.
La mettons-nous réellement en pratique au quotidien?
Comment évaluons-nous l’écart possible entre nos valeurs
pratiquées et celles que nous affichons? La thématique de
la Semaine des usagers cette année, le droit de participer
aux décisions qui me concernent, fait référence au droit
des usagers d’être consultés à toutes les étapes de
l’intervention et d’être impliqués dans la recherche des
solutions. Elle nous convie à une réflexion sur l’écart qui
sépare nos intentions de nos pratiques, ainsi que les
moyens pouvant être mis en œuvre pour en réduire l’écart.
Le défi de favoriser l’autonomie des usagers dans un
contexte d’aide contrainte demeure un enjeu central de
notre pratique, la relation aidant-aidé s’inscrivant souvent
dans un climat d’opposition des usagers aux services offerts
et d’une non-reconnaissance de la légitimité de notre
présence.
La relation d’aide exercée à l’intérieur d’un mandat de
protection implique pour l’aidant de se retrouver en relation
d’autorité et de devoir répondre de normativités sociales
et juridiques prescrites. Accueillir l’autre dans ce qu’il est,
ce qu’il vit, être attentif à ses choix et ses propres fins,
l’accompagner selon son propre rythme pour le mener là
où lui veut aller tout en respectant son droit à prendre
connaissance des vrais enjeux de sa problématique, prend
tout son sens au cœur de l’intervention. L’usager est à la
fois notre raison d’être et notre partenaire le plus important
puisqu’il contribue par ses questions, par ses informations
et sa participation, à ce que soient prises et actualisées les
décisions les plus appropriées dans le respect de sa dignité,
de ses droits et de notre mandat de protection.
C’est à travers toutes les étapes du continuum de soins et
de services qu’il nous est possible de faire vivre ces valeurs
de respect partagées par l’ensemble des membres de
l’établissement (le respect de l’autre, l’ouverture à l’autre,
la confiance en l’autre, l’humanité dans nos rapports à
l’autre, l’engagement envers l’autre et l’unité avec l’autre)
pour ainsi favoriser une expérience la plus rassurante et la
plus positive possible pour chaque usager. En définitive,
c’est tous ensemble que nous pouvons faire une différence
dans la vie des enfants et des familles pour lesquels, et
avec lesquels nous travaillons, et qu’il nous est possible de
laisser une empreinte durable et positive…
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Comme intervenant, il nous est possible de respecter le
droit des usagers de participer au processus de décision
qui les concerne de multiples façons :
• Je valorise et renforce la capacité de l’enfant et de ses
parents à prendre les décisions qui les concernent et
à participer activement à la recherche de solutions à
leurs difficultés;
• Je présente explicitement à l’enfant et à ses parents
le sens et le motif d’une orientation clinique jugée
nécessaire pour assurer la protection ou la responsabilisation de leur enfant;
• J’implique l’enfant et ses parents dans l’élaboration,
l’application et la révision du plan d’intervention ou
du plan de services;
• Je les informe le plus tôt possible des décisions prises
à leur égard en situation d’urgence, et toutes les fois
que la situation le permet, avant de les mettre à
exécution.
Journée de CONCERTATION MSSS-MELS
Le 9 mai 2013, les intervenants du secteur Jonquière étaient
invités à participer à la journée de concertation MSSS—
MELS ayant pour thème « Soutenir les jeunes en transition, c’est l’affaire de tous ». Une centaine de personnes
étaient présentes et ont pu entendre et partager avec la
conférencière, Mme Nadia Desbiens, psychopédagogue
de formation.
Voici un résumé de ce que Mme Desbiens nous a
partagé quant aux transitions et leurs défis chez
les jeunes :
Par Mélanie Martel, APPR
chez les jeunes dont une intervention différenciée, en
fonction des besoins des jeunes, proposée est basée
sur le modèle ARC (Blaustein, M.E. et Kinniburgh, K.M.
(2010) :
• Attachement : Assurer une base sécuritaire;
• Régulation : Régulariser les affects;
• Compétences : Développer les compétences.
Sa conclusion :
• Les transitions de la naissance à l’âge adulte, celles prévisibles et les imprévisibles…
• La transition vue comme processus d’adaptation, mais également comme source de stress!
• Les facteurs de risque et de résilience « influences » de l’adaptation aux transitions.
Elle nous a proposé des pistes d’intervention afin de
favoriser la réussite, l’engagement et la persévérance
• « Croire que tous les jeunes peuvent réussir;
• Former des partenariats entre les écoles, les services sociaux et de santé et les organismes de la communauté;
• Mettre ses meilleures idées à l’œuvre de manière à
façonner des environnements qui favorisent la réussite des jeunes;
• Fournir un soutien accru et des ressources supplémen-
taires aux jeunes les plus désavantagés;
• Tirer profit de ses réussites. »
Pour toute information : [email protected]
Également, des initiatives de différents praticiens ont été présentées sous forme de capsules vidéo :
• Programme « Vivre en harmonie » (CSSSJ-CLSC);
• Le Confident-Ciel (Centre d’intervention familiale Le Transit);
• Partenariat pour les jeunes présentant un trouble envahissant du développement en
intégration scolaire (CRDITED);
• Présentation scolaire pour les jeunes suivis par Le Parcours (CRDP Le Parcours);
• En route vers l’école (Commission scolaire De La Jonquière);
• Le MELS-MSSS appliqué (CSSS Chicoutimi, pédopsychiatrie).
« Soutenir les jeunes en transition,
us »
c’est l’affaire de to
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« ENSEMBLE, C’EST MIEUX »
Par Dominique Grégoire, travailleuse sociale
« Ensemble, c’est mieux » est un projet pilote qui vise à
soutenir davantage nos partenaires professionnels lorsqu’ils
nous signalent certaines situations. En plus de viser à réduire
le nombre de signalements retenus et de diminuer les listes
d’attente à l’évaluation, ce projet se veut une valeur ajoutée
à la collaboration interétablissements et à l’amélioration du
lien de confiance entre collaborateurs.
Il permettra aussi de développer de nouvelles stratégies
d’intervention pour une réponse plus appropriée aux besoins
de la clientèle et éviter une intervention intrusive de la DPJ
dans la vie des familles.
Je serai l’intervenante sociale assignée à ce projet pour les
six prochains mois, lequel j’espère atteindra les résultats
escomptés. N’oublions pas que la Loi sur la protection de
la jeunesse en est une d’exception, une aide contrainte aux
familles. Si cette intervention peut être évitée en offrant des
services de la communauté plus appropriés aux besoins des
enfants et de leurs parents, tous y seront gagnants!
