Très chère énergie, quel développement durable de

Transcription

Très chère énergie, quel développement durable de
ASSOCIATION des DIPLÔMÉS
Agora 81
n°
www.adesct.fr
Journal des diplômés du Groupe ESC Toulouse
Très chère énergie,
quel développement durable
de nos activités ?
Nicolas Durand (ADMS 05)
PDG de Panosol'
11 diplômés témoignent
Today Back to School
L’événement de l’Adesct
>
JUILLET 2012
C o u p d e projo’
Portraits chinois de diplômés
Vous connaissez – mais si ! – ce jeu du portrait chinois… Il peut vous aider à découvrir, quelques
années après, une face insoupçonnée d’un camarade qui était sur les mêmes bancs que vous…Voire juste à
côté ! Envie de vous prêter au jeu ? Envoyez votre portrait à [email protected].
Si j’étais… Si j’étais… une saison, je serais le début de l’automne, dans les Pyrénées
un pays, le Sud-ouest (si c’est un pays !)
un sport, rugby, what else !
une invention, la voiture
un livre, Petits bruits de couloir de Philippe Guillard
une discipline enseignée à l’ESCT, entreprenariat
un métier, ébéniste
une époque, le siècle des lumières
un homme d’affaire, Daniel Abittan
une marque, Michel & Augustin
une émission de tv, Rendez-vous en terre inconnue
une devise, «la folie c’est de faire toujours la
même chose et de s’attendre à un résultat
différent» A. Einstein
une saison, je serai le printemps, quand les feuilles et les fleurs pointent le bout de leur nez
un pays, la Patagonie.... Un rêve
un sport, le tennis. Dernier classement 15/1, 22 ans de pratique. Une
belle remise en question après chaque match
une invention, le lave-linge et le lave-vaisselle !!! Merci Vedette !
un film, Top Gun, trop beau Tom Cruise, énormes souvenirs entre copines (elles se reconnaîtront)
une discipline enseignée à l’ESCT, le marketing Grande Conso avec un
bel hommage à notre chère Geneviève !
un métier, vente et marketing ; les deux sont liés selon moi
une époque, la promo 2000, trois ans de pur bonheur
une marque, Mango, MNG pour mes initiales !
une émission de tv, Disney Channel ! mon petit garçon me la réclame tous les jours !!!
une devise, la vie est bien trop courte, Carpe Diem.
Guillaume Devianne (ESC 03), consultant fondateur laboita[ID], conseil et formations vente et management, responsable de l'antenne adesct à Nantes
- [email protected]
Marie-Noëlle Galasso (ESC 00), responsable Marketing et
Communication Toxan - [email protected]
Si j’étais… Si j’étais…
une devise , «Le secret du changement consiste à concentrer
son énergie pour créer du nouveau et non pas pour se battre
contre l’ancien»
une saison, je serais le printemps un pays, la Nouvelle Zélande
un sport, le roller
une invention, Internet, sans aucun doute une œuvre, Le radeau de la méduse
une discipline enseignée à l’ESCT, la vente
un métier, joaillier
un évènement Holî, la fête des couleurs hindoue pour l’équinoxe
de printemps
un homme d’affaire, Muhammad Yunus
une marque, Quicksilver
un journal, Management
une devise, les Couronnes
Eric Lillaz (MC MBA 10), responsable RH Entité de services partagés, ERDFGRDF, Clermont-Ferrand - [email protected] Thomas Segretain (Étudiant en césure), ingénieur commercial junior IBM
Toulouse - [email protected]
une saison, je serai l’été
un pays, le Canada
un sport, l’Aïkido et le Krav-Maga
une invention, la roue
un livre, Le guerrier pacifique de Dan Millman
une discipline enseignée à l’ESCT, les RH
un métier, le conseil
Ce n'est pas parce qu'on est diplômé que l'école est finie
Association des diplômés de l’École supérieure de commerce de Toulouse (Adesct)
20bis, bd Lascrosses / 31000 Toulouse • 33 (0)5 61 29 46 90
Site web : www.adesct.fr • Email : [email protected]
9h – 12h30/ 14h- 18h du lundi au vendredi
• Comité de rédaction : Claude Souloumiac (ESC 61), Charles Maréchal
(ESC 72), Anne Lafont (ESC 88), Corine Wuhrmann (ESC 93), Marina
Estrampes (Bachelor 94), Robin Calot (ESC 00), Aurélia Cardis (ESC 05),
Catherine Halupniczak (Métier Manager 06), Sophie Clamens (MBA MC
09), Gilbert Mariéma (MBA MC 09), Karine Warin.
• Directeur de la publication : Pierre Souloumiac (ESC 88)
• Rédactrice en chef déléguée : Marielle Garrigues, Autre Voie
Communication d’entreprise - 05 61 47 39 12
• Création, maquette Une :
Légendes (Anne Lafont, ESC 88) - 05 62 27 85 85
• Mise en page, impression :
Imprimerie Abribat (Rémi Abribat, ESC 80) - 05 61 40 32 13
N° ISSN : 0-991-3424
L’édito
Didier Machard (ESC 94) Président du l’Association des diplômés de l’École
supérieure de commerce de Toulouse (Adesct)
école
grande
Pas de
réseau
grand
sans
Président de l’Association des diplômés
ESC Toulouse depuis le 15 mai 2012, je
mesure tout le travail qui reste à accomplir et je m’y investis avec enthousiasme.
Un grand bravo à mon prédécesseur
Philippe Jougla qui a réussi à établir des
bases solides pour professionnaliser l’association ainsi qu’à Hervé Passeron qui a
fait progresser l’école de manière significative dans les classements importants.
Je souhaite continuer à développer
notre réseau de façon significative en
France et à l’international, car c’est tout
simplement respecter le principe fondamental : pas de grande école sans grand
réseau. Défendre la valeur de notre diplôme, solidarité et convivialité sont
parmi nos objectifs historiques.
Essayons également d’accompagner ou
d’accélérer la réussite de nos « hauts
potentiels » que ce soit dans leur car-
rière ou dans la création ou la reprise
d’entreprise. Nous ne devons pas être
seulement l’association qui soutient les
diplômés lors d’un accident de parcours,
nous avons le devoir d’être ambitieux et
de propulser les meilleurs éléments.
Évidemment, une augmentation de
l’ambition est corrélée à une augmentation des moyens. C’est pourquoi plus
que jamais, il est important pour vous
de cotiser. Vous pourrez aisément voir
sur notre site internet et sur les réseaux
sociaux l’agenda de toutes les manifestations et services que l’association met
à votre disposition.
Je tiens à présenter à Pierre Dreux, nouveau directeur du Groupe ESC Toulouse,
ainsi qu’à Isabelle Assassi, directrice
du programme Grande école du Groupe
ESC, mes félicitations pour leur prise de
fonction et leur souhaite sincèrement
mes meilleurs vœux de réussite.
Rdv Antenne Toulouse
Toulousaines, Toulousains, fêtons l’été !
Mercredi 11 juillet, à partir de 19:30, Bistrot d’Austerlitz
L’équipe de l’antenne toulousaine de l’Adesct, emmenée par
sa dynamique animatrice Marina Estrampes, invite tous les
diplômés présents à Toulouse le 11 juillet à venir fêter la saison estivale et les vacances.
En tongs, chapeaux de paille, paréo, colliers de fleurs…
Privilégiez pour cette fête l’ambiance
bord de mer et crème solaire. Vous
sortirez tout juste du travail ?
Venez comme vous êtes !
Les premiers arrivés se verront offrir
un verre de punch
(avec ou sans alcool),
jusqu’à épuisement
du stock !
Vous êtes attendus au Bistrot d’Austerlitz,
4 rue d’Austerlitz (Métro Jean-Jaurès,
parkings Victor Hugo ou Jean-Jaurès) à
partir de 19:30.
Sommaire
Vie des diplômés Memories D'où viens tu Ramelet ? Dossier Vie de l’école Vie de l’Adesct Tranches de vie Agora - n o 81 - Juillet 2012
4
6
7
10
16
18
23
3
V i e d e s diplômés
Carnet de famille
Toutes nos félicitations !
Elle est bien arrivée
Isabelle Assassi (ESC 84)
Ils nous ont quittés
Diplômée de l’École supérieure de commerce de Toulouse, titulaire d’un
MBA d’HEC et d’un doctorat en sciences de gestion, Isabelle Assassi est
professeur de marketing au GESCT depuis 1993 et responsable, au sein
du programme Grande école, de l’option professionnelle « Management
des activités culturelles et créatives » qu’elle a lancée en 1999. Depuis
2009, Isabelle Assassi était doyen élu du corps professoral de l'ESCT.
Toutes nos félicitations aux heureux
parents de
Gabrielle Karam, née le 22 avril 2012 chez
Charlotte Lafleche (ESC 05) et Philippe Karam (ESC 04)
L’Adesct renouvelle ses condoléances
aux familles de ces camarades.
Henri-Pierre Dourel (ESC 11) est tragiquement décédé le 22 décembre 2011 dans un
accident de la route.
Céline Classen (ESC 95) est décédée le 25
février 2012, accidentellement, lors d’une randonnée dans le massif des Bauges.
Ils publient
Michel Salva (ESC 80)
Comprendre l’analyse financière
- Une méthode d’apprentissage pour tous les acteurs
de l’entreprise – Edition Vuibert
Le modèle d’analyse financière développé ici propose une démarche
permettant à chacun des acteurs de
l’entreprise d’apprécier la performance de l’entreprise. Conçu auprès
de dirigeants de
TPE et de salariés d’entreprise,
développé
auprès d’un public
d’étudiants,
il est donc testé en
permanence.
Michel
Salva nous fait ainsi bénéficier de son retour
d’expérience.
Philippe Malaval (ESC 78), Christophe
Benaroya (ESC 93)
Pentacom
3e édition
Edition Pierson
À la fois livre de communication d’entreprise
et livre de communication publicitaire, Pentacom offre une synthèse
opérationnelle et attractive des théories et pratiques de la communication intégrée.
4 Agora - n o81 - Juillet 2012
nommée directrice du programme Grande école du Groupe ESC Toulouse
Stéphane Contrepois (IEDN-Bachelor 94)
MyFeelBack, sa société, lauréat des 10es Trophées de l’Économie Numérique, catégorie
Innovation et Prix Moovjee Sud-Ouest
dans le développement des solutions et
Stéphane Contrepois, qui faisait la Une du
applications TIC au sein de leur activité.
n°79 d’Agora, surfe de succès en succès
Le prix Moovjee a récompensé Aurore
avec le système de relation client sur moBeugniez, jeune co-fondatrice de MyFeebile fondé sur l’utilisation des QR codes mis
lBack. L’objectif de ce prix est de mettre
au point par sa nouvelle société
en lumière l’inventivité des jeunes entreMyFeelBack (rappelez-vous, nous
preneurs, leur capacité à trouver leurs
avions eu la primeur d’une enpropres solutions et franchir les obstacles.
quête à flasher via QR code).
Il faut signaler ici que la déléguée généLes Trophées de l’Écorale de l’association Moovjee (Mouvement
nomie
Numérique,
organisés par La
pour les jeunes et les étudiants entrepreMêlée,
mettent
neurs) est Bénédicte Sanson (ESC 90),
à l’honneur le
par ailleurs, nouvelle vice-présidente
savoir-faire et
de votre Association des diplômés de
les initiatives
l’ESC Toulouse et responsable de l'andes entreprises
tenne parisienne !
Cédric Retailleau (ESC 00)
est directeur général de Pernod Ricard
Mexico depuis le 1er octobre 2011. Il était
auparavant directeur général de Pernod
Ricard Venezuela Cluster.
Concours jeunes entrepreneurs Atale
Ces prix ont été remis le 17 avril,
à l’école, au cours d’une manifestation présidée par Marie-Claude
Augier, présidente d’Atale (Association toulousaine pour l’accueil
et le logement des étudiants) en
présence des membres du jury (P.
Lacrampe, J. Foltran, O. Igon, E.
Gozzer ainsi que de P. Bonald, P.
Mas, L. Rofé), de Didier Machard,
président de l’Adesct, de Maxime
Merakeb, vice-président de la Fédération des
élèves, de I. Ain et de V. Caunes, élèves impliqués dans l’organisation du concours.
Comme à l’accoutumée un excellent cocktail a
clôturé cette soirée fort sympathique.
Claude Souloumiac (ESC 61 et membre du jury)
1er prix (5000 €) : All in kit, présenté par Tanguy Choquel et Romain Morisset
2e prix (3000 €) : Pastel et Chantilly, présenté par Nicolas Pallarès
3e prix (2000 €) : Shoes it, présenté par Pauline Apretna
Coup de pouce : Pass toulousain, Marika Bianchi et Adrien Bonnichon
Le prix spécial Coup de cœur de 10.000€ n’a pu être attribué.
Ils se lancent
Les SAGAS familiales ESCT
Philippe Dubost (ESC 07) Dans la famille Zeller, 6 diplômés ESCT !
a créé AppartInfo
après un master en Environnement et ComDepuis trois ans que j’écris des articles dans
Après avoir déménagé de galère en galère
à Paris, je me
suis dit qu’il
n’était pas
normal
qu’on ne
puisse pas profiter
des expériences des
anciens occupants d’un appartement. On lit
des avis sur les hôtels, restaurants, ou des
séances de ciné, pourquoi pas sur un appartement, alors que c’est un investissement
important en temps et en argent ?
