Remise des diplômes aux nouvelles chasseresses et chasseurs

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Remise des diplômes aux nouvelles chasseresses et chasseurs
Remise des diplômes aux nouvelles chasseresses et chasseurs
fribourgeois.
Univers@lle à Châtel saint Denis se prête parfaitement à une manifestation telle que celle
regroupant les 45 nouveaux chasseurs, leurs familles et amis, les instances cantonales, les
présidents des sections de la FCF et le parterre d’invités représentant les diverses autorités.
Une salle en amphithéâtre spacieuse et confortable, une terrasse extérieure généreuse et
ensoleillée (pour la photo de groupe) et une infrastructure en cuisine et salle à manger
moderne ont contribuées à donner à la fête un cadre parfaitement adapté.
La section de la Veveyse (une des plus petites en nombre de membres) a démontré que la
taille n’est pas un handicap pour relever le défi d’une organisation parfaite. Emmenée par
son président Pierre Garin, constituée d’un groupe de bénévoles soudés et efficaces, la
Diana de l’extrême sud du canton peut être particulièrement fière de sa prestation en cette
soirée du 06 juillet. Contrairement à d’autres tombolas que j’ai subies cette année,
ennuyeuses par leur longueur de dépouillement, celle organisée ce soir là, avec résultats
affichés en cours de repas et gain assuré pour chaque souscripteur est un exemple à
suivre.
Un homme est ressorti durant toute cette soirée, Léo Neuhaus, président de la Commission
Formation qui fait l’unanimité tant auprès des candidats que du comité cantonal. Ce
Singinois discret a mené de main de maître l’encadrement de la formation 2011-12 après la
démission subite de l’ancien président. Un challenge remporté grâce à
son sens de
l’organisation, sa simplicité, son entregent et sa disponibilité permanente à la cause de la
formation. En manches courtes Léo surprend avec tous ses tatouages, mais il est
parfaitement à sa place au poste à responsabilités qu’il occupe. Bien sur, il n’est pas seul et
toute la commission de formation composée de MM. Philippe Aebischer, Robert Colliard,
Guy Menoud, Michel Mooser, et Jean Claude Ravaz est à féliciter pour l’excellence de son
enseignement. Les instructeurs dévoués y sont totalement associés: MM. P.A. Duffaux,
Gremaud, R. Eyholzer, Martinez, G. Musy, J. Studer, Schweizer, le service et les gardes
faunes ainsi que la commission d’examen paritaire entre chasseurs et
fonctionnaires
d’état.… (et tout ceux que j’ai oublié de citer et qui voudront bien m’excuser).
Plus de 130 heures de cours théoriques et pratiques répartis sur 18 mois de préparation, 50
heures minimum d’activités de protection ont conduit les candidats à l’examen composé
d’une épreuve théorique d’une centaine de questions et à l’examen pratique constitué de 3
sortes de tirs et d’un parcours avec 3 postes sur le maniement des armes et mesures de
sécurités, estimation des distances et identification d’animaux.
Pour réussir il fallait obtenir 66 sur 100 points pour la théorie et 16 sur 24 points pour la
pratique (canon lisse).
Le résultat est brillant avec 58 réussites sur 62 présentations à l’examen théorique (93.5%)
et 45 réussites sur 58 présentations à l’examen pratique (78%). L’exigence du règlement
d’examen imposant 2 points minimum sur les 4 de chacune des 6 épreuves partielles de
pratique a malheureusement fait échouer 10 candidats qui avaient pourtant obtenus le
nombre de points totaux nécessaires.
La volée 2012 des nouveaux chasseurs dont 5 dames est composée de :
Bapst André
Brügger Anton
Clerc Pascal
Dévaud Dominique
Götschmann Ursula
Guisolan David
Meyer René
Pestoni-Gilliéron Martine
Remy Patrick
Schaller Rolf
Vonlanthen Jérôme
Zanuttini David
Bapst Stéphane
Brünisholz Beat
Deillon Bertrand
Dey Raphaël
Gradwohl Thomas
Lötscher Martin
Oberson Michel
Piller Martin
Ruffieux Walter
Sèbe Stéphane
Waeber Nicole
Brodard Augustin
Brünisholz Yolande
Dénervaud Sébastien
Fasel-Gerber Therese
Gremaud Antoine
Maillard Christophe
Peissard Christian
Pürro André
Savary Adrien
Seydoux Richard
Willa Alain
Brodard Jonathan
Burger Daniel
Devaud Sébastien
Gillard Damien
Grivel Christophe
Menoud Benoît
Pestoni-Gilliéron Carlo
Pythoud Claude
Savoy Etienne
Thürler René
Yerly Claude
Les interventions des orateurs du jour furent nombreuses mais sans longueurs inutiles et
emplies de messages importants pour la vague montante des chasseurs fribourgeois.
