Écho-Centre octobre 2013
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Écho-Centre octobre 2013
Bulletin du Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean Volume 18, numéro 3•Octobre 2013 Je comprenais très bien l’obligation de réduire les dépenses… là n’était pas ma réticence. On me disait que le bulletin électronique hebdomadaire, L’Écho-Centre Hebdo, mis en place il y a maintenant un an, répondait à tous les besoins, mais les gens qui me le disaient étaient de ceux qui travaillent tous les jours avec un ordinateur. Je craignais que le personnel des services techniques et de la réadaptation interne, qui n’ont qu’un seul ordinateur pour l’unité ou le service, perde ce lien avec l’organisation. Nos communications évoluent… Ceci est le dernier numéro de L’Écho-CentrePar Brigitte Savaria, responsable des communications Je vous mentirais si je vous disais que lorsque l’on m’a informée que le comité participatif CRMA (comité de réflexion sur les mesures alternatives) proposait de cesser de publier l’Écho-Centre, je n’ai pas réagi… En fait, ma première réaction fut de m’écrier IMPOSSIBLE! Un établissement sans journal interne, on n’a jamais vu ça! Forte des résultats du sondage sur les communications d’il y a deux ans où l’Écho-Centre était reconnu comme l’outil No 1 et apprécié par plus de 90 % du personnel, je ne voyais pas la pertinence de nous priver d’un moyen de communication si efficace. D’autre part, même si l’on me disait que le bulletin électronique répondait dorénavant parfaitement aux besoins d’information des employés, je trouvais que le journal L’ÉchoCentre permettait de traiter plus à fond de certains sujets. Bien honnêtement, au départ, je me disais pourquoi faire autrement alors que ça marche si bien… Tout le monde le dit, c’est un « super » journal! Je suis comme tout le monde, au départ, je n’ai pas cherché à voir les autres possibilités et je n’ai pas trouvé « drôle » de repenser une pratique qui donnait de si bons résultats. Suite page suivante Nos communications évoluent… Néanmoins, j’étais très sensible aux efforts de chacun pour diminuer les dépenses. Ainsi, le choc de départ passé, je me suis posé les bonnes questions et ai vu des opportunités pour introduire de nouveaux moyens pour continuer à bien communiquer. De façon générale, si l’on regarde l’évolution des communications, on constate la montée en force de l’infographie, de la photo, de la vidéo et de tout ce qui est visuel. Les communicateurs doivent maintenant penser en images autant qu’en mots. La vie file à toute vitesse et l’on veut que l’information qui nous est livrée soit concise, touchante et bien ciblée. Certains moyens plus actuels ont déjà été introduits au Centre jeunesse. Les conférences téléphoniques du directeur général au lendemain des conseils d’administration sont un bon exemple de « comment » on peut faire mieux en utilisant la technologie d’aujourd’hui. Depuis peu, des écrans ont été installés aux pavillons Saint-Georges et Don Bosco de Chicoutimi. Pour peu d’investissement, et ce, sans récurrence, ils permettent la diffusion d’information de façon rapide et dynamique.1 Les réseaux sociaux sont désormais également un outil de communication incontournable. Notre page Facebook permet depuis septembre de promouvoir nos bons coups et de partager avec la communauté nos préoccupations vis-à-vis la protection des enfants. Enfin, au cours des prochains mois, je travaillerai à maximiser notre intranet afin d’en faire un portail interactif. Notre société est en constant changement. C’est le propre de l’humain. Notre organisation évolue au même rythme. Il est donc inévitable que nos communications s’adaptent à ce mouvement. Ce dernier numéro de l’Écho-Centre marque donc l’évolution de nos communications. Sachez que je suis à l’écoute de vos besoins. Aujourd’hui, je suis même convaincue que le changement qui m’a bousculée au départ nous permettra de faire mieux. N’hésitez pas à me faire part de vos suggestions qui pourraient nous permettre d’encore mieux communiquer. 1 Une fois le système bien maîtrisé, on pourra envisager de l’étendre à l’ensemble de nos points de service. Le Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean a maintenant sa page Facebook! C’est fait! Nous sommes maintenant présents sur les médias sociaux... Un espace que nous utiliserons pour... • parler du travail remarquable fait par les intervenants du Centre jeunesse; • diffuser nos bons coups et ceux de nos partenaires; • sensibiliser la population à la protection de l’enfance; • diffuser nos offres d’emploi; • promouvoir le recrutement des familles d’accueil et des bénévoles. 2 Il faut propager la nouvelle... Venez aimer notre page : http://facebook.com/cjsaglac Bilan DPJ 2012-2013 De gauche à droite : Mme Michelle Lavoie, arh, Mme Danielle Tremblay, DPJ-DP, M. Bruno Tremblay, père d’accueil et M. Keven Gagnon. Le 23 septembre se tenait le bilan annuel des directeurs de la protection de la jeunesse du Québec. Pour la dixième année consécutive, les DPJ du Québec s’adressaient à la population pour présenter leurs constats sur la situation des enfants auprès de qui nous intervenons. Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, pour porter ce message, la directrice de la protection de la jeunesse, Mme Danielle Tremblay, était accompagnée de Mme Michelle Lavoie, intervenante sociale à la DPJ et femme engagée dans sa communauté auprès de l’organisme Tel-Aide, de M. Bruno Tremblay, qui, avec sa conjointe, s’est impliqué énormément auprès de plusieurs jeunes pour leur donner cet élan, et de M. Keven Gagnon, un jeune adulte ayant bénéficié de cet élan. Pour ceux qui n’ont pu assister à ce bilan, nous vous présentons leurs témoignages. En 2012–2013, les DPJ ont traité 80 540 signalements, soit une augmentation de 4 % par rapport à l’année précédente. Cette année encore, ce sont les signalements pour négligence et risque sérieux de négligence qui ont été retenus dans une plus grande proportion, soit 36 % pour l’ensemble du Québec. Pour la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, le nombre de signalements traités par la DPJ est de 4533, soit une augmentation de 11,5 % par rapport à l’an dernier. Les signalements concernaient la problématique de la négligence dans 44 % des situations. 3 Un élan pour voir grand Par Danielle Tremblay, DPJ-DP 2012-2013 Tous les enfants ont indéniablement besoin que quelqu’un porte sur eux un regard bienveillant pour bien grandir, pour développer leur potentiel, se tenir debout et aborder la vie avec confiance. Ce regard est essentiel et déterminant dans l’histoire de chaque enfant. Protéger un enfant, c’est reconnaître et soutenir ses efforts, l’encourager et saluer ses progrès. C’est aussi bien sûr contribuer à son bien-être et à son bonheur, s’intéresser à lui, découvrir ses intérêts, ses passions et ses rêves. C’est l’inciter à avancer avec confiance. Les enfants, tous les enfants sont vulnérables, certains plus que d’autres, pour différentes raisons. Ils prennent ce qu’on leur donne et ressentent ce qu’on leur exprime. Ils sont extrêmement sensibles aux regards et aux paroles qu’on leur adresse. L’image qu’ils développent d’eux-mêmes en dépend. Ils cherchent à prendre leur place et à être aimés. Ils grandiront en force s’ils se sentent reconnus dans ce qu’ils ont de meilleur, ou en souffrance, s’ils se sentent ignorés, rejetés ou malmenés. Protéger un enfant, c’est être là pour le réconforter, le faire rire, lui donner des occasions d’apprendre et de se développer. C’est également être en mesure de lui offrir l’encadrement dont il a besoin et être capable de lui dire non lorsque c’est nécessaire. C’est pourquoi les DPJ ont saisi l’occasion de ce bilan annuel pour conscientiser chaque individu à l’importance de son rôle auprès des enfants ainsi qu’à la nécessité d’agir au quotidien pour les protéger. Protéger un enfant, c’est un engagement qui s’incarne dans la vie de tous les jours, dans de tout petits gestes. C’est s’assurer de lui faire une place, de le reconnaître comme une personne à part entière et de sauvegarder sa dignité en tout temps et en toute circonstance. C’est prendre soin de lui de mille et une façons, c’est le mettre à l’abri de la violence, du rejet, de la moquerie, de l’indifférence. Protéger un enfant, c’est voir au-delà de ses difficultés et de sa différence. C’est reconnaître ses capacités et ses talents et l’aider à composer avec ses vulnérabilités et ses limites. Cette année, les centres jeunesse du Québec ont 20 ans. Nous voulons en profiter pour souligner le travail essentiel et exceptionnel d’intervenants de multiples horizons. Des hommes et des femmes qui ensemble tous les jours, avec engagement et fierté, relèvent ce grand défi collectif qu’est celui de protéger un enfant et de l’aider à déployer ses ailes. C’est dans les yeux de ces hommes et de ces femmes que plusieurs enfants trouvent le regard bienveillant, celui qui leur permettra de s’ancrer, de grandir avec espoir et dignité. Ce regard qui fera en sorte qu’ils pourront se réaliser pleinement comme adultes dans une société qui, on le souhaite ardemment, choisira de faire du bienêtre et de la protection des enfants une priorité. 