L’idée d’AppartInfo était née.
Une sorte de «Coyote de l’immobilier».
Le principe est simple : les habitants écrivent
leur avis sur leur immeuble et leur quartier
afin d’éclairer ceux qui envisagent de venir y
habiter. On peut lire beaucoup d’avis de mécontents, mais aussi beaucoup d’avis positifs,
de gens qui vantent les atouts de leur quartier
ou de leur résidence. Le locataire du 3e étage
joue de la batterie le soir ? Votre gardienne est
une perle ? Votre rue est dangereuse après
22h ? Dites-le sur AppartInfo et éclairez ceux
qui envisagent de venir y habiter.
Le site, lancé en novembre 2011 sur Paris
uniquement, compte déjà plus de 600 avis sur
toute la ville. La nouvelle version vient de sortir et ajoute les départements 92, 93 et 94 à
sa couverture. De nouvelles villes seront rapidement ajoutées, on n’oubliera pas Toulouse
bien sûr. Avec AppartInfo, finies les mauvaises
surprises, vous ne signerez plus les yeux fermés ! - www.appartinfo.com
Ludovic Labro
(IEDN-Bachelor 11)
crée C-TonStage
Récemment diplômé de l’ESC
Toulouse, j’ai décidé de lancer un nouveau concept de
recrutement : un cabinet spécialisé dans le recrutement
de stagiaires de grandes
écoles. Convaincu de son atout économique
pour les entreprises, le concept se veut être
au service des deux parties. Proposer aux
entreprises des étudiants de qualité correspondant à leurs critères de recherche et
inciter ces entreprises à avoir plus souvent
recours aux stagiaires pour des missions à
responsabilité. Le slogan de l’entreprise résume bien cela : « Maximiser le potentiel de
chaque étudiant au profit d’une entreprise ».
Pour faire appel au service C-TonStage, rien
de plus simple, il suffit de nous envoyer une
fiche de poste à [email protected].
Agora, j’ai enfin dévoilé à l’équipe que nous
étions six de la même famille Zeller diplômés de Sup’ de Co Toulouse.
Il y a un fort esprit de famille chez les Zeller,
ce qui occasionne des retrouvailles régulières
comme à cet anniversaire, en mars dernier,
où les six « Sup’ de Co Zeller » étaient présents (sur la photo, de gauche à droite) :
Aurélie Zeller (ma cousine, ESC 09), Jérémy
Zeller (mon cousin, ESC 13), Moi, Corine Zeller-Wuhrmann (ESC 93), Xavier Magneron (le
mari de ma cousine, ESC 83), Jean-Christophe Wuhrmann (mon mari, ESC 92), Camille
Zeller (ma sœur, ESC 99).
Commençons par Jérémy, le junior de la famille, encore à l’école, en stage en finance
pour son année de césure. Avec son projet
Delta sur une manifestation d’art urbain, tel
un archéologue, il dépoussière la mémoire
de son oncle Xavier avec des souvenirs de la
Cave de la Dalbade. Des souvenirs aussi pour
mon cher et tendre, Jean-Christophe, et moimême, cette fois, dans la Cave du boulevard
Lascrosses. Il m’y a fait les yeux doux et, telle
Betty Boop, j’ai battu des cils ! Plus d’une fois,
je l’ai ramené à la résidence lorsqu’un trop
plein de verres l’empêchait d’en remonter.
Dans cette cave, nous avons aussi mené campagne : Junior entreprise pour Jean-Christophe, Bureau des sports pour moi, à un an
d’intervalle.
À propos de sports, Xavier avait installé un
atelier de « shape » dans la verrière de l’école
à la Dalbade ! Sélectionné pour les championnats universitaires de planche à voile, il
s’adonnait à sa passion en fabriquant là ses
propres flotteurs. Désormais, Xavier qui réalise des missions d’étude et de conseil en business développement, pratique l’ultra trail,
comprenez des courses de 100 km.
Aurélie brandit, elle, l’étendard familial à Singapour où elle occupe un poste de développement stratégique et commercial chez BNP
Paribas Securities Services. Après une année
à Londres, elle a intégré l’ESCT en deuxième
année et, après son stage de fin d’étude en
gestion d’actifs, passé un master en gestion
de portefeuille.
Camille, c’est la nature
qui l’attire ! Après
Sup’ de Co, elle
s’envole vers Detroit pour une première expérience
dans les achats
chez
Faurecia.
Elle arpente avec
son futur mari les
grands
espaces
américains.
Son
retour en France
marque un tournant
dans sa carrière :
munication, elle intègre la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise où elle a coordonné la politique de développement durable
et le Plan Climat (lire son témoignage dans le
dossier Énergie, p. 11).
De l’autre côté du lac Michigan, à Milwaukee,
Jean-Christophe et moi avons aussi vécu une
aventure américaine : trois ans dans le froid
sec du Wisconsin à l’accueil si chaleureux, et
cinq ans à West Hartford, Connecticut, sur la
côte Est. Finance dans l’industrie pour JeanChristophe, apprentissage des arts à l’université et bénévolat (art-thérapie, outils d’accueil
pour l’Alliance Française) pour moi. De retour
en France, je travaille aujourd’hui comme négociatrice immobilière mais reste attentive à
d’autres opportunités commerciales.
Parisiens d’origine pour la plupart, ces six diplômés de la famille Zeller ont pour passion
commune l’aventure au-delà des frontières.
Certains souhaiteraient même repartir,
comme Camille, tentée par un nouveau départ vers l’Argentine avec Benjamin son mari
et leurs deux filles. À bon entendeur !
Corine Wuhrmann (ESC 93)
L’ESCT, de père en fils, de mère en
fille, entre frère et sœur…
À bien y regarder, le cas de Corine n’est pas
si isolé que cela. Le passage sur les bancs de
l’ESCT fait partie des marques de fabrique de
votre famille aussi ? En franchissant la porte
de l’ESCT, vous avez marché dans les traces
d’un père, un oncle, un cousin / une mère, une
tante, une cousine… ? Vous avez tracé la voie
pour un neveu, un fils, un petit-fils / une nièce,
une fille, une petite-fille ? Prenez quelques
minutes décrivez votre saga familiale à l’ESCT
([email protected]) et profitez d’un évènement familial pour immortaliser ces diplômés familiaux ! Nous serons ravis de publier
votre saga.
Agora - n o 81 - Juillet 2012
5
M e m o r ies saison 1
Episode 2
1961 > Sup de Co Toulouse accueille les associations d’étudiants en
sciences éco et commerce
Alors que l’école vient d’éditer le recueil de son histoire, «De Sup de Co à Toulouse Business School»,
110 ans d’école en 160 pages (à feuilleter ou se procurer en version électronique sur www.esc-toulouse.
fr), l’Association des diplômés sollicite votre mémoire. Que ce soit rue de la Dalbade ou boulevard Lascrosses, vous avez forgé à l’ESC des souvenirs mythiques, chaleureux, générationnels, sportifs, amoureux…. Vous aussi, racontez-nous « votre » école ([email protected]).
Retour sur un événement majeur du mois
d’avril 1961 : la Corpo des élèves (équivalent
du Bureau des élèves actuel) organise dans
les murs de l’hôtel Saint-Jean, avec l’accord de Max Cluseau, directeur de l’ESCT, le
congrès national de l’Office central des études
de commerce (OCEC) et celui du comité province de l’Association internationale des étudiants en sciences économiques et commerciales (AIESEC). Ce sont ainsi plus d’une
centaine d’étudiants des grandes écoles parisiennes et des dix-sept écoles supérieures de
commerce qui se trouvent réunis en congrès à
Toulouse pour trois jours.
Le problème essentiel qui se
pose aux étudiants
On trouve trace de cet événement au travers
de divers articles de la Dépêche du Midi qui
relatent les diverses réceptions officielles
dans l’école, dans la salle des Illustres à la
mairie de Toulouse ainsi que dans les salons
du palais consulaire de la chambre de commerce. Quelques extraits des interventions
donnent une idée des problèmes de l’époque.
Accueillant les congressistes en l’hôtel SaintJean, M. Cluseau évoque le problème essentiel qui se pose aux étudiants des ESC : « Si
l’on se rend compte désormais de l’intérêt
qu’il y a à former des cadres supérieurs du
commerce, la situation de l’enseignement
commercial intermédiaire, entre l’enseignement technique et l’enseignement supérieur,
n’en reste pas moins encore mal définie. Il
appartient donc aux représentants de cet
enseignement de défendre sa situation et de
s’efforcer d’obtenir une amélioration de son
statut ». M. Cluseau conclut en se déclarant
« persuadé que le présent congrès aura les
plus heureuses et les plus efficaces répercussions en ce sens ».
Réformer les structures
poussiéreuses de
l’enseignement commercial
« Dans son allocution de bienvenue au palais
consulaire, le président Sarramon sut trouver des termes particulièrement chaleureux
pour dire le prix qu’attachait à cette réception
la chambre de commerce dont l’ école supérieure de commerce est un prolongement (…).
Il félicita l’OCEC et l’AIESEC pour leur action
méritoire qui s’exerce respectivement pour
une meilleure adaptation de l’enseignement
commercial supérieur aux circonstances
et aux besoins nouveaux, et sur le plan des
échanges internationaux par le moyen de
stages à l’étranger qui préparent de façon
efficace une collaboration économique entre
les divers pays. » Guy Brun, président adjoint
de l’OCEC, affirma pour sa part « la nécessité
de réformer les structures poussiéreuses de
l’enseignement commercial supérieur en faisant preuve d’une attitude prospective afin
que l’avenir de la France ne soit pas abordé
à reculons… ».
Dans la voiture sport
décapotable du prof d’anglais
Après deux journées de travail à Toulouse, le
6 avril 1961, les participants ont été reçus à
Gaillac dans les caves du Comte de Noblet.
Six congressistes ont été intronisés dans
l’ordre de la Dive Bouteille. « Dans une ambiance joyeuse où il fut prouvé que le vin de
Gaillac avivait l’esprit (…), suivit un excellent
repas présidé par M. Cluseau assisté de MM.
Laffont et Lauth, professeurs, en présence de
M. Tramois et de Jean Ullas (ESC 24) représentant la municipalité ». Le point d’orgue fut
la réception à la mairie d’Albi où en réponse à
M. Robert Poux, représentant le maire d’Albi,
le signataire de la présente rubrique remercia la municipalité puis s’applaudit, ce qui à
l’époque n’était pas un usage courant.
Le retour est encore dans ma mémoire. En
effet, c’est conduit par Claude H. Lauth, mon
prof d’anglais, dans sa petite voiture sport
décapotable que je suis rentré sur Toulouse.
Une aventure mémorable. L’ambiance était
chaude.
Claude Souloumiac (ESC 61)
Photo de gauche : A l’hôtel Saint-Jean, de gauche à droite : Claude Souloumiac (ESC 61), président de Corpo des élèves de l’ESCT et organisateur du
congrès, Marcel Moll - en retrait - président national de l’OCEC, Max Cluseau directeur de l’ESCT et, tout à droite, J. Laffont, directeur adjoint de l’ESCT.
Photo du centre, À la CCI : à droite de M. Sarramon, orateur réputé et président de la CCI, Claude Souloumiac et B. Hornecker, vice-président du
comité province de l’AIESEC. Photo de droite : La confrérie de la Dive bouteille du Gaillacois vient d’introniser six congressistes, de gauche à droite :
Claude Souloumiac, Yves Legaillard, président des élèves de l’ESC de Clermont- Ferrand, Bertrand de Maigret, président de l’AIESEC France, Alain
Husson, vice-président de l’AIESEC France, Guy Brun, président adjoint de l’OCEC, Marcel Moll président national de l’OCEC.
6 Agora - n o81 - Juillet 2012
D ’ o ù v i ens-tu Ramelet…?
Mais qui est Ramelet ?
Il y a fort longtemps, le premier aurait dit « Où vas-tu Ramelet ? », les pouces sur le front et les doigts qui font coucou.
Le second aurait répondu « À la cave Moundi » !
Et depuis, ce code des diplômés aurait franchi la frontière de la cave de l’école quand elle était encore rue de la Dalbade à
Toulouse. Remis au goût du jour, découvrez ce signe de ralliement peu orthodoxe sur Youtube (cherchez à «TheADESCT»).
Où que vous alliez de par le monde, vous rencontrerez forcément un membre du groupe ESCT. Faites le code, prenez-vous en photo
et racontez-nous dans quelle circonstance cela s’est passé ! Nous attendons avec impatience vos photos ([email protected]).
Maxime Leroy (BACHELOR 11)
Bachelor
…de Times Square, Moundi !
Je suis Maxime Leroy, diplômé du bachelor
ESC Toulouse. Je vous envoie cette photo
prise à Times Square New York en février
dernier. Après mon Bachelor à l’ESC Toulouse, j’ai intégré une école supérieure de
commerce. Grâce au programme Grande
École, j’ai eu l’opportunité de suivre un
semestre d’étude au sein de l’Université
de Caroline du Nord. J’étais à News York
pour un voyage avec des amis. J’y ai rejoint
un autre diplômé Bachelor 2011, Thomas
Renaud, qui y travaille. Nous avons parlé
du bon temps passé au sein du Bachelor et
échangé quelques gossip...
