«LE CLUB DES CINQ ET LES GITANS» Un demi siècle de
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«LE CLUB DES CINQ ET LES GITANS» Un demi siècle de
LE 29 SEPTEMBRE à 19h A LA MEDIATHEQUE MATEO MAXIMOFF «LE CLUB DES CINQ ET LES GITANS» Un demi siècle de traductions, entre sur-ethnicisation et aseptisation par ELISABETH CLANET DIT LAMANIT (chargée de mission par le Ministère de l’Education Nationale auprès du CNED pour la scolarisation des enfants itinérants) Nombreux sont nos contemporains qui ont encore sur les Tsiganes des représentations qui semblent tout droit sorties des personnages de fiction croisés dans leur enfance. Les lectures enfantines et leur cortège d’images et de représentations du monde et des hommes imprègnent profondément et durablement les jeunes cerveaux. Le Club des Cinq, la série culte de l’écrivain britannique Enid Blyton, destinée à un public de pré-adolescents, fut un véritable phénomène de société à partir des années 1950. Les différents épisodes furent traduits et édités en France par Hachette, dans sa célèbre Bibliothèque Rose, dans les années 60. Dans plusieurs volumes de la série, on retrouve des « nomades » parmi les figures de suspects ou de malfaiteurs. Mais c’est dans le volume « Le club des Cinq et les gitans » que culminent les stéréotypes (au mépris de la loi encadrant les publications destinées à la jeunesse et censée proscrire les textes de nature à « inspirer ou entretenir des préjugés ethniques »). C’est à une passionnante enquête socio-linguistique que nous invite Elisabeth Clanet, revisitant les différentes traductions et éditions entre « sur-ethnicisation » des personnages, propos tsiganophobes et versions aseptisées de certaines traductions contemporaines. MEDIATHEQUE MATEO MAXIMOFF 59 rue de l’Ourcq 75019 PARIS 0140351217