Comment bien arriver dans une communauté

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Comment bien arriver dans une communauté
Comment bien arriver dans une communauté !
Six étapes structurantes basées sur une approche humaine
Par : Guillaume Beaulieu
Ma pratique s’inspire de ma formation en anthropologie, de mes observations, de mon expérience
personnelle en tant qu’agent de développement rural du district Ouest de Rouyn-Noranda et, plus
récemment, comme agent de développement rural à la MRC de Témiscamingue, mais surtout d’un atelier de
formation que j’ai suivi en 2009, avec le regretté Guy Lemire.
Sans plus tarder, laissez-moi vous présenter l’approche en question. Constituée de six (6) grandes mesures,
cette démarche pourra s’avérer un guide fort utile pour qui souhaite initier et nourrir une relation
d’accompagnement chaleureuse avec une communauté, et ce, tant au sens large qu’au sens plus restreint.
1. Avant toute chose, il importe de bien se connaitre, tout en étant franc avec soi-même.
Passer par dessus cette étape pourrait vous exposer rapidement à des déceptions et à des
incompréhensions. Quelles sont mes forces ? Les qualités et caractéristiques que les gens
m’attribuent me définissent de quelle façon ? Avec quel profil de gens ai-je le plus d’affinités ou,
dans le cas contraire, d’aversion ? Quelles sont mes limites ? En quoi la vie me fait-elle craindre ?
Quelles sont ces peurs, qui parfois me paralysent et m’empêchent d’agir ? Qu’est-ce qui me motive
et comment puis-je le trouver dans l’emploi que j’occupe actuellement ?
Pour cela, il peut est très utile, mais surtout fort révélateur, que de se risquer à des tests de
personnalité, tels que :




True color ;
Les styles de personnalité, selon Larry Wilson, méthode testée lors d’une rencontre
organisée par Solidarité rurale du Québec (SRQ) ;
Les 11 personnalités difficiles ;
Etc...
Si possible, je vous conseille vivement d’y aller sans trop de réserve, car tous différents, chacun
apportera un éclairage nuancé de qui vous êtes. Votre capacité d’analyse sera d’autant plus aiguisée.
Vous serez plus à même de cerner adéquatement la personnalité des gens avec qui vous travaillez,
vous permettant ainsi d’adapter vos interventions en conséquence. À titre d’exemple, si vous devez
travailler en collaboration avec une personnalité à tendance paranoïde (selon le test des 11
personnalités difficiles) et qui excelle dans l’élaboration de scénarios catastrophe ou qui craint sans
aucune justification les mauvaises intentions des autres, il vaut mieux éviter les ambiguïtés et
toujours s’exprimer de manière à mettre carte sur table, tenant ainsi loin de vous les interprétations
malheureuses. Si vous êtes une personnalité aimable-analytique (selon le test de Larry Wilson) et que
vous travaillez avec un fonceur, nourrissez-le de résultats concrets, tout au long de l’avancement de
vos dossiers. Si vous êtes un « orange » (selon le test de True color), vous devez comprendre que ce
qui motive un patron « jaune », ce n’est pas l’emballant projet idéal et « flyé » que vous décrivez,
mais bien le projet structuré, cadré et confortable. Ce peut être le même projet proposé, mais décrit
d’une manière différente, selon la personnalité des gens à qui vous vous adressez. Agir de cette
façon est, en quelques sortes, une marque de respect. C’est dire que vous comprenez qui ils sont et
que vous prenez acte de cela dans votre interaction avec eux.
2. Faire le tour géographique et physique du territoire ou le travail se passe.
Comme le dit le proverbe : «Il faut marcher 10 milles dans les mocassins d’un amérindien, avant de le
juger.». Ainsi, entamez un tour géographique du territoire que vous couvrez et de l’infrastructure
principale où vous travaillez. Faites-le avec une ou des personnes connaissant bien le coin. Ce tour
commenté vous permettra de poser des questions de « débutant », et ce, sans gêne. En passant, il
est souvent très valorisant pour la personne que vous aurez judicieusement sélectionnée, d’être
désignée comme étant votre «guide » pour cette visite personnalisée du territoire, qu’il saura
certainement qualifier de « son beau coin de pays ». Choisissez une personnalité qui saura y prendre
plaisir, autant que vous. Il y aura donc deux heureux, plutôt qu’un seul !
