Breaking News - Energie Wallonie
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Breaking News - Energie Wallonie
Breaking News Janvier 2014 p. 1/7 LETTRE D’INFORMATION A L’ATTENTION DES CERTIFICATEURS PEB DE BATIMENTS RESIDENTIELS EXISTANTS Lettre d'information rédigée par le Service Public de Wallonie en collaboration avec les Facilitateurs certification (ULg, UMons, ICEDD et CSTC) Editeur : Direction Générale Opérationnelle (DGO4) Aménagement du Territoire, Logement, Patrimoine et Energie Département de l’Energie et du Bâtiment durable Chaussée de Liège, 140-142 B-5100 JAMBES Chères certificatrices, Chers certificateurs, Nous vous présentons nos meilleurs vœux pour l’année 2014. Afin d’adapter le contenu du certificat aux exigences de la refonte de la Directive européenne PEB (2010/31/UE), nous vous avons consulté du 1er au 15 mars 2013 afin de recevoir vos suggestions d’améliorations. Votre retour d’expériences a été en effet prédominant dans les choix opérés lors du remaniement du certificat afin d’en augmenter la compréhension et l’acceptation par le citoyen. Dans cette « Breaking News », nous vous présentons le résultat de cette enquête sous la forme d’un tableau reprenant les principales suggestions reçues et les raisons de leur intégration ou non dans le nouveau certificat. Nous vous remercions par ailleurs pour vos 200 suggestions qui ont permis de construire ce modèle de certificat. Celui-ci est disponible au téléchargement : lien vers le modèle du certificat et nous vous invitons à nous transmettre vos commentaires et avis à l’égard de cette proposition via formulaire de réponse, avant le 24 janvier inclus. Je vous remercie de votre collaboration, Bien énergétiquement vôtre, Monique Glineur, Directrice f.f. SPW – DGO4 – Direction du Bâtiment durable Breaking News Janvier 2014 p. 2/7 LES RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE REMARQUE PRÉLIMINAIRE : CERTIFICATION ET PAE 2.0 Avant tout, il est nécessaire de rappeler qu'en Région wallonne, deux procédures complémentaires existent : la certification PEB et l'audit PAE 2.0. Le tableau ci-dessous illustre quelques différences entre ces deux approches. Première page du rapport d'audit PAE 2.0 Certification PEB PAE 2.0 Démarche obligatoire en cas de vente ou de location. Démarche volontaire. Permet la comparaison des logements, et donne quelques conseils généraux d'amélioration. Conseille le demandeur sur l’amélioration énergétique d’un logement à l’aide de recommandations personnalisées et chiffrées. Informe le futur acquéreur ou locataire (d’avantage que le propriétaire actuel) de la performance énergétique d’un bien. En conséquence, le certificateur doit pouvoir constater directement (visuellement) et/ou indirectement (sur base de tests ou de preuves acceptables) les éléments nécessaires à la certification. Le certificateur doit pouvoir vérifier les affirmations du propriétaire, qui ne peuvent pas être prises en compte telles quelles. A destination du propriétaire en vue d’améliorer énergétiquement son bien. En conséquence, les informations communiquées par le propriétaire sont considérées comme vraies (pour autant qu’elles soient plausibles) et sont prises en compte pour la réalisation d’un audit. Les résultats présentés dans le certificat sont issus d’un calcul théorique tenant compte de conditions standardisées. Il n'est pas tenu compte des consommations réelles. Les conditions d'utilisation du logement peuvent être prises en compte par l'auditeur. L’audit est établi sur base des consommations réelles. Lorsqu’il n’est pas possible de disposer de ces consommations réelles, l’audit est établi sur base de consommations théoriques calculées. Recherche de limitation du temps nécessaire à l’établissement d’un certificat et donc analyse simplifiée. Résultat potentiellement moins précis. Analyse plus poussée par exemple description des différentes couches constitutives des parois. Résultat normalement plus précis. Les certificats d’un logement identique, réalisés par des certificateurs différents, présentent des résultats comparables : les résultats doivent être reproductibles. Les conseils formulés dans l’audit dépendent de l'expertise de l'auditeur et sont propres au bâtiment audité. Il n’y a pas de recherche de reproductibilité des résultats. Breaking News Janvier 2014 p. 3/7 Etant donné les différences d'objectifs des deux approches, et afin d’éviter toute confusion entre les deux démarches et de souligner leurs différences, les résultats sont exprimés différemment dans le certificat et dans l’audit. Le rapport PAE 2.0 contient des labels partiels ; il ne contient par contre pas de label global. Certification PEB actuelle PAE 2.0 Un label (A++ à G) global est donné, basé sur la consommation spécifique en énergie primaire. Il n'y a pas de