La fracture numérique - master EEI « projets européens

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La fracture numérique - master EEI « projets européens
Séance 5
Master EEAI - Recherche
Valérie Aubourg
Année 2008-2009
L’impact politique et géopolitique
d’Internet
Nous entamons aujourd’hui une série de séances
consacrées non plus à l’impact d’Internet sur les outils
et les sources des chercheurs, mais à Internet comme
objet d’étude pour les chercheurs. Nous verrons
successivement :
‣
‣
‣
l’impact politique et géopolitique d’Internet
son impact social et culturel
son impact économique
L’impact politique et géopolitique
d’Internet
‣
En 15 ans, le succès remarquable d’Internet a provoqué
des bouleversements considérables. L’un des domaines
les plus touchés a été celui du politique au sens large.
‣
Son importance justifie, malgré le manque de recul, qu’il
fasse l’objet d’études spécifiques de la part des sciences
sociales et humaines.
L’impact politique et géopolitique
d’Internet
‣
Comme toute technique, Internet a eu un effet
structurant sur l’espace, mais aussi un impact
profond en termes d’attitudes, de normes
sociales et de pratiques culturelles, qui ont à
leur tour entraîné des changements sur le plan
juridique.
‣
Comme moyen de communication, il a bouleversé la
circulation des idées et la mobilisation des
groupes ou des réseaux, un effet encore accentué
par son fonctionnement en réseaux sociaux.
Les principales problématiques sur
l’impact politique et géopolitique
d’Internet
•
•
l’analyse des campagnes électorales
•
•
dissidence et subversion via Internet
•
le cyberterrorisme
la “cyberdémocratie” et Internet comme source
d’un renouvellement démocratique ?
la fracture numérique à l’échelle internationale (outil
d’influence : contrôle des flux, des normes, des
réseaux)
l’analyse des campagnes
électorales
‣
les sources : Comment collecter les sources lorsque l'on
cherche à mesurer l'impact politique d'Internet?
➡le recours à la méthode classique des sondages : cf. le
choix du Pew Internet Project, un centre de
référence sur les enquêtes d’opinion concernant
Internet. Avantage : donne une image chiffrée de la
progression des pratiques et outils au fil du temps.
Mais ne restitue pas l’expérience de la navigation.
➡l’archivage de sites identifiés comme
pertinents et actifs pendant une campagne
donnée, avec tous leurs liens hypertextes,
pendant une certaine durée, pour les comparer et
retracer leur dimension dynamique avec le public.
l’analyse des campagnes
électorales
➡ Le site essentiel du Pew Internet Project, et
notamment les enquêtes sur l’impact politique d‘Internet
(aux États-Unis) :
http://www.pewinternet.org/topics.asp?c=9
➡ Exemple d’archivage de campagnes en ligne : cf la
Library of Congress en 2002 http://lcweb2.loc.gov/diglib/
lcwa/html/elec2002/elec2002-overview.html
➡ La force d'Internet lors de la campagne de 2003-2004, et
le rôle personnel de Howard Dean dans cette
popularisation, en font un tournant (le nombre de gens
utilisant Internet comme source première d'information
politique double par rapport à 2002). cf.
http://www.wired.com/wired/archive/12.01/dean.html
l’analyse des campagnes
électorales
➡ En 2008, avec le rôle de la vidéo et des réseaux
sociaux, on franchit une nouvelle étape dans
l'implication des citoyens américains dans les campagnes
politiques via Internet.
➡ voir “How Obama’s Internet campaign changed
politics”, : http://bits.blogs.nytimes.com/2008/11/07/howobamas-internet-campaign-changed-politics/
➡ “The Geeks behind Obama’s Strategy”, The
Boston Globe,
http://www.boston.com/news/politics/2008/articles/
2009/01/08/the_geeks_behind_obamas_web_strategy/
➡ et, sur la technique de communication
politique : http://www.cioinsight.com/c/a/Trends/
Election-2008-The-Internet-Campaign/2/
l’analyse des campagnes
électorales-idées et concepts
➡ les nouvelles formes de l’engagement
politique via Internet : espaces et formes de
mobilisation, modes de collecte de fonds, usage des
réseaux en ligne pendant les campagnes.