4 Bilan DPJ C’est être là avec lui et pour lui, pour découvrir le trésor qu’il porte en lui. Protéger un enfant, c’est bien plus que de signaler sa situation lorsqu’on est inquiet. Nous sommes collectivement responsables de son bien-être. Comme nous y conviait dès 1991 M. Camil Bouchard dans son rapport « Un Québec fou de ses enfants », il est nécessaire que tous les adultes du Québec s’engagent fermement envers tous les enfants, même les plus dérangeants et les plus difficiles, afin d’assurer à chacun d’eux une réponse sensible et attentive à leurs besoins. Nous devons demeurer fous de nos enfants. Ça prend un village pour s’occuper d’un enfant Par Michelle Lavoie, agente de relations humaines Du plus loin que je me souvienne, l’implication dans ma collectivité fait partie de moi. C’est l’héritage que mes parents m’ont transmis; rendre service, être disponible et s’engager dans la collectivité pour la rendre meilleure. À ma sortie de l’université, j’ai envoyé plusieurs curriculum vitae. Le directeur général et fondateur de Tel-Aide m’a alors interpellée non pas pour un emploi, mais pour que je donne du temps à la cause de l’écoute. Aujourd’hui, après 18 ans, j’y suis toujours. Pourquoi cet organisme? Parce que l’écoute est à la base de toute relation. Comme le dit si bien notre directeur, notre mission est extraordinaire puisque ce sont des gens de la communauté qui aident la communauté. Nous sommes convaincus que notre intervention a une incidence sur la vie de quelqu’un. Chaque année, plus de 3700 personnes téléphonent puisqu’elles sont seules avec leur problème. Elles ont besoin d’écoute. On peut prétendre savoir ce qui est bon pour un enfant, un adolescent, un adulte ou une personne âgée, mais qui de mieux qu’eux-mêmes pour nous le dire. Tel-Aide, c’est une famille où le sentiment d’appartenance est très fort. Charles Lauzier, son directeur général, nous amène toujours plus loin pour sensibiliser la collectivité à l’importance de l’écoute active. Cette année, notre organisation a amorcé un protocole d’entente avec la ligne 811 pour que tout le monde ayant besoin d’être écouté puisse trouver une oreille attentive. Le plus beau de mon travail, c’est d’écouter les enfants dans leur histoire, les apprivoiser pour avoir accès à leur spontanéité, leur vivacité d’esprit, leur énergie et leur honnêteté. C’est aussi de les reconnaître dans leurs forces, de les encourager et de leur faire sentir que nous serons là pour les accompagner. Mon travail au quotidien en protection de la jeunesse, c’est oui d’accompagner les parents dans le développement de leurs compétences parentales, mais c’est aussi travailler avec tous les acteurs qui gravitent autour d’eux. C’est de travailler avec l’éducateur spécialisé de l’école à mettre en place des moyens pour diminuer les crises de violence d’un jeune dans la classe, soit en lui trouvant un vélo qu’il utilisera lorsqu’il réalise une réussite scolaire, si petite soit-elle. C’est de travailler avec le Centre des enfants de Chicoutimi pour que ceux qui n’ont jamais célébré l’Halloween puissent le faire. Avec ces mêmes intervenants, c’est de permettre à une jeune de faire le voyage de fin d’année scolaire. Cette année aussi, mon travail fut de vivre un placement en famille d’accueil pour un jeune qui le demandait et de le faire accompagner par la directrice de l’école avec qui il avait un lien significatif. Et enfin d’être accueilli par une famille d’accueil où l’on sent l’amour inconditionnel pour les enfants par leur accueil, dans le respect, empreint de beaucoup de chaleur. Le travail d’agente de relations humaines est également d’accompagner des parents dans un Conseil de personnes significatives. Cette rencontre riche en émotion permet de mobiliser la famille élargie aux besoins de l’enfant. Elle est réalisée dans un contexte où les parents, devant leur incapacité permanente de prendre soin de leur enfant, décident d’engager un processus d’adoption. C’est aussi de permettre à un petit garçon qui vit avec un trouble envahissant du développement de renouer avec son père qui avait démissionné pour des raisons personnelles. Mon travail, c’est de se rendre chez une nouvelle maman, avec l’infirmière du CLSC, pour aller lui donner des conseils et la soutenir dans son rôle afin de la sensibiliser aux besoins de son bébé. C’est se concerter avec les organismes du milieu communautaire pour fournir des paniers d’épicerie pour assurer la fin du mois ou encore se coordonner pour accompagner une maman qui décide de protéger ses enfants et de sortir du cycle de la violence en les hébergeant dans une ressource communautaire comme Le Rivage à La Baie ou le Centre Féminin Du Saguenay. Ces expériences humaines m’ont confirmé une phrase africaine que notre directrice de la protection de la jeunesse nous cite lors de nos rencontres : « Ça prend un village pour s’occuper d’un enfant. » 5 Témoignage de Bruno Tremblay, père d’accueil depuis 23 ans Bilan DPJ 2012-2013 Bonjour, mon nom est Bruno Tremblay et ma conjointe se nomme Sonia Bérubé. Nous sommes famille d’accueil depuis 23 ans, et j’aimerais vous parler de mon expérience qui m’a motivé à devenir famille d’accueil, ce que j’essaie de faire dans mon rôle de père d’accueil et ce que ça m’apporte, comme personne, de le faire. Tour d’abord, l’idée nous est venue vers la fin des années 80. Nous avions des gens de notre entourage qui cherchaient une famille d’accueil pour leurs petits enfants et nous nous sommes sentis interpellés. Nous avions envie de prendre ces enfants sous nos ailes, de leur donner du temps, de l’importance et surtout des outils pour devenir des citoyens autonomes lorsqu’ils grandiraient. Personnellement, j’avais envie de leur transmettre des valeurs qui me sont chères comme le travail honnête et le sens des responsabilités. Pour moi, un jeune qui ne cadre pas dans le moule standard n’est pas un mauvais jeune. Au contraire, ce sont souvent des enfants éprouvés par la vie et qui n’ont pas eu un cheminement facile comme les autres enfants. S’il a un caractère fort et qu’on canalise bien ses énergies, un jeune peut devenir une force autour de lui. Par contre, il faut beaucoup de compréhension et de persévérance pour en arriver là. Moi, j’avais envie de m’investir et de transmettre ce qu’on m’avait appris. Avec ma conjointe, Sonia, je savais que nous pouvions leur offrir un milieu accueillant, stable et aimant. Nous nous sommes donc inscrits comme famille d’accueil et avons accueilli nos premiers jeunes en 1992. Les jeunes peuvent nous être confiés en bas âge ou un peu plus vieux. Sonia et moi avons essayé d’abord de les sécuriser et d’implanter une routine pour qu’ils se créent des repères. Sonia a toujours eu un don avec les enfants. Elle a toujours eu, aussi, une belle relation avec les parents des jeunes et avec le Centre de santé et des services sociaux. Nous croyons tous les deux à une attitude aimante, polie et respectueuse avec les jeunes, mais nous restons toujours fermes dans ce qui leur est demandé. Les jeunes se sentent bien quand ils savent ce que l’on attend d’eux. Ils ont besoin d’être encadrés. Une discipline appliquée avec respect est sécurisante pour eux. Sonia et moi avons tous les deux une attirance pour les jeunes qui sont dans le besoin. Ces jeunes-là nous touchent plus particulièrement et nous avons vraiment envie de les aider. Je veux qu’ils puissent voler de leurs propres ailes dans la vie et qu’ils puissent se rendre utiles à la société. Les jeunes, c’est notre avenir. Il y a de plus en plus de jeunes qui sont démunis. Si on ne les aide pas, c’est toute la société qui y perd. Plus on s’investit, plus on peut avoir un impact dans leur vie. 6 Plus les enfants grandissent, plus on leur donne des outils de vie qui pourront leur servir quand ils seront adultes. Se lever à l’heure le matin, travailler fort, respecter les autres, être persévérants, fiables, mettre son cœur dans ce qu’on fait… Voilà autant d’apprentissages qui deviendront leur coffre d’outils dans la vie. Ils n’auront peut-être pas besoin de tous les outils en même temps, mais dans une situation donnée, ils sauront ce qu’ils doivent faire, s’ils se souviennent bien de ce que nous leur avons transmis. Plus tard, quand ils sont en âge de travailler, je les aide dans leurs démarches, s’ils en sentent le besoin. J’ai eu quelques commerces dans ma vie et j’ai toujours essayé d’y faire travailler mes jeunes. Au travail, je suis leur patron. Je ne suis pas le père d’accueil qui s’amuse avec eux à la maison. Je reste toujours poli et respectueux envers eux, mais ils doivent obéir à ce que je leur