Dossier Johanna HEEG - Art-Culture

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Dossier Johanna HEEG - Art-Culture
Dossier
LA GALERIE POLYSEMIE
Présente à la galerie B&B, rue des Récollets à Paris
Johanna HEEG
« Spleen et idéal »
Du 6 au 11 octobre 2015
La Nuit - papier marouflé sur carton - acryl - 13 x16cm
Vernissage le 6 octobre à partir de 18h
Johanna Heeg est née à Amsterdam.
Elle est diplômée de l’Académie Rietveld.
Vit et travaille en Provence depuis 1970.
« Quand elle peint, Johanna Heeg est dans sa plus exacte nature,
dans une sorte de visitation intérieure.
De glissades colorées en errances, d’exode en fuite du temps, elle
s’enfonce éperdument dans l’émotion de peindre au point de
disparaître pour n’être que silhouettes, visages, paysages, un monde
lointain, enfoui, dont on découvre peu à peu l’obsession de la
mémoire.
Le passage des ombres, la délicatesse des transparences et le fol
emportement du temps font éclore la vie comme sur un buvard
magique, restituant une quête de la couleur et de la lumière
explorées jusqu’à l’aveuglement des formes.
La peinture de Johanna Heeg est une perpétuelle chasse aux
fantômes qui peuplent sa vie, un défi au temps, son plus fidèle
complice, qui la mène de la naissance à la mort, de la vie joyeuse à
l’innocence et aux plénitudes de l’enfance, de la gourmandise
espiègle à la mélancolie.
L’important pour elle est de creuser son chemin dans l’humain, ne
sachant ni où il mène ni d’où il procède. Elle regarde, questionne,
interroge. Elle est à l’intérieur d’un monde, comme dans une
gigantesque fabrique d’humanité, où elle fait sauter tous les
verrous, et peu importe la direction qu’elle donne à ses histoires,
elle surprend, revient toujours sur le même lancinant mystère de la
vie et de l’âme.
Ce qui caractérise cette peinture dont elle dit toujours n’être qu’au
commencement, c’est ce foisonnement d’humanité, cette
profondeur et cette gravité transmises aux êtres et à tout ce qui les
entoure.
La force de ce temps mêlé, qui bouge sans cesse, nous raconte la
vie avec de bouleversantes pudeurs.
Les représentations surannées de ses personnages étranges à
l’élégance raffinée, l’évocation des lieux où résonnent si souvent le
souvenir de la Hollande, sa terre natale, semblent sourdre de
quelques vies anciennes où de troublantes apparitions nous font
tourner la tête comme dans un manège.
Johanna Heeg est tout entière dans l’esprit de la couleur et la
couleur de l’esprit. C’est peut-être parce que sa peinture n’obéit à
aucune lumière ordinaire qu’elle a trouvé la sienne.
Une peinture forte mais jamais agressive, comme si ce monde avait
déjà refait plusieurs chemins, subi de nombreuses vibrations avant
de surgir sur la toile.
Comme le dit si joliment Michel Bouquet :
« Les peintures de Johanna Heeg sont comme de petites fenêtres
qui ouvrent sur la vie intérieure.».
Jean-Pierre Cramoisan
Le poète - papier marouflé sur carton – acryl - 6 x 29,5 cm
Un artiste est quelqu’un qui regarde pour
les autres…
Johanna Heeg dit le monde, un monde à
la fois enfantin et terrifié, un monde où,
d’un
claquement
de
doigts,
l’émerveillement cède la place à un
fardeau qui semble écraser ses
personnages…
Peut-être celui de la vie ?
Johanna Heeg regarde pour nous et ce
faisant elle nous regarde.
Pierre Arditi
Avec l’admiration totale pour le travail de
Johanna Heeg, que j’ai le privilège de
regarder chez moi, souvent.
Michel Bouquet
…Grâce à Johanna Heeg, l’invisible nous
apparaît enfin dans toute sa démesure.
Derrière le mur des choses, ça gueule, ça
s’agite, ça veut vous sauter à la figure.
C’est peut-être que là-bas les âmes ont de
la vie à rattraper. Ou que les morts sont
tellement plus nombreux que les vivants,
qu’on n’arrive plus à tenir ce beau monde.
Johanna Heeg figure ce qu’elle ne voit pas
avec la plus extrême précision, elle semble
peindre ce qu’elle entend, ce qu’elle
entend trop.
Festoyant à âme perdue, saccageant
toute certitude, nous appelant à cor et à
cri, le peuple de l’invisible est là, sous la
peau de l’espace.