➡ L’usage d’Internet par les organisations
politiques : leurs capacités de mobilisation et leurs
stratégies de communication politique.
➡ Le concept de “web-sphere” (voir suite)
l’analyse des campagnes
électorales : travaux
Le concept de “web sphere” : l’ensemble des sites,
liens et ressources numériques sur un certain sujet dans une
période donnée (et délimitée), et leur organisation interne.
Permet d’analyser :
➡ l’information mise en ligne,
➡ l’espace social qu'elle crée en permettant les
interactions entre sites et ressources
numériques,
➡ les structures en ligne et dynamiques qu'il faut
repérer : comprendre l'interaction entre les
producteurs et les utilisateurs des ressources
numériques mises en ligne.
l’analyse des campagnes
électorales : travaux
➡ New Media & Society,Volume 6(1), June 2004, pp.
114-122. http://people.sunyit.edu/~steve/papers/
schneider-foot-webasobject-20030826.pdf
➡ Virtual Methods: Issues in Social Science
Research on the Internet, Christine Hine (ed.), Berg
Publishers (2005) http://people.sunyit.edu/~steve/papers/
schneider-foot-websphereanalysis-20040303dist.pdf
➡ Kristen A Foot et Steven M Schneider, Web
Campaigning, Cambridge, MA, MIT Press, 2006
➡ Viviane Serfaty (dir.), L'Internet en politique, des
États-Unis à l'Europe, Strasbourg, Presses
Universitaires de Strasbourg, 2002. Voir extraits
dans la rubrique “documents” du cours (en
français).
la “cyberdémocratie” et
Internet comme source d’un
renouvellement démocratique ?
Les thèmes et concepts tournent en gros autour de l’idée
que les outils et la nature décentralisée d’Internet vont
dans le sens d’une participation plus active de l’usager :
➡l’usage d’Internet par les mouvements sociaux,
partis alternatifs, et groupes militants divers.
➡ou des usages d’Internet pour réformer les
relations entre citoyens et administration de l’État :
notions de “e-gouvernement” , de “e-gouvernance”,
ou encore “d’administration électronique”.
la “cyberdémocratie” et
Internet comme source d’un
renouvellement démocratique ?
Internet a attiré dès le début l’intérêt des mouvements alternatifs
par sa dimension mondiale, son faible coût, et son fonctionnement
en réseau social (peu hiérarchisé) : un potentiel de mobilisation
extraordinaire à leurs yeux.
➡
D. Cardon, F. Granjon, “Peut-on se libérer des formats
médiatiques ? Le mouvement alter-mondialisation et
l’Internet”, Mouvements, n° 25, 2003 (1), pp. 67-73 :
http://www.cairn.info/article_p.php?
ID_ARTICLE=MOUV_025_0067
➡
V. Kleck, Numérique & cie: sociétés en réseaux
et gouvernance, Paris, CLP,2007
la “cyberdémocratie” et
Internet comme source d’un
renouvellement démocratique ?
➡ les expériences de “nouveaux médias” : Alterpresse
(http://www.alterpresse.org/nous.php3), Indymedia
(http://www.indymedia.org/fr/index.shtml) et Rue89
(http://www.rue89.com/les-faq)
➡ les annuaires alternatifs d’Internet :
http://guidaltern.samizdat.net/article.php3?id_article=96,
http://www.lesannuaires.com/annuaire-alternatif.html ou
http://www.ourmedianetwork.org/wiki/map (voir cartes).
➡ les initiatives pour “l’Internet citoyen” : ex.VECAM
http://vecam.org/article.php3?id_article=148&recalcul=oui
et place-publique.fr
http://www.place-publique.fr/rubrique75.html
la “cyberdémocratie” et
Internet comme source d’un
renouvellement démocratique ?