label global ; la consommation spécifique en énergie primaire n'est pas mentionnée (mais peut évidemment facilement être calculée). Les performances spécifiques (besoin en chaleur du logement, rendement des systèmes…) sont exprimées sous forme d'indicateurs spécifiques (actuellement des smileys, mais ceux-ci vont être remplacés – voir plus loin.) Les performances spécifiques (parois, enveloppe, système…) sont exprimées sous forme de labels (A++ à G). Les rendements globaux sont exprimés en rapport à l'énergie primaire. Les rendements globaux sont exprimés en rapport à l'énergie finale. SUGGESTIONS REÇUES QUI SERONT MISES EN ŒUVRE Exemple de nouvel indicateur spécifique, remplaçant les smileys Suggestion reçue Réponse Changer ou supprimer l’utilisation des smileys qui a suscité beaucoup de commentaires négatifs. Les smileys seront abandonnés. Cependant, le principe des indicateurs spécifiques et graphiques sera maintenu. Pouvoir intégrer au certificat des photos supplémentaires ou des schémas. Il sera possible d'intégrer une image à la dernière page du certificat. Cette image pourra être un montage de plusieurs images, réalisé dans un logiciel adéquat. Par ailleurs, il sera possible d'insérer plus de commentaires dans le certificat. Situer le logement par rapport aux autres, avec une phrase du style "bon/mauvais comme x% des habitations d'une même année". La signification des lignes pointillées a été rendue plus explicite. Expliquer les lignes pointillées entre B et C et entre D et E sur le certificat. Le label permet déjà une comparaison puisque la limite entre les classes B et C correspond à l'exigence réglementaire minimale pour la construction d’une maison en 2010 (c'est-à-dire au moment de l'introduction de la certification) et la limite entre D et E à la moyenne estimée du parc de logement à cette même date. Même si ceci est expliqué dans la brochure, c'est sans doute trop peu visible pour le grand public. La signification des lignes pointillées a été rendue plus explicite, que ce soit graphiquement (page 1) ou textuellement par une phrase (page 3) telle que : la consommation est près de 2,7 fois supérieure à la consommation maximale autorisée par la réglementation PEB de 2010… Breaking News Janvier 2014 Suggestion reçue p. 4/7 Réponse Il ne semble pas judicieux d'afficher tout ce qui a été encodé : l’objectif est de fournir une information ciblée, utile et compréhensible au grand public qui permette aux propriétaires de s’assurer de l’adéquation avec la réalité et aux candidats locataires ou acheteurs d’avoir une information sur la performance énergétique du bâtiment et un aperçu des travaux à envisager. Par ailleurs, cela augmenterait considérablement le nombre de pages. Un compromis entre informations pertinentes et nombre de pages a été recherché. Afficher dans le certificat tout ce qui a été encodé. Pour les parois, les informations suivantes apparaitront dans le certificat : le nom de chaque type de paroi (le certificateur devra donc donner un nom explicite pour son client) ; la surface concernée ; si la paroi présente un bon niveau d’isolation, un niveau d’isolation suffisant, une isolation insuffisante ou d’épaisseur inconnue, si la paroi est non isolée, ou si la présence d'isolation éventuelle n'a pas pu être déterminée ; le cas échéant, le type d'isolation et l'épaisseur. Pour les installations, une description (automatique) sera ajoutée, comprenant les informations suivantes : pour chaque installation de chauffage, une description concernant le type de générateur, la distribution, l’émission et la régulation ; pour chaque installation d’ECS, une description concernant le type de générateur, la distribution (notamment la présence d’une boucle d’ECS) ; une description des installations solaires thermique (surface des capteurs) et PV (puissance crête). Cette description fera apparaitre les choix inconnus qui seront accompagnés d’une justification (rendue obligatoire) du certificateur. Les recommandations relatives à l’installation décrite apparaitront directement après la description ce qui aidera à comprendre leur pertinence. Obliger le certificateur à écrire en remarque visible sur le certificat ce qu’il a pu et n'a pas pu constater. Ceci permettrait à l'acheteur ou au locataire de savoir si un mauvais label est dû à une mauvaise isolation ou une impossibilité de constater la présence d'isolant, etc… Pour rappel, il est déjà obligatoire de décrire le volume protégé dans le certificat ! Ajouter une description du volume protégé. Pour rappel, depuis le 22/10/2012, il est obligatoire de mentionner les preuves acceptables utilisées et il est recommandé de justifier certains choix inconnus – voir le § 3.5 du protocole ! De plus, depuis le 25/07/2013, les preuves acceptables utilisées sont mentionnées dans