NYC est une ville merveilleuse, je me vois
très bien y habiter et y travailler dans
quelques années. Pour l’heure, je rentre
sur Paris effectuer ma césure chez Amundi, leader européen et huitième mondial
en Asset Management.
James Thompson (ESC 09)
Grande école
…de la Réunion Après le thé équitable, le rhum réunionnais !
Après l’obtention d’un BTS Commerce international, je passe le concours Tremplin 1
pour intégrer l’ESC Toulouse. Je suis les deux
dernières années en apprentissage en qualité de responsable de secteur GMS pour la
société Mapa Spontex. Responsable du secteur grande distribution du sud-ouest de la
France, je développe la présence en linéaire et
le chiffres d’affaire de la marque au hérisson
coquin. Pendant ces deux années, la société
qui m’emploie finance mes études par le biais
de la taxe d’apprentissage et me reverse un
salaire. Que demander de mieux ?
Leçon de vie à Ouagadougou
Après ces deux années professionnelles,
je rêve d’ailleurs, d’une expérience qui me
donne un véritable choc culturel. Mon diplôme en poche, je rejoins en VIE le groupe
Ecocert basé à L’Isle-Jourdain pour être
responsable commercial de son bureau au
Burkina Faso. Depuis Ouagadougou, je développe l’activité certification sur toute la partie Afrique occidentale et centrale. Bamako,
Abidjan, Accra ou encore Abuja, capitale du
Nigéria : mon activité m’emmène à voyager
dans toute la zone. Je découvre une population accueillante et culturellement diverse
dont je garde à jamais une leçon de vie : l’humilité. La fortune matérielle ne fait pas forcément le bonheur face à des personnes qui fi-
nalement ont peu mais
donnent beaucoup.
Punchs et
spiritueux,
vins chiliens
et whiskies
écossais
Après une année réussie à ce poste, le groupe
me propose de reprendre la direction de
la filiale sud-africaine
qui gère les activités
sur la partie australe
du continent. A la tête
d’une équipe d’une dizaine de personnes,
j’alterne dans un premier temps entre le Cap
et Pretoria puis déménage la filiale dans la
zone du Cap. C’est depuis cette ville que je me
rends régulièrement en brousse pour voir les
clients et prospects qui produisent le fameux
thé Rooibos ou bien encore du vin.
Charmé par mon précédent voyage sur l’île,
je trouve à La Réunion un poste de chef des
ventes pour la distillerie Chatel, PME familiale
qui produit des punchs et spiritueux et distribue des vins chiliens ou encore des whiskies
écossais. A la tête d’une
équipe de cinq commerciaux répartis dans
l’île, je suis responsable
du développement du
chiffre d’affaires de l’entreprise sur les circuits
GMS aussi bien que traditionnels.
Plages et
cocotiers…
Entre montage et mer, je
passe la plupart de mon
temps libre à randonner
ou à surfer. Véritable
terre de métissage,
j’apprends (doucement)
le créole et apprécie
une population aux origines très différentes
(africaines, malgaches,
indiennes ou encore chinoises) qui vit en parfaite harmonie sans heurt.
En poste depuis décembre 2011, mes fonctions m’amènent à voyager au travers de cette
île sauvage où en plus de négocier des accords
commerciaux, je fais déguster régulièrement
des punchs d’une exceptionnelle qualité avec
en arrière plan plages et cocotiers...
Agora - n o 81 - Juillet 2012
7
D ’ o ù v i ens-tu Ramelet…?
Caroline Dubanchet (ESC 04)
…de Londres
Grande école
Nègre littéraire, pour l’écrire noir sur blanc
Tout commence par une équation littéraire
à résoudre : faire le choix de concilier les
sciences commerciales à l’algorithme des
mots. Ça tombe bien, l’ESC Toulouse propose un master en management des entreprises culturelles.
Diplôme d’école de commerce en poche,
Caroline quitte la ville rose, direction London pour goûter à la culture et à la langue
de Rosbif. La découverte de la capitale britannique est une révélation. Elle crée London Essence Magazine, un site Internet
prescripteur des nouvelles tendances de la
capitale. L’écrivain Marc Lévy, alors résident
londonien, s’intéresse au projet. En homme
d’affaires avisé qu’il est, il décide d’investir
dans la société et en devient actionnaire.
Le site est actif pendant deux ans, puis se
meurt, faute de revenus publicitaires.
Dans la langue de Molière mais
au pays de Shakespeare
Caroline revient alors à l’essence des mots
en tant que conceptrice rédactrice freelance. Dans la langue de Molière, mais
toujours depuis l’Angleterre, elle rédige
des accroches et des textes pour les en-
treprises françaises. Après l’écriture d’un
premier roman sur un fantôme, « La Dame
Blanche de Mortemer » qui restera dans
les tiroirs, le spectre de la page blanche se
dissipe, elle peut dormir tranquille. Mais
par une nuit plus blanche que les autres,
elle se rêve en nègre.
Ghostwriter pour entreprises
Devenir écrivain fantôme et mettre sa
plume au service du particulier, connu ou
inconnu. Pourquoi pas ? La ghostwriter s’affiche sur la toile ; les demandes d’écriture
pour une autobiographie ou un témoignage
commencent à affluer. Après la rédaction de
plusieurs ouvrages, Caroline met dorénavant à profit l’enseignement de l’ESCT pour
écrire des livres d’entreprises. Dernier projet en cours : l’écriture d’un roman industriel, afin de mettre en scène et en situation
une méthode de management en usine qui
a fait ses preuves dans des grands groupes.
Aujourd’hui, sa sensibilité journalistique
et littéraire se mêle à une volonté d’entreprendre et de lancer de nouveaux concepts.
Caroline Dubanchet, par elle-même
www.negrelitteraire.com
Charlotte Deves (ESC 11) …de Hong Kong
Tremplin professionnel
mission. Il s’agit de missions de durée
déterminée dans chaque département de
l’entreprise. J’ai commencé en marketing
industriel puis poursuivi en financement
de projets au sein du siège Asie Pacifique
avant d’intégrer l’équipe finance Chine
à Shanghai. Les « graduate programs »
exigent une mobilité sectorielle, souvent
géographique, ainsi qu’un sens de l’adaptation. Ils permettent d’acquérir des compétences variées, de comprendre comment fonctionne une grande entreprise
dans un environnement culturel unique.
Grande école
Trouver un emploi à HK ?
Hong Kong est une ville moderne bordée
par une nature luxuriante dans laquelle
se concentrent d’immenses tours de verre
côtoyant de petites échoppes chinoises.
Les principales banques, fonds d’investissement et magasins de luxe ont trouvé
refuge dans ces gratte-ciels symbolisant
la toute puissance de nos institutions financières. Par sa localisation géographique et son ouverture au monde, il est
très simple et abordable de fuir le port aux
parfums le temps d’un week-end pour se
diriger vers Bangkok, Seoul ou Taiwan.
8 Agora - n o81 - Juillet 2012
Si Hong Kong est réceptive aux diverses
influences culturelles, la richesse artistique peine à s’édifier dans ce temple de
la consommation. Il est extrêmement
difficile de trouver des stylistes indépendants, des musiciens en tout genre et des
peintres majeurs. Hong Kong semble vouloir se protéger derrière ses apparences
au détriment d’une créativité et d’une
libre expression artistique.
L’expérience asiatique
J’ai été embauchée chez Veolia Eau l’année dernière en tant que chargée de
À ancienne colonie britannique, méthodes
anglo-saxonnes. Beaucoup de jeunes
diplômés viennent ici sans emploi et recherchent une fois sur place. Une règle en
or : le networking. Il faut sortir pour rencontrer du monde, s’intégrer à la communauté française via des associations telles
l’UFE (Union des Français à l’étranger) ou
la CCI et être connecté à LinkedIn, principal réseau professionnel utilisé à l’étranger. Avec de la volonté, des compétences
et surtout un bon relationnel, le pari n’est
pas si risqué et beaucoup parviennent à
s’établir.
Pierre Fournier (ESC 05)
…de Paris
Grande école
Le fonds en Europe, la tête dans les étoiles Morningstar
Pour ce fonds spécialisé, je rencontre et investis dans des sociétés européennes cotées
de tous pays – France, mais aussi Finlande,
Allemagne, UK... Fort de ce passage réussi, je
prends mon indépendance et crée mon propre
fonds d’investissement, le FCP Évolution Europe (FR0010682732) fin 2008, en pleine crise,
hébergé par Auris Gestion Privée.
Passionné d’investissement depuis mes seize
ans, après la lecture des écrits de Waren Buffett, je décide de profiter de mon passage à
l’ESC Toulouse pour perfectionner mon savoir-faire dans ce domaine, grâce à une majeure en finance que je poursuis lors de mon
MBA (en échange) à Georgia State University.
Cette dernière formation professionnalisante
et riche d’expériences humaines, élargit ma
vision du monde, me changeant du référentiel
franco-français, un état d’esprit qui deviendra
presque un précepte dans ma carrière.
+ 70 % contre 3 % pour le CAC 40 !
J’applique alors les enseignements reçus... en
les mettant à ma sauce : Évolution Europe est
investi à 90% dans des sociétés cotées hors de
France (40 % UK, 25 % Allemagne, 15 % France)
quand les fonds concurrents sont marqués par
un tropisme français dominant ; je recherche
les meilleures pépites autant dans les petites,
moyennes et grandes sociétés, quand les
banques opèrent une gestion consensuelle et
Mon propre fonds d’investissement
À peine de retour en Europe, je délaisse l’appel des grandes sociétés d’investissement et
des banques, trop formatées, pour intégrer
une société de gestion indépendante parisienne en pleine ascension : Flinvest.
par taille de société. Et la sauce a pris ! Après
trois ans d’existence, une performance de +
70 % (contre + 3 % pour le CAC 40 !), un quadruplement des encours gérés (20 M€) et le
recrutement de deux analystes passionnés, le
fonds reçoit la distinction suprême : les cinq
étoiles Morningstar, récompensant les 10 %
des meilleurs fonds de sa catégorie. Prochain
challenge : afin de devenir une référence, se
faire connaître et atteindre les 200 M€ sous
gestion. Pour cela, rien ne vaut la recette épicurienne : 90 % d’efforts et 90 % de passion...
le compte doit y être !
Thibaud Brunet-Charpentier (MS 11)
…de Disneyland Paris
Human relastionship community manager
Pour résumer rapidement ce métier, c’est
avant tout le fait de pouvoir animer des communautés et principalement avec des outils
online comme les réseaux sociaux. C’est un
métier qui devient de plus en plus connu au
niveau marketing/produit, mais encore peu
au niveau des problématiques de marque employeur/recrutement/RH. Car les communautés peuvent aussi être en dehors des “fans”,
des professionnels, des candidats, voire des
employés d’une entreprise.
Attirer les meilleurs talents vers la
marque employeur Disney
Je travaille en tant que HR Community Manager à Disneyland Paris et je suis également
diplômé d’un MS de l’ESCT.
?
Qui est-ce ?
Mon travail consiste à communiquer sur la
marque employeur de Disneyland Paris afin
de mieux faire connaitre l’entreprise et attirer les meilleurs talents. Pour cela, je suis
en charge de l’élaboration de la stratégie
web pour le recrutement/marque employeur
online et de sa mise en place opérationnelle.
J’utilise les réseaux sociaux (facebook, twitter, google+, linkedin, viadeo, xing), ainsi que
des sites, blogs ou autres réseaux sociaux
européens ciblés par métier.
Je travaille également beaucoup en gestion
de projet sur un serious game, ainsi que notre
nouveau site carrières et bien sûr beaucoup
d’autres choses liées au recrutement online
ou offline (vidéos témoignages, formations,
événements européens, salons, etc.).
Optimisez votre personal branding
J’ai rejoint au départ Disney par hasard
mais c’est avant tout une immense entreprise qui m’a donné la chance de pouvoir faire ce que je fais aujourd’hui dans
un domaine qui m’était à l’origine étranger (recrutement, RH) grâce à mes compétences marketing digital/social media.
Si vous souhaitez vous lancer dans
l’aventure du community management et pourquoi pas de la marque
employeur, n’hésitez pas à utiliser au
mieux les réseaux sociaux et optimiser
votre personal branding. Le paradoxe
étant que j’ai été recruté par une community manager grâce à Twitter et que
j’aide aujourd’hui à recruter grâce aux
réseaux sociaux. Donc utilisez-les !
Solution du portrait masqué (p.23). Il fallait reconnaître entre les lignes…
Marc Dupaquier (ESC 83) : J’ai fait toute ma carrière à IBM, d’abord comme commercial à Marseille puis à Paris, avant de
prendre des responsabilités de management ventes au niveau français puis européen. J’ai traversé l’Atlantique
en avril 1999 pour une affectation qui devait durer 2 à 3 ans et me voilà toujours à New York, treize ans et
quatre postes mondiaux de ventes, marketing et Division General Manager plus tard. Je dirige depuis avril
2010 les équipes Marketing, communications et stratégies mondiales d’IBM Systems and Technology. Agora - n o 81 - Juillet 2012
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Dossier
Très chère énergie
Quel développement durable
de nos activités ?