3. Consulter la littérature et lire ce qui a été écrit sur le milieu, et ce, depuis ses tout débuts.
Être en vie comme milieu et comme organisation ne se fait pas de façon aléatoire et spontanée.
L’histoire de l’endroit ne vient pas de nulle part et arrive encore moins comme un bouquet que le
fleuriste viendra vous porter, l’une de ces journées qui, pourtant n’avait pas nécessairement le
mérite d’être inscrite à votre calendrier, question d’être bien certain de ne pas l’oublier. Chaque
milieu est singulier et en faire fi peut rendre tout à fait incompréhensible certains faits,
comportements, orientations, décisions et stratégies que le milieu portera. Idéalement, je vous
conseille de vous attarder à cette étape avant de passer à la suivante, vous permettant ainsi de
nourrir plus aisément vos sujets de conversations.
Plusieurs ont pour souhait de faire une différence rapidement dans leur milieu, en répondant aux
attentes clairement dictées, et voient dans cette étape, du temps un peu perdu, laissant loin derrière
les tâches et actions bien concrètes. Or, vous aurez probablement à vous plonger dans certains
dossiers pour lesquels il est possible d’y trouver une profondeur historique : des dossiers qui sont de
vieux espoirs cachés ; des dossiers perdus d’avance et qui portent le lourd fardeau d’anciennes
défaites ; des dossiers surprenants, qui vous dynamiseront par le changement de cap qu’ils
proposent; et certains autres sauront démontrer leur importance, en étant un baume sur une plaie.
En étant à l’écoute de ce que le passé a à nous apprendre, les liens possibles à faire avec le présent
sont des plus riches et surtout des plus éclairants. Ils vous permettront de distinguer, au-delà d’une
simple idée de projet sur papier, son origine, sa nature, sa sensibilité et tout son potentiel d’impacts
dans le milieu. Bref, tous y trouvent leur compte. L’histoire permet donc de mettre en perspective les
dossiers sur lesquels nous travaillons aujourd’hui et de mieux comprendre leur progression, mais
également les obstacles qui se sont dressés, avec le temps, sur leur chemin. À noter qu’il est
intéressant d’aller au-delà du simple document commémorant l’anniversaire de l’organisation. Des
rapports plus sectoriels montrent un éclairage fascinant sur le milieu (ex : rapport du CSSS, rapports
et statistiques de la CRÉAT, anciens plans d’actions locaux, etc…). À cause de ce que vous apprendrez
sur l’histoire, la priorisation de certains dossiers vous sautera aux yeux probablement. Bien entendu,
il serait utopique que de vouloir dévorer, en un court laps de temps, une quantité massive
d’informations de nature historique. Il est toujours sage de déguster plutôt que se goinfrer. Cela
permet d’apprécier, à sa juste valeur, ce que nous sommes en train de goûter et assure une
meilleure digestion, sans quoi une partie de l’exercice serait donc inutile.
4. Aller à la rencontre des gens.
a. Faire la « tournée porte-oreille » des leaders, tout comme de ceux qui ne le sont pas à
première vue.