le certificat. Avec la nouvelle version du certificat, la justification de certains choix inconnus sera obligatoire et apparaîtra dans le rapport. Pour rappel, c'est déjà une obligation depuis le lancement de la certification ! Il est apparu que cette obligation était méconnue, c'est pourquoi elle a été mise d’avantage en évidence dans le § 5.5.1 du protocole. Depuis le 25/07/2013, un champ spécifique est prévu dans le logiciel pour encoder cette information et celle-ci est reprise dans le certificat. Outre la photo de première page et l'image en dernière page dont il est question plus haut, il sera possible d'intégrer une image spécifique au volume protégé. Breaking News Janvier 2014 Suggestion reçue Réponse Mettre plus en évidence les commentaires du certificateur. Le certificateur pourra faire des commentaires pour chaque recommandation. Ne pas faire apparaître certaines recommandations ne concernant que des surfaces très petites. Apporter plus de nuances dans les recommandations, par exemple pour des parois déjà isolées, mais trop peu par rapport aux épaisseurs actuelles. Le certificat fera référence à la PAE. L'explication relative à l'énergie primaire mentionnera explicitement le facteur de conversion pour l'électricité. La présentation des recommandations a été totalement revue. Les surfaces des parois seront mentionnées dans le rapport, mais il a été décidé de faire apparaître toutes les parois, même les plus petites. Par ailleurs, le certificat spécifiera quelles parois présentent un bon niveau d’isolation (=PEB 2014), lesquels sont suffisamment isolées (= PEB 2010), lesquels sont insuffisamment isolées et lesquels sont non isolées. Mettre en évidence la pertinence de faire réaliser un audit PAE 2.0 comme démarche préliminaire et L'intérêt de recourir à un audit PAE 2.0 sera mis plus en avant. prioritaire avant tous travaux car cela permet de prioriser les travaux. Revoir le smiley relatif à la ventilation. Les ouvertures d'alimentation et d'évacuation présentes dans le logement seront mentionnées dans le certificat. p. 5/7 Il arrive que des clients soient étonnés de voir l'inexistence d'un système alors qu'ils ont un simple extracteur dans les toilettes (à moitié) branché sur l'éclairage. Expliquez la consommation en énergie primaire: les données en kWh/an conduisent à des valeurs non crédibles pour l'électricité. Expliquer clairement pourquoi un chauffage électrique est automatiquement dévalorisé fortement comparativement aux autres types de chauffage. Donner d'autres résultats comme le Umoyen, le détails des pertes par ventilation, transmission,… La manière de prendre en compte les systèmes de ventilation va être revue. Cela ne changera pas le travail de relevé sur le terrain, mais bien la manière d'introduire les ouvertures d'alimentation et d'évacuation présentes dans le logement. Celles-ci seront mentionnées dans le certificat. L'indicateur spécifique sera par conséquent adapté. Dans le certificat actuel, la notion d'énergie primaire est déjà expliquée dans le glossaire. La définition de cette notion se retrouvera dorénavant dans le certificat, à l’endroit où sont présentés les résultats, en mentionnant explicitement le facteur de conversion de 2.5 pour l’électricité. Par ailleurs, le glossaire sera supprimé et les explications déplacées dans le corps du certificat. (Par contre, il est faux de dire que les valeurs en kWh ne sont "pas crédibles" pour l'électricité ou que le chauffage électrique est "dévalorisé".) Un graphique illustrant les différents postes (besoins en chaleur, pertes de l’installation de chauffage, besoins de chaleur pour produire l’ECS et pertes de l’installation,…) sera ajouté. Ce graphique se veut simple et didactique et a pour vocation de faire apparaître visuellement les postes les moins performants. Breaking News Janvier 2014 Suggestion reçue Eviter que les recommandations « Vérifiez la qualité d’isolation du ballon d’eau chaude » n’apparaisse si le ballon est déjà isolé et « Isoler les conduites de chauffage » n’apparaisse si la longueur des conduites non-isolées est ≤2 m. p. 6/7 Réponse De manière générale, les conditions d’attribution des recommandations pour la partie « systèmes » vont être revues. Les recommandations seront données de manière plus pertinente et les textes de celles-ci seront formulés sur un ton moins péremptoire. Le niveau d’isolation n’est pas une donnée relevée par le certificateur. Le texte de la recommandation mentionnera ce fait et conseillera d’isoler ou de ré-isoler le ballon si le niveau d’isolation est jugé insuffisant (par rapport à un idéal correspondant à 10 cm de laine minérale). Pour les conduites de chauffage, la recommandation n’apparaitra plus lorsque les longueurs des conduites non-isolées situées hors du volume protégé seront ≤ 2 m. Mise