COMPTE RENDU DU CONSEIL DE QUARTIER CITROEN

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COMPTE RENDU DU CONSEIL DE QUARTIER CITROEN
COMPTE RENDU DU CONSEIL DE QUARTIER
CITROEN/BOUCICAUT
MERCREDI 12 DECEMBRE 2012
Ordre du jour :
1) Bilan de la vidéoprotection
2) Sécurité des déplacements et tranquillité publique
Etaient présents :
Collège des élus :
Jean-Baptiste MENGUY
José BAGHDAD
Collège des personnalités qualifiées :
Raymond LESCOMBE, Directeur Général – MJC Brancion
Collège des associations :
Dominique BAUD, Citroën Cévennes Bien Vivre
Saliha AZZOUZ, ALRBG
Collège des habitants :
Armelle HALE-SRIKHAMWANG
Stéphanie MASTRONICOLA
Antoine BEDIN
Eric FROGER
Invités :
Hubert MARTINEZ, Adjoint au Maire en charge de la tranquillité publique
Amélie LOURTET, Commissaire Central Adjoint du 15e – Commissariat du 15e
ARC 75
Etaient excusés :
Anne-Charlotte BUFFETEAU
Henri HUGUES
Pierre FICHET
Jean-Marie METZGER
Françoise LIOUVILLE
Jean-Baptiste MENGUY rappelle l’ordre du jour et ouvre la séance. La sécurité est multiple, elle recouvre
aussi bien la sécurité routière que celle des biens et des personnes.
Hubert MARTINEZ : L’année 2012 a été plus calme que les années précédentes. Les faits commis ont été
moins graves et la présence policière était plus importante. Les abords de la fontaine Modigliani sont plus
calmes. Quelques points restent difficiles : le Franprix devenu Monop 56 rue Balard, des jeunes qui
montent sur le toit de l’immeuble 50 rue Gutenberg, trafic de résine de cannabis rue Félix Faure. On note
des incivilités chroniques aux alentours du gymnase Saint Charles. Le collège Citroën a souffert de
quelques dégradations. La sécurité est le fait d’une chaine d’acteurs : Police, Direction de la Prévention et
de la Protection, les bailleurs par l’intermédiaire du Groupement Parisien Interbailleurs de Surveillance
(GPIS), les associations de prévention spécialisées… [Se référer au powerpoint joint].
Amélie LOURTET : Le Commissariat de police siège 250 rue de Vaugirard. Une antenne de police a
récemment ouvert 44 rue Linois. Elle est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 20h. Lorsque le centre
commercial ouvrira, elle sera certainement aussi ouverte samedi et dimanche. Un bureau de police est
également présent à Balard. Au premier trimestre 2013 des travaux vont se tenir dans ces locaux, la STJA
(service de traitement des accidents) s’y installera. Bien que ce service soit spécialisé, il sera ouvert 24/24h.
En 2012 le quartier a été calme, aucun phénomène délinquant marquant n’est à noter. Les vols avec
violence ont diminué de 30%, idem pour les violences, 40% pour les vols à la roulotte… Il y a minimum une
opération quotidienne d’éviction des halls d’immeubles. Au quotidien, la présence policière est dissuasive.
9 caméras de vidéo protection ont été installées dans le quartier. De nombreuses actions de prévention
sont menées avec la mission de prévention et de communication du Commissariat. Le dispositif de préplainte en ligne a été expérimenté dès mars 2012 dans le 15e. Seules les plaintes concernant une atteinte
aux biens contre X (cambriolage, dégradation) peuvent y être déposées (250 caractères maximum).
Depuis la mise en place du système, 3 000 plaintes ont été déposées dont 2 500 effectives, les 500 autres
ne rentrant pas dans le cadre du dispositif (ne relevant pas du pénal par exemple).