Transports, logement, industrie : l’énergie est au cœur de tous les
secteurs de l’activité économique. L’augmentation inéluctable du
prix des énergies fossiles, la crise de confiance de l’énergie nucléaire et les enjeux écologiques corollaires contribuent à faire de
ce sujet un défi majeur des décennies à venir. Agora a demandé
à un échantillon de diplômés d’horizons très variés comment leur
entreprise se préparait à ces mutations cruciales.
« Les crises, le réchauffement climatique, la raréfaction
des ressources énergétiques, l’urbanisation vont amener
nos sociétés à réinventer la mobilité. »
D’énormes défis pour les entreprises mobiles
Thomas Soulier (ESC 96, CPA 08, lire par ailleurs sa contribution en p. 13),
dirigeant - fondateur de Mobix
L’énergie, de plus en plus chère, et les politiques de développement durable conjuguent leurs effets sur les transports et les déplacements. Thomas Soulier, dirigeant
d’une société de conseil et d'expertise en mobilité, nous aide à en percevoir les enjeux pour les entreprises mobiles.
Le transport dépend à plus de 95 % du pétrole et représente
30 % de la consommation énergétique : deux tiers pour les
déplacements de voyageurs, un tiers pour les marchandises.
Le renchérissement des énergies fossiles est inéluctable. Les
analystes annoncent un litre à la pompe à plus de 2,00 € à
court terme sous les effets combinés d’une demande exponentielle des BRICs (Brésil, Russie, Inde, Chine) et du « pic
pétrolier » (depuis 1985, il se découvre moins de pétrole qu’il
ne s’en consomme). Les travaux de la commission internationale du GIEC sur le réchauffement climatique sont sans appel, tout comme le relevé des pics de pollution dans nos villes.
La part de l’énergie affecte durement le prix total des services
et produits ; pour les entreprises, l’impact est significatif sur
la structure de coûts. Le choc est direct avec un carburant à
la pompe qui grimpe en flèche, mais aussi indirect avec des
fournitures indexées sur le baril de pétrole. En cette période
où les marchés sont sensibles aux prix, ce renchérissement
de l’énergie impacte négativement le niveau d’activité des entreprises (élasticité des prix des marchés).
D’autre part, les entreprises vont devoir faire face aux réglementations et taxes destinées à réaliser les objectifs environnementaux (la France s’est engagée à réduire de 20 % les
émissions de CO2 d’ici 2020). Cette tendance se retrouve dans
la fiscalité de l’automobile d’entreprise où chaque gramme
de CO2 pèsera de plus en plus cher dans le compte de résultat, dans l’obligation d’information sur les émissions de CO2
de toute prestation de transport à fin 2013 (décret n°20111336), ou encore dans la création des zones d’actions prioritaires pour l’air (ZAPA) donnant une priorité d'accès aux
véhicules propres.
Ces changements s’anticipent aujourd’hui : les entreprises
doivent adapter leur organisation, leur système d’information,
adopter les nouvelles normes ISO et RSE afin de rester sur
des marchés en évolution.
Les réponses fournies dans ce dossier n’engagent que leurs auteurs à titre personnel et ne sauraient engager la responsabilité de leurs employeurs actuels ou passés.
10 Agora - n o81 - Juillet 2012
Et vous, dans vos entreprises, que proposez-vous
pour faire face au renchérissement des énergies fossiles ?
L’équipe de rédaction d’Agora a sollicité vos témoignages sur la base d’un petit
questionnaire en cinq questions : votre entreprise, en quelques mots et chiffres ?
la problématique énergétique ? la solution ? ses avantages ? le conseil ou l’enseignement ? Découvrez vos réponses.
Retrouvez également sur www.adesct.fr les coordonnées des diplômés qui ont contribué à ce numéro.
Le choix du solaire est toujours rentable et transparent
Nicolas Durand (ADMS 05), pdg de Panosol’
Son entreprise
Depuis son entrée dans le groupe GDF Suez, Panosol’, initialement spécialisé dans la vente et l’installation de systèmes solaires, a développé toute une gamme de solutions innovantes et
préconise la meilleure solution énergétique adaptée à chaque
maison. Panosol’, c’est près d’une centaine de collaborateurs
et un réseau de proximité avec plus de 20 agences en France.
La problématique énergétique
La consommation énergétique a deux coûts : l’un financier,
qui pèse de façon croissante sur l’équilibre budgétaire des
ménages ; l’autre environnemental, qui impacte les équilibres
naturels et, à terme, la qualité de vie de tous.
La solution
Consciente de ces données, Panosol’ s’est faite spécialiste
des économies d’énergie. Par les solutions de production et
de maîtrise des consommations (solaire photovoltaïque, production d’eau chaude, chaudières à condensation, pompe à
chaleur, isolation), nous poursuivons un objectif
constant : la baisse de la facture énergétique.
Celle de nos clients, mais aussi celle de la planète ! Avec dans l’idée d’accéder un jour, à la
maison à énergie positive.
Les avantages
Nous proposons à nos clients des
installations solaires photovoltaïques et thermiques. Si les deux
systèmes, conformes aux préceptes
du développement durable, donnent droit à un crédit d’impôt sur le
coût d’installation, rappelons que
le photovoltaïque permet en outre
de revendre à EDF sa production
électrique à prix garanti. L’électricité produite ne génère aucun rejet de CO2 ; on parle d’énergie verte. Écologique, le choix
du solaire est toujours rentable et transparent ! Notons que le
chauffe-eau solaire permet d’économiser jusqu’à 80 % de la
consommation énergétique dédiée à l’eau chaude.
Le conseil ou l’enseignement
Il nous semble important de choisir soigneusement les produits selon des critères de durabilité environnementale. C’est
pourquoi à la source du développement de l’énergie solaire,
la responsabilité environnementale se décline naturellement
dans nos choix stratégiques. Le choix du solaire constitue un
acte significatif en faveur de l’environnement.
Agora - n o 81 - Juillet 2012
11
Dossier
Penser «énergie utilisée» dans ce que l’on fait et achète
Camille Zeller (ESC 99), en charge de la mission développement durable à la
Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise
Son entreprise
Cergy-Pontoise, ex-ville nouvelle à 25 km de Paris, compte
200 000 habitants, 4 000 entreprises et 100 000 emplois. La Communauté d’agglomération (500 agents, budget 2012 : 186 M€)
exerce des compétences comme l’aménagement du territoire, le
traitement des déchets, l’eau, le soutien à l’enseignement etc.
La problématique énergétique
La précarité énergétique des ménages augmente sur le territoire, d’autant que les logements ont principalement été
construits dans les années 70 avec une isolation thermique médiocre. Cergy-Pontoise a par ailleurs été pensée pour la voiture,
ce qui n’incite pas à se déplacer en transports alternatifs malgré une bonne offre en la matière.
La solution
Augmenter la part d’énergie renouvelable du chauffage urbain,
rénover les bâtiments publics, inciter à rénover les logements, à
produire moins de déchets, etc. Le Plan Climat, dont je coordonne
le suivi et l’évaluation, vise à diviser par quatre les
émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050
(actuellement 6,4 tonnes de CO2/Cergypontain). Vaste tâche ! La Maison Climat Énergie,
par exemple, accompagne les habitants ou
chefs d’entreprises dans le montage technico-financier de leurs
travaux. Les parkings-relais offrent aux usagers des services
facilitant l’intermodalité de transport. En interne, animer la démarche, c’est faire progressivement évoluer les comportements
et les méthodes de travail.
Le conseil ou l’enseignement ?
Bien que n’étant pas toujours exemplaire à titre personnel, mon
premier conseil est, bien sûr, la sobriété énergétique ! Essayer
de penser « énergie utilisée » dans tout ce que l’on fait et achète,
réorienter ses actes, régulièrement se reposer la question. Une
culture de communication des résultats plus développée en
France, cela nous aiderait aussi !
Fukushima. Les technologies vertes
sont peu flexibles sans parler de leur
impact sur l’environnement. La solution passe donc sans doute par une
baisse de la consommation et un portefeuille équilibré de technologies.
Les avantages
Consommer moins, par un changement d’attitude et la recherche systématique de l’efficacité énergétique,
fait tout de suite baisser la facture
d’énergie. Dans le cas de l’entreprise, il est peut-être temps de
produire sa propre électricité : éoliennes, panneaux solaires,
systèmes de cogénération... La France devrait s’inspirer du
Benelux ou de l’Allemagne et assouplir sa législation.
Le conseil ou l’enseignement
Disposer d’une énergie bon marché et propre est un défi qui
concentre des questions fondamentales pour l’entreprise :
globalisation des marchés, recul de l’État-investisseur, accès
tendu aux ressources, développement de l’Asie, sans oublier la
nécessaire préservation de la planète. L’entreprise doit trouver
la solution elle-même et s’adapter à un environnement contraignant et changeant. Une opportunité pour montrer sa capacité
à innover (énergies vertes), à s’allier (achat groupé, co-investissements) et à gérer les risques (miser sur des technologies
différentes et complémentaires).
Christophe est aussi responsable de l'antenne Belgique de l'Adesct
Innover, s’allier et gérer les risques
Christophe Batan-Lapeyre (ESC 96), head
of controlling - marketing & sales energy
Europe business line – GDF Suez
Son entreprise
Créée en début d’année, la branche GDF Suez Énergie Europe
réunit les activités énergétiques du groupe en Europe : de la
production d’électricité jusqu’à la commercialisation de gaz en
passant par le trading et la gestion d’infrastructures. Elle emploie 30.000 personnes dans 13 pays et génère environ 30 milliards de chiffre d’affaires.
La problématique énergétique
Vous pourriez penser que la problématique énergétique ne
me concerne pas, que plus l’énergie est chère, plus nous gagnons de l’argent. Détrompez-vous ! Contrairement aux grands
groupes pétroliers, nous devons acheter une grande partie de
ce que nous vendons. C’est en particulier vrai pour le gaz. Côté
électricité, en produire et en vendre de manière rentable devient
très difficile compte tenu des investissements à réaliser et des
politiques gouvernementales.
La solution
L’équation est la suivante : le marché du gaz est sous le contrôle
d’une poignée de pays (Russie, Norvège, Algérie, Qatar) et son
prix dépend de celui du pétrole. Produire de l’électricité avec du
gaz revient donc assez cher. Il reste le nucléaire mais il y a eu
Le véhicule électrique, c’est aujourd’hui
Rémi Renaudo (ESC 88), secrétaire exécutif de la région Amérique chez Renault
Le rôle des émissions de CO2 dans le réchauffement climatique est une certitude. L’automobile y participe pour 12 %. A
court et moyen terme, le véhicule électrique est la seule rupture possible. Renault souhaite mettre en circulation dans
le monde 1,5 million de véhicules électriques d’ici 2016. L’alliance Renault-Nissan investit 4 milliards d’euros dans le
programme zéro-émission et se démarque en créant des conditions propices au développement du véhicule électrique.
L’autonomie des voitures électriques couvre l’essentiel des besoins
80 % des Européens font moins de 40 km/jour, 50 % des trajets en voiture font moins de 3 km. Les performances des
voitures électriques satisfont aujourd‘hui la majorité des usages des automobiles, même si les constructeurs continuent
de travailler pour améliorer ces performances.
Renault est le seul constructeur à proposer quatre véhicules électriques accessibles à tous, à un prix approchant celui
du thermique. Twizy, mi-voiture mi-scooter, deux places en tandem, propose une nouvelle mobilité urbaine, innovante et
écologique : on circule à l’air libre, sans casque, on recharge en 3h30 pour 100 km d’autonomie. Zoé est la première voiture conçue pour être 100 % électrique. Commercialisée cet automne, elle peut parcourir en usage réel environ 150 km.
Les réponses fournies dans ce dossier n’engagent que leurs auteurs à titre personnel et ne sauraient engager la responsabilité de leurs employeurs actuels ou passés.
12 Agora - n o81 - Juillet 2012
Dossier
Choisissez l’hydrogène !
Claudine Sauval (MC MBA 10), Cabinet Seiya Consulting
Son entreprise
Le cabinet Seiya Consulting propose aux entreprises
des prestations de conseil en stratégie d’entreprise
et analyse marketing dans le secteur de l’énergie.
Dans ce domaine, les décisions que nous prenons
aujourd’hui feront le monde de demain. Il y a donc
urgence à faire les bons choix.
La problématique énergétique
Entre 2010 et 2012, la balance commerciale de la
France s’est considérablement dégradée. La raison :
le prix du pétrole qui atteint des montants record.
Et la hausse ne va pas s’arrêter. L’impact n’est plus seulement
économique mais écologique et humain : problèmes de santé,
marées noires, réchauffement climatique.
La solution
Il existe une énergie générée uniquement à partir des ressources renouvelables : l’hydrogène. Nous savons la produire,
la stocker et l'utiliser à petite, moyenne ou grande échelle.
Les avantages
L’hydrogène alimente des véhicules qui ne rejettent
pas de CO2 et ne font pas de bruit. Un générateur de
la taille d’un réfrigérateur, alimenté par l’énergie du
soleil transformée en hydrogène, fournit l’électricité
et le chauffage d’une maison individuelle et le chargement un véhicule électrique. Une berline alimentée par
de l’hydrogène et une pile à combustible fait le plein
en trois minutes et parcourt plus de 600 km (contre 8
heures et 120 km pour les véhicules à batterie).