OBJECTIFS DU PROJET
• Améliorer le lien de confiance et le travail de
collaboration entre la DPJ et les partenaires;
• Améliorer l’accompagnement des partenaires dans la
mise en place de solutions aux impasses rencontrées
au cours de leur prestation de services;
• Offrir une réponse plus appropriée aux besoins de
service des jeunes et de leur famille.
Dominique Grégoire,
intervenante assignée
au projet pilote
{
{
L’INTERVENANTE-PIVOT, RESPONSABLE
DU PROJET DU CENTRE JEUNESSE, PEUT
ACCOMPAGNER LES PARTENAIRES PAR UN
SERVICE DE :
• Consultation;
• Coïntervention;
• « Coaching »;
• Participation ponctuelle aux réunions ou PSII/RIJ;
afin de les soutenir cliniquement dans des
situations familiales qui les inquiètent.
Le projet vise à intervenir pour
les situations de :
• Négligence;
• Mauvais traitements psychologiques;
• Troubles de comportement sérieux.
PARTENAIRES •Le Centre jeunesse (intervenante-pivot);
IMPLIQUÉS •Les intervenants et les autres professionnels des CSSS 10
des secteurs de Chicoutimi, Jonquière-La Baie;
•Les intervenants et les autres professionnels des école affiliées aux Commissions scolaires des Rives-du-Saguenay et De La Jonquière;
•Les intervenants du Centre de réadaptation en déficience
intellectuelle du Saguenay (CRDI).
MISE EN PLACE
D’UNE ÉQUIPE
D’AMBASSADEURS
DU CENTRE JEUNESSE
Par Dominique Grégoire, ts
Une équipe d’ambassadeurs du Centre
jeunesse est maintenant formée. Cette
équipe est actuellement composée de dix
intervenantes provenant de différents services
et secteurs de la région. Ces personnes se
sont portées volontaires pour faire la tournée
des organismes communautaires, des
garderies, des établissements, etc., qui en
feront la demande afin de présenter la Loi sur
la protection de la jeunesse. Cette activité
vise à sensibiliser les professionnels œuvrant
auprès des enfants, des adolescents et de
leur famille à l’importance de signaler
les situations familiales inquiétantes,
d’améliorer la compréhension des professionnels au sujet de la Loi sur la protection
de la jeunesse et de valoriser le travail de
partenariat et la responsabilité collective à
l’égard de la protection des enfants.
Mme Martyne Bouchard est la gestionnaire
responsable de ce projet. Les demandes
de présentation peuvent être acheminées
directement au chef de service du territoire
visé.
L’équipe d’ambassadrices est formée de :
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•
Manon Tardif
Catherine Fortin
Cindy Malette
Aline Cormier
Nathalie Chouinard
Véronique Cormier
Stéphanie Lajoie
Stéphanie Couture
Amélie Côté
Dominique Grégoire
Par Lili-Claude Turcotte, présidente
Bonjour membres du conseil
multidisciplinaire, voici vos
nouvelles représentantes :
De gauche à droite : Véronique Girard, Lili-Claude Turcotte,
Isabelle Lapointe, Marianne Béland, Doris Carrier et Mélissa Morel.
Absents sur la photo : Alexandra Perron et Marc Thibeault.
Lili-Claude Turcotte, présidente Isabelle Lapointe, vice-présidente Marc Thibeault, directeur général Doris Carrier, directrice DDPQ
Mélissa Morel, administratrice Véronique Girard, administratrice Marianne Béland, secrétaire Alexandra Perron, administratrice 418 697-6000, poste 115
418 547-5773, poste 116
418 549-4853, poste 3140
418 549-4853, poste 3136
418 549-4853, poste 4253
418 549-4853, poste 3119
418 549-4853, poste 3515
418 549-4853, poste 2254
Nous sommes toujours à la recherche de nouvelles idées
pour la reconnaissance de nos membres et des suggestions
de conférence ou d’atelier pour l’assemblée annuelle.
Nous avons mis à votre disposition une adresse courriel
que voici : [email protected].
Vous pouvez aussi contribuer à la vie clinique en nous
proposant soit des textes ou bien des outils cliniques
à publier dans L’Écho-Centre Hebdo.
N’hésitez pas à nous envoyer vos propositions!
Il y a plus d’idées dans deux têtes que dans une seule!
11
Le CPSST a maintenant un site intraweb!
Napo : série de films d’animation réalisés par
infographie. Les films présentent des personnages qui évoluent dans le monde du travail
et qui sont confrontés à des problèmes de
sécurité. Napo, le personnage principal, et ses
partenaires s’expriment dans un langage qui se
passe de mots. Leurs histoires ont une valeur
éducative. Elles suscitent des questions et
favorisent le débat sur des aspects spécifiques
de la sécurité au travail. Parfois, elles fournissent des solutions pratiques ou y conduisent.
Il s’agit d’un mélange d’éducation, de neutralité
culturelle et d’humour, le tout agencé sous
forme de dessin animé qui donne à la série
Napo son identité. Napo est un personnage
sympathique mais insouciant. Le langage
universel utilisé par Napo convient à tous.
« 0-5-30 » : présente toutes les activités et
nouvelles en lien avec le tabagisme, les fruits
et légumes, l’activité physique ainsi que toutes
les activités du Jymnesse.
(Source : http://www.napofilm.net/fr/)
« ADAPTE » : « l’Autoévaluation » et
« Démarche d’Adaptation d’un Poste de
Travail à l’Écran » est un logiciel interactif vous
permettant de faire une première démarche
d’autoévaluation de votre poste de travail.
Dans une situation où vos inconforts persistent,
n’hésitez pas à contacter votre préventionniste
pour qu’il puisse vous apporter des pistes de
solution.
Pour toute question concernant le nouveau site intraweb,
n’hésitez pas à demander l’aide d’un des membres par le
biais de la section « contacts ».
12
http://intranetcj02/intraweb/cpsst
« Programme de
prévention » : présente
toutes les activités et les
nouvelles en lien avec la
violence provenant de la
clientèle, le niveau de
sécurité dans les unités
de vie et bien d’autres.
« Documentation » : permet d’accéder
à la partie revampée de l’intranet en
matière de santé et de sécurité au
travail. Vous retrouverez toute la
documentation se rattachant aux bilans,
aux comptes rendus, à la formation, aux
formulaires, aux mesures d’urgence et
encore plus.
té
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n
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« Accueil » : rapporte toujours à la
page principale du CPSST.
« Contacts » : vous permet de
contacter les membres du comité en
suivant cinq étapes faciles :
1 . Sélectionner le comité concerné par votre questionnement.