➡ Étude : A Digital Era Governance. IT Corporations, the
State, and e-Government, Oxford Univ. Press, 2006
➡ travaux officiels de référence, ceux de l’OCDE :
http://www.oecd.org/dataoecd/34/54/31229653.pdf
sur l’e-administration, et les ressources en ligne de
l’OCDE sur les enjeux de la gouvernance d’Internet
(dont un volet “e-government”).
➡ discussion en cours : en français, le très intéressant blog
“Netpolitique” : http://blog.netpolitique.net/index.php/
2008/11/06/821-lan-ii-de-la-netpolitique-de-la-netcampagne-a-la-net-gouvernance
la “cyberdémocratie” et
Internet comme source d’un
renouvellement démocratique ?
➡
À l’échelle européenne, cette problématique tient une place centrale
(libéralisation, régulation, e-government, transparence,
démocratisation, etc.). Un travail considérable est donc effectué par
la Commission sur le e-government depuis longtemps via la DG
“société de l’information”.Voir notamment :
➡ le plan d’action i2010 adopté en 2006 :
http://europa.eu/scadplus/leg/fr/lvb/l24226j.htm et
http://ec.europa.eu/information_society/activities/egovernment/
policy/index_en.htm, justifié par un tout discours sur la citoyenneté
et la modernisation
http://ec.europa.eu/information_society/tl/soccul/egov/index_fr.htm
la “cyberdémocratie” et
Internet comme source d’un
renouvellement démocratique ?
➡ la dissémination des bonnes pratiques via le site
http://www.epractice.eu/home et le plan de nov 2008 pour
les “e-signatures”
(http://ec.europa.eu/idabc/en/document/7768)
➡ un exemple : le projet européen “IDEAL-EU” :
http://www.ideal-eu.net/frontend/index.php et
http://www.ideal-eu.net/frontend/articles.php?cid=3 qui a
organisé entre autres une assemblée participative en ligne en
nov. 2008.
dissidence et subversion
politique via Internet
les concepts
➡La censure des États et le filtrage d’Internet est-il
possible ? Comment tente-t-il de se mettre en
place ? Comment un régime autoritaire peut-il
contrôler efficacement Internet ?
➡L’utilisation d’Internet par les groupes d’opposition
ou dissidents à la recherche de liberté
d’expression : quels exemples, quelles utilisations,
quelles limites ? Internet, par son immédiateté et
son universalité, est-il l’outil des dissidents par
excellence ? Est-il un outil de liberté contre des
régimes autoritaires ?
dissidence et subversion
politique via Internet
les travaux
➡ Ronald Deibert, John Palfrey, Rafal Rohozinski, Jonathan
Zittrain (eds.,) Access Denied: The Practice and
Policy of Global Internet Filtering, Cambridge,
MIT Press, 2008. Partiellement en ligne à
http://opennet.net/accessdenied
➡ Michael Chase, James C. Mulvenon, You've Got
Dissent!: Chinese Dissident Use of the Internet
and Beijing's Counter-strategies, 2002, et très
récemment : http://uk.reuters.com/article/mediaNews/
idUKSP36401920090105?sp=true
➡ Zixue Tai, The Internet in China: Cyberspace
and Civil Society, CRC Press, 2006
dissidence et subversion
politique via Internet
‣
Sur le nouveau concept de “cyber-dissidents”, voir :
➡ Reporters sans Frontières et sa lutte contre la
“cybercensure” :
http://www.rsf.org/article.php3?id_article=26085
➡ “Burma’s cyberdissidents”,
http://news.bbc.co.uk/2/hi/asia-pacific/7012984.stm
➡ D. Bandurski, “China’s Guerrilla War for the Web”,
http://www.feer.com/essays/2008/august/chinasguerrilla-war-for-the-web sur les efforts redoublés du
gouvernement chinois en 2008 de “policer” le web.
➡ et le Global Online Freedom Act en cours d’examen
par le Congrès américain et adopté par le comité des
affaires étrangères de la Chambre en 2007 :
http://thomas.loc.gov/home/gpoxmlc110/h275_ih.xml
impact géopolitique :
fracture numérique à
l’échelle internationale
‣
les concepts
➡ la fracture numérique, ou “digital divide”, est un terme
apparu dans les années 1990 pour désigner des
inégalités dans l’accès aux NTIC.