Le conseil
Choisissez l’hydrogène ! Les équipements sont encore chers mais
ils vont devenir compétitifs. Des laboratoires travaillent à rendre
l’usage de cette énergie fiable et sans danger, comme ce fut le
cas pour le pétrole et le gaz. Parce que je crois en cette énergie,
j’ai choisi de promouvoir l’hydrogène, d’aider les startups à trouver les créneaux porteurs, à imaginer de nouvelles applications, à
créer de nouvelles compétences et de nouveaux emplois. Optimisez les kilomètres parcourus et réduisez la consommation
Thomas Soulier (ESC 96-CPA 08), dirigeant - fondateur de Mobix
Son entreprise
Mobix, cofondée en 2010 avec Bruno Lopes, offre à ses clients
des solutions d’économies de mobilité et d’amélioration de leur
empreinte carbone. à ce jour quatre personnes travaillent pour
Mobix. Nos clients sont des PME du bâtiment, des transports,
des services, du SAV et de la maintenance, qui exploitent des
flottes de véhicules et gèrent un personnel nomade (installateur, technicien de maintenance, commerciaux).
La problématique énergétique
Notre vision est que la raréfaction des énergies fossiles et les enjeux du réchauffement climatique d’une part et l’extrême mobilité
de notre société de l’autre, vont entraîner des changements nécessaires pour les entreprises gérant des ressources nomades.
La solution
En partant de l’axiome «on ne peut améliorer que ce que l’on
peut mesurer», nos interventions s’articulent autour d’un audit
initial puis, en s’appuyant sur nos méthodologies et des systèmes embarqués TomTom Business Solution, de propositions
de déploiement d’optimisation des coûts de mobilité pour aboutir à de l’amélioration continue. Nous définissons ainsi l’équation économique de la mobilité, composée de nombreuses variables tels que les coûts des véhicules, des embouteillages,
de la maintenance, des assurances et bien sûr du carburant.
Ainsi, il convient de réfléchir à deux grands axes de progrès :
optimiser le nombre de kilomètres parcourus
sans affecter l’exploitation, réduire le nombre
de litres consommés par mission.
Les avantages
Mener un tel projet pour l’entreprise apporte :
- des gains : jusqu’à 8 % d’économie de carburant, 27% d’augmentation de productivité,
14% sur les gains de trajets ;
- des avantages concurrentiels car le marché
donnera la primauté aux entreprises durables et citoyennes ;
- de la pérennité sur certains marchés (grands donneurs d’ordre
et marchés publics) qui à terme ne contracteront plus les entreprises ne s’étant pas préparées
Le conseil ou l’enseignement
La mobilité est un sujet complexe, transverse, qui touche plusieurs services de l’entreprise (achat, exploitation, RH, développement durable…) dont les objectifs propres sont différents.
Notre conseil est de faire du projet de mobilité, un projet stratégique d’entreprise avec l’ensemble des parties prenantes pour
que tous comprennent les enjeux présents et futurs et soient à
leur tour, force de propositions.
Et bien sûr, se faire accompagner par un spécialiste serait mon
dernier conseil.
Se mobiliser pour les infrastructures de recharge
En Europe, 15 000 points de charge étaient actifs fin 2011. On devrait en compter trois fois plus à la fin de cette année (50 000). Mais il faut accélérer.
Renault travaille en ce sens avec les gouvernements, les collectivités locales et des partenaires comme les centres commerciaux et les parkings
(plus de 120 partenariats signés).
Un grand nombre d’acteurs investissent ce marché. Schneider Electric a déjà posé 4000 bornes en France et continue, au rythme de
400 bornes par mois. En parallèle, tout un tissu de PME se lance également dans ce marché ; certaines prévoient une multiplication
par dix cette année de leur chiffre d’affaires.
La Chine va faire sa révolution écolo
En avril, Pékin a annoncé son intention de mettre en circulation 5 millions de véhicules hybrides et électriques d’ici 2020. Pour accompagner le développement de cette industrie verte, le gouvernement va investir plus de 12 milliards d’euros. C’est une très bonne
nouvelle pour Renault qui négocie actuellement son implantation en Chine, premier marché automobile mondial ! Avec en tête de
gondole, sa technologie électrique.
Propos recueillis par Isabelle Behar (ESC 88) épouse de l'Alain du même nom
Agora - n o 81 - Juillet 2012
13
Dossier
Des carburants alternatifs
durables dans les Airbus
Patrick Bergues (ESC 88),
sales control & financial
analysis Airbus SAS
Il n’est pas à proprement parler un spécialiste des carburants,
en revanche c'est un
expert en matière de
santé financière des
compagnies aériennes
et des fournisseurs
d'Airbus. Il a cependant
accepté, spécialement
pour Agora, de mener
l’enquête sur ce sujet
décisif pour Airbus.
L’industrie aéronautique ne contribue qu’à
hauteur de 2 % à l’ensemble des émissions
de dioxyde de carbone (CO2) générées par
l’activité humaine, principalement les vols
passagers de plus de 1 500 km pour lesquels
il n’existe pas d'alternative pratique. Comment cependant réduire les émissions de CO2
de l’aviation civile et répondre aux défis économiques et environnementaux de demain ?
L’avionneur européen explore plusieurs
pistes : réduire la consommation, rationaliser le trafic aérien, utiliser des carburants
alternatifs… Aucune autre source d’énergie
alternative n’étant envisageable, Airbus est
convaincu de la nécessité de réserver les carburants alternatifs à l’aviation.
Afin qu’ils soient produits en quantité suffisante pour un usage commercial dans l’aviation, Airbus joue un rôle de catalyseur dans
le développement de ces carburants alternatifs durables (durables car leur production
ne rentre pas en compétition avec les terres,
l’eau ou la nourriture). La stratégie consiste à
créer des chaînes de valeurs régionales, une
par continent d’ici fin de 2012, sur la base de
partenariats locaux entre agriculteurs, raffineurs et gouvernements. Cinq expérimentations sont menées : en Australie (Virgin),
au Brésil (TAM), Au Moyen-Orient (Qatar),
en Roumanie (Tarom) et en Espagne (Iberia).
Les matières premières sont très diversifiées
: caméline, jatropha, algues, levures, copeaux
de bois… Pour sélectionner les meilleures solutions, Airbus s’appuie sur des organismes
non gouvernementaux qui en évaluent la durabilité et le cycle de vie.
Airbus a procédé à plusieurs vols d’essai,
contribuant ainsi à l’homologation de nouveaux mélanges composés à 50 % de biocarburants. Ces nouveaux carburants sont
déjà utilisés par des compagnies : Lufthansa
assure depuis juillet 2011 des vols passagers
quotidiens sur un A 321 dont un réacteur est
alimenté à 50 % par un biocarburant à base
de jatropha. L’objectif d’Airbus est d’arriver à
une utilisation plus large de ces carburants
alternatifs pour atteindre une croissance carbone neutre d’ici à 2020 et une réduction de
75 % (par rapport à l’année 2005) des émissions de CO2 en 2050.
Propos recueillis par Pierre Souloumiac (ESC 88)
Une gestion de l’énergie fait
gagner sur tous les tableaux Antoine Miche (ESC 07), responsable "Chaîne
de valeur responsable", groupe La Poste
Son entreprise
Le Groupe La Poste offre des produits
et services papier ou numérique pour la
communication et la relation d’affaires, et
au-delà, de services bancaires et de la téléphonie. Elle emploie 280 000 personnes
pour plus de 20 milliards d’euros de CA.
La problématique énergétique
Avec environ 11 000 bâtiments et 60 000 véhicules, la gestion du coût énergétique est
un élément essentiel pour atteindre les objectifs économiques et environnementaux.
La solution
Nous avons donc formé 60 000 facteurs
à l’éco conduite, déployé une charte des
éco-gestes dans le bâtiment, transformé
nos cahiers des charges d’achat et de rénovation... Ce qui nous permet aussi de
proposer des produits/services à
valeur ajoutée environnementale
(lettre verte, neutralité carbone...) Les avantages
En même temps que nos postiers sont
fiers de ces actions, nos clients sont
satisfaits et plus fidèles. Enfin, bien gérer l’énergie, c’est déjà développer une
culture des coûts et mieux garantir les
résultats économiques.
Le conseil ou l’enseignement ?
Je conseille à toute entreprise ou collectivité de développer une vraie gestion de
l’énergie car on y gagne sur tous les tableaux, et cela permet aussi de créer de
nouveaux produits/services grâce à l’écoconception marketing et industrielle !
Chaque augmentation du prix baril
est une perte nette pour la compagnie
Philippe Karam (ESC 04), vice-president procurement &
travel, Comlux The Aviation Group
Son entreprise
Comlux The Aviation Group
est un leader de l’aviation VIP
et d’affaires, opérant au plus
haut niveau de qualité des Airbus et des Bombardier. Ses
activités vont des transactions
avions aux vols charters VIP,
en passant par le design et la
fabrication des cabines, l’engineering, la maintenance,
les conseils techniques et financiers
ainsi que l’aircraft management. Comlux
compte aujourd’hui 600 salariés répartis
sur divers sites à travers le monde.
La problématique énergétique
Comlux exploite vingt avions et est l’opérateur commercial de référence pour les
gros avions VIP de type A318/A319/A320.
L’augmentation de la facture pétrolière
constitue un véritable enjeu pour la société. Le coût du fuel représente plus de
40 % des cours variables de nos opérations aériennes.
Les clients VIP passent par des brokers
qui cherchent les meilleurs prix sur le
marché. Il est impossible pour l’aviation
VIP et d’affaires de pratiquer une politique de surcharge carburant comme le
font les compagnies classiques. Chaque
augmentation du prix baril du pétrole
se traduit par une perte nette
pour la compagnie.
La solution
Afin de bénéficier chaque année des meilleurs prix, Comlux
lance de manière annuelle un
appel d’offres fuel. Cela lui permet de bénéficier des meilleurs
tarifs et de proposer à ses
clients les meilleures conditions possibles à l’heure de vol.
Comlux commence à regarder du côté
du edging afin de se préserver de toute
hausse inconsidérée du prix du pétrole.
Les avantages
Cette problématique favorise le développement d’énergies propres ou renouvelables, ce qui permettra de laisser un
environnement plus sain aux générations
futures. Elle pousse les constructeurs
d’avions à réfléchir à des énergies alternatives moins chères. Cette baisse
des coûts pourraient alors profiter aux
clients et au secteur aérien qui pourrait
créer des emplois.
Le conseil ou l’enseignement ?
Il ne faut pas s’arrêter aux premières difficultés. La persévérance, même dans les
situations les plus improbables ou incongrues, est la seule vertu indispensable et
gagnante. Failure is not an option !
Les réponses fournies dans ce dossier n’engagent que leurs auteurs à titre personnel et ne sauraient engager la responsabilité de leurs employeurs actuels ou passés.
14 Agora - n o81 - Juillet 2012
Alléger le web !
Thomas Parouty (ESC 95), directeur de l’agence M!eux
Son entreprise
Mieux est une agence conseil en communication digitale : web,
CRM, médias sociaux, mobile, contenu. Créée après le Grenelle,
l’agence essaye d’être aussi une entreprise responsable : un
nouveau modèle, social, conscient de notre impact environnemental. Nous voulons être une agence créative, avec l’organisation d’une entreprise de demain. Avec 10 salariés, 1 M€ de
marge brute, elle accompagne des grands comptes sur toute
problématique de communication (dont RSE évidemment).
La problématique énergétique
Nous avons organisé une No Impact Week à l’agence, avec l’idée
de réduire au maximum notre bilan carbone (grâce à Perrine
Gobillard, chef de projet, ESC 10 !) et avons réalisé l’importance
de notre consommation d’énergie (PC, Internet, transports).
Nous avons donc décidé de réduire notre empreinte web.
D’ailleurs, Facebook vient de s’engager à n’utiliser que des
énergies renouvelables.
La solution
Allegerleweb.com est une plateforme
d’échanges, de conseil, d’éco-gestes (encore !) pour expliquer au grand public et
aux entreprises, la nécessité d’utiliser modérément leurs machines, serveurs... C’est
vrai ! A quoi servent vos promos de Noël
2009 ? Arrêtez de mettre en copie la terre entière, faites des PDF...
Les avantages
Dans 25 ans, les NTIC consommeront autant d’énergie que la
planète aujourd’hui. Avec quelques gestes simples, nous réduisons l’utilisation de serveurs. Le Cloud mutualise mais n’est pas
dans les nuages, il est bien réel.
Le conseil ou l’enseignement Alléger le web, c’est optimiser l’utilisation de son matériel, réduire
son empreinte carbone. Ce sont 10 éco-gestes faciles pour faire
un pas de plus vers une société moins énergivore, plus responsable. Alors, n’imprimez que si nécessaire et allégerleweb.com.
Les PME sont–elles prêtes à mettre leur énergie
au service de l’environnement ?