2 . Sélectionner le membre de ce comité avec qui vous aimeriez entrer en contact.
3 . Indiquer votre nom.
4 . Taper votre message ou
questionnement.
5 . Sélectionner « envoyer ».
La bande centrale du site de la
page d’accueil permet de connaître
les membres et les responsables du
CPSST ainsi que les dates et les lieux
de la prochaine rencontre.
La bande « Événements » : permet de connaître les
activités en cours et l’avenir des comités (CPSST, 0-5-30
ou Programme prévention). De plus, lorsque vous êtes
sur la page d’accueil, le texte est un hyperlien vers
l’espace sur le site qui concerne ce sujet.
13
Des nouvelles
d’Accès-Cible
Par Caroline Gaudreault,
chargée de projet Accès-Cible
Après 5 mois de travail à temps plein à l’implantation des
solutions d’amélioration du travail à l’application des
programmes du secteur Chicoutimi-La Baie, le comité de
coordination est fier de pouvoir vous parler des avancées
de notre projet.
Comme vous le savez sans doute l’une des solutions
majeures, autant dans son application que dans les résultats
espérés, est sans conteste la transcription des notes
évolutives. Que ce soit en version papier ou numérique, des
intervenants ont testé l’efficacité de cette solution avec
l’aide précieuse des agentes administratives, et ça marche!
Pour la version papier, un canevas a été élaboré par le comité
de travail des notes évolutives composé de Véronique Girard
(PIJ), Donald Caron (informatique), Maude Pageau (agente
administrative), Manon Gauthier (chef de service des
agentes à ce moment), Christine Baron (TTS à l’application
des programmes, Chicoutimi), Nicolas Tremblay (LEAN) et
moi-même Caroline Gaudreault (chargée de projet AccèsCible), avec la collaboration de Brigitte Savaria pour la mise
en forme du canevas.
Les intervenantes « testeurs » sont Mélissa Morel, Mona
Tremblay, Christine Baron, Kim St-Gelais et Geneviève
Poitras. Elles remplissent leurs suivis d’activités à la fin de
chaque action (entrevue, téléphone, etc.) et déposent dans
une case prévue à cet effet l’ensemble des notes à la fin de
chaque journée. Une agente est chargée de mettre dans une
enveloppe lesdites notes et de les apporter à la réception
Don Bosco. Le commissionnaire apporte l’enveloppe à la
réception Saint-Georges où les agentes inscrivent les notes
des intervenantes dans PIJ. Si vous avez l’occasion de croiser
les « testeurs », il serait intéressant que vous leur demandiez
leur opinion. Elles sont unanimes : sentiment du travail
accompli… et aucune d’elles ne voudrait revenir en arrière.
Pour la transcription des notes par enregistreur numérique
(iPod), les « testeurs » sont Mélissa Simard et Annie
Villeneuve, avec la collaboration d’une agente administrative. À l’aide d’une application créée spécifiquement pour
nos services par une firme externe (canevas suivant une
note évolutive dans PIJ), les intervenantes dictent l’action
14
qu’elles viennent de faire et l’envoient par voie électronique
dans un répertoire entièrement construit par Bernard Bérubé
du Service informatique. De son ordinateur, l’agente ouvre le
répertoire et peut ainsi avoir accès aux dictées faites par les
intervenantes. Les dictées apparaissent dans le répertoire
en ordre de date (de la plus ancienne à la plus récente)
et regroupées (si plus d’une intervention pour un même
dossier) et par intervenant. Ceci permet à l’agente d’être
plus efficace.
Nous sommes maintenant rendus à l’étape des choix,
c’est-à-dire que chaque membre de l’équipe AP ChicoutimiLa Baie doit décider entre trois options soit : 1) continuer
d’entrer soi-même ses notes dans PIJ; 2) utiliser le canevas
papier pour transcription par l’agente ou 3) utiliser
l’enregistreur numérique pour transcription par une agente
également. Par la suite, selon les options choisies, nous
devrons réaménager les tâches des agentes pour répondre
au besoin.
Deuxième solution : l’agenda électronique. Pendant presqu’une année, et après moult
difficultés rencontrées dans l’implantation de cette solution, l’équipe informatique a
trouvé le problème. Pour y remédier, une nouvelle version est en voie d’être installée à
tous les intervenants-éducateurs du secteur Chicoutimi-La Baie. Nous pourrons alors
utiliser cette solution à son plein potentiel.
Pour la solution de l’agent de liaison au tribunal, un comité de travail a été formé.
Les membres du comité sont Kathy Beaumont (avocate), Gabriel Garneau (TS), Mélissa
Simard (psychoéducatrice à La Baie), Aline Cormier (SAC) et moi-même. Nous nous
sommes rencontrés une première fois le 20 septembre dernier. Les sujets traités parlent
principalement du temps passé au tribunal pour les « provisoires » et les avis de fugue.
Ensuite, en ce qui a trait à la solution de la centralisation des dossiers de l’application des programmes, nous éprouvions quelques différences dans les façons de faire
des agentes administratives en lien avec le classement des documents. Donc, de concert
avec Manon Ouellet, chef d’équipe des agentes, ces dernières ont proposé d’uniformiser
la démarche pour le secteur de Chicoutimi. Peu importe l’agente attitrée à l’intervenant
ou à l’éducateur. Celui-ci n’a qu’à déposer le ou les documents à insérer dans le dossier
du jeune dans une pochette située à l’avant dans le tiroir du classeur qui lui est attitré.
Au moment opportun (disponibilité, demande des archives, etc.), une agente procédera
au classement. Il en est de même pour La Baie.
Concernant la solution de maintenir au calendrier la formation médiation, de
concert avec Sophie Turgeon et Guylaine Bouchard du Service de formation, nous
avons fait l’inventaire des intervenants ayant déjà eu la formation. Ceux-ci recevront
une journée de suivi (mise à niveau) dès l’automne. Les invitations parviendront sous
peu. Pour ceux et celles qui n’ont jamais reçu cette formation très appréciée des
premiers, il a été décidé d’inclure cette formation de trois jours à la planification des
formations pour l’année 2014-2015. Ceci devrait permettre à l’ensemble du personnel
(TS et TTS) de tous les secteurs d’être formé. Il reste à élaborer la façon de faire vivre
cette approche dans les équipes de travail et au niveau de l’ensemble du Centre
jeunesse, car n’oublions pas que l’objectif est d’augmenter le volontariat des clients
donc par le fait même, diminuer le taux de judiciarisation.
