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Om Unit, de la jungle aux sommets
Pour aller vite, Om Unit joue de la jungle. Mais de la jungle 2.0, entre rétro et avant-garde.
© Om Unit, de la jungle aux sommets Om Unit, de la jungle aux sommets
Refrain connu : ce sont ceux qui en parlent le moins qui en font le plus, et Jim Coles est ce qu’on appelle
un type plutôt humble… Pourtant, notre homme n’est pas né de la dernière pluie : sa carrière débute il y
a près de quinze ans, sous le pseudo de 2Tall. C’est sous cette étiquette qu’il représente la GrandeBretagne lors de la finale du DMC World DJ Championship de 2003, et qu’il produit des tracks pour le
groupe (t)rap/dubstep Foreign Beggars ou le rappeur Dudley Perkins.
La mue continue fin 00’s avec l’apparition de son nouveau profil, Om Unit, qui permet à Jim Coles de
revenir à ses fondamentaux : la jungle. Mâtinées de hip hop, de dubstep et de house, ses plaques sortent
sur All City Records et Civil Music, avant d’être adoptées par Benji B, qui les diffusent sur Radio 1 (BBC).
En 2011 il invente presque un nouveau style en mixant jungle, footwork et hip hop, et à l’instar de son
pote Machinedrum devient l’une des forces les plus vives et créatives de l’underground électronique
british.
2013 voit la sortie de son album « Threads », sorte d’apex de ce qu’il a contribué à définir, avant le
panthéon : Goldie qui lui propose l’année suivante de signer chez Metalheadz, label-parangon de la jungle
90’s… Avec pour résultat un autre nouveau disque, « Inversions », dernier état de fait d’un amoureux de
la jungle, qui la détourne et la malaxe pour mieux lui rendre hommage. A l’heure actuelle Om Unit se
serait retranché dans son studio pour préparer l’assaut suivant... Beware!