Écouter ce que les gens ont à dire, avant de tenter de les convaincre d’une idée. En étant attentif
au discours de l’autre, on vous pointera rapidement les leaders les plus apparents, mais n’oubliez
pas ceux qui ont une influence manifeste…dans l’ombre. Il y a aussi les leaders potentiels, qui ne
sont pas loin de s’impliquer et qui demandent seulement un peu de considération. Pour savoir ce
qu’ils ont à dire, il faut parfois déborder des conversations strictement axées sur le travail. En
échangeant sur des sujets variés, qui sont parfois d’ordre plus personnel, on apprend à mieux
connaitre l’individu et pas seulement selon le chapeau qu’il nous présente, en tant que
collaborateur sur un dossier ou une tâche bien précise. Une relation chaude se construit avec
humanité et considération. Ce n’est pas une perte de temps que d’initier des conversations avec
notre entourage, sur ce de ce qui l’a occupé dans les dernières semaines. Il faut surtout le faire si
l’on en a envie et que, sincèrement, ça nous intéresse. Cela ne doit pas être une stratégie pour
faire sourire quelqu’un, mais bien une perche tendue entre humains, qui ont du plaisir à
échanger ensemble. Dites-vous également que ces mêmes personnes sont aussi intéressées de
savoir qui vous êtes ! Étant donné que tout membre d’une communauté cherche, dès votre
arrivée, à se faire une tête sur qui vous êtes, cette « tournée porte-oreille » vous permettra de
l’entamer de bonne manière. Soyez assuré qu’ils vous interpelleront par la suite, pour des sujets
qui vous passionnent et dans lesquels vous excellez, puisqu’ils auront appris à mieux vous
connaître.
b. Aller fréquemment dans les endroits achalandés.
Bien sûr, dans cette approche humaine, il ne faut pas simplement cogner aux portes des leaders,
mais les voir aussi en action. Cela renseigne encore davantage sur la communauté, par les
interactions entre les différents acteurs locaux. C’est souvent en ces lieux, que les leaders
s’expriment et qu’il est possible de les voir s’impliquer de façon plus personnelle, dans des
causes qu’ils ont à cœur et pour des dossiers qui les interpellent davantage.
Le milieu à développer se compose de gens qui dynamisent et vivent leur milieu, plus
particulièrement dans leur temps libre de citoyen. Il est donc tout à fait possible que cela
déborde des heures régulières de bureau et il faut ainsi démontrer une certaine flexibilité en plus
d’être prêt à donner un peu de son temps. Quelques fois, des invitations à certaines rencontres,
sont une offre de la communauté à partager avec vous leur intimité collective. Il devient
intéressant de considérer cela comme un honneur plutôt que comme dû. Ils ne sont pas toujours
obligés de vous inviter. Ils le font parfois parce qu’ils vous font confiance et qu’ils vous
apprécient.
c. Écouter tous les points de vue, en évitant de se peinturer dans le coin.
Vous décèlerez rapidement des enjeux épineux et il faut éviter de choisir un camp trop
rapidement. Écoutez, questionnez, tentez de comprendre, mais surtout considérez. Prenez le
temps d’interroger les gens d’avis contraire, en ne cachant pas, si l’on vous le demande, que
vous rencontrez aussi les gens qui ont une autre position qu’eux. Après tout, vous avez pour
objectif de faire progresser une grande cause ou l’ensemble d’une communauté ; pas seulement
un petit groupe d’individus. Si vous êtes de nature analytique, vous trouverez probablement
souvent des points de convergence entre les opinions exprimées, favorisant ainsi la recherche de
compromis.
d. Sonder plusieurs personnes sur leur « top 5 des Incontournables » de leur milieu (événements,
lieux, personnes, etc…) et passer la liste au complet.
C’est une mesure très concrète pour laquelle vous ressortirez assurément avec une liste bien
complète d’activités à réaliser, de gens à voir ou de lieux à visiter. Pour la plupart des gens, ce
sera la première fois qu’ils se feront poser cette question et il est important qu’ils y répondent
rapidement, voire sur le vif, sans en faire une tâche réclamant analyse et recherches. Attendezvous à des réponses très disparates (ex : les sentiers de motoneige, le festival d’été, monsieur
untel, cet homme si remarquable ou encore les oiseaux qui nichent sur une île spéciale, située
tout près). Vous constaterez ensuite que les projets en lien avec ces éléments sont probablement
plus chers aux yeux des gens de l’endroit que d’autres projets. Le processus de priorisation de
vos actions sera probablement influencé par les réponses obtenues, si bien sûr l’on vous offre
cette marge de manœuvre.