Finalement, plusieurs autres solutions sont en développement comme l’élaboration d’un
aide-mémoire de la séquence d’intervention à l’application des programmes
(actuellement en consultation auprès des SAC et de certains intervenants pour bonification), des tableaux de bord aux SAC dans le cadre des mandats qui leur sont demandés
(soit de rencontrer chacun des intervenants toutes les trois semaines et de
s’assurer de la présence des plans d’intervention au dossier lors de ces rencontres), d’une élaboration de la politique en matière de transport des usagers (émise
par la DDPQ et à mettre en lien avec la politique sur les bénévoles) et la refonte des
formulaires d’accès aux services (qui ont été simplifiés).
Comme vous pouvez le constater, plusieurs de ces solutions pourront être reproduites
dans les autres secteurs… certaines le sont déjà d’ailleurs. Par exemple, la transcription
des notes évolutives papier est maintenant à l’essai dans les secteurs de Roberval et
Dolbeau, la formation médiation touchera tous les intervenants de l’application des
programmes de la région et ainsi de suite.
Tout n’est pas pour autant terminé, des défis intéressants nous attendent et nous
sommes prêts à les relever. À compter de la mi-novembre, ce sera Christine Baron
(TTS à l’application des programmes de Chicoutimi) qui sera à son tour libérée pour
poursuivre et finaliser l’implantation des solutions.
15
ACCÈS ET
CONFIDENTIALITÉ
Mon dossier, c’est mon histoire
Le dossier d’un usager est en quelque sorte le fil conducteur dans l’accompagnement de l’usager tout au long de son
parcours. Il retrace l’évolution et le cheminement de
l’enfant, de l’adolescent ou du jeune adulte, par le biais
des divers services reçus.
Une information névralgique contenue au dossier d’un usager
est confidentielle et son accès est limité, c’est le respect
de ses droits. En ce sens, le dossier est non seulement un
« outil organisationnel » permettant de traiter et de gérer
l’information souvent aussi volumineuse que diversifiée qui
y est contenue, mais il constitue aussi un support d’accès
à l’information, et à ce titre, il faut donc s’assurer de sa
confidentialité et de son accessibilité.
L’accès à l’information est un droit fondamental de
l’usager et il prend sa légitimité dans plusieurs législations.
Ces lois obligent les professionnels et les organismes à
respecter entre autres les droits à la confidentialité, au
secret professionnel et au respect du droit à la vie privée.
La confidentialité s’inscrit également comme un principe
éthique. C’est une valeur organisationnelle fondamentale
s’inscrivant au cœur de la mission des professionnels.
Le respect de la vie privée des individus par la protection
des renseignements confidentiels relatifs aux usagers ainsi
qu’au personnel est un engagement du centre jeunesse
directement lié à son code d’éthique.
Des gestes qui nous apparaissent anodins peuvent contribuer
à la diffusion involontaire d’informations confidentielles.
Pour éviter la diffusion de tels renseignements, la confidentialité est donc de mise dans notre quotidien par des actions
simples pour assurer la protection de la vie privée de l’usager
et sa famille. Par exemple, les professionnels qui œuvrent
16
auprès des usagers veilleront à discuter de sujets sensibles
dans des lieux appropriés pour assurer la confidentialité du
dossier et des communications. Il faudra aussi contrôler
rigoureusement la circulation des dossiers afin d’éviter la
perte d’information issue d’un dossier d’un usager. Chaque
membre du personnel qui utilise le réseau, les logiciels, les
équipements informatiques, les banques d’informations et de
données doit aussi respecter les règles de confidentialité du
centre jeunesse par le biais d’un formulaire « d’engagement
à la confidentialité » lors de l’embauche.
« Mon dossier, c’est mon histoire », car il est le reflet d’une
étape importante dans la vie d’un enfant, d’un adolescent
ou d’un jeune adulte. La « protection de cette information »
prend alors tout son sens.
La mise en place de mesures permettra d’assurer la confidentialité des renseignements personnels et contribuera
par ricochet à la protection de l’enfant.
JEU-QUESTIONNAIRE
1. Quelles lois gèrent les dossiers des usagers?
2. Quelles mesures peut-on prendre au quotidien pour protéger l’information confidentielle?
3. De quelle manière doit être diffusée l’information concernant un usager?
4. Quelle est la personne responsable de l’accès à l’information?
5. Quelle est la valeur qui est directement reliée à l’accès et à la confidentialité dans un établissement?
1. La LSJPA, LPJ, LSSSS, Loi d’accès à l’information et à la protection des renseignements personnels
2. Déposer les documents de nature confidentielle dans le bac pour les documents confidentiels (Shred-it)
Chiffrer vos courriels lorsqu’ils comportent de l’information confidentielle
Ne pas laisser des documents à la vue comportant des renseignements personnels
Ne pas divulguer ses mots de passe et toujours verrouiller son ordinateur lorsqu’on laisse son poste de travail
3. Dans le respect des lois et du code d’éthique en vigueur
4.L’archiviste
5. Le respect
Jeu-questionnaire
RÉPONSES
Par Nathalie Lévesque, archiviste
Apprendre
à faire autremenT...
EFFET PAPILLON
Le programme L’effet papillon est en fonction dans tous les
secteurs de la région; donc son déploiement est terminé.
Il est en évaluation, entre autres dans le secteur de Dolbeau,
afin qu’il soit en amélioration continue.
Par Martin Lapointe, chef de service
Le programme est destiné aux familles ayant des enfants âgés
de 0 à 9 ans, à risque élevé de négligence.
Il y a bientôt six mois, je faisais une présentation à
l’équipe de la DDPQ, tout juste après la fermeture
de mon poste. Pendant tout près de 4 ans, j’ai été
chef de service aux programmes régionaux. J’ai eu
la chance de connaître et mettre en place plusieurs
programmes comme PQJ, SOCEN, Les Ateliers du
Frère Toc, L’effet papillon, Appart en ville, CERD
(clinique d’évaluation des retards de développement) et PCA.
Le travail de collaboration avec nos partenaires du CSSS et des
organismes communautaires est essentiel pour sa réussite, et
nous l’avons!
Apprendre à faire autrement, voilà ce qui me vient
en tête après ces quatre années, et ce, selon les
meilleures pratiques avec les différents types de
clientèle. Nous avons d’excellents programmes
nous permettant de travailler avec la collectivité
pour aider les jeunes et leurs familles. Ouvrons nos
portes à nos collègues des centres de santé et des
services sociaux (CSSS), des écoles et des services
communautaires pour venir en aide à la clientèle
que nous recevons.
C’est maintenant la DDPQ, plus précisément Mmes
Mireille Imbeault et Mélanie Martel qui assument
avec brio et grand succès la continuité de la gestion
des programmes.