En complément aux remerciements et félicitations multiples, tous s’accordèrent pour relever
que si le pas le plus important de la formation avait été brillamment franchi, elle ne s’achevait
pas aujourd’hui, d’autres tout aussi importants allait s’ajouter durant le long chemin d’une vie
de chasseur. En voici quelques morceaux choisis :
Mme Marie Garnier, conseillère d’état
" Vous devez faire découvrir le monde de la chasse aux non initiés et rester exemplaires sur
le terrain.
La chasse est confrontée à une population qui n’a pas les mêmes intérêts que le chasseur
dans l’utilisation de la nature.
Le cerf et le sanglier marquent avec leur développement une évolution de la chasse
fribourgeoise.
Vous pouvez vous appuyer sur la connaissance de terrain des gardes faune et collaborer
avec eux. "
M. Michel Chevalley, préfet de la Veveyse
" Je vous témoigne toute ma gratitude pour l’engagement que vous déployez pour la
protection de la nature et la formation,… même si vous occasionnez un peu d’effervescence
à la préfecture lors de la période de recherche des permis et de bracelets.
Respectez la loi, les règlements et les ordonnances. "
M. Damien Colliard, conseiller communal Châtel Saint Denis
" Chasser est un état d’esprit, une passion.
Un chasseur sachant chasser selon le Code d’Honneur est un bon chasseur.
La commune de Châtel a le plaisir de vous offrir (en partie) l’apéritif."
M. Bruno Fasel, président de la FCF
" Tirer ou pas tirer, vous devrez dorénavant vous poser cette question.
Vous êtes maintenant responsables envers le gibier et la nature.
Voici quelques réflexions que vous devrez mener et la ligne que vous devrez suivre :
 Devenir membre de votre section Diana régionale en vous y engager pour aider à
toutes les activités.



Respecter les autres chasseurs, les autres utilisateurs du territoire, l’étique de la
chasse.
Protéger les animaux et la nature.
Participer à la Collaboration structurée entre la FCF et le SFF… "
M. Philippe Volery, ancien président de la commission formation et coordinateur Diana
Suisse
" Pourquoi ne pas utiliser le meilleur moyen approprié à l’activité (et de paraître équipé d’une
combinaison de camouflage, puis d’un gilet de chasse fluo).
Personne n’est aussi actif et présent durant 12 mois dans la nature que le chasseur
Après le coup de feu, la chasse n’est pas terminée, commence alors toutes les autres
activités au service de la biodiversité.
L’abondance de gibier entraine davantage de possibilités de chasser.
Restez corrects mais critiques, solidaires et amis.
Nous sommes toujours plus une minorité active.
Lorsqu’on nous demande : Mais pourquoi chassez-vous ?, la réponse à faire est une autre
question: Mais pourquoi ne chassez-vous donc pas ?"
M. Paul Duchein, président de l'Association suisse des bécassiers
"Chaque automne, une fée du nom de scolopax rusticola, discrète, invisible, mystérieuse, arrivant
de contrées fort lointaines, se pose de nuit sur les bordures, puis dans la journée se glisse à l'intérieur
des forêts. Elle reconstitue chez nous, durant quelques jours d’escale, au milieu d'une longue route,
la réserve d'énergie dépensée. Pour les plus vaillantes elle peut atteindre 7'000 kilomètres de leurs
quartiers d'été à l'est de l'Oural russe à ceux d'hiver au Maghreb nord africain. Selon la direction et la
force des vents elle peut parcourir de quelques centaines à 2'000 kilomètres par jour. Si les
conditions d'accueil sont bonnes (temps doux et humide), elle prolongera son séjour jusqu'à ce que
son instinct lui dise par anticipation que le froid et le gel approchent. Elle sait que si la terre est gelée
elle ne pourra pas fouiller le sol de son long bec et préfère alors migrer vers des contrées plus
propices.
scolopax rusticola, cette fée que le chasseur appelle quelquefois sorcière tant elle sait lui jouer de
mauvais tours a pour nom commun bécasse des bois.
Elle se chasse en binôme, le chasseur et son fidèle et nécessaire compagnon le chien d'arrêt qui a
une puissance olfactive 1000 fois supérieure lui permettant de trouver non l'aiguille dans la botte de
foin, mais la bécasse dans la forêt inondée d'innombrables senteurs.
A vous qui venez de réussir votre examen, je rappelle que la chasse est plurielle et que toutes sont
belles. Celle de la bécasse est assez confidentielle, mais si l'un d'entrevous souhaite la découvrir,
qu'il me contacte (coordonnées dans la revue Diana), je le mettrai en rapport avec un bécassier
proche de sa région qui se fera un plaisir et un devoir de le convier pour une sortie sur le terrain entre
le 16 octobre et la mi-décembre. "
Une belle cérémonie, un beau moment de convivialité, bravo et merci à tous les participants !