Anne Ricaud (MC MBA 10) et Cécile Rochette, son associée (EM Lyon 92)
quand elles y voient des avantages écoMarket Solutions accompagne depuis
nomiques, commerciaux et humains ne
2007 les PME technologiques de Miremettant pas trop en question l’organidi-Pyrénées dans le développement
sation actuelle et n’engageant pas d’inmarketing de produits et de projets
vestissement moyen ou long terme.
innovants. Nous avons pu constater
La période actuelle, après un véritable
que, pour beaucoup de PME, le déveintérêt pour les démarches de bilan
loppement durable est un thème « à la
énergétique, d’analyse du cycle de vie de
mode » parfois perçu comme moralila part des entreprises, est plus attensateur et source de dépenses. Lorsque
tiste. Nombreuses sont celles qui temles dirigeants acceptent de regarder de
porisent et ne lancent pas réellement de
près leur facture énergétique et constaplans d’actions décisifs. En revanche, la
tent qu’ils peuvent faire des économies
prise en compte des contraintes énergésubstantielles, leur motivation prend
tiques et environnementales peut amealors corps.
ner de l’innovation dans la plupart des secteurs, si les équipes
Bien sûr, on constate des disparités dans la sensibilité sur ces
acceptent de repenser leur activité avec un œil neuf sans se
sujets. Les plus avancées sont les filiales de grands groupes,
sentir remises en question. Il faut trouver dans l’entreprise le
obligées par une direction nationale du développement
bon moment et les bonnes personnes pour porter cette dynadurable de mettre en œuvre des actions, et les PME
mique, la soutenir et la propager dans la durée.
« militantes » dont la direction a des convictions.
On trouve a contrario les plus difficiles
à sensibiliser : les PME familiales traLes contraintes énergétiques amènent de
ditionnelles réfractaires à l’écologie.
Enfin la masse importante des PME
l’innovation si l’on accepte de repenser son
pragmatiques qui vont se mettre au déactivité avec un œil neuf
veloppement durable progressivement,
Agora - n o 81 - Juillet 2012
15
V i e d e l’École
Un nouveau pilote pour un rayonnement international
de Toulouse Business School
Pierre Dreux succède à Hervé Passeron
à la tête du Groupe ESC Toulouse.
Ingénieur de l’École centrale Paris et docteur en physique
nucléaire, Pierre Dreux jouit d’une solide expérience dans les
univers industriel et scientifique. De 1988 à 2006, il a exercé
des responsabilités croissantes au sein du Groupe Altran, en
France et aux États-Unis, notamment en qualité de directeur
scientifique.
Ses missions l’ont conduit à initier et à développer de nombreux partenariats avec des groupes industriels, des universités, des grandes écoles et des laboratoires de recherche,
en Europe, en Amérique du Nord et en Asie.
Avant de rejoindre l’École centrale de Lyon, Pierre Dreux a
exercé de 2006 à 2010 les fonctions de directeur de Dynnovation Consulting et a dirigé la plateforme de prospective Futuris au sein de l’Association nationale de la recherche et de la
technologie (ANRT).
À l’École centrale Lyon, le futur directeur du Groupe ESC Toulouse a dispensé des cours ayant pour thèmes le leadership
& le management et le management de projets. Au sein de
Parsons Paris, il a également enseigné le business international, l’éthique des affaires et le management des organisations créatives.
« Sa connaissance de l’enseignement supérieur, son expérience industrielle ainsi que son expertise internationale en
matière de management des partenariats nous ont convaincus de retenir la candidature de Pierre Dreux, explique Alain
Di Crescenzo, président de la CCI Toulouse. Ces atouts le
prédisposent à poursuivre le développement du Groupe ESC
Toulouse, tant à Toulouse qu’à l’international, afin de consolider la place de notre école de commerce parmi les meilleures
en Europe, dans la continuité des actions engagées par Hervé
Passeron », poursuit le président de la Chambre de commerce
et d’industrie de Toulouse, dont relève l’école.
Pour sa part, Hervé Passeron se réjouit du choix de son successeur : « Je laisse les clés de la maison à Pierre Dreux en
toute confiance ; sa formation scientifique et ses qualités de
développeur constituent des garanties d’excellence pour l’avenir de Toulouse Business School ».
16 Agora - n o81 - Juillet 2012
« Dans ce secteur de l’enseignement supérieur en pleine mutation, je m’attacherai à développer et à mettre en œuvre les
opportunités de transformer l’institution afin de renforcer son
rôle d’acteur dynamique et performant de son écosystème »,
explique Pierre Dreux. Le nouveau directeur du Groupe ESC
Toulouse considère en effet que « l’école a un potentiel remarquable qui repose en particulier sur la pertinence de sa stratégie, la qualité de son corps professoral ainsi qu’une reconnaissance à l’international grâce aux accréditations dont elle
bénéficie. L’excellence économique et scientifique de Toulouse
et de sa région constituent en outre un environnement propice
au développement de l’école ».
Pour Alain Di Crescenzo, le choix du successeur d’Hervé
Passeron signe les ambitions du Groupe ESC Toulouse
qui doit « poursuivre son expansion en France et dans le
monde afin de renforcer l’attractivité de l’école et contribuer au rayonnement international de Toulouse et
de Midi-Pyrénées ».
Lire également en p. 4
Isabelle Assassi (ESC 84), nommée
directrice du programme Grande
École du Groupe ESC Toulouse.
« J’essaie de permettre à d’autres étudiants
de bénéficier de la même chance
que celle qui m’a été offerte »
Ancien boursier de la fondation, Olivier Pasquier-Meunier (ESC 10) est
aujourd’hui donateur.
« En septembre 2006, je suis entré en première année de l’ESC Toulouse. J’ai choisi
assez rapidement de m’orienter vers les
métiers du marketing et de la vente. La
fondation de l’ESC Toulouse a été créée
en 2008, au moment où j’organisais mon
départ en année de césure. Il me semblait
alors pertinent d’effectuer un stage de six
mois à l’étranger. J’ai réussi à trouver ce
stage en marketing à Londres : il correspondait parfaitement à mes projets. Mais
financièrement, vivre six mois à Londres
représentait alors une vraie difficulté pour
moi. Et c’est à ce moment là que j’ai eu la
chance d’obtenir une bourse de la fondation
ESC Toulouse, lors de sa première session.
J’ai ainsi pu partir confiant six mois, compléter mes expériences et conforter au
passage mes choix d’orientation. J’ai choisi
de m’orienter pour ma dernière année vers
l’option professionnelle B2C qui m’a permis
de me former aux enjeux des produits de
la grande consommation. J’ai obtenu mon
diplôme en 2010 et suite à mon stage de fin
d’études - toujours en marketing produit j’ai pu être embauché dans l’entreprise qui
m’avait accueilli.
J’ai aujourd’hui la chance de travailler chez
Unilever. Après un an sur le terrain en tant
que chef de secteur GMS, j’ai pu remonter
au siège sur une fonction de marketing/
ventes : je suis actuellement compte-clé
junior e-commerce. Le métier est en totale adéquation avec ma formation et mes
expériences passées, et les réseaux ecommerce sont en croissance à 2 voire 3
chiffres en ce moment : bref, des enjeux
captivants à travailler !
J’ai stabilisé ma situation professionnelle
et dans ce contexte, je me souviens de celle
Action phare de la Fondation du Groupe
ESC Toulouse depuis sa création en 2008, le
fonds de solidarité a distribué 170 bourses
d’études sur critères académiques et sociaux en quatre ans. Ces bourses, d’un montant compris entre 2000 € et 2500 €, sont
une véritable bouffée d’oxygène pour des
étudiants qui se retrouvent en difficultés financières pendant leur cursus.
Le fonds annuel est abondé d’une part par
de fidèles partenaires tels que l’association
Atale, les banques BNP Paribas, Courtois et
Société Générale ainsi que la Fédération des
Associations, la Junior Entreprise Escadrille
et, d’autre part, par le réseau des diplômés
qui fait ici preuve d’une grande générosité.
En faisant un don à la Fondation, les diplômés s’engagent pour que la situation sociale
d’un étudiant ne soit pas un frein au bon déroulement de ses études au sein du Groupe
ESC Toulouse. La réussite de chacun des
étudiants que la Fondation aide devient ainsi
la fierté de l’ensemble des donateurs. Pour
participer au fonds de solidarité annuel et
dans laquelle j’étais pendant mes années à
l’école. En donnant à la Fondation du Groupe
ESC Toulouse, j’essaie de permettre à
d’autres étudiants de bénéficier de la même
chance que celle qui m’a été offerte. Je suis
personnellement convaincu qu’une situation
sociale, financière ou familiale ne doit jamais
être un obstacle pour effectuer ses études. »
170 bourses distribuées en quatre ans
faire un don - déductible IRPP 66 % ou ISF
75 % -, vous pouvez vous rendre sur www.
esc-toulouse.fr/fondation et effectuer votre
versement en ligne. Vous pouvez également
adresser à la Fondation du Groupe ESC Toulouse, 20 boulevard Lascrosses, 31000 Toulouse, un chèque libellé à l’ordre de Fondation de France/Fondation GESCT.
En savoir plus : Olivier Blanchard,
responsable Fundraising,
[email protected] 05 61 29 47 41
La Fondation encourage les métiers du Conseil
Soutenue, au travers de la Fondation du Groupe ESC Toulouse, par les
entreprises merlane et Capgemini, la chaire métiers du conseil a organisé le 12 avril une table ronde.
Lors de ce moment d’échange Gilbert Mariéma (MBA MC 09), consultant senior Altran Technologies, a animé le débat avec Clotilde Caron
(ESC 07), senior consultant-CSC, Mohamed Gadi (MS Entreprenariat 07), senior manager - Midi Capital, Nadine Lapastoure (ESC 06),
consultante RH - Magellis Consultants, Alexandre Petitfour (ESC 06),
managing consultant - Capgemini Aerospace & Defence, Laura Sautereau (ESC 07), consultante en stratégie et innovation - Spring Lab
Les 60 étudiants présents ont posé sans tabou leurs questions à ces
jeunes diplômés qui exercent aujourd’hui dans le conseil.
Agora - n o 81 - Juillet 2012
17
V i e d e l’Adesct
3 mai 2012 - Que sont nos étudiants devenus ?
Today Back to School, premier évènement annuel
de l’Association des diplômés
Six étudiants, parrainés et suivis par Cathy Halupniczak (déléguée générale de
l’Adesct) et Didier Machard (ESC 94), ont
organisé dans le cadre d’un projet Delta
cette manifestation destinée à devenir
un incontournable de la vie de l’Adesct.
Autour de quatre tables rondes, ce sont
sept anciens prestigieux qui sont venus
témoigner le 3 mai de leur parcours et du
rôle joué par l’école dans le déroulement
de leur carrière.
Nos diplômés au sein des grands
groupes Élisabeth Ourliac (ESC 81), VP Strategy
Integration chez Airbus, dit avoir préféré
l’entreprise à l’expertise comptable. Elle
explique son ascension par son aptitude
à se mettre en adéquation avec l’environnement humain de son entreprise, conjugué avec l’amour de son travail.
Georges Colson (ESC 58), président du
conseil de surveillance de FRAM, a évoqué une période bénie où l’on n’avait pas
le souci du lendemain, citant Max Cluseau, la vie associative active et sa prise
de responsabilités comme président de
Corpo des élèves.
Philippe Chausson (ESC 75), DG de
Chausson Matériaux, s’est posé en défenseur de la PME. Il dirige avec son frère
une entreprise familiale qui a beaucoup
grandi, qui le passionne et lui permet de
faire ce qu’il aime. Il évoque la naissance
Philippe Jougla (ESC 75), Hervé Passeron
Georges Colson (ESC 58), Philippe Chausson (ESC 75) et Elisabeth Ourliac (ESC 81)
de l’incubateur et serait très heureux que
de plus en plus d’élèves soient attirés par
l’entreprenariat.
Les PME de nos diplômés
Stéphane Contrepois (IEDN 94) incarne
le créateur d’entreprise type qui sait
mettre en œuvre rapidement les idées
issues de la révolution de l’usage du web
et n’hésite pas à prendre des risques.
Fondateur de PC Kado, il fait avec sa dernière société, MyFeelBack, le lien entre le
monde virtuel et le commerce physique
via le smartphone.
Nicolas Durand (ADMS 05), fondateur et
PDG de Panosol’, a mené durant sa scolarité au sein du Groupe ESCT un projet
de création d’entreprise de panneaux
solaires avec son associé ingénieur.
Ayant par la suite constitué un réseau de
24 agences en France, il a cédé une partie de ses actions au groupe GDF-Suez.
Son parcours est illustratif de la stratégie qui permet de conserver le bénéfice
de la création.
Gérard Pucheux (esc 00), Hervé Passeron (ESCT), Philippe Jougla (ESC 75), Marina Estrampes (IEDN-Bachelor 94), Didier Machard (ESC 94), Martin Venzal (Touléco)
18 Agora - n o81 - Juillet 2012
Nos diplômés aux parcours originaux
Stéphane Kandler (ESC 94), PDG d’All4one et gérant de K-Yachting, est un spécialiste des projets de haut niveau dans le
sport d’équipe en voile. Il travaille avec
les médaillés olympiques et les gagnants
de l’America’s Cup. De cette course, on
ne retient que le nom du vainqueur, dit-il.
Armand Kouby (ESC 63), major de promo, ex-expert comptable et désormais
artiste-peintre - 90 expos à son actif -,
est passé à l’art abstrait où il s’est imposé en qualité de peintre affichiste depuis
quelques années.