Merci à toutes les équipes avec qui j’ai eu la
chance de travailler. Continuez avec Mireille et
Mélanie à faire avancer les programmes et à faire
autrement!
Bonne continuité…
PROGRAMME DE QUALIFICATION
DES JEUNES (PQJ)
Aujourd’hui, ce programme est rendu
à maturité et est composé de quatre
techniciens en éducation spécialisée.
Il couvre la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean et aide plus
de quarante jeunes, par cohorte, à passer de l’adolescence
vers le monde adulte, et ce, avec le même éducateur, afin
d’y travailler leur réseau social, leur autonomie et d’atteindre
une qualification.
Responsable à la DDPQ : Mireille Imbeault
Responsable à la DDPQ : Mélanie Martel
ATELIERS DU FRÈRE TOC
Déjà la cinquième année pour Les Ateliers
du Frère Toc! Il s’agit d’un atelier culinaire
aidant à développer l’autonomie sur le
plan alimentaire. Près de 50 jeunes ont
reçu une attestation de formation de la
Tablée des Chefs. Bravo aux éducateursaccompagnateurs et merci aux chefs enseignants du CFP
Jonquière.
Les Ateliers du Frère Toc sont aussi à Roberval. Une année et
demie a été faite et là aussi la disponibilité des éducatrices et
du chef est un gage de franc succès.
Responsable à la DDPQ : Mireille Imbeault
CLINIQUE D’ÉVALUATION DES
RETARDS DE DÉVELOPPEMENT
Très beau travail de concertation avec les
différents établissements de la santé : CRDP, CRDI, CSSS. C’est
un service multidisciplinaire qui donne un accès rapide à des
services à la petite enfance (0-5 ans), c’est-à-dire aux enfants
présentant des retards dans deux sphères de leur développement.
Responsable à la DDPQ : Mireille Imbeault
SOCEN
Pour diverses raisons,
l’implantation de SOCEN est
difficile. Par contre, nous avons
deux formatrices sur qui nous pouvons compter pour faire
avancer le programme. Celui-ci a comme objectif d’assurer une
réponse aux aspirations des jeunes et d’impliquer une personne
significative pour accompagner ces enfants.
Responsable à la DDPQ : Mélanie Martel
APPART EN VILLE
Il s’agit d’appartements semisupervisés ayant pour objectif de
consolider des acquis d’un jeune
adulte dans une démarche vers
l’autonomie. On y compte six
places et toutes sont comblées.
Deux éducateurs travaillent à
accompagner les jeunes dans la vraie vie. Bravo!
Responsable à la DDPQ : Mireille Imbeault
18
Promouvoir les habiletés
parentales pour lutter contre la
maltraitance envers les enfants
Le précieux rôle des pères :
favoriser la prise de risque
chez l’enfant
TIRÉ DE : Letarte, M.-J., Normandeau, S. et Allard, J. (2010).
Effectiveness of a parent training program « Incredible Years » in
a child protection service. Child Abuse & Neglect, 34 (4), 253-261.
REVU PAR : Geneviève Riopel, Ph. D., psychologue
TIRÉ DE : Paquette, D. & Bigras, M. (2010). The risky situation:
a procedure for assessing the father-child activation relationship.
Early Child Development and Care, 180 (1 & 2), 33-50.
REVU PAR : Geneviève Riopel, Ph. D., psychologue
Au Québec, des problématiques de mauvais traitements
(physiques, psychologiques ou sexuels) ou de négligence
sont en cause dans 74 % des dossiers traités par la DPJ.
Puisque la majorité des enfants victimes de maltraitance
continueront d’évoluer dans leur famille, il est essentiel de
mettre en place des interventions efficaces pour aider les
parents à modifier leurs pratiques parentales et ainsi
prévenir les récidives de mauvais traitements. Dans cette
optique, Sylvie Normandeau, chercheure au CJM-IU, et ses
collègues ont implanté et évalué l’efficacité de Ces années
incroyables, un programme d’entraînement aux habiletés
parentales destiné aux parents référés à la DPJ pour
négligence envers leurs enfants. Le programme consiste en
une série de 16 rencontres hebdomadaires de groupe, de
deux heures chacune, et animées par deux professionnels.
Le programme vise à favoriser : 1) une relation parentenfant harmonieuse; 2) l’apprentissage et l’application de
pratiques parentales efficaces et 3) l’amélioration des
habiletés de résolution de problèmes et de communication
dans la famille. D’une part, les résultats de l’évaluation
révèlent que le programme a permis aux parents de bonifier
leurs pratiques parentales, en particulier de diminuer
l’usage de méthodes disciplinaires sévères, d’encourager et
de complimenter davantage leurs enfants, de recourir à plus
de stratégies disciplinaires adéquates et d’employer plus de
pratiques disciplinaires verbales positives. D’autre part,
après leur participation au programme, les parents rapportent des améliorations significatives en ce qui a trait au
comportement de leurs enfants. Ces résultats sont prometteurs, puisqu’on peut croire que des améliorations
dans les habiletés parentales vont se traduire par une
diminution des épisodes de maltraitance ou de négligence.
Un programme d’habiletés parentales comme Ces années
incroyables constitue certainement un atout important pour
soutenir les familles aux prises avec une problématique de
maltraitance.
Pour acquérir un sentiment de confiance fondamentale dans
le monde qui l’entoure, l’enfant a besoin que ses parents
répondent de façon sensible à ses besoins, mais aussi
qu’ils l’encouragent à explorer son environnement tout en
le protégeant d’éventuels dangers. Alors que les mères sont
habituellement la première figure d’attachement vers
laquelle les enfants se tournent lorsqu’ils cherchent du
réconfort, les pères sont typiquement plus enclins à
stimuler l’exploration et la prise de risque chez leurs
enfants. Daniel Paquette, chercheur associé au CJM IU,
a récemment mis au point le concept de « relation
d’activation » père-enfant pour désigner le lien affectif qui
favorise l’ouverture de l’enfant vers le monde extérieur.
En collaboration avec ses collègues, le chercheur a aussi
élaboré et validé une procédure d’observation standardisée,
la Situation risquée, qui permet d’évaluer la relation
d’activation père-enfant auprès des tout-petits de 12 à
18 mois. La grille de codification permet de classifier les
dyades père-enfant en trois catégories selon des patrons
de sous-activation, d’activation ou de suractivation. Les
enfants sous-activés s’engagent peu dans l’exploration.
