Michel Simon - Amis du Musée de Pontarlier

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Michel Simon - Amis du Musée de Pontarlier
CRIC
AMP
LE CENTRE DE RESSOURCES ICONOGRAPHIQUES
POUR LE CINÉMA DES AMIS DU MUSÉE DE PONTARLIER
CENTRE DE
RESSOURCES
ICONOGRAPHIQUES
POUR LE CINÉMA
DES AMIS DU MUSÉE
DE PONTARLIER
présente
Michel Simon
1895-1975
Exposition
28 juillet - 30 août 2015
Hall de l’Hôtel de Ville
PONTARLIER
A l’occasion du 120ème anniversaire de Michel Simon, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis
du Musée de Pontarlier a souhaité lui rendre hommage à travers une exposition d’affiches de ses films qui se déroule
dans le Hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier du 28 juillet au 30 août.
François Simon, dit Michel Simon, est un acteur suisse né le 9 avril 1895 à Genève et mort le 30 mai 1975 à Bry-surMarne (Val-de-Marne). Il est le père de l’acteur François Simon.
Rapidement, Michel Simon se détourne des études et de sa famille pour venir à Paris, où il réside à l’hôtel Renaissance,
rue Saint-Martin, puis à Montmartre. Il exerce divers petits métiers, donnant des leçons de boxe ou vendant des briquets de contrebande à la sauvette. Il est aussi réputé pour dévorer tous les livres qui lui tombent sous la main avec
une prédilection pour les écrits de Georges Courteline.
En 1915, il voit Georges Pitoëff faire ses débuts d’acteur en langue française dans Hedda Gabler d’Henrik Ibsen, au
théâtre de la Comédie de Genève. Il décide alors de devenir acteur à son tour, mais ce n’est qu’en octobre 1920
qu’il intègre la troupe des Pitoëff (on lui confie le rôle du greffier de Mesure pour mesure de William Shakespeare).
Il pratique, par ailleurs, le métier de photographe.
Il est ensuite engagé par Louis Jouvet, qui a remplacé Pitoëff à la Comédie des Champs-Élysées. C’est avec Jouvet,
dans une pièce de Marcel Achard, Jean de la Lune, que Michel Simon s’impose le 18 avril 1929 : son talent transforme le rôle secondaire de Cloclo pour en faire la principale attraction de la pièce. Indiscipliné et voulant tirer la
couverture à lui, Michel Simon s’attire l’inimitié de Jouvet.
La carrière théâtrale de Michel Simon va se poursuivre, de succès en succès (il joue William Shakespeare, George
Bernard Shaw, Luigi Pirandello, Oscar Wilde, Maxime Gorki, Édouard Bourdet et Henri Bernstein). S’il se révèle «
inclassable » (comique, dramatique, tragique, vaudeville, etc.), il s’affirme principalement dans la comédie (plus de
150 pièces entre 1920 et 1975).
C’est toutefois le cinéma qui va lui apporter une immense popularité. Il débute à l’écran en 1925, d’abord en jouant
aux côtés de Ivan Mosjoukine dans Feu Mathias Pascal, de Marcel L’Herbier, d’après Pirandello, et presque en même
temps en participant à un film réalisé en Suisse, avec Jean Choux, La Vocation d’André Carel (selon les méthodes de
productions artisanales semblables à celles dont la « Nouvelle Vague » française revendiquera l’originalité).
Au cinéma muet, il apporte surtout un étonnant physique et un visage peu banal, d’une exceptionnelle mobilité, capable d’expressions qu’il prend grand soin de ne pas transformer en tics. Michel Simon joue des formes de son corps
avec une virtuosité infinie : de la laideur intelligente ou sympathique, de la bonté ou de la naïveté, à la laideur grotesque ou inquiétante, cocasse ou stupide, malicieuse ou cruelle. Sa vraie carrière cinématographique ne commence
toutefois qu’avec le « parlant » quand on s’aperçoit que l’élocution et le timbre de voix de l’acteur sont aussi originaux que son physique et son jeu.
Contact : Fabrice Hérard - 03 81 38 82 12 - [email protected]
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