demande. C’est comme ça dans la vie. Ils auront des patrons plus durs que moi, mais les valeurs que je leur transmets resteront les mêmes. Les jeunes en famille d’accueil ont souvent plus de difficultés à l’école. Il faut donc qu’ils apprennent un métier concrètement pour pouvoir devenir autonomes en tant qu’adultes. Moi, c’est ma façon de les aider. Je leur transmets ce que je connais et j’essaie aussi de leur transmettre ma passion pour le travail. En 23 ans, nous avons accueilli plusieurs jeunes et un bon nombre d’entre eux gardent encore le contact avec nous. Parfois, ils viennent me demander des conseils dans des situations où ils ne savent pas quoi faire. Nous gardons un bon lien avec nos jeunes et ça me fait chaud au cœur de les revoir. Ma récompense, c’est quand je vois un jeune qui avait de grosses difficultés et une fois la majorité atteinte, il devient un adulte autonome et débrouillard. Je sens alors une très grande fierté. C’est toute une vie qu’on peut sauver en investissant du temps et de l’amour auprès d’eux; une vie qui pourrait être malheureuse et qui devient alors une vie prometteuse et valorisante. Quand je me rends compte de l’impact qu’on peut avoir comme parents d’accueil, c’est comme une poussée d’adrénaline. Je me sens rempli de bonheur et c’est plus fort que moi, j’ai envie de continuer. C’est ça que ça m’apporte d’être une famille d’accueil. Ça me rapporte à moi, autant qu’à eux. Comme un père qui aurait eu une famille extrêmement nombreuse et qui voit ses petits quitter le nid et mordre dans leur avenir. J’ai le sentiment d’accomplir mon devoir, un devoir des plus importants dans la vie. Témoignage de Keven Gagnon, un jeune adulte ayant bénéficié de l’accueil de M. Tremblay et de Mme Bérubé Salut, Mon nom est Keven Gagnon. J’ai été un jeune qui a su marquer son passage chez Bruno et Sonia. L’idée, quand je suis arrivé dans leur famille et la première chose que j’ai pensée, c’est : « Hey, qu’est-ce que je fais ici? » Ce n’est que quelque temps plus tard que je me suis rendu compte que je n’avais aucune estime de moi, que je croyais que je n’en valais pas la peine. Sonia et Bruno m’ont appris à m’aimer, ce qui m’a permis d’aimer les autres. J’avais de la difficulté à communiquer. Je n’avais pas vraiment envie de continuer, mais ils m’ont ouvert la porte de leur cœur, même si j’étais un pur étranger, et ça m’a vraiment aidé à passer au travers de mes pensées les plus noires. On m’a inculqué de bonnes valeurs familiales comme la persévérance, ne jamais abandonner, ne jamais baisser les bras, mais plutôt apprendre de mes erreurs. Grâce à eux, j’ai un bon travail. Je suis chef d’équipe. J’ai sous ma responsabilité une dizaine d’employés. J’ai aussi une copine et une magnifique petite fille de 3 mois. Je les remercie du fond du cœur. Merci Bruno et Sonia, vous resterez dans mon cœur à tout jamais! 7 LE DROIT DE PARTICIPER AUX DÉCISIONS QUI ME CONCERNENT... Par Sylvie Mailhot, commissaire aux plaintes et à la qualité Le respect de soi et des autres représente la valeur la plus souvent mise à l’avant-plan dans les milieux professionnels. La mettons-nous réellement en pratique au quotidien? Comment évaluons-nous l’écart possible entre nos valeurs pratiquées et celles que nous affichons? La thématique de la Semaine des usagers cette année, le droit de participer aux décisions qui me concernent, fait référence au droit des usagers d’être consultés à toutes les étapes de l’intervention et d’être impliqués dans la recherche des solutions. Elle nous convie à une réflexion sur l’écart qui sépare nos intentions de nos pratiques, ainsi que les moyens pouvant être mis en œuvre pour en réduire l’écart. Le défi de favoriser l’autonomie des usagers dans un contexte d’aide contrainte demeure un enjeu central de notre pratique, la relation aidant-aidé s’inscrivant souvent dans un climat d’opposition des usagers aux services offerts et d’une non-reconnaissance de la légitimité de notre présence. La relation d’aide exercée à l’intérieur d’un mandat de protection implique pour l’aidant de se retrouver en relation d’autorité et de devoir répondre de normativités sociales et juridiques prescrites. Accueillir l’autre dans ce qu’il est, ce qu’il vit, être attentif à ses choix et ses propres fins, l’accompagner selon son propre rythme pour le mener là où lui veut aller tout en respectant son droit à prendre connaissance des vrais enjeux de sa problématique, prend tout son sens au cœur de l’intervention. L’usager est à la fois notre raison d’être et notre partenaire le plus important puisqu’il contribue par ses questions, par ses informations et sa participation, à ce que soient prises et actualisées les décisions les plus appropriées dans le respect de sa dignité, de ses droits et de notre mandat de protection. C’est à travers toutes les étapes du continuum de soins et de services qu’il nous est possible de faire vivre ces valeurs de respect partagées par l’ensemble des membres de l’établissement (le respect de l’autre, l’ouverture à l’autre, la confiance en l’autre, l’humanité dans nos rapports à l’autre, l’engagement envers l’autre et l’unité avec l’autre) pour ainsi favoriser une expérience la plus rassurante et la plus positive possible pour chaque usager. En définitive, c’est tous ensemble que nous pouvons faire une différence dans la vie des enfants et des familles pour lesquels, et avec lesquels nous travaillons, et qu’il nous est possible de laisser une empreinte durable et positive… 8 Comme intervenant, il nous est possible de respecter le droit des usagers de participer au processus de décision qui les concerne de multiples façons : • Je valorise et renforce la capacité de l’enfant et de ses parents à prendre les décisions qui les concernent et à participer activement à la recherche de solutions à leurs difficultés; • Je présente explicitement à l’enfant et à ses parents le sens et le motif d’une orientation clinique jugée nécessaire pour assurer la protection ou la responsabilisation de leur enfant; • J’implique l’enfant et ses parents dans l’élaboration, l’application et la révision du plan d’intervention ou du plan de services; • Je les informe le plus tôt possible des décisions prises à leur égard en situation d’urgence, et toutes les fois que la situation le permet, avant de les mettre à exécution. Journée de CONCERTATION MSSS-MELS Le 9 mai 2013, les intervenants du secteur Jonquière étaient invités à participer à la journée de concertation MSSS— MELS ayant pour thème « Soutenir les jeunes en transition, c’est l’affaire de tous ». Une centaine de personnes étaient présentes et ont pu entendre et partager avec la conférencière, Mme Nadia Desbiens, psychopédagogue de formation. Voici un résumé de ce que Mme Desbiens nous a partagé quant aux transitions et leurs défis chez les jeunes : Par Mélanie Martel, APPR chez les jeunes dont une intervention différenciée, en fonction des besoins des jeunes, proposée est basée sur le modèle ARC (Blaustein, M.E. et Kinniburgh, K.M. (2010) : • Attachement : Assurer une base sécuritaire; • Régulation : Régulariser les affects; • Compétences : Développer les compétences. Sa conclusion : • Les transitions de la naissance à l’âge adulte, celles prévisibles et les imprévisibles… • La transition vue comme processus d’adaptation, mais également comme source de stress! • Les facteurs de risque et de résilience « influences » de l’adaptation aux transitions. Elle nous a proposé des pistes d’intervention afin de favoriser la réussite, l’engagement et la persévérance • « Croire que tous les jeunes peuvent réussir; • Former des partenariats entre les écoles, les services sociaux et de santé et les organismes de la communauté; • Mettre ses meilleures idées à l’œuvre de manière à façonner des environnements qui favorisent la réussite des jeunes; • Fournir un soutien accru et des ressources supplémen- taires aux jeunes les plus désavantagés; • Tirer profit de ses réussites. » Pour toute information : [email protected] Également, des initiatives de différents praticiens ont été présentées sous forme de capsules vidéo : • Programme « Vivre en harmonie » (CSSSJ-CLSC); • Le Confident-Ciel (Centre d’intervention familiale Le Transit); • Partenariat pour les jeunes présentant un trouble envahissant du développement en intégration scolaire (CRDITED); • Présentation scolaire pour les jeunes suivis par Le Parcours (CRDP Le Parcours); • En route vers l’école (Commission scolaire De La Jonquière); • Le MELS-MSSS appliqué (CSSS Chicoutimi, pédopsychiatrie). « Soutenir les jeunes en transition, us » c’est l’affaire de to 9 « ENSEMBLE, C’EST MIEUX » Par Dominique Grégoire, travailleuse sociale « Ensemble, c’est mieux » est un projet pilote qui vise à soutenir davantage nos partenaires professionnels lorsqu’ils nous signalent certaines situations. En plus de viser à réduire le nombre de signalements retenus et de diminuer les listes