Ils sont passifs, anxieux et tendent à demeurer à proximité
de leur père dans un contexte étranger. Les enfants activés
sont confiants et prudents dans leur exploration, et ils
respectent les limites parentales. Les enfants suractivés
adoptent des comportements téméraires et défient les
limites imposées par le père. En somme, les travaux de
Daniel Paquette et de ses collaborateurs sont d’une grande
pertinence, puisqu’ils attirent notre attention sur la
contribution des pères dans le développement psychoaffectif de l’enfant.
Le comité de planification du développement des ressources humaines consiste en un
plan d’amélioration des conditions de travail favorisant l’apport optimal des ressources
humaines à l’efficacité et l’efficience du Centre jeunesse dans le but de fournir des
services de qualité aux jeunes, à leurs parents et à leur famille.
Le PDRH, dans son approche qualité, doit s’arrimer aux
orientations stratégiques de l’établissement pour être
utile et ainsi s’assurer de l’amélioration continue des
services tout en tenant compte du rôle majeur que
doivent y jouer les personnes.
En décembre dernier, le comité avait annoncé le
dépôt de son plan d’action 2013-2016. En effet, au
cours de l’été, les membres du comité ont terminé
leur réflexion stratégique des objectifs du nouveau
plan d’action triennal et le soumettront au prochain
comité de direction au mois d’octobre afin d’être
adopté. Une version sera déposée dans l’intranet
dès que possible.
DÉPÔT DU
PLAN D’ACTION
2013-2016
DU PDRH
Les grandes orientations
2013-2016 ciblées par le
PDRH sont les suivantes :
•
•
•
•
•
La planification de main-d’œuvre;
Le programme d’accès à l’égalité en emploi;
La communication;
Le transfert des expertises et des apprentissages;
La reconnaissance du personnel.
La participation des
employés, des syndicats,
des associations de
cadres, des conseils
multidisciplinaires, du
personnel administratif
et des services complémentaires est l’assise
essentielle pour
l’élaboration du PDRH.
Les membres actuels qui
siègent au comité sont :
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Rock Bouchard, agent d’intervention, représentant du syndicat, catégorie 2
Martin Brisson, éducateur, représentant du conseil multidisciplinaire
Dany Coulombe, chef de service, représentant cadre de l’APER
Guylaine Couture, chef de service, représentante de l’AGESSS Karine Ferland, ARH, représentante du syndicat, catégorie 4
Danielle Tremblay, DPJ-DP, représentante du comité de direction
Isabelle Lapointe, éducatrice, représentante du conseil multidisciplinaire
Sandra Lapointe, agente de gestion du personnel, responsable du comité
Johanne Laurendeau, aide-cuisinière, représentante du CCPAS
Pauline Tremblay, agente administrative, représentante du syndicat, catégorie 3
Sophie Turgeon, conseillère en planification et programmation, développement des compétences
Lors de leur dernière
rencontre, les membres
du comité ont discuté
des faits saillants en lien
avec les sujets suivants :
•
•
•
•
•
•
•
•
L‘embauche de personnel;
La santé et la sécurité au travail;
Le programme cadre de relève et les leaders cliniques;
Les statistiques en absence maladie;
Les comités d’éthique (les ressources humaines et le « clinique »);
La soirée reconnaissance;
La formation;
L’agrément.
as à
N’hésitez p r avec
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communiq t sujet
tou
r
nous pou
re au
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19
PDRH!
PAR SANDRA LAPOINTE
POUR LE COMITÉ RECONNAISSANCE
La reconnaissance en milieu de travail peut se manifester par le biais de petits
gestes simples qui s’inscrivent dans l’ordinaire des jours. Elle peut également être
ponctuelle et de connivence avec un événement qui mérite d’être souligné.
En fait, il y a autant de marques de reconnaissance qu’il y a de travailleurs. La
reconnaissance se manifeste de différentes façons… mais qu’elle provienne
d’un collègue, de son patron ou de la Direction, c’est un élément essentiel dans
nos milieux de travail sans quoi il y a un vide au niveau des relations humaines.
Quelques exemples de reconnaissance vécue dans notre Centre jeunesse…
• Encouragement par les pairs
• Possibilité de télétravail
• Comités paritaires (reconnaissance
de la compétence du personnel)
• Messages d’appréciation des
collègues
• Accès aux installations sportives
• Politiques en lien avec la promotion de la santé
• Activité de la rentrée
• Un sourire, un beau « bonjour! »
• Pause reconnaissance
• Remise d’épinglettes
• Comité reconnaissance
• Brunch de Noël
• Soirée reconnaissance et remise de cadeaux aux retraités et 25 ans de service
• Semaine des centres jeunesse (reconnaissance du travail en CJ)
• Activités des clubs sociaux
(financement du CJ)
• Conseil multidisciplinaire (valorisation des professionnels et remise de prix reconnaissance)
• CCPAS (valorisation du personnel administratif)
• Cartes envoyées par le comité de direction (maladie et décès)
• Activités bilan à tous les niveaux
• Activités organisées pour remercier les bénévoles (Opération père Noël)
• Remises de petites attentions par les chefs à certaines occasions
(Saint-Valentin, Noël, Pâques...)
• « Party » ou dîner de départ pour le personnel
• Journée de congé (conseil
multidisciplinaire et CCPAS)
• Mois de la santé psychologique
du CPSST
La reconnaissance...
c’est comme une
empreinte sur le coeur!
20
Cette année, c’est sous le thème
« Place à la fête » que le comité
reconnaissance fêtera les employés
ayant atteint 25 années de service
ainsi que ceux quittant pour la
retraite. De plus, nous soulignerons
également, lors de cet événement,
les employés ayant 30 et 35 années
de service.
Comme chaque année, le comité
reconnaissance donne la chance à
huit employés, un par point de
service et centre de réadaptation,
de participer à cette soirée. Nous
vous remercions d’avoir démontré
votre intérêt en si grand nombre.
Cette année, les heureux gagnants
sont :
1. Diane Dufour (Don Bosco)
2. Béatrice Souriant (La Baie)
3. Édith Lemaire (Dolbeau)
4. Maude Pageau (Saint-Georges)
5. Dominic Langlais
(Foyer de groupe Roberval)
6. Nadine Renaud (Alma)
7. Marie-Hélène Boudreault (Saint-Georges)
8. Louise Bélanger (La Chesnaie)
CHRONIQUE INFORMATIQUE
Par Lynda Leclerc, chef des services informatiques
L’identifiant national
Depuis plusieurs mois déjà, le projet de loi 133 (Loi sur la
gouvernance et la gestion des RI des organismes publics et des
entreprises du gouvernement) qui vient encadrer les développements en matière informatique pour tous les établissements de
la santé et services sociaux, encadre nos activités et est en
continuelle évolution.