ARC 75, association de prévention spécialisée, intervient sur 5 arrondissements dans Paris. Depuis peu,
ARC 75 intervient sur Falguière et les Périchaux. Elle a pour missions principales d’aller auprès des jeunes,
d’établir un lien avec eux et de les accompagner par le biais de formations notamment. Le public cible se
situe généralement entre 12 et 21 ans. L’association est financée par le Département de Paris et est sous
tutelle de la Direction des Affaires Sociales (DASES). Elle est composée de 70 personnes environ dont 5560 éducateurs de rue. Elle compte également des psychologues, des animateurs, tous diplômés d’état.
- Qu’est-ce que le GPIS et de qui dépend-il ?
- Une nouvelle loi fixerait le pourcentage de logements sociaux à 25%, seront-ils équilibrés ou seront-ils
disposés en barres d’immeubles ?
- La Ligue des Droits de l’Homme est opposée à la multiplication des caméras. La LDH demande à ce
qu’un audit parlementaire permettant d’évaluer le rapport coût/électricité soit réalisé, que les caméras
soient placées sous le contrôle de la CNIL, qu’un fichier national de traitement, public, soit mis en place,
que soit interdit l’usage de drone et de logiciel à reconnaissance faciale.
- Armelle HALE-SRIKHAMWANG : Il y a trop de motos sur les trottoirs, leurs conducteurs sont trop peu
souvent verbalisés. Serait-il envisageable de demander que les voitures s’arrêtant chez les commerçants
de la rue Saint-Charles ne soient pas enlevées avant 18h au lieu de 17h actuellement ? Un aménagement
de voirie sécuritaire serait nécessaire au carrefour Convention/Lacordaire.
- Stéphanie MASTRONICOLA : A l’heure actuelle, 60 caméras ont été posées sur la centaine prévue, où
vont-être installées les prochaines ? Aucune signalétique ne les indique. L’antenne de police de la rue
Linois n’est pas visible. En ce qui concerne le dispositif de pré-plainte en ligne, est-il possible d’avoir plus
de détails ? Le jardin Blanc manque d’éclairage, il est très sombre et plusieurs ampoules sont grillées.
- Antoine BEDIN : Les indicateurs et les chiffres indiqués par le Commissariat, notamment en ce qui
concerne la baisse de la délinquance, pourraient-ils être communiqués ? Y a-t-il une possibilité d’avoir des
indicateurs spécifiques pour le secteur ?
Amélie LOURTET : La vidéo protection est un processus transparent. L’emplacement de chaque caméra
ainsi que leur portée sont indiqués sur le site internet de la Préfecture de Police. Il y a actuellement 62
caméras qui fonctionnent sur l’arrondissement, les autres seront mises en place progressivement. Un
comité d’éthique se réunit pour déterminer l’emplacement de chaque caméra. Il s’agit de caméras de voie
publique, toutes les zones privées sont floutées. Le stationnement gênant et dangereux est verbalisé au
maximum. La signalétique de l’antenne 44 rue Linois est en cours d’installation. En ce qui concerne la préplainte, 2 500 ont été déposées depuis le 15 mars et se répartissent de façon à peu près égales entre
dégradations de biens privés, tentatives de cambriolages et cambriolages. Les indicateurs sont transmis
tous les mois à la Préfecture de Police qui les communique de façon publique. -40% de vols à la roulotte
équivaut à 23 faits.