d’attente à l’évaluation, ce projet se veut une valeur ajoutée à la collaboration interétablissements et à l’amélioration du lien de confiance entre collaborateurs. Il permettra aussi de développer de nouvelles stratégies d’intervention pour une réponse plus appropriée aux besoins de la clientèle et éviter une intervention intrusive de la DPJ dans la vie des familles. Je serai l’intervenante sociale assignée à ce projet pour les six prochains mois, lequel j’espère atteindra les résultats escomptés. N’oublions pas que la Loi sur la protection de la jeunesse en est une d’exception, une aide contrainte aux familles. Si cette intervention peut être évitée en offrant des services de la communauté plus appropriés aux besoins des enfants et de leurs parents, tous y seront gagnants! OBJECTIFS DU PROJET • Améliorer le lien de confiance et le travail de collaboration entre la DPJ et les partenaires; • Améliorer l’accompagnement des partenaires dans la mise en place de solutions aux impasses rencontrées au cours de leur prestation de services; • Offrir une réponse plus appropriée aux besoins de service des jeunes et de leur famille. Dominique Grégoire, intervenante assignée au projet pilote { { L’INTERVENANTE-PIVOT, RESPONSABLE DU PROJET DU CENTRE JEUNESSE, PEUT ACCOMPAGNER LES PARTENAIRES PAR UN SERVICE DE : • Consultation; • Coïntervention; • « Coaching »; • Participation ponctuelle aux réunions ou PSII/RIJ; afin de les soutenir cliniquement dans des situations familiales qui les inquiètent. Le projet vise à intervenir pour les situations de : • Négligence; • Mauvais traitements psychologiques; • Troubles de comportement sérieux. PARTENAIRES •Le Centre jeunesse (intervenante-pivot); IMPLIQUÉS •Les intervenants et les autres professionnels des CSSS 10 des secteurs de Chicoutimi, Jonquière-La Baie; •Les intervenants et les autres professionnels des école affiliées aux Commissions scolaires des Rives-du-Saguenay et De La Jonquière; •Les intervenants du Centre de réadaptation en déficience intellectuelle du Saguenay (CRDI). MISE EN PLACE D’UNE ÉQUIPE D’AMBASSADEURS DU CENTRE JEUNESSE Par Dominique Grégoire, ts Une équipe d’ambassadeurs du Centre jeunesse est maintenant formée. Cette équipe est actuellement composée de dix intervenantes provenant de différents services et secteurs de la région. Ces personnes se sont portées volontaires pour faire la tournée des organismes communautaires, des garderies, des établissements, etc., qui en feront la demande afin de présenter la Loi sur la protection de la jeunesse. Cette activité vise à sensibiliser les professionnels œuvrant auprès des enfants, des adolescents et de leur famille à l’importance de signaler les situations familiales inquiétantes, d’améliorer la compréhension des professionnels au sujet de la Loi sur la protection de la jeunesse et de valoriser le travail de partenariat et la responsabilité collective à l’égard de la protection des enfants. Mme Martyne Bouchard est la gestionnaire responsable de ce projet. Les demandes de présentation peuvent être acheminées directement au chef de service du territoire visé. L’équipe d’ambassadrices est formée de : • • • • • • • • • • Manon Tardif Catherine Fortin Cindy Malette Aline Cormier Nathalie Chouinard Véronique Cormier Stéphanie Lajoie Stéphanie Couture Amélie Côté Dominique Grégoire Par Lili-Claude Turcotte, présidente Bonjour membres du conseil multidisciplinaire, voici vos nouvelles représentantes : De gauche à droite : Véronique Girard, Lili-Claude Turcotte, Isabelle Lapointe, Marianne Béland, Doris Carrier et Mélissa Morel. Absents sur la photo : Alexandra Perron et Marc Thibeault. Lili-Claude Turcotte, présidente Isabelle Lapointe, vice-présidente Marc Thibeault, directeur général Doris Carrier, directrice DDPQ Mélissa Morel, administratrice Véronique Girard, administratrice Marianne Béland, secrétaire Alexandra Perron, administratrice 418 697-6000, poste 115 418 547-5773, poste 116 418 549-4853, poste 3140 418 549-4853, poste 3136 418 549-4853, poste 4253 418 549-4853, poste 3119 418 549-4853, poste 3515 418 549-4853, poste 2254 Nous sommes toujours à la recherche de nouvelles idées pour la reconnaissance de nos membres et des suggestions de conférence ou d’atelier pour l’assemblée annuelle. Nous avons mis à votre disposition une adresse courriel que voici : [email protected]. Vous pouvez aussi contribuer à la vie clinique en nous proposant soit des textes ou bien des outils cliniques à publier dans L’Écho-Centre Hebdo. N’hésitez pas à nous envoyer vos propositions! Il y a plus d’idées dans deux têtes que dans une seule! 11 Le CPSST a maintenant un site intraweb! Napo : série de films d’animation réalisés par infographie. Les films présentent des personnages qui évoluent dans le monde du travail et qui sont confrontés à des problèmes de sécurité. Napo, le personnage principal, et ses partenaires s’expriment dans un langage qui se passe de mots. Leurs histoires ont une valeur éducative. Elles suscitent des questions et favorisent le débat sur des aspects spécifiques de la sécurité au travail. Parfois, elles fournissent des solutions pratiques ou y conduisent. Il s’agit d’un mélange d’éducation, de neutralité culturelle et d’humour, le tout agencé sous forme de dessin animé qui donne à la série Napo son identité. Napo est un personnage sympathique mais insouciant. Le langage universel utilisé par Napo convient à tous. « 0-5-30 » : présente toutes les activités et nouvelles en lien avec le tabagisme, les fruits et légumes, l’activité physique ainsi que toutes les activités du Jymnesse. (Source : http://www.napofilm.net/fr/) « ADAPTE » : « l’Autoévaluation » et « Démarche d’Adaptation d’un Poste de Travail à l’Écran » est un logiciel interactif vous permettant de faire une première démarche d’autoévaluation de votre poste de travail. Dans une situation où vos inconforts persistent, n’hésitez pas à contacter votre préventionniste pour qu’il puisse vous apporter des pistes de solution. Pour toute question concernant le nouveau site intraweb, n’hésitez pas à demander l’aide d’un des membres par le biais de la section « contacts ». 12 http://intranetcj02/intraweb/cpsst « Programme de prévention » : présente toutes les activités et les nouvelles en lien avec la violence provenant de la clientèle, le niveau de sécurité dans les unités de vie et bien d’autres. « Documentation » : permet d’accéder à la partie revampée de l’intranet en matière de santé et de sécurité au travail. Vous retrouverez toute la documentation se rattachant aux bilans, aux comptes rendus, à la formation, aux formulaires, aux mesures d’urgence et encore plus. té Nou v eau mbr e e v o n n e « Accueil » : rapporte toujours à la page principale du CPSST. « Contacts » : vous permet de contacter les membres du comité en suivant cinq étapes faciles : 1 . Sélectionner le comité concerné par votre questionnement. 2 . Sélectionner le membre de ce comité avec qui vous aimeriez entrer en contact. 3 . Indiquer votre nom. 4 . Taper votre message ou questionnement. 5 . Sélectionner « envoyer ». La bande centrale du site de la page d’accueil permet de connaître les membres et les responsables du CPSST ainsi que les dates et les lieux de la prochaine rencontre. La bande « Événements » : permet de connaître les activités en cours et l’avenir des comités (CPSST, 0-5-30 ou Programme prévention). De plus, lorsque vous êtes sur la page d’accueil, le texte est un hyperlien vers l’espace sur le site qui concerne ce sujet. 13 Des nouvelles d’Accès-Cible Par Caroline Gaudreault, chargée de projet Accès-Cible Après 5 mois de travail à temps plein à l’implantation des solutions d’amélioration du travail à l’application des programmes du secteur Chicoutimi-La Baie, le comité de coordination est fier de pouvoir vous parler des avancées de notre projet. Comme vous le savez sans doute l’une des solutions majeures, autant dans son application que dans les résultats espérés, est sans conteste la transcription des notes évolutives. Que ce soit en version papier ou numérique, des intervenants ont testé l’efficacité de cette solution avec l’aide précieuse des agentes administratives, et ça marche! Pour la version papier, un canevas a été élaboré par le comité de travail des notes évolutives composé de Véronique Girard (PIJ), Donald Caron (informatique), Maude Pageau (agente administrative), Manon Gauthier (chef de service des agentes à ce moment), Christine Baron (TTS à l’application des programmes, Chicoutimi), Nicolas Tremblay (LEAN) et moi-même Caroline Gaudreault (chargée de projet AccèsCible), avec la collaboration de Brigitte Savaria pour la mise en forme du canevas. Les intervenantes « testeurs » sont Mélissa Morel, Mona Tremblay, Christine Baron, Kim St-Gelais et Geneviève Poitras. Elles remplissent leurs suivis d’activités à la fin de chaque action (entrevue, téléphone, etc.) et déposent dans une case prévue à cet