en page du rapport partiel : faire apparaître le terme « rapport partiel » de manière plus évidente, La mise en page du rapport partiel sera revue en ce sens (mais dans une reprendre les informations seconde phase). administratives en en-tête de chaque page, faire apparaitre la signature en première page. SUGGESTIONS REÇUES QUI NE SERONT PAS MISES EN ŒUVRE Suggestion reçue Réponse Etant donné que 1) la consommation est exprimée en énergie primaire et 2) il s'agit de consommations théoriques basées sur un climat et un comportement standardisé, ainsi que d'un confort équivalent à celui d'une maison neuve, il n’est pas judicieux d’indiquer un équivalent en Donner les résultats en m³ de litres de mazout ou m³ de gaz car cela inciterait à vouloir comparer gaz ou en litres de mazout. faussement les consommations théoriques avec les consommations réelles. Cela accentuerait la mauvaise compréhension du grand public sur l’objectif du certificat, pensant qu’il s’agit d’un document prédictif des consommations, au lieu d’un document de comparaison de la qualité énergétique en énergie primaire des logements entre eux. Afficher le niveau K du logement. La manière de calculer les valeurs U est trop éloignée des méthodes de calcul usuelles que pour pouvoir donner une estimation du niveau K. (De plus, dans le cas des immeubles à appartements, le certificat porte sur un appartement alors que le niveau K se calcul sur l'immeuble.) Par contre, cette information est reprise dans le rapport PAE 2.0. Supprimer les propositions d'améliorations et simplement renvoyer à un audit PAE 2.0 pour des conseils personnalisés et chiffrés. Le certificat comprendra toujours des recommandations comme l’exige la Directive européenne sur la Performance Energétique des Bâtiments. Toutefois, les recommandations seront fortement simplifiées. De plus, l'intérêt de recourir à un audit PAE sera d’avantage mis en avant. Breaking News Janvier 2014 Le rapport d'audit PAE 2.0 fera une estimation du certificat si les recommandations sont appliquées. p. 7/7 Suggestion reçue Réponse Ajouter la possibilité (facultative) de faire des simulations dont les résultats apparaîtraient sur le certificat, pour calculer le label qui serait obtenu en faisant certains travaux. La possibilité d’inclure dans le certificat des scénarios d’amélioration n’est pas envisagée. C'est en effet l’objet de l’audit PAE 2.0, qui indique quel certificat pourrait être obtenu si les recommandations proposées sont mises en œuvre. Faire un lien entre les recommandations et les primes de la Région wallonne. Le certificat a une durée de validité maximale de 10 ans. Les critères d’accès aux primes et les montants de l’aide varient fréquemment. Cela semble donc difficile à mettre en place au niveau du certificat. Le certificat fait par contre référence de manière générale aux primes en dirigeant le lecteur vers le site portail de l’énergie. Par ailleurs, l'audit PAE doit mentionner explicitement les primes que l'on peut obtenir pour chaque recommandation. Subdiviser la classe G car de nombreux bâtiments se retrouvent dans cette classe et on ne peut dès lors pas les différentier alors que de grandes différences de consommation spécifique sont possibles au sein de cette classe. Les classes énergétiques ont été fixées selon une norme européenne appliquée à la Wallonie et ne seront pas modifiées. Le grand nombre de bâtiment en classe G peut être partiellement expliqué par le manque de preuves acceptables : si l’on ne considère que les bâtiments pour lesquels on possède les preuves acceptables nécessaires, la répartition parmi les différentes classes est conforme à ce qui avait été prévu au moment de la mise en place de la certification. Afficher les émissions de CO2 selon une échelle de classes. Introduire une échelle de classe d’émission de CO2 risque d’entraîner une confusion entre les échelles et relègue au second plan l’échelle principale de consommation spécifique. Par ailleurs, ce n’est pas parce qu’un vecteur énergétique présente un bilan carbone intéressant, telle la biomasse, qu’il faut la gaspiller en utilisant des chaudières ou installations présentant un mauvais rendement. Pour ces raisons, une échelle de classe d’émission de CO2 ne sera pas intégrée dans le certificat. Faire apparaître un label pour les installations communes dans le rapport partiel. Les informations contenues dans le rapport partiel sont incomplètes et ne permettent pas de caractériser les performances de l’ensemble d’une installation commune. Bien que les rendements de production peuvent toujours être déterminés sur base de l’encodage du rapport partiel uniquement, afin d’éviter toute confusion entre une éventuelle échelle des labels de production et les labels de l’installation complète, cette proposition n’a pas été retenue.