Il faut être bien organisé, rigoureux et vous devez accepter de partager votre temps avec un
agenda plutôt chargé, si vous souhaitez bien évidemment passer au travers de la liste, que vos
répondants vous auront donnés. À noter que certaines activités se pratiquent à des saisons
différentes ou à des moments bien précis dans l’année. Vous serez étonnez de réaliser tout ce
qu’il y a à faire, et ce, l’année durant. Par ailleurs, vous n’êtes pas tenu d’en faire une tâche reliée
exclusivement au travail. Par exemple, pour la découverte d’un sentier pédestre, pourquoi ne
pas inviter votre conjoint(e) à s’y rendre par un beau jour d’été et ainsi joindre l’utile à
l’agréable?
5. Se doter d’un réseau de validation d’informations
Trouvez-vous des gens fiables, parfois discrets, qui peuvent valider les perceptions que nous avons,
les commentaires entendus et l’intérêt de certains projets. Au fil de conversations issues des
mesures 2, 3 et 4, vous saurez assurément identifier les personnes en qui vous pouvez avoir
particulièrement confiance. Les gens qui cadrent bien avec votre personnalité, qui connaissent bien
le milieu, qui sont francs avec vous et qui croient en votre action sont, en quelque sorte, la cerise sur
le sundae ! Ils ne sont pas indispensables à la réalisation de votre travail, mais ils y contribuent
grandement. Vos interventions gagneront probablement en finesse, de par leur acuité et de par leurs
conseils judicieux. Fait à prendre en compte : vous demeurez le maître de votre emploi avec votre
supérieur. Si votre bon jugement, vos lectures, votre flair, votre petit doigt ou celui de votre patron
vous orientent ailleurs que là où l’on vous suggère d’aller, soyez clair sur le fait que ce ne sont que
des conseils que vous allez chercher et non pas de nouveaux patrons. Vous éviterez de décevoir
constamment et de vous angoisser à satisfaire tous et chacun. Ne faites usage de ce réseau, que pour
des questions d’une certaine importance.
6. Percer les réseaux.
a. Aller voir les leaders iceberg, même ceux avec qui vous avez un peu moins d’affinités, et ce,
afin de bien cerner leurs besoins et dans le but d’entretenir des contacts réguliers.
Dans certains cas, les projets sont portés par des individus possédant un impressionnant réseau
et les aider en priorité peut parfois provoquer une révolution positive dans le milieu. Pour bien
comprendre la profondeur de leurs appuis, vous devez poser des questions. Dans certains cas,
leur réseau est limité, mais ce n’est qu’une question de temps. En effet, leur nature propre et
l’enjeu important auquel ils souhaitent contribuer leur ouvriront les portes d’un réseau influent
et ils sauront saisir l’opportunité.
N’étant pas des leaders iceberg et lorsque que leur projet arrive un peu de nulle part, certains
autres seront seuls à porter un projet et les chances de réalisation seront plus limitées. Dans ce
cas, tentez de faire de leur projet « orphelin », un projet qui cadre bien dans une mesure déjà
existante ou avec une orientation adoptée déjà par le milieu.
Dans tous les cas, évitez de faucher l’enthousiasme du promoteur, par des commentaires qui
minimisent ou dénigrent son projet. L’enthousiasme demeure l’une des forces les plus créatives
et génératrices de changements chez l’humain, dans un groupe ou au sein d’une collectivité. Elle
est fragile et on l’oublie parfois.
b. Alimenter les leaders et analyser avec tact les motivations profondes des leaders négatifs.
Imprégnez-vous de vos observations et validez-les ensuite. La mesure 4 c. est en lien direct avec
celle-ci. Disons que c’est l’étape, qui naturellement, arrive tout de suite après. En identifiant nos
leaders et en les connaissant mieux, nous sommes davantage attentifs aux informations qui
pourraient s’avérer pertinentes pour eux. Il est alors possible d’entretenir leur intérêt à
développer le milieu, à leur manière, en apportant de l’eau à leur moulin.