effet l’ensemble des notes à la fin de chaque journée. Une agente est chargée de mettre dans une enveloppe lesdites notes et de les apporter à la réception Don Bosco. Le commissionnaire apporte l’enveloppe à la réception Saint-Georges où les agentes inscrivent les notes des intervenantes dans PIJ. Si vous avez l’occasion de croiser les « testeurs », il serait intéressant que vous leur demandiez leur opinion. Elles sont unanimes : sentiment du travail accompli… et aucune d’elles ne voudrait revenir en arrière. Pour la transcription des notes par enregistreur numérique (iPod), les « testeurs » sont Mélissa Simard et Annie Villeneuve, avec la collaboration d’une agente administrative. À l’aide d’une application créée spécifiquement pour nos services par une firme externe (canevas suivant une note évolutive dans PIJ), les intervenantes dictent l’action 14 qu’elles viennent de faire et l’envoient par voie électronique dans un répertoire entièrement construit par Bernard Bérubé du Service informatique. De son ordinateur, l’agente ouvre le répertoire et peut ainsi avoir accès aux dictées faites par les intervenantes. Les dictées apparaissent dans le répertoire en ordre de date (de la plus ancienne à la plus récente) et regroupées (si plus d’une intervention pour un même dossier) et par intervenant. Ceci permet à l’agente d’être plus efficace. Nous sommes maintenant rendus à l’étape des choix, c’est-à-dire que chaque membre de l’équipe AP ChicoutimiLa Baie doit décider entre trois options soit : 1) continuer d’entrer soi-même ses notes dans PIJ; 2) utiliser le canevas papier pour transcription par l’agente ou 3) utiliser l’enregistreur numérique pour transcription par une agente également. Par la suite, selon les options choisies, nous devrons réaménager les tâches des agentes pour répondre au besoin. Deuxième solution : l’agenda électronique. Pendant presqu’une année, et après moult difficultés rencontrées dans l’implantation de cette solution, l’équipe informatique a trouvé le problème. Pour y remédier, une nouvelle version est en voie d’être installée à tous les intervenants-éducateurs du secteur Chicoutimi-La Baie. Nous pourrons alors utiliser cette solution à son plein potentiel. Pour la solution de l’agent de liaison au tribunal, un comité de travail a été formé. Les membres du comité sont Kathy Beaumont (avocate), Gabriel Garneau (TS), Mélissa Simard (psychoéducatrice à La Baie), Aline Cormier (SAC) et moi-même. Nous nous sommes rencontrés une première fois le 20 septembre dernier. Les sujets traités parlent principalement du temps passé au tribunal pour les « provisoires » et les avis de fugue. Ensuite, en ce qui a trait à la solution de la centralisation des dossiers de l’application des programmes, nous éprouvions quelques différences dans les façons de faire des agentes administratives en lien avec le classement des documents. Donc, de concert avec Manon Ouellet, chef d’équipe des agentes, ces dernières ont proposé d’uniformiser la démarche pour le secteur de Chicoutimi. Peu importe l’agente attitrée à l’intervenant ou à l’éducateur. Celui-ci n’a qu’à déposer le ou les documents à insérer dans le dossier du jeune dans une pochette située à l’avant dans le tiroir du classeur qui lui est attitré. Au moment opportun (disponibilité, demande des archives, etc.), une agente procédera au classement. Il en est de même pour La Baie. Concernant la solution de maintenir au calendrier la formation médiation, de concert avec Sophie Turgeon et Guylaine Bouchard du Service de formation, nous avons fait l’inventaire des intervenants ayant déjà eu la formation. Ceux-ci recevront une journée de suivi (mise à niveau) dès l’automne. Les invitations parviendront sous peu. Pour ceux et celles qui n’ont jamais reçu cette formation très appréciée des premiers, il a été décidé d’inclure cette formation de trois jours à la planification des formations pour l’année 2014-2015. Ceci devrait permettre à l’ensemble du personnel (TS et TTS) de tous les secteurs d’être formé. Il reste à élaborer la façon de faire vivre cette approche dans les équipes de travail et au niveau de l’ensemble du Centre jeunesse, car n’oublions pas que l’objectif est d’augmenter le volontariat des clients donc par le fait même, diminuer le taux de judiciarisation. Finalement, plusieurs autres solutions sont en développement comme l’élaboration d’un aide-mémoire de la séquence d’intervention à l’application des programmes (actuellement en consultation auprès des SAC et de certains intervenants pour bonification), des tableaux de bord aux SAC dans le cadre des mandats qui leur sont demandés (soit de rencontrer chacun des intervenants toutes les trois semaines et de s’assurer de la présence des plans d’intervention au dossier lors de ces rencontres), d’une élaboration de la politique en matière de transport des usagers (émise par la DDPQ et à mettre en lien avec la politique sur les bénévoles) et la refonte des formulaires d’accès aux services (qui ont été simplifiés). Comme vous pouvez le constater, plusieurs de ces solutions pourront être reproduites dans les autres secteurs… certaines le sont déjà d’ailleurs. Par exemple, la transcription des notes évolutives papier est maintenant à l’essai dans les secteurs de Roberval et Dolbeau, la formation médiation touchera tous les intervenants de l’application des programmes de la région et ainsi de suite. Tout n’est pas pour autant terminé, des défis intéressants nous attendent et nous sommes prêts à les relever. À compter de la mi-novembre, ce sera Christine Baron (TTS à l’application des programmes de Chicoutimi) qui sera à son tour libérée pour poursuivre et finaliser l’implantation des solutions. 15 ACCÈS ET CONFIDENTIALITÉ Mon dossier, c’est mon histoire Le dossier d’un usager est en quelque sorte le fil conducteur dans l’accompagnement de l’usager tout au long de son parcours. Il retrace l’évolution et le cheminement de l’enfant, de l’adolescent ou du jeune adulte, par le biais des divers services reçus. Une information névralgique contenue au dossier d’un usager est confidentielle et son accès est limité, c’est le respect de ses droits. En ce sens, le dossier est non seulement un « outil organisationnel » permettant de traiter et de gérer l’information souvent aussi volumineuse que diversifiée qui y est contenue, mais il constitue aussi un support d’accès à l’information, et à ce titre, il faut donc s’assurer de sa confidentialité et de son accessibilité. L’accès à l’information est un droit fondamental de l’usager et il prend sa légitimité dans plusieurs législations. Ces lois obligent les professionnels et les organismes à respecter entre autres les droits à la confidentialité, au secret professionnel et au respect du droit à la vie privée. La confidentialité s’inscrit également comme un principe éthique. C’est une valeur organisationnelle fondamentale s’inscrivant au cœur de la mission des professionnels. Le respect de la vie privée des individus par la protection des renseignements confidentiels relatifs aux usagers ainsi qu’au personnel est un engagement du centre jeunesse directement lié à son code d’éthique. Des gestes qui nous apparaissent anodins peuvent contribuer à la diffusion involontaire d’informations confidentielles. Pour éviter la diffusion de tels renseignements, la confidentialité est donc de mise dans notre quotidien par des actions simples pour assurer la protection de la vie privée de l’usager et sa famille. Par exemple, les professionnels qui œuvrent 16 auprès des usagers veilleront à discuter de sujets sensibles dans des lieux appropriés pour assurer la confidentialité du dossier et des communications. Il faudra aussi contrôler rigoureusement la circulation des dossiers afin d’éviter la perte d’information issue d’un dossier d’un usager. Chaque membre du personnel qui utilise le réseau, les logiciels, les équipements informatiques, les banques d’informations et de données doit aussi respecter les règles de confidentialité du centre jeunesse par le biais d’un formulaire « d’engagement à la confidentialité » lors de l’embauche. « Mon dossier, c’est mon histoire », car il est le reflet d’une étape importante dans la vie d’un enfant, d’un adolescent ou d’un jeune adulte. La « protection de cette information » prend alors tout son sens. La mise en place de mesures permettra d’assurer la confidentialité des renseignements personnels et contribuera par ricochet à la protection de l’enfant. JEU-QUESTIONNAIRE 1. Quelles lois gèrent les dossiers des usagers? 2. Quelles mesures peut-on prendre au quotidien pour protéger l’information confidentielle? 3. De quelle manière doit être diffusée l’information concernant un usager? 4. Quelle est la personne responsable de l’accès à l’information? 5. Quelle est la valeur qui est directement reliée à l’accès et à la confidentialité dans un établissement? 