La force du Réseau La quatrième table ronde réunissait Hervé Passeron, directeur du Groupe ESCT,
Philippe Jougla (ESC 75), encore président de l’Adesct, Didier Machard (ESC
94), alors vice-président et désormais
président de l’Adesct, Marina Estrampes
(IEDN-Bachelor 94) responsable de l’antenne toulousaine de l’Adesct.
On retiendra :
- Les propos d’Hervé Passeron : « pas de
grande école sans un réseau fort »,
- L’appel aux jeunes étudiants et diplômés de Philippe Jougla : « En liaison
avec l’association, veillez à tenir vos
coordonnées à jour »,
- La satisfaction de Didier Machard, développeur du réseau : « Aujourd’hui,
l’association compte 23 antennes dans
le monde ! ».
Après le jeu des questions réponses un
remarquable cocktail clôturait cet événement qui mérite d’être renouvelé en 2013.
Claude Souloumiac (ESC 61)
L’Adesct fait son assemblée
générale dans un club de rugby !
Agenda
Pôle Carrières & Emploi
Mercredi 4 Juillet 2012, 18h30
Mardi 18 septembre 2012, 18h30
Atelier collectif de gestion de carrière,
animé par Laurence Masseron, à l’ESC
Tout au long de juillet et septembre
2012
Entretiens individuels de gestion de carrière
par téléphone ou à Toulouse (Career Starter,
à l’ESCT)
Pour tout renseignement,
contactez Laurence Masseron
[email protected], 05 61 29 46 93
Pourquoi il est bénévole
à l’Adesct
Yves Régent (ESC 10),
J’arrive à Toulouse pour me réorienter dans
le conseil en systèmes d’information financiers et, dans ce contexte, je me suis rendu
compte que l’association des diplômés est
le lieu privilégié pour pouvoir rencontrer
des personnes expérimentées, disposées à
vous aiguiller et vous conseiller.
Je n’ai retrouvé une telle disponibilité
nulle part ailleurs.
Il me semble donc tout naturel de pouvoir
participer à l’association en mettant à jour
les profils de ma promotion. Je passe chaque
semaine entre cinq et dix heures dans l’association et bien que la tâche soit colossale,
il est essentiel de pouvoir rappeler à mes
anciens camarades l’importance de notre
réseau et ce qu’il peut nous apporter tout au
long de notre carrière professionnelle. Pour
ma part, je compte bien profiter de cette
mine d’informations pour les années à venir.
Le 5 avril 2012, sur invitation du vice-président de
l’Adesct, Didier Machard
(ESC 94), l’assemblée générale ordinaire des diplômés
du Groupe ESCT s’est déroulée au Blagnac Sporting
Club de Rugby. Une vidéo,
réalisée par la chargée de
communication du GESCT,
a retracé les actions menées en 2011,
visible sur YouTube (scannez le QR code
ci-contre pour voir la vidéo ou tapez
« TheADESCT » dans Youtube.com).
Déléguée générale, annuaire, site internet et web série
Le président, Philippe Jougla (ESC 75),
nous détaille ensuite le rapport moral.
En premier lieu, la nouvelle organisation avec la nomination d’une déléguée générale, Cathy Halupniczak
(Métier Manager 06), qui supervise une
équipe de deux permanentes, Laurence
Masseron et Karine Warin. Le rapprochement avec l’école a connu ces dernières années des avancées notables
tant au niveau de l’annuaire des diplômés du Groupe, du site internet (maintenu par l’école), que de la communication avec entre autre la web série Le
Code qui connaît un très beau succès (à
voir également sur Youtube).
De 4 à 23 antennes de diplômés dans
le monde entier
Didier Machard prend la parole pour
nous parler du réseau des antennes.
Depuis 2008, celles-ci sont passées
de 4 à 23 dont 17 sont actives et 7 ont
été créées en 2011. Notons que 16 antennes se trouvent à l’étranger dont 8
en Europe. Par ailleurs, les partenariats avec la Gazette du Midi et Viadeo
ont été reconduits alors qu’un nouveau
a été signé avec la société Nomination.
1000 offres d’emploi et un superbe
magazine
Le pôle Carrières & Emploi a connu
une année bien remplie
avec 73 prestations effectuées et près de 1000 offres
d’emploi diffusées. L’excellent travail accompli par
l’équipe du magazine Agora, la qualité et le professionnalisme des articles, la
nouvelle maquette créée en
2011 par Anne Lafont (ESCT
88) sont soulignés par le président.
Le point noir : l’érosion de cotisants
Seul point noir, la baisse continue du
nombre de cotisants malgré l’augmentation régulière du nombre de diplômés. Le « benchmark » effectué auprès
d’autres associations montre une situation similaire.
Le projet de règlement intérieur, prévu
par les actuels statuts, ainsi que les
modèles de lettres de missions pour
les responsables d’antennes et les animateurs de réseaux sociaux, votés par
le CA, sont également entérinés par les
membres de l’AGO. Comme il se doit, le
bilan financier de l’année 2011, qui se
traduit par un excédent, est présenté et
discuté. Il est ensuite procédé à l’habituelle élection des administrateurs renouvelables et nouveaux.
Ce n’est qu’un au revoir
Philippe Jougla annonce sa décision de
ne pas se représenter à la présidence
de l’Adesct lors du prochain conseil
d’administration. Hervé Passeron, DG
du Groupe ESCT, après avoir remercié Philippe Jougla pour la relation qui
s’est construite au cours de ces années,
informe les diplômés de son départ en
retraite fin juillet 2012 et présente son
successeur, Philippe Dreux qui prend
ses fonctions le 1er juin. Un verre de
l’amitié rassemble ensuite l’ensemble
des présents dans le club house du Blagnac Sporting Club Rugby.
Charles Maréchal (ESC 72)
Composition du nouveau bureau de l’Adesct,
élu en conseil d’administration
Président : Didier Machard (ESC 94)
Vice-présidente : Bénédicte Sanson (ESC 90)
Trésorier : Charles Maréchal (ESC 72)
Bravo à eux, merci à Philippe Jougla pour son implication sans faille
ces quatre dernières années …et longue vie à l’Adesct !
Agora - n o 81 - Juillet 2012
19
V i e d e l’Adesct
Tissages de toile
À Montpellier
À Sydney, première rencontre
autour d'Hervé Passeron
Dimanche 13 mai, en une belle journée
ensoleillée d’automne (oui… d’automne),
Hervé Passeron, directeur du Groupe ESCT
jusqu’à il y a quelques semaines, et dix anciens étudiants de l’ESC Toulouse se sont
retrouvés pour un déjeuner en terrasse sur
les rivages du Darling Harbour, au cœur de
la capitale économique australienne Sydney.
Au menu, crevettes, salades fraîcheurs ou
encore pièces de bœufs aux milles saveurs…
mais aussi et surtout, retrouvailles entre camarades de promo ainsi qu’échanges entre
jeunes diplômés d’une même école toujours
prêts à s’entraider. Car tous ont pris la décision de démarrer leur carrière à Sydney
pour surfer sur la vague de croissance qui,
depuis plusieurs années, caractérise tant la
région Asie-Pacifique.
Très récemment pour certains (cinq sont
issus de la promo 2011), à peine moins
pour les autres (la doyenne est diplômée
de 2002), tous avec un but commun : développer le réseau ESC Toulouse à l’autre
bout du monde pour faciliter l’intégration
Sur Darling Harbour à Sydney, de g. à d. : Philippe
Atlan (ESC 06), David Doniguian (ESC 11), Herve
Passeron, Léa Heude (ESC 11), Benoit Eymard (ESC
11), Aurélien de Chazournes (ESC 10), Aurélie Besnard (ESC 04), Sophie Herblot (ESC 06), Stéphanie
Barret (ESC 11), Laurène Désiré , Florian Couetdic
(ESC 11), Gaëlle Braure (ESC 07).
de nouveaux qui, comme eux, souhaitent
s’enrichir d’une expérience professionnelle
en Australie. L’après-midi fut donc riche en
découverte et s’est conclue par une promesse commune, celle de participer à l’extension de la communauté ESCT en Australie pour que le cassoulet soit dignement
représenté ‘down-under’ !
David Donigiuan (ESC 11)
À Barcelone, calçotada catalane entre diplômés
Un an, ça se fête ! A l’occasion de la première année d’existence, Christelle Soriano (ESC 94, MS RRH 11), Sabine Safi (ESC
11) et Florian Mantione (ESC 72), gentils
organisateurs de l’antenne montpelliéraine, ont réuni les anciens ce 18 juin, sur
la terrasse du Comptoir de l’Arc, place de
la Canourgue. Le moyen de profiter aussi
du début de l’été méditerranéen !
Ne ratez pas le prochain rendez-vous.
À Paris
Afterworks parisiens tous les 2es jeudis du
mois au Bouclier de Bacchus. L’ambiance
y est du tonnerre à chaque fois !
Le Bouclier de Bacchus
(chez Philippe Jeannerat - ADMS 03),
18 rue Saint-Lazare, Paris 9e.
À Toulouse
L’antenne toulousaine réunit les
diplômés et les étudiants tous les 2es
mercredis du mois. Venez nombreux au
Bistrot d’Austerlitz ! Le Bistrot d’Austerlitz
(chez Thomas Chérubin ESC 03),
4 rue d’Austerlitz à Toulouse
À Bordeaux
La première Calçotada Alumni à la Cucanya à
Vilanova la Geltrú, le 24 mars passé, a été très
réussie. Carlos Alcover (ESC 05), le maître
des lieux nous a reçu comme des rois. La vue
sur la mer, les calçots (les oignons nouveaux
grillés), le repas, les vins et les desserts, tout
était parfait. Et les anciens présents ont partagé dans la bonne humeur un repas typique
de la gastronomie catalane. Puis ils sont allés ensuite boire le café dans le restaurant de
Carlos, à Sitges.
Merci à Carlos de nous avoir réservé un tel
accueil et nous avoir fait vivre un moment
inoubliable. Maintenant le rendez-vous est
pris, l’année prochaine on remet ça, c’est sûr ! Entre temps, d’autres animations pour les anciens de Barcelone sont prévues...et ce, dans
les prochaines semaines ! Alors, à très bientôt,
Valérie Picard- Coordinadora Desarrollo
Profesional y Alumni
Fotos y comentarios visibles en el Facebook
Toulouse Business School Alumni Barcelona.
Rendez-vous tous les 1ers jeudis du mois
au Comptoir Marseillais, à Barcelone.
À Saïgon
Le premier networking des anciens de
l’ESC Toulouse à Saïgon s’est déroulé le
15 mars. Nous étions six et ce malgré de
nombreux désistements (certains ont fini
leur travail trop tard ou d’autres étaient
en déplacement professionnel). Nous
avons pu faire connaissance, partager
nos contacts et nos expériences. Rendez-vous prochainement pour une nouvelle rencontre des diplômés !
Guillaume Couture (ESC 07)
20 Agora - n o81 - Juillet 2012
Après quelques excursions à l’extérieur
de la ville, c’est au cœur du quartier
classé à l’Unesco que les anciens de
l’ESCT, à l’attache bordelaise, se sont
retrouvés. La soirée organisée le 22
mars dernier au restaurant le Fils du
Boucher avait pour principal objectif de
créer un moment de convivialité autour
d’un cocktail dînatoire. Ainsi, plus d’une
vingtaine de participants ont répondu à
l’invitation : des «habitués» des rencontres organisées par l’antenne de
Bordeaux mais aussi quelques nouveaux
venus. La soirée a été riche en échanges
et prises de contact : entre le networking
et le speedating !
Alors avis aux anciens qui ne seraient
pas encore dans la boucle, faites-nous
signe pour retrouver un bout de la ville
rose au pays du rouge !
Samuel Ferrière (ESC 95)
et Anne Lambourg (ESC 04)
Agora - n o 81 - Juillet 2012
21
Ce n’est pas parce qu ’ o n e s t d i p l ô m é
q ue l’école est f inie !
ASSOCIATION des DIPLÔMÉS
Annuaire, réseau, internet, Agora
Avec Karine et Cathy, travaillez votre esprit de corps !
Annuaire des diplômés du GESCT
Sur www.adesct.fr : accédez aux coordonnées de
près de 24 000 diplômés, quotidiennement mis à
jour avec la complicité des permanentes de l’association.
Adhérent ou non de l’Adesct, mettez à jour votre profil
dans l’annuaire sur www.adesct.fr. C’est rapide, facile et
ça rapporte énormément !
Communautés ESCT des réseaux sociaux
L’Adesct investit progressivement les hubs sur
Viadeo, Facebook, LinkedIn… Abonnez-vous aux
tweets que diffuse l’équipe de l’Adesct.
Antennes de l’Adesct
Paris, Toulouse, Barcelone, Madrid, Londres,
Bruxelles, Casablanca, Frankfort, Berlin… Une
vingtaine d’ambassadeurs et des appuis logistiques
pour des rencontres IRL partout dans le monde.
Site internet
Il faut montrer patte blanche pour consulter l’annuaire, réserver en ligne un événement de l’association, déposer son CV… Le
site internet est mis à jour quotidiennement,
et vous informe des actualités de vos pairs.