Henri-Frédéric Blanc
Belle et ténébreuse - papier marouflé sur carton - acryl 6 x 15 cm (2015)
« Les créations hallucinatoires de Johanna nous plongent au cœur de l'univers baudelairien,
cet écartèlement entre spleen et idéal, que le poète exprime dans son recueil Les Fleurs du
mal. Si ses œuvres fantasmagoriques ignorent la métrique ou la rime, ce sont des joyaux
comparables aux petits poèmes de Baudelaire, une fusion entre le pictural et le poétique, qui
s'élève à l'acmé de « l'expérience esthétique ». Ses personnages, aux frontières de l'abstrait,
évoquent les « rêveries » de Baudelaire, nous livrent une vaste palette de couleurs, de
sensations, évoquant l'affliction, l'angoisse, la mélancolie, incarnant la démence et les
passions qui sont le lot de l'humanité depuis des temps immémoriaux. Le temps n'existe
plus, les émotions, les sentiments, les idéaux sont ceux de toujours et de tous. Les
personnages de Johanna, qu'ils soient hommes ou femmes, sont des âmes errantes nées au
plus profond de son inconscient, des revenants qu'il lui fallait libérer à tout prix. Ils incarnent
les émotions primales qui peuplent ses rêves et dont les origines remontent à d'autres
temps, à d'autres lieux. Ses créatures fantomatiques sont des fulgurances de conscience
portées à nos yeux grâce à la symbolique de la couleur et au travail du pinceau. La peinture
de Johanna parle d'amour et de passion, tout comme les poèmes de Baudelaire. Peinture et
poésie s'épousent. Chez Johanna comme chez Baudelaire, l'imaginaire et la création
artistique subliment les idéaux de vie et de mort. »
Bogomila Welsh-Ovcharov
Professor Emeritus in the department of
Fine Art at Erindal College, University of
Toronto
Traduction René Baldy, écrivain
EXPOSITIONS PERSONNELLES
1967 – Tapijten Museum - Amsterdam
1967 – Rietveld Academie - Amsterdam
1994 – Théâtre de Pertuis
1995 – Galerie Susini - Aix-en-Provence
1996 – Galerie Baron Samedi - Isle-sur-la-Sorgue
1996 – Café-théâtre Fontaine d’argent - Aix-en-Provence
2009 – Galerie Ardital – Aix-en-Provence
2010 – Galerie Polysémie – Marseille
2010 –Expo-croisière The Word – Nice, Collioure, Barcelone, Lisbonne, Bordeaux, Saint-Malo
2010 – Théâtre Toursky - Marseille
2012 – Galerie Ardital – Aix-en-Provence
EXPOSITIONS COLLECTIVES
2011 – Salon des Antiquaires et Galeries d’art de Marseille
2011 – Art’Nîm – 12ème Foire internationale d’art contemporain
2011 – Chapelle Saint Sulpice – Istres
2012 – 1er Salon d’art contemporain franco-israélien Espace Catherine Max B’NAI B’RITH – Paris
2012 – ST Art – 17ième foire d’Art contemporain – Mulhouse
2013 – Château Roseline – Les Arcs-sur-Argens
2013 – Marseille 2013 Capitale européenne de la culture – Calas
2013 – 2ième salon d’art contemporain franco-israélien Espace Catherine Max B’NAI B’RITH – Paris
2013 – Galerie Polysémie - Marseille
2013 – Franchement Art – Villefranche-sur-mer
2013 – Galerie 112 Aix-en-Provence
COLLECTIONS PARTICULIERES
Pierre Arditi, Laurence Fanon, Richard Martin, Michel Bouquet-Juliette Carré, Jean-Marie Villégier,
Didier Lockwood-Caroline Casadessus, Claudie Rocard-Laperrousaz, Bruno Wolkowitch, Marie-José
de Saint Ferréol, Andréa Ferréol
RADIO – TELEVISION
2006 – Télévision du Pays d’Aix
2006 – Collection Les in extenso, portrait d’artistes, par Patrice-Rossignol
2006 – Vidéo à l’occasion de l’exposition Galerie de la Prévôté, Année Cézanne
2009 – Alcazar – Marseille – projection
ILLUSTRATIONS
1997 – Regard de Provence – décembre – Avignon
1997 – Salmigondis – N° 2, juin – Aix-en-Provence
1997 – Nouvelle attitude – N° 6 – décembre – Aix-en-Provence
1998 – Regard de Provence – décembre – Avignon
1997/ 2000 – La Marseillaise, quoditien – 60 dessins pour le théâtre
2001 –Couverture de l’Odyssée 2001– illustrations dans divers quotidiens nationaux grecs, espagnols,
italiens, roumains…
2003 – Couverture de la Revue des Archers N° 2 Editions Titanic – Marseille – illustrations des textes
de Henri-Frédéric Blanc, Saïada Churchill
2004 – Couverture du livre de Bernard Zerbib, La cinquième vie, - Éditions Vents contraires – Paris
2011 – Livre muséal regroupant les peintres de la région PACA
2012 – Illustration d’un conte – OSTREIA – de Jean-Pierre Cramoisan –
littéraires
Editions les Presses
2013 – Couverture de la revue des Archers n° 22
2013 – Couverture du recueil de nouvelles de Joëlle Gardes A perte de voix Editions de l’Amandier
Galerie B&B
6 bis rue des Récollets, 75010 Paris
En semaine 15h-20h / Samedi 10h-20h / Dimanche 10h-18h
30 mètres du canal Saint Martin, Métro Gare de l’Est
Contacts : 06 30 25 48 04 / 06 07 27 25 58
Galerie Polysémie
12 rue de la Cathédrale
13002 Marseille
04 91 19 80 52
www.polysemie.com
[email protected]
du mardi au samedi de 10h-12h30/14h-18h30
François Vertadier
Galerie Polysemie
Galerie Polysémie
Polysemie
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