➡ On distingue plusieurs types de fracture numérique :
entre générations, entre milieux sociaux, entre hommes
et femmes, entre pays développés et en voie de
développement.
impact géopolitique :
fracture numérique à
l’échelle internationale
•
Ce dernier point notamment est intéressant car on retrouve
de grandes variations dans les différences d’accès aux NTIC,
liées à des facteurs sociaux, économiques, culturel,
technologiques, etc.
•
L’essor des NTIC est aussi un facteur à part entière de
développement et d’accès au savoir — et en même temps
cette idée n’échappe pas aux biais occidentaux sur les théories
du développement.
•
Plusieurs auteurs contestent ainsi le concept même de “digital
divide/fracture numérique”, accusé de confondre équipement
technique et formation intellectuelle, voire de légitimer des
inégalités trouvant leur source ailleurs.
impact géopolitique :
fracture numérique à
l’échelle internationale
•
Enfin, l’autre problématique associée est celle de la
gouvernance d’Internet : comment le réseau Internet est-il
régulé à l’échelle internationale ? Quelles sont les instances de
régulation, qui y participe, quels sont les acteurs principaux ?
•
Qui établit les normes ? Comment les pays en voie de
développement peuvent-ils participer plus activement à la
régulation d’Internet ?
impact géopolitique :
fracture numérique à
l’échelle internationale
‣
les études sur la fracture numérique :
➡ simple et utile, par un juriste : Gabriel Dupuy, La fracture
numérique, Paris, Ellipses, 2007.
➡ deux études critiquant le concept de digital divide :
Graham, “Warped Geographies of
• Mark
Development:The Internet and Theories of Economic
Development”, Geography Compass 2/3 (2008): 771–789,
http://geospace.co.uk/files/compass.pdf
•
Eric Guichard, dans une contribution célèbre à un
colloque publié en 2003 : “Does the digital divide
exist?”, pdf en ligne sur : http://halshs.archivesouvertes.fr/docs/00/34/33/73/PDF/Tilburg.en.pdf
impact géopolitique :
fracture numérique à
l’échelle internationale
‣
les acteurs et leurs ressources en ligne :
➡ Deux réseaux de réflexion, avec notamment un blog et
une liste de diffusion :
•
•
DigitalDivide : http://www.digitaldivide.net/
et l’Internet Governance project :
http://www.internetgovernance.org/fr_about.html
➡ deux sites d’association impliquées dans l’analyse et les
projets de lutte contre la fracture numérique :
•
•
Digital Alliance Foundation : http://www.ictefa.org/
InterConnection.org : http://www.interconnection.org/
impact géopolitique :
fracture numérique à
l’échelle internationale
‣
la question de la governance d’Internet :
➡ le Sommet mondial sur la société de l'information est organisé
par une agence de l’ONU en deux volets en 2003 (Genève) et
2005 (Tunis) et ouverte à tous les pays et à la société civile.
➡ le Forum mondial sur la Gouvernance de l’Internet en est
issu, réuni tous les ans depuis 2006 (Athènes), 2007 (Rio)
et 2008 (Hyderabad en Inde). cf
http://www.intgovforum.org/cms/index.php/home. Il n’a pas
débouché sur un partage de la gestion d’Internet.
➡ d’autres initiatives sont liées, par ex. la Web Accessibility
Initiative (WAI) pour rendre Internet plus accessible aux
handicapés : http://www.w3.org/WAI/
impact géopolitique :
fracture numérique à
l’échelle internationale
‣
face à ces acteurs mondiaux, les acteurs qui ont le pouvoir de réguler :
➡ L’ICANN, Internet Corporation for Assigned Names and Numbers, une
société californienne à but non lucratif qui coordonne depuis 1998
le système d’identifiant des noms de domaines (DNS) et la gestion
de la structure d’Internet. Indépendante et à but d’intérêt public,
elle est en réslité très proche du gouvernement américain.