Maintenant, les leaders négatifs sont-ils viscéralement contre le changement ou le sont-ils de
manière rationnelle et pour des raisons logiques bien spécifiques ? Une fois que nous avons
entendu et considéré l’ensemble des points de vue, tel que suggéré en 4 c., il est possible de
travailler avec ceux qui s’appuient sur des arguments logiques et, parfois même, les faire
basculer du côté positif. Comment ? Tout simplement en les impliquant dans des projets et en
valorisant leur capacité d’analyse. Celle-ci peut parfois s’avérer fort utile. Par ailleurs, il arrive
que les opposants aient raison et que leur sensibilité à percevoir les difficultés et embuches
permette d’éviter une stratégie douteuse, une action qui dévie de l’orientation adoptée, de
mauvais investissements, voire même d’importants périls ! Leur utilité peut assurément être
grande et l’on se doit de leur attribuer les qualités qu’ils méritent, en reconnaissant l’importance
qu’ils revêtent dans un projet. Attention !!! Soyez alerte et assurez-vous que leur présence ne
nuit pas à la créativité, au dynamisme, à l’interaction et à l’implication des autres acteurs et
intervenants. L’avancement de la cause et l’enthousiasme à initier de nouveaux projets
pourraient s’en trouver atteints.
Il s’agit d’une approche qui est proposée ici et qui peut être reprise en tout ou en partie. Ce sont des moyens
mis à votre disposition, qui devraient vous permettre d’être bien en selle dans votre nouveau poste et qui
favorise une approche humaine de vos relations avec vos collègues, partenaires, collaborateurs et, au sens
plus large, avec la communauté.
J’avoue que j’ai tellement pris plaisir à utiliser cette approche, que j’ai développé de profondes amitiés,
lesquelles ont su perdurer longtemps après la fin de l’emploi. Cette façon de faire contribue à aimer ce qui
nous entoure et naturellement, il arrive que l’entourage nous apprécie davantage aussi. Attendre sagement
que les gens s’impliquent, qu’ils viennent nous voir au bureau ou faire les projets à leur place, va dans le sens
contraire de cette approche.
Bien évidemment, ce n’est pas l’unique moyen de parvenir à des résultats probants mais, par expérience,
c’est une bonne façon. J’y crois sincèrement ! Sachant cela, si certains d’entre vous ont le goût de me
contacter concernant cette approche, soyez assuré de ma grande ouverture à échanger avec vous sur le
sujet. Dans ce cas, attendez-vous à ce que je vous demande comment vous allez et ce qui vous intéresse dans
la vie, avant d’élaborer sur le contenu de ce texte !!!
BONUS :
En supplément, je vous propose des phrases clés à trimbaler dans votre boîte à pensées, de Guy Lemire, un
ancien leader régional, très consulté pour son approche humaine du développement en AbitibiTémiscamingue :
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Il faut y aller avec ce qu’on a et ce qu’on est ;
Tous ont une somme de travers personnels égale à la nôtre. Il est important de s’en rendre compte,
de se le rappeler et parfois de le rappeler aux autres, lorsqu’une situation de débordement se
présente. Cela pousse à l’humilité ;
Se mettre à l’écoute des gens avant de vendre une idée ou d’imposer quelque chose ;
Avoir hâte de revoir les gens et savoir ce qu’ils deviennent. Ce qui importe, c’est eux ;
Gagner la confiance, c’est long et ça se perd vite si on ne compense pas en mettant la nôtre ;
Valorisons ce qui nous surprend agréablement des gens ;
Attendre pour confirmer un doute avant de s’objecter ;

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Le têtage, ça se goûte et ça manque de sincérité ;
Faut être présent dans le milieu ;
Il faut découvrir les leaders négatifs et le système de valeurs qui les guide ;
On a des ennemis d’avance.

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