le feed back, la reformulation, le questionnement
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le feed back, la reformulation, le questionnement
Le feed-back C'est par ses « feed-back », expansions, reformulations et questionnements, que l'adulte peut étayer le langage de l'enfant. Le feed back est la manière dont l’adulte réagit verbalement ou non verbalement aux productions de l’enfant. Pour être efficace, le feed-back doit : Suivre immédiatement la production de l'enfant, mais attendre cependant que l'enfant ait terminé son énoncé Être proposé fréquemment, Être limité à un aspect précis de l'énoncé clairement identifiable par l'enfant Rester assez proche de la langue de l'enfant S'accompagner de comportements gratifiants Le feed-back Les feed-back peuvent être : positifs, correctifs, à fonction d’enrichissement. Le feed-back positif : 3 types de renforcement : Le renforcement verbal : « c'est bien », « oui », « bravo »... Le renforcement physique : un hochement de tête, un sourire... Le renforcement naturel : En donnant à l'enfant ce qu'il a demandé Le feed-back correctif : Est une reprise corrigée des erreurs de l’enfant, les reprise peuvent être d’ordre phonétique, sémantique, syntaxique. Le feed-back à fonction d’enrichissement : Est une reprise de l’énoncé de l’enfant, en étoffant l’énoncé initial, en lui apprortant une information nouvelle. La reformulation En utilisant ses propres mots, l’adulte répond à l’enfant en restant dans le sujet de l'échange. Selon GARDNER (1986), elle aide l’enfant car : Elle peut être utilisée pour enrichir et maintenir le thème de La conversation Elle peut être utilisée en réponse à une demande de l’enfant Elle introduit des idées et des mots nouveaux Elle s’élabore en fonction des compétences langagières de l’enfant, ses capacités de communication Exemples de reformulation : Enfant : Ben avant, une autre fois, on voulait aller au métro, ben y a beaucoup de neige, ben on ne pouvait pas parce qu’on a téléphoné à mamie. Adulte : Une fois, tu voulais aller au métro mais comme il y avait beaucoup de neige, tu ne pouvais pas alors tu as téléphoné à ta mamie. Le questionnement Deux grands types de questions : les questions fermées, les questions ouvertes. Le questionnement fermé : Les questions qui appellent une réponse par oui ou par non As-tu un chien ? Aimes-tu le chocolat? Les questions factuelles : Comment s'appelle l’animal qui aboie ? Qui distribue le courrier ? Qui se souvient de ce qu'on mis dans le gâteau ? Les questions à choix multiples : Préfères- tu le chocolat ou les épinards ? Est-ce que c’est un chien ou un chat ? Attention : Le questionnement fermé, en particulier les questions factuelles, exigent une seule et bonne réponse. Elles ne font pas appel à la créativité, mais à la mémoire et au lexique. Le questionnement fermé n’incite pas les enfants à élaborer une phrase pour y répondre. Souvent la réponse est faite d’un mot ou d’une bribe de phrase. Elles permettent cependant de poursuivre un échange avec des enfants ayant des compétences limitées en langage ou une inhibition importante. Le questionnement Le questionnement ouvert : Ce sont des questions qui permettent la créativité : Liberté est laissée à celui qui répond. Plusieurs réponses sont possibles. Il y a parfois la réponse qu'on n'attend pas, qui nous surprend et nous permet un échange différent avec l’enfant. Qu'est-ce qui se passe ? Que pensez-vous de... Que décideriez-vous si... Et toi, qu'est ce que tu penses qu'il se passe ? Que pourrions-nous faire avec cela ? Que ferais-tu si tu étais à sa place ? Attention : Elles sont difficiles pour des enfants ayant des compétences très limitées en langage