Agora, journal officiel des diplômés, et la newsletter
Prenez des nouvelles de vos camarades de
promo, suivez la diaspora des Sup de co, et témoignez dans Agora ! Les permanentes de
l’Adesct relayent avec enthousiasme vos informations sur la newsletter. Profitez-en !
Cathy Halupniczak déléguée générale
[email protected]
Karine Warin coordinatrice annuaire
[email protected]
+33(0)5 61 29 46 90 / +33(0)6 29 62 27 28
20 bis boulevard Lascrosses 31000 Toulouse
www.adesct.fr
Jobservice
Avec Aïssata, Juliette, Alice, Géraldine…, trouvez des étudiants pour vos travaux
et jobs ponctuels
Le jobservice de l’ESCT
Pensez aux étudiants du GESCT pour un job ponctuel
ou un travail permanent compatible avec les études :
baby-sitting, inventaires, ou hôtes de caisse…
L’Adesct accueille tous les jours le job service de
l’ESC Toulouse dans ses locaux.
Plus le réseau s’utilise tôt, plus il se fortife !
[email protected]
+33(0)5 61 29 47 30
20 bis boulevard Lascrosses 31000 Toulouse
www.easyjob-jobservice.org
Carrières & emploi
Avec Laurence, consultante en gestion de carrière, bénéficiez de conseils
personnalisés pour votre évolution de carrière
Diagnostics de carrière
Personnalisés et confidentiels, les entretiens individuels abordent les outils CV et lettre de motivation,
les techniques de recherche d’emploi, l’orientation
au sein du réseau des diplômés de l’ESC Toulouse.
Bilans de carrière
Déjà plus de quatre ans d’expérience professionnelle et l’envie d’évoluer, de changer ? Analysez
votre parcours et vos besoins pour être plus performant et saisir de nouvelles opportunités professionnelles.
Bilans d’orientation
Jeunes diplômés, construisez votre projet professionnel et passez à l’action !
labSoft
Ateliers collectifs
Partagez vos expériences et optimisez votre recherche d’emploi.
Offres d’emploi présélectionnées
Dans le cadre de partenariats spécifiques avec des
cabinets de recrutement et des chasseurs de tête,
accédez à une cinquantaine d’offres par semaine issues du marché caché.
1 Sur le site www.adesct.fr : renseignez le formulaire et réglez
en ligne.
2 Par courrier : sur papier libre,
envoyez vos coordonnées,
promo et adresse mail, joignez
le chèque correspondant à
votre cotisation.
3 Par téléphone (05 61 29 46 90)
laissez-vous guider par l’une
des permanentes de l’association pour faire vos premiers pas
d’adhérent et/ou finalisez votre
adhésion.
4 Dans nos locaux, à Toulouse :
juste à côté de l’école. Ce sera
un plaisir de faire connaissance
et d’actualiser ensemble votre
profil.
Combien ça coûte ?
Sur RV à Paris, Toulouse ou par téléphone pour démarrer
votre recherche de façon professionnelle et efficace.
Cotisation annuelle renouvelable à
date anniversaire de l’inscription.
Laurence Masseron – [email protected]
+33 (0)5 61 29 46 93 / +33 (0) 6 28 03 15 12
Career Starter - GESCT, Bureau 25 - place Alphonse
Jourdain, 31000 Toulouse
Diplômés en activité : 80 € | en
recherche d’emploi : 50 € | à la
retraite : 50 € | promo 2009 et
2010 : 60 € | promo 2011 et 2012 :
40 € | Membre bienfaiteur : 130 €
SSII
Ingénierie & services informatiques
Tél. 05 61 80 02 71 - Fax 05 61 54 66 19 - www.labsoft.fr
ACTYS 1, voie l’Occitane - BP 87305 31673 Labège cedex
22 Agora - n o81 - Juillet 2012
Comment adhérer
à l’Adesct ?
En couple, c’est moins cher !
Couple de diplômés en activité :
120 € | en recherche d’emploi :
75 € | à la retraite : 75 € | promo
2009 et 2010 : 90 € | promo 2011
et 2012 : 60 € | Membre bienfaiteur : 200 €
?
T r a n c h es de vie
?
Qui est-ce ?
Saurez-vous reconnaître un(e) ancien(ne) camarade de promo derrière ces questions ? à vous de
jouer !
À l’école
­Étudiant(e), avais-tu les cheveux longs ?­
● Non pas vraiment, plutôt une grande mèche.
Ton professeur préféré à l’ESCT était
● C
lairement, Jean Guiony. J’aimais beaucoup la rigueur de son
approche. Il a été la principale raison de mon choix pour la
filière PME en 3e année.
Quelle(s) association(s) étudiante(s) fréquentais-tu ?
● S
urtout le BDS pour le club rugby et la création du club planche
à voile avec mon complice John. Nous avons opéré une usine
de fabrication de surfboards dans une cour couverte pendant
prés d’un an... Je ne comprends toujours pas comment on
nous a laissé faire ca...
Ton travail
Tu es devenu(e) ce que... / tu es là où tu pensais arriver... quand tu
étais étudiant ?
Tu changerais bien, dans ton métier, ...
● P
as le premier mais le plus notable : Jean-Pierre B, un
fabricant local de soutiens-gorges où j’étais le seul homme.
J’étais en charge de la comptabilité analytique et du pricing.
­L’ESCT a-t-elle été aussi l’école de l’amour pour toi ?
● C
omplètement, j’y ai rencontré Virginie, mon épouse et mère
de mes quatre enfants.
Aujourd’hui
Tu continues le sport ?
● C’est
un élément essentiel de mon équilibre : VTT, ski, tennis
mais j’ai arrêté le rugby il y a quelques années.
● Audi Q5.
­Aux pieds, tu es plutôt souliers/escarpins, boots/bottines ou baskets ?
● Toujours noir au bureau, toujours marron en vacances.
Si tu pouvais, tu…
● p
réserverais du temps personnel dans mes voyages
professionnels pour mieux comprendre la culture et le passé
des pays que je visite. Ainsi, c’est après avoir passé des
vacances au Japon que j’ai commencé à bien travailler avec
mes équipes japonaises.
Ton moment de bonheur, c’est...
● t ravailler sur un projet de longs mois avec des crises, de
grands moments de doute et soudain de le voir se réaliser
et, à l’échelle d’IBM, lorsque cela arrive, cela a un impact sur
l’ensemble de notre industrie.
­Hors l’ESCT, Toulouse est pour toi...
● L
a ville où je suis né et ai grandi et où je reviens toujours avec
plaisir.
● J
’adore travailler avec un scope mondial, c’est à la fois
extrêmement intéressant et très challenging mais j’aime dire
à mes équipes «that it extends our vision and our brain»...
sans doute ce qui manque dans le débat actuel français.
Sans l’école, tu n’aurais pas pu…
● vivre la vie que je vis.
Ta plus grande satisfaction professionnelle à ce jour ?
● A
voir réussi à amener une French touch dans un univers
extrêmement nord américain. C’est une grande fierté.
Ta/tes passion(s)
Ah… ce n’est pas ton travail, ta passion ?
­Tu roules en / au…
● Mettre une dimension sociale dans un univers très capitaliste.
Pour rien au monde, tu ne voudrais changer...
­Ton premier stage, c’était où ?
● E
n fait, exactement l’opposé. Je me voyais à Toulouse,
dirigeant d’une PME locale.
● Virginie
et moi aimons beaucoup la peinture contemporaine.
Nous achetons quelques tableaux de temps en temps, pas
tant que ça et uniquement des peintres assez jeunes.
­Tes amis te disent assez doué(e) en… ● S
i je dis doué en rien, est ce que c’est mauvais pour mon
image ?
Le dimanche matin, tu fais quoi ?
● M
ountain bike dans les collines du Westchester ou au bord
d’un terrain de soccer, en train de supporter mes deux plus
jeunes garçons.
Si tu étais riche, tu…
● p
rendrais un an de congés sabbatiques pour survoler certains
endroits du monde en ballon.
Un indice ? Pas trop facile, hein l’indice !
● Je vis à New York depuis 1999.
Tes camarades de promo n’en reviennent toujours pas de…
● Je ne sais pas, il faudrait leur demander.
Découvrez qui se cache derrière cet indice en page 9.
Agora - n o 81 - Juillet 2012
23
Tranches de vie
Laure Jongejans (ESC 98)
Baroudeuse de l’économie sociale et solidaire
Parler de Laure, ce n’est pas chose facile : il y a tellement de choses à raconter,
elle a un parcours tellement atypique et le monde entier est son jardin !
Il n’y a pas de fumée sans feu ! Laure est née aux Pays-Bas, d’un
père hollandais et d’une mère française d’origine espagnole.
Elle y restera jusqu’à l’âge de 18 ans, avec un passage de quatre
ans près de Toulouse. Son père travaille pour l’Agence Spatiale
Européenne (ESA) ; les voyages font partie de sa vie.
sans prendre en compte leur pérennité. C’est la confrontation
d’idées «résultats» contre «processus». Les crises, financière
de l’Europe et politique en Belgique –qui, avec le Gouvernement
Fédéral de la région flamande, finançait ATOL - ont finalement
eu raison des vingt-cinq ans d’existence de l’ONG.
Entre deux missions de consulting, l’Amérique
Latine…
La concrétisation avec iesMed
Diplômée de l’ESCT en 1998, Laure débute alors en France,
chez Andersen Consulting, consultante en accompagnement au
chan-gement et en implémentation de systèmes d’information.
Elle y intervient notamment sur un projet lié au Forum de
Davos. Mais au bout de trois ans et demi, ses
missions et l’esprit du secteur ne répondent
pas à ce qu’elle souhaiterait. Elle se réoriente.
Changement radical : elle part à Bruxelles
et suit une formation sur la coopération au
développement qu’elle doit interrompre
malheureusement un peu plus tard. Elle voyage
alors une année durant en Amérique Latine où
elle met à l’épreuve sa volonté de travailler dans
la coopération au développement. Elle tombe
amoureuse de l’Amérique Latine. Des besoins
financiers la poussent à revenir en France ; elle
reprend une mission de consultante pour BEDOR
Excem, six mois, mais c’est pour mieux repartir.
Un master professionnel en
développement
Le grand départ se fait en 2003, direction
Cuzco, ancienne capitale de l’empire Inca au Pérou. Laure y
travaille pour une organisation non gouvernementale, le Centro
Bartolomé de Las Casas, sur un projet de commerce équitable
de tissus traditionnels. Cette ONG dispose d’un pôle formation
qui permet à Laure de suivre un master en développement.
Destiné aux décideurs d’ONG, ce master professionnel de
l’Institut universitaire d’études du développement (IUED) de
Genève n’ouvre que deux places aux non Sud-Américains. Sa
thèse (sur la vision des pratiques du commerce équitable par
les groupes de producteurs sud andins) en poche, elle mêle
ses deux expériences et se lance comme consultante sur des
projets de commerce équitable et d’économie sociale.
Cette année passée chez ATOL en négociation financière avec
les gouvernements a fini de convaincre Laure sur les modèles
auxquels elle croit le plus. Elle en ressort déçue de la faiblesse
des politiques de coopération au développement mais convaincue
de la force d’un type d’acteur : l’économie sociale et solidaire.
Son but professionnel ? 1) Trouver une société
d’appui à l’économie sociale. 2) Jouer un rôle
en Europe, en priorité du Sud. Ce sera iesMed
(Innovació i Economia Social en la Mediterrània),
première
coopérative
européenne
de
services basée à Barcelone. L’entreprise sociale,
dont le Crédit Coopératif et la MACIF devraient
en être sous peu les membres fondateurs,
favorise l’innovation en économie sociale dans
l’euro-région Pyrénées-Méditerranée. Elle
confie à Laure son secrétariat général. Le but
est de favoriser l’émergence d’écosystèmes
territoriaux où différents acteurs entrent en
synergie pour faciliter le développement de
l’économie sociale, répliquer notamment les
modèles qui font leurs preuves en ces temps de
crise, en particulier dans l’espace méditerranéen
occidental (Maroc, Italie, Espagne...). A présent,
la crise est un facteur favorable pour innover dans l’économie
alternative. L’Union Européenne semble d’ailleurs observer ces
acteurs et déclare vouloir investir dans ce sens. L’avenir le dira !
Épilogue : les chiens ne font pas des chats
Depuis douze ans, les parents de Laure vivent sur un bateau,
neuf mois sur douze. Ils parcourent le monde, en particulier
l’Amérique du Sud… On devine donc que Laure n’est pas prête
de s’arrêter. Hasta Luego Laure !
Accompagnement et méthodologie des
coopérations locales
En 2008, des obligations personnelles la ramènent vers
Bruxelles où elle assure une mission pour Toyota Europe.
Devinez ? Consultante bien sûr ! mais cette fois, sur les
tendances de la société d’ici 2020. Malgré une proposition de
CDI, Laure suit ses envies professionnelles et rejoint l’ONG
flamande ATOL. Celle-ci intervient au Sénégal, Mali, Angola,
Niger et République Démocratique du Congo. Laure travaille
sur des projets d’accompagnement de processus pour renforcer
les capacités locales. Mais la tendance du moment dans la
coopération est de privilégier les gros projets engageant des
financements importants et délivrant des résultats rapides,
Robin Calot (IEDN 98 - ESC 00)