Hubert MARTINEZ : Le GPIS est un groupement de sécurité créé par les bailleurs sociaux parisiens qui a
pour mission d’assurer la tranquillité des résidents. Les agents du GPIS sont notamment présents dans les
ensembles gérés par la RIVP, Sageco, SGIM, Immobilière 3F… Le groupement d’intérêt économique créé
par les bailleurs est dirigé par un Directeur Général. Le GPIS compte environ 250 agents et couvre 10
arrondissements. En 2011, 73 000 logements ont été surveillés par ce biais. Chaque bailleur détermine
chaque année les immeubles devant faire l’objet de surveillance. Le dispositif est opérationnel de 19h à 5h
du matin environ. Entre janvier et août 2012, 344 interventions et 1674 rondes se sont déroulées dans le
15e. Les agents du GPIS disposent de tonfas (bâtons). Ils ne peuvent pas procéder à des contrôles
d’identité. Lorsque le GPIS est en difficulté il appelle la police qui envoie des renforts. Il organise tous les
mois une réunion de coordination à laquelle participent les bailleurs et la Mairie du 15e. Les bailleurs
disposent de vidéosurveillance dans les parkings des grands immeubles sociaux. Le Commissariat et la
Mairie du 15e reçoivent tous les matins un compte-rendu des contrôles effectués la veille, il en est de
même du travail des correspondants de nuit.
La question de l’éclairage du jardin blanc a déjà été posée plusieurs fois au service des espaces verts. Elle
sera à nouveau posée. La Mairie du 15e dénonce régulièrement les enlèvements excessifs des véhicules.
Jean-Baptiste MENGUY indique qu’à ce sujet, si les Conseillers le souhaitent, ils peuvent émettre un vœu.
José BAGHDAD : La baisse d’un certain nombre d’éléments de délinquance est positive. D’autres
phénomènes, peut-être moins visibles, augmentent en parallèle. En 2012, dans le 15e, 5 839 PV ont été
déposés à l’encontre de deux roues. En ce qui concerne les logements sociaux, il faut attendre que la loi
soit votée. Désormais, l’idée est de créer une mixité sociale. La vidéo protection a été l’objet de nombreux
débats. Une charte de fonctionnement pour leur utilisation et leur accessibilité a été signée entre la
Préfecture de Police et la Mairie. Les bandes des caméras sont conservées 30 jours. L’accès aux bandes
est très réglementé. Des bailleurs privés installent également des caméras. La Ville de Paris les encourage
à relier ce système aux caméras de la Préfecture de Police.
Jean-Baptiste MENGUY : Le dispositif des caméras de vidéo protection est largement encadré. Les
caméras sont un outil supplémentaire pour résoudre des affaires. L’installation de caméras dans la ZAC
Boucicaut est en discussion. Récemment, un débat s’est tenu au sujet des logements sociaux en Conseil
d’Arrondissement, le représentant de la Mairie de Paris a expliqué qu’étant donné qu’il y a peu de place au
centre de Paris, l’installation de logements sociaux est préférée dans les arrondissements périphériques
comme le 15e. Il y a environ 18% de logements sociaux dans le 15e, dans certains quartiers il y en a 94%.
Avant d’envisager de nouveaux programmes dans ce type de secteur, il faut améliorer le bâti déjà existant.
Eric FROGER souhaite que les Conseillers de quartier puissent être invités à visiter les installations
techniques du Commissariat auxquelles sont reliées les caméras.
José BAGHDAD : La visite du Commissariat pourrait en effet être intéressante. Les agents du GPIS
disposent de matraques. Il est dommage de faire le lien entre les logements sociaux et l’insécurité. 70%
des parisiens peuvent prétendre à un logement social. A Modigliani, 2-3 familles posent problème et en
entrainent d’autres. L’expulsion n’est pas la solution. Les réponses à ce problème sont multiples et
dépendant de différents acteurs : GPIS, Police, actions de prévention, associations de prévention.
Jean-Baptiste MENGUY : Le problème majeur est le manque de discernement dans l’attribution des
logements sociaux. La municipalité du 15e demande à ce que les demandeurs du 15e soient prioritaires.
Responsabiliser davantage les bailleurs sociaux pourrait être une solution en leur demandant par exemple
de faire respecter le règlement intérieur. Actuellement, ils ne peuvent correctement les faire appliquer. La
pile d’assiettes à Modigliani est sur la propriété du bailleur.