La directive ministérielle sur la mise en œuvre pour instaurer un
« identifiant national » répond à une nouvelle gestion d’identité
dans le réseau de la santé et des services sociaux, et voit à
constituer un répertoire d’identifiants nationaux en deux temps
distincts. Comme première phase, les établissements sont
invités à consolider les répertoires existants dans chacune des
régions. Ensuite, tous les identifiants créés régionalement
seront migrés vers le répertoire des « identifiants nationaux ».
Qu’est-ce qu’un « Identifiant unique »?
Chacun de vous utilise le réseau informatique provincial
« RITM » tous les jours en inscrivant dès l’ouverture de votre
ordinateur, votre code utilisateur accompagné de mot de passe
et du domaine auquel vous appartenez. Votre identifiant actuel
est unique au Centre jeunesse et devra le demeurer même
lorsque migré au répertoire national, pour éviter ainsi les
collisions et assurer l’unicité de chaque utilisateur du réseau
de la santé et des services sociaux.
Au Centre jeunesse
Plusieurs organisations sont à réaliser des projets de consolidation des identités et au Saguenay–Lac-Saint-Jean, cette phase
transitoire est déjà en route pour plusieurs établissements de la
région. Le Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean va
suivre le mouvement et entreprendre le déplacement de leurs
identifiants vers le répertoire régional prochainement.
De façon graduelle, votre code utilisateur composé actuellement des trois premières lettres de votre nom de famille
et de votre prénom, suivi de deux caractères numériques sera
différent et composé des deux premières lettres de votre nom
de famille et de votre prénom, suivi de quatre caractères
numériques. De plus, vous ne ferez plus partie du domaine
du Centre jeunesse « 02centrejeunes », mais bien de celui
régional « reg02 ».
L’équipe des services informationnels va communiquer avec
chacun de vous et vous informera des changements qui vous
concernent au cours des prochains mois.
Bonne migration!
Par André Dufour, technicien en hygiène du travail
L’établissement a maintenant ses propres formateurs OMÉGA!
Il s’agit de :
•
•
•
•
Richard Demers;
Sabrina Charlton-Doré;
Marie-Michèle Villeneuve;
Et deux formateurs supplémentaires sont actuellement
en formation pour devenir formateurs OMÉGA.
À ce jour, nous avons formé cinq groupes OMÉGA de base
(formation de quatre jours). Ceci représente cinquantedeux personnes.
Formation OMÉGA à venir :
En passant, n’oubliez pas
l’importance de confirmer
votre présence lors
des formations!
Lorsqu’on vous convoque à une formation,
il est très important de confirmer votre
présence au Service de la formation et, bien
évidemment, de vous présenter au moment
prévu. Avez-vous pensé que si vous ne vous
présentez pas, vous prenez la place d’un
collègue du Centre jeunesse ou d’un autre
établissement du réseau et vous imposez
des coûts inutiles au Centre jeunesse?
Alors, merci de confirmer votre présence et
de participer, et surtout, bonne formation!
• Un groupe OMÉGA de base en décembre 2013;
• Un groupe OMÉGA dans la communauté (trois jours) en janvier 2014;
• Un groupe OMÉGA dans la communauté (trois jours) en février 2014.
21
Nouveau partenaire
pour la Fondation
Une nouvelle
coordonnatrice
à la Fondation
Bonjour,
Julie Dubois-Gravel
Entre deux découvertes de dossiers, je prends quelque temps pour me
présenter. Je suis Julie Dubois-Gravel, nouvelle coordonnatrice de la
Fondation pour l’enfance et la jeunesse. C’est avec beaucoup d’enthousiasme que je me joins à l’équipe tout en découvrant mon nouvel environnement de travail. La cause des jeunes est très rapidement devenue
mon cheval de bataille.
La Fondation est ravie de pouvoir compter sur Multi-Causes
comme nouveau partenaire. Cette organisation sollicite la
participation des commerçants de la région qui acceptent
généreusement de vendre des tablettes de chocolat. Une
partie des profits seront directement versés à la Fondation
qui pourra financer des projets pour les jeunes. Pour la
prochaine année, c’est un montant de 15 000 $ qui sera
directement remis à la Fondation pour l’enfance et la
jeunesse.
Pour la Fondation, les retombées de ce programme d’aide ne
sont pas seulement monétaires, c’est aussi l’occasion de
poursuivre la sensibilisation auprès de la population sur
l’importance d’aider nos jeunes en difficulté dans la région.
Ayant étudié en communications à l’UQAM, j’ai acquis, au cours des
dernières années, de l’expérience en organisation d’évènements,
recherche de financement et développement d’organismes communautaires. Au sein de la Fondation, je vais m’assurer que l’évolution des
projets se poursuit et que l’aide accordée est toujours plus importante et
adaptée aux besoins des jeunes les plus fragiles de notre région.
De plus, j’aimerais vous rappeler que la prochaine rencontre du comité
d’analyse des demandes d’aide financière aura lieu le 27 novembre.
Il est important que vous n’hésitiez pas à communiquer avec moi pour
vos projets, vos questions et vos commentaires.
Sur la photo,
de gauche à droite :
M. Sylvain Daneau,
président de Multi-Causes
Mme Carole Messaoudi,
présidente de la Fondation
Au plaisir de vous rencontrer!
Une randonnée de
moto qui dépasse
les attentes!
Tournoi de golf au
profit de la Fondation!
Le 18 juin dernier avait lieu la toute
première édition du Tournoi de golf
de la Fondation pour l’enfance et la
jeunesse. L’événement a permis
d’amasser 11 000 $ pour venir en
aide aux jeunes du Centre jeunesse
du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
Merci à tous les golfeurs et aux
commanditaires qui ont fait de ce
tournoi une réussite. En espérant
vous revoir le 12 juin 2014,
pour la prochaine édition!
Mme Carole Messaoudi,
présidente du CA de la
Fondation, en compagnie
de M. Richard Létourneau
de La Charpenterie,
président d’honneur du
1er tournoi de golf de la
Fondation.
Les clowns noirs ont su ajouter
un élément festif à l’événement!
La deuxième randonnée de moto
de la Fondation avait lieu le
6 juillet dernier. Cet événement
a permis d’amasser 1375 $
tout en offrant l’opportunité
de rencontrer et d’échanger
avec des passionnés de moto.
Ce fut un succès à tous les
niveaux. En plus d’une journée
ensoleillée, les participants ont
pu bénéficier d’une supervision
policière et d’une logistique
efficace. Cette activité sera elle
aussi de retour l’an prochain.