1. La LSJPA, LPJ, LSSSS, Loi d’accès à l’information et à la protection des renseignements personnels 2. Déposer les documents de nature confidentielle dans le bac pour les documents confidentiels (Shred-it) Chiffrer vos courriels lorsqu’ils comportent de l’information confidentielle Ne pas laisser des documents à la vue comportant des renseignements personnels Ne pas divulguer ses mots de passe et toujours verrouiller son ordinateur lorsqu’on laisse son poste de travail 3. Dans le respect des lois et du code d’éthique en vigueur 4.L’archiviste 5. Le respect Jeu-questionnaire RÉPONSES Par Nathalie Lévesque, archiviste Apprendre à faire autremenT... EFFET PAPILLON Le programme L’effet papillon est en fonction dans tous les secteurs de la région; donc son déploiement est terminé. Il est en évaluation, entre autres dans le secteur de Dolbeau, afin qu’il soit en amélioration continue. Par Martin Lapointe, chef de service Le programme est destiné aux familles ayant des enfants âgés de 0 à 9 ans, à risque élevé de négligence. Il y a bientôt six mois, je faisais une présentation à l’équipe de la DDPQ, tout juste après la fermeture de mon poste. Pendant tout près de 4 ans, j’ai été chef de service aux programmes régionaux. J’ai eu la chance de connaître et mettre en place plusieurs programmes comme PQJ, SOCEN, Les Ateliers du Frère Toc, L’effet papillon, Appart en ville, CERD (clinique d’évaluation des retards de développement) et PCA. Le travail de collaboration avec nos partenaires du CSSS et des organismes communautaires est essentiel pour sa réussite, et nous l’avons! Apprendre à faire autrement, voilà ce qui me vient en tête après ces quatre années, et ce, selon les meilleures pratiques avec les différents types de clientèle. Nous avons d’excellents programmes nous permettant de travailler avec la collectivité pour aider les jeunes et leurs familles. Ouvrons nos portes à nos collègues des centres de santé et des services sociaux (CSSS), des écoles et des services communautaires pour venir en aide à la clientèle que nous recevons. C’est maintenant la DDPQ, plus précisément Mmes Mireille Imbeault et Mélanie Martel qui assument avec brio et grand succès la continuité de la gestion des programmes. Merci à toutes les équipes avec qui j’ai eu la chance de travailler. Continuez avec Mireille et Mélanie à faire avancer les programmes et à faire autrement! Bonne continuité… PROGRAMME DE QUALIFICATION DES JEUNES (PQJ) Aujourd’hui, ce programme est rendu à maturité et est composé de quatre techniciens en éducation spécialisée. Il couvre la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean et aide plus de quarante jeunes, par cohorte, à passer de l’adolescence vers le monde adulte, et ce, avec le même éducateur, afin d’y travailler leur réseau social, leur autonomie et d’atteindre une qualification. Responsable à la DDPQ : Mireille Imbeault Responsable à la DDPQ : Mélanie Martel ATELIERS DU FRÈRE TOC Déjà la cinquième année pour Les Ateliers du Frère Toc! Il s’agit d’un atelier culinaire aidant à développer l’autonomie sur le plan alimentaire. Près de 50 jeunes ont reçu une attestation de formation de la Tablée des Chefs. Bravo aux éducateursaccompagnateurs et merci aux chefs enseignants du CFP Jonquière. Les Ateliers du Frère Toc sont aussi à Roberval. Une année et demie a été faite et là aussi la disponibilité des éducatrices et du chef est un gage de franc succès. Responsable à la DDPQ : Mireille Imbeault CLINIQUE D’ÉVALUATION DES RETARDS DE DÉVELOPPEMENT Très beau travail de concertation avec les différents établissements de la santé : CRDP, CRDI, CSSS. C’est un service multidisciplinaire qui donne un accès rapide à des services à la petite enfance (0-5 ans), c’est-à-dire aux enfants présentant des retards dans deux sphères de leur développement. Responsable à la DDPQ : Mireille Imbeault SOCEN Pour diverses raisons, l’implantation de SOCEN est difficile. Par contre, nous avons deux formatrices sur qui nous pouvons compter pour faire avancer le programme. Celui-ci a comme objectif d’assurer une réponse aux aspirations des jeunes et d’impliquer une personne significative pour accompagner ces enfants. Responsable à la DDPQ : Mélanie Martel APPART EN VILLE Il s’agit d’appartements semisupervisés ayant pour objectif de consolider des acquis d’un jeune adulte dans une démarche vers l’autonomie. On y compte six places et toutes sont comblées. Deux éducateurs travaillent à accompagner les jeunes dans la vraie vie. Bravo! Responsable à la DDPQ : Mireille Imbeault 18 Promouvoir les habiletés parentales pour lutter contre la maltraitance envers les enfants Le précieux rôle des pères : favoriser la prise de risque chez l’enfant TIRÉ DE : Letarte, M.-J., Normandeau, S. et Allard, J. (2010). Effectiveness of a parent training program « Incredible Years » in a child protection service. Child Abuse & Neglect, 34 (4), 253-261. REVU PAR : Geneviève Riopel, Ph. D., psychologue TIRÉ DE : Paquette, D. & Bigras, M. (2010). The risky situation: a procedure for assessing the father-child activation relationship. Early Child Development and Care, 180 (1 & 2), 33-50. REVU PAR : Geneviève Riopel, Ph. D., psychologue Au Québec, des problématiques de mauvais traitements (physiques, psychologiques ou sexuels) ou de négligence sont en cause dans 74 % des dossiers traités par la DPJ. Puisque la majorité des enfants victimes de maltraitance continueront d’évoluer dans leur famille, il est essentiel de mettre en place des interventions efficaces pour aider les parents à modifier leurs pratiques parentales et ainsi prévenir les récidives de mauvais traitements. Dans cette optique, Sylvie Normandeau, chercheure au CJM-IU, et ses collègues ont implanté et évalué l’efficacité de Ces années incroyables, un programme d’entraînement aux habiletés parentales destiné aux parents référés à la DPJ pour négligence envers leurs enfants. Le programme consiste en une série de 16 rencontres hebdomadaires de groupe, de deux heures chacune, et animées par deux professionnels. Le programme vise à favoriser : 1) une relation parentenfant harmonieuse; 2) l’apprentissage et l’application de pratiques parentales efficaces et 3) l’amélioration des habiletés de résolution de problèmes et de communication dans la famille. D’une part, les résultats de l’évaluation révèlent que le programme a permis aux parents de bonifier leurs pratiques parentales, en particulier de diminuer l’usage de méthodes disciplinaires sévères, d’encourager et de complimenter davantage leurs enfants, de recourir à plus de stratégies disciplinaires adéquates et d’employer plus de pratiques disciplinaires verbales positives. D’autre part, après leur participation au programme, les parents rapportent des améliorations significatives en ce qui a trait au comportement de leurs enfants. Ces résultats sont prometteurs, puisqu’on peut croire que des améliorations dans les habiletés parentales vont se traduire par une diminution des épisodes de maltraitance ou de négligence. Un programme d’habiletés parentales comme Ces années incroyables constitue certainement un atout important pour soutenir les familles aux prises avec une problématique de maltraitance. Pour acquérir un sentiment de confiance fondamentale dans le monde qui l’entoure, l’enfant a besoin que ses parents répondent de façon sensible à ses besoins, mais aussi qu’ils l’encouragent à explorer son environnement tout en le protégeant d’éventuels dangers. Alors que les mères sont habituellement la première figure d’attachement vers laquelle les enfants se tournent lorsqu’ils cherchent du réconfort, les pères sont typiquement plus enclins à stimuler l’exploration et la prise de risque chez leurs enfants. Daniel Paquette, chercheur associé au CJM IU, a récemment mis au point le concept de « relation d’activation » père-enfant pour désigner le lien affectif qui favorise l’ouverture de l’enfant vers le monde extérieur. En collaboration avec ses collègues, le chercheur a aussi élaboré et validé une procédure d’observation standardisée, la Situation risquée, qui permet d’évaluer la relation d’activation père-enfant auprès des tout-petits de 12 à 18 mois. La grille de codification permet de classifier les dyades père-enfant en trois catégories selon des patrons de sous-activation, d’activation ou de suractivation. Les enfants sous-activés s’engagent peu dans l’exploration. Ils sont passifs, anxieux et tendent à demeurer à proximité de leur père dans un contexte étranger. Les enfants activés sont confiants et prudents dans leur exploration, et ils respectent les limites parentales. Les enfants suractivés adoptent des comportements téméraires et défient les limites imposées par le père. En somme, les travaux de Daniel Paquette et de ses collaborateurs sont d’une grande pertinence, puisqu’ils attirent notre attention sur la contribution des pères dans le développement psychoaffectif de l’enfant. Le comité de planification du