ARC 75 : Les équipes d’éducateurs sont immergées et connaissent bien les jeunes et leurs familles. Sur le
long terme le travail de rue fonctionne.
Jean-Baptiste MENGUY remercie les Conseillers, les intervenants et le public pour leur présence et clôt
la séance.
Sécurité des déplacements et
tranquillité publique
Conseil de quartier Citroën/Boucicaut
Mercredi 12 décembre 2012
La sécurité dans le 15e
- La sécurité et l’ordre public à Paris dépendent du Préfet
de Police.
- La Mairie de Paris dispose d’agents de sécurité pour les
espaces et lieux municipaux tels que les Mairies
d’arrondissement, les parcs, les gymnases, les écoles et
tout établissement sous la gestion directe de la Ville de
Paris.
- Le 15e dispose d’un commissariat central, 250 rue de
Vaugirard, d’antennes aux 44 rue Linois (rouverte le 1er
octobre 2012) et 34 rue Balard, et d’une caserne de
pompiers, 6 place Violet, siège de la 6ème Compagnie
d’incendie.
La sécurité dans le 15e
- Une priorité de la Municipalité du 15e, qui mène une
action concertée quotidienne avec le Commissariat du 15e
et les différents acteurs de la sécurité et de la prévention
(DPP, GPIS, ARC 75…).
- Le Maire du 15e a mis en place dès 2009 le Contrat Local
de Sécurité, qui associe les différents acteurs de la sécurité
(services de police, Parquet, Mairie de Paris…) et se réunit
au sein du Conseil de Sécurité et de Prévention de la
Délinquance 1 à 2 fois par an. Il est divisé en plusieurs
volets thématiques et géographiques : mineurs, sécurité
routière, lutte contre les conduites addictives et les trafics,
vidéo protection...
La vidéo protection dans le 15e
Initiée par Philippe GOUJON, dès 2005 dans le cadre du plan « 1 000 caméras » la
vidéo protection se déploie depuis 2011 dans le 15e arrondissement.
Actuellement, 61 caméras sont actives et reliées directement au Commissariat du
15e arrondissement et à l’état-major de la Préfecture de Police.
La vidéo protection dans le 15e
- L’emplacement des caméras de vidéo protection est issu d’une
concertation entre la Préfecture de Police et la Mairie d’arrondissement, en
fonction des problèmes identifiés conjointement.
- A terme, une centaine de caméras seront implantées dans
l’arrondissement.
- Les caméras enregistrent 24h/24, et sont reliées à une salle de contrôle au
Commissariat central. Les enregistrements sont conservés 30 jours. Aucune
caméra ne filme l’intérieur des appartements (floutage automatique).
- Depuis janvier 2012, près de 2 500 délinquants ont été arrêtés à Paris
grâce à ce système, dont plus de 120 dans le 15e.
- La Mairie du 15e a obtenu l’installation d’une trentaine de caméras sur la
dalle Beaugrenelle, financée par Gécina, et le lancement d’études par Paris
Habitat pour l’implantation de la vidéo protection dans les parties
communes de leurs immeubles des Périchaux.
Groupement Parisien Interbailleurs de
Surveillance (GPIS)
- Le GPIS effectue des rondes et intervient dans les halls et parties communes
des immeubles des bailleurs sociaux faisant partie du regroupement : Paris
Habitat, RIVP, Immobilière 3F, SIEMP, Batigère…
- Le dispositif de surveillance est opérationnel de 19h à 5h du matin. Entre
janvier et août 2012, le GPIS a mené 344 interventions, 61 opérations
coordonnées et 1674 rondes dans le 15e arrondissement.
- Les immeubles concernés sont définis en fonction des demandes
d’intervention des locataires, et des priorités définies en concertation avec la
Mairie du 15e. Le numéro d’appel est rappelé aux locataires dans chaque hall
concerné.
- Des rondes conjointes ont été mises en place avec les services de police
depuis l’automne 2011 .