Merci aux participants
et à l’an prochain!
Match entre Rafael Nadal et Jerzy Janowicz
Le 24 juin commençait la saison du Club
de tennis de Roberval. Ainsi, les filles et
les garçons du centre de réadaptation
La Chesnaie ont pu suivre leurs cours
particuliers de tennis d’une heure, deux
fois par semaine. Pour ces jeunes, ce
nouveau sport a été fort apprécié.
En effet, ce sport pratiqué dans la
communauté permet aux jeunes
d’accomplir une activité positive dan
la société et d’améliorer leur perception
et celle des autres quant aux préjugés
envers les jeunes en centre de réadaptation. De plus, cette nouvelle expérience permet de développer l’estime
de soi, le dépassement de soi, l’engagement, la persévérance et de développer de saines habitudes de vie, etc.
Du 8 au 10 juillet 2013, le Club de tennis
de Roberval a organisé un tournoi
parents-enfants. Certains parents sont
venus y participer et les jeunes ont
été fiers et contents de ces journées
passées avec eux. De plus, ce temps
passé entre eux a permis d’améliorer
leur relation et de percevoir d’autres
facettes de leur enfant.
Le 8 août dernier, quelques jeunes de
l’interne et de l’externe ont eu la chance
d’aller voir les meilleurs joueurs au
monde lors des quarts de finales de
la Coupe Rogers à Montréal. Les
jeunes ont énormément apprécié leur
expérience. À noter qu’un partenariat
avec un Centre jeunesse de Montréal
a été établi afin que les intervenants
et les jeunes puissent être hébergés
pendant deux nuitées dans une classe
du centre de réadaptation de la région
montréalaise.
La Coupe Rogers pour
des jeunes de La Chesnaie!
Par Alexandre Boily
et Sébastien Genest, éducateurs
Photo de la gang
lors du tournoi de
la Coupe Rogers.
Les jeunes sont
accompagnés par
deux éducateurs,
Alexandre Boily
(à gauche) et
Sébastien Genest
(à droite).
Du 12 au 15 août 2013, les jeunes ont
participé au tournoi de tennis de fin de
saison du Club de tennis de Roberval
avec d’autres jeunes de la communauté.
À noter que plusieurs jeunes ont fait
bonne figure lors de ce tournoi.
Le 27 août 2013, nous avons terminé la
saison en organisant un après-midi de
tennis amical en invitant les parents,
des personnes significatives, des
éducateurs à l’interne et l’externe et des
travailleurs sociaux afin que les jeunes
puissent partager leur nouvelle passion.
Photo de la gang
(parents-jeuneséducateurstravailleurs
sociaux) lors
d’une journée
amicale de
tennis.
Finalement, nous pouvons dire que ce
projet aura été encore une belle réussite
et nous pouvons affirmer que nous
allons répéter l’expérience pour l’an
prochain.
Félicitations aux
nouveaux parents
Dominique Caron, éducatrice Jean-Philippe Tremblay, agent d’intervention Valérie Laforge, agente de relations humaines
Bernard Bérubé, technicien en informatique
Stéphanie Mallette, agente de relations humaines
Marie-Ève Horth, agente de relations humaines
Marie-Ève Fortin, agente administrative
Sara Lalancette, psychoéducatrice
Jessica Claveau, éducatrice
Valérie Côté, agente de relations humaines
Jean-François Morin, éducateur
André Dufour, technicien en hygiène du travail
Johannie Larouche, agente de relations humaines
Tania Moffat, éducatrice
Stéphanie Girard, éducatrice
Danièle-Nathalie Girard, agente de relations humaines
Ils prendront
bientôt leur
retraite…
Luc Morin
Chef de service en
réadaptation interne
Centre La Chesnaie
30 novembre 2013
Rachel Morin
Agente administrative
Services financiers
28 janvier 2014
Hélène Morin
Agente administrative
Bureau d’Alma
28 février 2014
23
parmi nous…
Bienvenue
Anniversaires
de service
Octobre
Novembre
Décembre
Rédaction
24
Hubert Baril-Boudreault
Agent de
relations humaines
Agathe Godin
Infirmière clinicienne
Kim Migneault
Agente administrative
Emile Bélanger
Sauveteur
Alexandra Jean
Technicienne en
travail social
Simon Ouellet
Agent d’intervention
Marie-Josée
Careau-Lapointe
Technicienne en
travail social
Philippe Larouche
Agent d’intervention
Maxime Plourde
Kinésiologue
Kim Fitzmorris,
Technicienne en
travail social
Nathalie Lévesque
Archiviste
Jason Royer
Agent d’intervention
Yvan Fortin
Journalier
Emmanuelle
Mac Kay Cantin
Psychoéducatrice
Marie-Hélène Tremblay
Agente de relations
humaines
Année de
service
Nom
Prénom
Titre d’emploi
Port d’attache
Entrée
en fonction
35
DOLBEC
MICHEL
Éducateur
Centre Saint-Georges
1978-10-29
35
GAGNON
DANIELLE
Éducatrice
Jonquière
1978-12-17
30
FORTIN
JOSEE
Éducatrice
Jonquière
1983-10-21
30
HUOT
JOHANNE
Éducatrice
Centre Saint-Georges
1983-12-14
30
BONNEAU
DANIEL
Agent de relations humaines
Chicoutimi – La Baie
1983-12-17
25
MORIN
RICHARD
Chef de service
Roberval
1988-10-15
25
MAISONNEUVE
CAROLLE
Éducatrice
Alma
1988-12-22
20
GAUDREAULT
CAROLINE
Chef de service
Chicoutimi – La Baie
1993-10-29
15
DESBIENS
ERIC
Agent de relations humaines
Chicoutimi – La Baie
1998-11-09
10
MINIER
JULIE
Agente de relations humaines
Chicoutimi – La Baie
2003-10-06
10
LANGLAIS
CAROLINE
Agente de relations humaines
Roberval
2003-10-14
10
DALLAIRE
JEANNE
Agente de relations humaines
Alma
2003-11-05
10
LACHANCE
AUDREY
Agente de relations humaines
Roberval
2003-12-02
10
PERRON
FRANCOIS
Chef de service
Centre Saint-Georges
2003-12-15
Le bulletin L’Écho-Centre est produit par la Direction du Centre
jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Il est disponible, sous
forme électronique, sur le site Web du Centre jeunesse du
Saguenay–Lac-Saint-Jean au www.cjsaglac.ca et en format
papier pour une dernière édition.
Éditrice : Brigitte Savaria
Agentes administratives à la correction :
Vickye Duchesne, Guylaine Roy et
Ginette Hébert