➡ symbole de la R&D américaine de la Silicon Valley, elle est dirigée
longtemps par Vinton Cerf, figure de légende qui a travaillé à la
DARPA et inventé le protocole IP. Mais aussi, non sans être
critiqué, rejoint Google comme “évangéliste en chef” (sic!)
(chief Internet evangelist), sans souci des conflits d’intérêts.Voyez
http://www.icann.org/en/biog/cerf.htm et
http://www.pcinpact.com/actu/news/
Google_embauche_le_president_de_lICANN.htm
impact géopolitique :
fracture numérique à
l’échelle internationale
➡ Conscients de l’importance de leur contrôle historique sur
Internet, les États-Unis ont donc une position bien distincte, voire
parfois hostile, aux initiatives de l’ONU pour réguler Internet,
craignant la politisation d’un organe technique.
➡ cf les positions de David Gross, ambassadeur américain chargé
coordonner la politique sur les communications internationales et
l’information. Interview en français sur le site du Centre sur les
politiques internationales des TIC Afrique du Centre et de l’Ouest
http://www.cipaco.org/spip.php?article386.
En anglais, voir un recueil de ses discours sur
http://www.state.gov/e/eeb/cip/c24114.htm
➡ Parallèlement, l’administration américaine a promu une défense
vigoureuse des libertés sur Internet via sa Global Internet Freedom
Task Force http://www.state.gov/e/eeb/cip/c17156.htm Voir aussi le
projet de loi Global Online Freedom Act.
impact géopolitique :
fracture numérique à
l’échelle internationale
➡ et les Européens, par le biais de l’UE ou du Conseil de l’Europe,
défendent une voie du “juste milieu” et plus multilatérale :
•
voyez ainsi le Conseil de l’Europe, très actif dans ce
domaine :
http://www.coe.int/t/dc/files/events/internet/default_FR.asp
•
et les positions de Viviane Reding, Commissaire à la Société
de l’Information et aux Medias, pour une privatisation (et
séparation du gouvernement américain) de l’ICANN :
http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=IP/
06/1297
•
ainsi que la promotion d’une position européenne plus
cohérente et influente sur la gouvernance d’Internet, via
l’European Dialogue on Internet Governance (EuroDIG,
octobre 2008) : http://www.eurodig.org/
impact géopolitique
d’Internet : le cyberterrorisme
‣
plusieurs facettes dans ce concept : terrorisme +
cyberespace ?
➡l’utilisation d’Internet pour l’organisation de
réseaux terroristes
➡l’utilisation d’attaques contre les réseaux Internet
dans le monde et les serveurs de certains
gouvernements ou certaines organisations pour les
paralyser et les désorganiser
➡l’utilisation d’Internet à des fins de piratage et de
prise de contrôle de serveurs ou de réseaux
intranet
impact géopolitique
d’Internet : le cyberterrorisme
‣
les ressources :
➡ 2 rapports du Conseil de l’Europe, très actif dans ce domaine :
Cyberterrorism.The Use of Internet for Terrorist Purposes, 2008, du
comité d’experts sur le terrorisme du Conseil de l’Europe
(table des matières sur
http://book.coe.int/EN/ficheouvrage.php?
PAGEID=36&lang=EN&produit_aliasid=2227
➡ et La Criminalité organisée en Europe : La menace de la
cybercriminalité, rapport de 2006, résultant des nombreux travaux
du Conseil sur ce thème (cf. http://www.coe.int/t/dc/files/themes/
crime_organise/default_FR.aspà)
➡ le dossier cyberterrorisme du site terrorisme.net :
http://www.terrorisme.net/info/2002/025_cyberterrorism.htm
➡ et un site intéressant sur la cybercriminalité en général :
http://cyberpolice.over-blog.com/categorie-7447.html
impact géopolitique
d’Internet : le cyberterrorisme
voir enfin les divers cas analysés dans la presse ces
dernières années, par exemple :
➡ “Russie-Estonie : la guerre électronique”, Le Figaro, 17 mai 2007,
http://www.lefigaro.fr/international/
20070517.WWW000000416_russie_estonie_la_guerre_electronique.
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