Le phénomène de bandes
- Une attention particulière de la Mairie du 15e et des réunions fréquentes sur
certains secteurs à problèmes : Balard, Périchaux, Falguière, Dupleix…
- Des aménagements de l’espace public pour limiter les points de
regroupement : amélioration de l’éclairage, réduction des bancs, fermetures
d’accès.
- Le 15e a été le premier arrondissement à créer dans le cadre du CSPDA une
cellule de suivi des bandes.
Les actions de prévention
- L’association de prévention spécialisée ARC 75 couvre les secteurs Dupleix,
Beaugrenelle et Balard depuis 2009, et depuis peu Falguière et Périchaux. Les
éducateurs vont à la rencontre des jeunes désœuvrés, en échec scolaire,
accédant difficilement au marché du travail…
- Un travail important a été mené avec le Conseil local de la Jeunesse :
organisations d’événements, implication des jeunes…
- La Mairie du 15e organise régulièrement des sorties, tournois sportifs interquartiers, initiations à internet.
- Mise en place d’ateliers de soutien à la fonction parentale, qui visent à
responsabiliser les parents par des stages.
De nouveaux dispositifs sur le terrain
- Mise en place par la Préfecture de Police de « patrouilleurs », sur le terrain
de jour comme de nuit, qui se déplacent à pied ou à vélo et interviennent sur
certains quartiers ciblés, comme le Parc des Expositions.
- Création d’une équipe de 14 correspondants de nuit, médiateurs chargés par
la Mairie de Paris de régler les conflits locaux et de voisinage. Ils sont présents
sur plusieurs secteurs de 16h à minuit et peuvent apporter une aide aux
habitants qui les appellent.
- Formation d’un groupe stupéfiants au commissariat du 15e, qui a permis
plusieurs saisies et interpellations.
Mendicité agressive, vente à la sauvette
- De nombreux ressortissants de l’Europe de l’Est sont actuellement présents
dans le 15e, certains se livrent à une mendicité agressive.
- Des policiers et magistrats roumains accompagnent désormais l’action
locale de la Police et de la Justice. Plusieurs de ces policiers interviennent sur
le 15e.
- Des opérations d’éviction de vendeurs à la sauvette se déroulent
quotidiennement. Des camps illicites sont démantelés. Ces opérations sont
menées conjointement par les services de Police, la Mairie du 15e et les
services de la propreté.
- Une réflexion est menée pour la création d’une fiche dédiée au sein du
Contrat Local de Sécurité (elle a été présentée le 19 novembre 2012 lors du
CSPDA).
Pré-plainte en ligne
- Le Commissariat du 15e a été le premier à expérimenter le dépôt de
plaintes en ligne.
- Le dispositif permet au plaignant de gagner du temps, et de libérer du
personnel de Police pour d’autres missions. Il concerne les plaintes nonnominatives d’atteinte aux biens. Le plaignant est contacté pour prendre un
rendez-vous et signer sa plainte.
- L’adresse : https://www.pre-plainte-en-ligne.gouv.fr/
La prévention et la sécurité routière
- La Mairie du 15e a engagé de très nombreux travaux
de voirie pour améliorer la sécurité des piétons : pose
de ralentisseurs, aménagement de carrefours sécurisés,
oreilles…
- Le 15e est le premier arrondissement à s’être doté
d’un radar pédagogique, acheté par le Conseil de
quartier Vaugirard/Parc des Expositions. Il indique sa
vitesse au conducteur, enregistre les vitesses et le trafic.
Il est déplacé chaque semaine.
- Le 15e a mis en place des stages d’alternative à la
sanction. Ils se déroulent à la Mairie et sont menés
conjointement avec la Préfecture de Police.
Points écoles
- La Mairie du 15e a obtenu depuis 2008 la surveillance de 10 points écoles
supplémentaires.
- A ce jour 30 points écoles sont surveillés.