développement des ressources humaines consiste en un plan d’amélioration des conditions de travail favorisant l’apport optimal des ressources humaines à l’efficacité et l’efficience du Centre jeunesse dans le but de fournir des services de qualité aux jeunes, à leurs parents et à leur famille. Le PDRH, dans son approche qualité, doit s’arrimer aux orientations stratégiques de l’établissement pour être utile et ainsi s’assurer de l’amélioration continue des services tout en tenant compte du rôle majeur que doivent y jouer les personnes. En décembre dernier, le comité avait annoncé le dépôt de son plan d’action 2013-2016. En effet, au cours de l’été, les membres du comité ont terminé leur réflexion stratégique des objectifs du nouveau plan d’action triennal et le soumettront au prochain comité de direction au mois d’octobre afin d’être adopté. Une version sera déposée dans l’intranet dès que possible. DÉPÔT DU PLAN D’ACTION 2013-2016 DU PDRH Les grandes orientations 2013-2016 ciblées par le PDRH sont les suivantes : • • • • • La planification de main-d’œuvre; Le programme d’accès à l’égalité en emploi; La communication; Le transfert des expertises et des apprentissages; La reconnaissance du personnel. La participation des employés, des syndicats, des associations de cadres, des conseils multidisciplinaires, du personnel administratif et des services complémentaires est l’assise essentielle pour l’élaboration du PDRH. Les membres actuels qui siègent au comité sont : • • • • • • • • • • • Rock Bouchard, agent d’intervention, représentant du syndicat, catégorie 2 Martin Brisson, éducateur, représentant du conseil multidisciplinaire Dany Coulombe, chef de service, représentant cadre de l’APER Guylaine Couture, chef de service, représentante de l’AGESSS Karine Ferland, ARH, représentante du syndicat, catégorie 4 Danielle Tremblay, DPJ-DP, représentante du comité de direction Isabelle Lapointe, éducatrice, représentante du conseil multidisciplinaire Sandra Lapointe, agente de gestion du personnel, responsable du comité Johanne Laurendeau, aide-cuisinière, représentante du CCPAS Pauline Tremblay, agente administrative, représentante du syndicat, catégorie 3 Sophie Turgeon, conseillère en planification et programmation, développement des compétences Lors de leur dernière rencontre, les membres du comité ont discuté des faits saillants en lien avec les sujets suivants : • • • • • • • • L‘embauche de personnel; La santé et la sécurité au travail; Le programme cadre de relève et les leaders cliniques; Les statistiques en absence maladie; Les comités d’éthique (les ressources humaines et le « clinique »); La soirée reconnaissance; La formation; L’agrément. as à N’hésitez p r avec ue communiq t sujet tou r nous pou re au à soumett 19 PDRH! PAR SANDRA LAPOINTE POUR LE COMITÉ RECONNAISSANCE La reconnaissance en milieu de travail peut se manifester par le biais de petits gestes simples qui s’inscrivent dans l’ordinaire des jours. Elle peut également être ponctuelle et de connivence avec un événement qui mérite d’être souligné. En fait, il y a autant de marques de reconnaissance qu’il y a de travailleurs. La reconnaissance se manifeste de différentes façons… mais qu’elle provienne d’un collègue, de son patron ou de la Direction, c’est un élément essentiel dans nos milieux de travail sans quoi il y a un vide au niveau des relations humaines. Quelques exemples de reconnaissance vécue dans notre Centre jeunesse… • Encouragement par les pairs • Possibilité de télétravail • Comités paritaires (reconnaissance de la compétence du personnel) • Messages d’appréciation des collègues • Accès aux installations sportives • Politiques en lien avec la promotion de la santé • Activité de la rentrée • Un sourire, un beau « bonjour! » • Pause reconnaissance • Remise d’épinglettes • Comité reconnaissance • Brunch de Noël • Soirée reconnaissance et remise de cadeaux aux retraités et 25 ans de service • Semaine des centres jeunesse (reconnaissance du travail en CJ) • Activités des clubs sociaux (financement du CJ) • Conseil multidisciplinaire (valorisation des professionnels et remise de prix reconnaissance) • CCPAS (valorisation du personnel administratif) • Cartes envoyées par le comité de direction (maladie et décès) • Activités bilan à tous les niveaux • Activités organisées pour remercier les bénévoles (Opération père Noël) • Remises de petites attentions par les chefs à certaines occasions (Saint-Valentin, Noël, Pâques...) • « Party » ou dîner de départ pour le personnel • Journée de congé (conseil multidisciplinaire et CCPAS) • Mois de la santé psychologique du CPSST La reconnaissance... c’est comme une empreinte sur le coeur! 20 Cette année, c’est sous le thème « Place à la fête » que le comité reconnaissance fêtera les employés ayant atteint 25 années de service ainsi que ceux quittant pour la retraite. De plus, nous soulignerons également, lors de cet événement, les employés ayant 30 et 35 années de service. Comme chaque année, le comité reconnaissance donne la chance à huit employés, un par point de service et centre de réadaptation, de participer à cette soirée. Nous vous remercions d’avoir démontré votre intérêt en si grand nombre. Cette année, les heureux gagnants sont : 1. Diane Dufour (Don Bosco) 2. Béatrice Souriant (La Baie) 3. Édith Lemaire (Dolbeau) 4. Maude Pageau (Saint-Georges) 5. Dominic Langlais (Foyer de groupe Roberval) 6. Nadine Renaud (Alma) 7. Marie-Hélène Boudreault (Saint-Georges) 8. Louise Bélanger (La Chesnaie) CHRONIQUE INFORMATIQUE Par Lynda Leclerc, chef des services informatiques L’identifiant national Depuis plusieurs mois déjà, le projet de loi 133 (Loi sur la gouvernance et la gestion des RI des organismes publics et des entreprises du gouvernement) qui vient encadrer les développements en matière informatique pour tous les établissements de la santé et services sociaux, encadre nos activités et est en continuelle évolution. La directive ministérielle sur la mise en œuvre pour instaurer un « identifiant national » répond à une nouvelle gestion d’identité dans le réseau de la santé et des services sociaux, et voit à constituer un répertoire d’identifiants nationaux en deux temps distincts. Comme première phase, les établissements sont invités à consolider les répertoires existants dans chacune des régions. Ensuite, tous les identifiants créés régionalement seront migrés vers le répertoire des « identifiants nationaux ». Qu’est-ce qu’un « Identifiant unique »? Chacun de vous utilise le réseau informatique provincial « RITM » tous les jours en inscrivant dès l’ouverture de votre ordinateur, votre code utilisateur accompagné de mot de passe et du domaine auquel vous appartenez. Votre identifiant actuel est unique au Centre jeunesse et devra le demeurer même lorsque migré au répertoire national, pour éviter ainsi les collisions et assurer l’unicité de chaque utilisateur du réseau de la santé et des services sociaux. Au Centre jeunesse Plusieurs organisations sont à réaliser des projets de consolidation des identités et au Saguenay–Lac-Saint-Jean, cette phase transitoire est déjà en route pour plusieurs établissements de la région. Le Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean va suivre le mouvement et entreprendre le déplacement de leurs identifiants vers le répertoire régional prochainement. De façon graduelle, votre code utilisateur composé actuellement des trois premières lettres de votre nom de famille et de votre prénom, suivi de deux caractères numériques sera différent et composé des deux premières lettres de votre nom de famille et de votre prénom, suivi de quatre caractères numériques. De plus, vous ne ferez plus partie du domaine du Centre jeunesse « 02centrejeunes », mais bien de celui régional « reg02 ». L’équipe des services informationnels va communiquer avec chacun de vous et vous informera des changements qui vous concernent au cours des prochains mois. Bonne migration! Par André Dufour, technicien en hygiène du travail L’établissement a maintenant ses propres formateurs OMÉGA! Il s’agit de : • • • • Richard Demers; Sabrina Charlton-Doré; Marie-Michèle Villeneuve; Et deux formateurs supplémentaires sont actuellement en formation pour devenir formateurs OMÉGA. À ce jour, nous avons formé cinq groupes OMÉGA de base (formation de quatre jours). Ceci représente cinquantedeux personnes. Formation OMÉGA à venir : En passant, n’oubliez pas l’importance de confirmer votre présence lors des formations! Lorsqu’on vous convoque à une formation, il est très important de confirmer votre présence au Service de la formation et, bien évidemment, de vous présenter au moment prévu. Avez-vous pensé que si vous ne vous présentez pas, vous prenez la place d’un collègue du Centre jeunesse ou d’un autre établissement du réseau et vous imposez des coûts inutiles au Centre jeunesse? Alors, merci de confirmer votre présence et de participer, et surtout, bonne formation! • Un groupe OMÉGA de base en décembre 2013; • Un groupe OMÉGA dans la communauté (trois jours) en janvier 2014; • Un groupe OMÉGA dans la communauté (trois jours) en février 2014. 21 Nouveau partenaire pour la Fondation Une nouvelle coordonnatrice à la Fondation Bonjour, Julie Dubois-Gravel Entre deux découvertes de dossiers, je prends quelque temps pour me présenter. Je suis Julie Dubois-Gravel, nouvelle coordonnatrice de la Fondation pour l’enfance et la jeunesse. C’est avec beaucoup d’enthousiasme que je me joins à l’équipe tout en découvrant mon nouvel environnement de travail. La cause des jeunes est très rapidement devenue mon cheval de bataille. La Fondation est ravie de pouvoir compter sur Multi-Causes comme nouveau partenaire. Cette organisation sollicite la participation des commerçants de la région qui acceptent généreusement de vendre des tablettes de chocolat. Une partie des profits seront directement versés à la Fondation qui pourra financer des projets pour les jeunes. Pour la prochaine année, c’est un montant de 15 000 $ qui sera directement remis à la Fondation pour l’enfance et la jeunesse. Pour la Fondation, les retombées de ce programme d’aide ne sont pas seulement monétaires, c’est aussi l’occasion de poursuivre la sensibilisation auprès de la population sur l’importance d’aider nos jeunes en difficulté dans la région. Ayant étudié en communications à l’UQAM, j’ai acquis, au cours des dernières années, de l’expérience en organisation d’évènements, recherche de financement et développement d’organismes communautaires. Au sein de la Fondation, je vais m’assurer que l’évolution des projets se poursuit et que l’aide accordée est toujours plus importante et adaptée aux besoins des jeunes les plus fragiles de notre région. De plus, j’aimerais vous rappeler que la prochaine rencontre du comité d’analyse des demandes d’aide financière aura lieu le 27 novembre. Il est important que vous n’hésitiez pas à communiquer avec moi pour vos projets, vos questions et vos commentaires. Sur la photo, de gauche à droite : M. Sylvain Daneau, président de Multi-Causes Mme Carole Messaoudi, présidente de la Fondation Au plaisir de vous rencontrer! Une randonnée de moto qui dépasse les attentes! Tournoi de golf au profit de la Fondation! Le 18 juin dernier avait lieu la toute première édition du Tournoi de golf de la Fondation pour l’enfance et la jeunesse. L’événement a permis d’amasser 11 000 $ pour venir en aide aux jeunes du Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Merci à tous les golfeurs et aux commanditaires qui ont fait de ce tournoi une réussite. En espérant vous revoir le 12 juin 2014, pour la prochaine édition! Mme Carole Messaoudi, présidente du CA de la Fondation, en compagnie de M. Richard Létourneau de La Charpenterie, président d’honneur du 1er tournoi de golf de la Fondation. Les clowns noirs ont su ajouter un élément festif à l’événement! La deuxième randonnée de moto de la Fondation avait lieu le 6 juillet dernier. Cet événement a permis d’amasser 1375 $ tout en offrant l’opportunité de rencontrer et d’échanger avec des passionnés de moto. Ce fut un succès à tous les niveaux. En plus d’une journée ensoleillée, les participants ont pu bénéficier d’une supervision policière et d’une logistique efficace. Cette activité sera elle aussi de retour l’an prochain. Merci aux participants et à l’an prochain! Match entre Rafael Nadal et Jerzy Janowicz Le 24 juin commençait la saison du Club de tennis de Roberval. Ainsi, les filles et les garçons du centre de réadaptation La Chesnaie ont pu suivre leurs cours particuliers de tennis d’une heure, deux fois par semaine. Pour ces jeunes, ce nouveau sport a été fort apprécié. En effet, ce sport pratiqué dans la communauté permet aux jeunes d’accomplir une activité positive dan la société et d’améliorer leur perception et celle des autres quant aux préjugés envers les jeunes en centre de réadaptation. De plus, cette nouvelle expérience permet de développer l’estime de soi, le dépassement de soi, l’engagement, la persévérance et de développer de saines habitudes de vie, etc. Du 8 au 10 juillet 2013, le Club de tennis de Roberval a organisé un tournoi parents-enfants. Certains parents sont venus y participer et les jeunes ont été fiers et contents de ces journées passées avec eux. De plus, ce temps passé entre eux a permis d’améliorer leur relation et de percevoir d’autres facettes de leur enfant. Le 8 août dernier, quelques jeunes de l’interne et de l’externe ont eu la chance d’aller voir les meilleurs joueurs au monde lors des quarts de finales de la Coupe Rogers à Montréal. Les jeunes ont énormément apprécié leur expérience. À noter qu’un partenariat avec un Centre jeunesse de Montréal a été établi afin que les intervenants et les jeunes puissent être hébergés pendant deux nuitées dans une classe du centre de réadaptation de la région montréalaise. La Coupe Rogers pour des jeunes de La Chesnaie! Par Alexandre Boily et Sébastien Genest, éducateurs Photo de la gang lors du tournoi de la Coupe Rogers. Les jeunes sont accompagnés par deux éducateurs, Alexandre Boily (à gauche) et Sébastien Genest (à droite). Du 12 au 15 août 2013, les jeunes ont participé au tournoi de tennis de fin de saison du Club de tennis de Roberval avec d’autres jeunes de la communauté. À noter que plusieurs jeunes ont fait bonne figure lors de ce tournoi. Le 27 août 2013, nous avons terminé la saison en organisant un après-midi de tennis amical en invitant les parents, des personnes significatives, des éducateurs à l’interne et l’externe et des travailleurs sociaux afin que les jeunes puissent partager leur nouvelle passion. Photo de la gang (parents-jeuneséducateurstravailleurs sociaux) lors d’une journée amicale de tennis. Finalement, nous pouvons dire que ce projet aura été encore une belle réussite et nous pouvons affirmer que nous allons répéter l’expérience pour l’an prochain. Félicitations aux nouveaux parents Dominique Caron, éducatrice Jean-Philippe Tremblay, agent d’intervention Valérie Laforge, agente de relations humaines Bernard Bérubé, technicien en informatique Stéphanie Mallette, agente de relations humaines Marie-Ève Horth, agente de relations humaines Marie-Ève Fortin, agente administrative Sara Lalancette, psychoéducatrice Jessica Claveau, éducatrice Valérie Côté, agente de relations humaines Jean-François Morin, éducateur André Dufour, technicien en hygiène du travail Johannie Larouche, agente de relations humaines Tania Moffat, éducatrice Stéphanie Girard, éducatrice Danièle-Nathalie Girard, agente de relations humaines Ils prendront bientôt leur retraite… Luc Morin Chef de service en réadaptation interne Centre La Chesnaie 30 novembre 2013 Rachel Morin Agente administrative Services financiers 28 janvier 2014 Hélène Morin Agente administrative Bureau d’Alma 28 février 2014 23 parmi nous… Bienvenue Anniversaires de service Octobre Novembre Décembre Rédaction 24 Hubert Baril-Boudreault Agent de relations humaines Agathe Godin Infirmière clinicienne Kim Migneault Agente administrative Emile Bélanger Sauveteur Alexandra Jean Technicienne en travail social Simon Ouellet Agent d’intervention Marie-Josée Careau-Lapointe Technicienne en travail social Philippe Larouche Agent d’intervention Maxime Plourde Kinésiologue Kim Fitzmorris, Technicienne en travail social Nathalie Lévesque Archiviste Jason Royer Agent d’intervention Yvan Fortin Journalier Emmanuelle Mac Kay Cantin Psychoéducatrice Marie-Hélène Tremblay Agente de relations humaines Année de service Nom Prénom Titre d’emploi Port d’attache Entrée en fonction 35 DOLBEC MICHEL Éducateur Centre Saint-Georges 1978-10-29 35 GAGNON DANIELLE Éducatrice Jonquière 1978-12-17 30 FORTIN JOSEE Éducatrice Jonquière 1983-10-21 30 HUOT JOHANNE Éducatrice Centre Saint-Georges 1983-12-14 30 BONNEAU DANIEL Agent de relations humaines Chicoutimi – La Baie 1983-12-17 25 MORIN RICHARD Chef de service Roberval 1988-10-15 25 MAISONNEUVE CAROLLE Éducatrice Alma 1988-12-22 20 GAUDREAULT CAROLINE Chef de service Chicoutimi – La Baie 1993-10-29 15 DESBIENS ERIC Agent de relations humaines Chicoutimi – La Baie 1998-11-09 10 MINIER JULIE Agente de relations humaines Chicoutimi – La Baie 2003-10-06 10 LANGLAIS CAROLINE Agente de relations humaines Roberval 2003-10-14 10 DALLAIRE JEANNE Agente de relations humaines Alma 2003-11-05 10 LACHANCE AUDREY Agente de relations humaines Roberval 2003-12-02 10 PERRON FRANCOIS Chef de service Centre Saint-Georges 2003-12-15 Le bulletin L’Écho-Centre est produit par la Direction du Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Il est disponible, sous forme électronique, sur le site Web du Centre jeunesse du Saguenay–Lac-Saint-Jean au www.cjsaglac.ca et en format papier pour une dernière édition. Éditrice : Brigitte Savaria Agentes administratives à la correction : Vickye Duchesne, Guylaine Roy et Ginette Hébert