Conseiller Technique un besoin dans chaque boutique
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Conseiller Technique un besoin dans chaque boutique
Conseiller Technique un besoin dans chaque boutique Depuis plusieurs mois, l’entreprise Orange n’affiche pas clairement sa politique sur l’évolution des conseillers techniques. On voit dans beaucoup de boutiques, des conseillers techniques en souffrances car ils ne sont pas remplacés lors d’un départ en retraite ou TPS. La Direction de l’entreprise Orange affiche dans son dossier remis au Comité Central, qu’il faut un espace service dans chaque ville Siège de Département. Avoir de la volonté c’est bien, mais on en est loin dans la réalité où il y un manque criant de conseillers techniques dans nos boutiques. L’entreprise doit embaucher et rapidement ! Le métier de Conseiller Technique ne cesse d’évoluer, pour exemple: l’explosion des ventes de Smartphones ces derniers mois, ont engendré une demande croissante de la clientèle dans l’accompagnement à l’usage de ces terminaux de plus en plus complets et complexes. Il faut noter qu’en 2016 on aura atteint un taux d’équipement de Smartphones de 84% selon les statistiques. Dans les boutiques, la Direction oblige déjà les vendeurs non qualifiés à effectuer les actes techniques de base (Pack Démarrage, transfert de données, échange ou essais ou paramétrages de box décodeurs…) L’activité de conseiller technique est un métier à temps plein, la CGT revendique donc la présence d’au moins un conseiller technique dans toutes les boutiques. Devant le développement des nouvelles technologies dans notre secteur (Smartphones, fibre, 4G…), les Conseillers Techniques ont acquis et acquièrent tout les jours de nouvelles compétences sur les produits et services. La CGT revendique aussi une réelle reconnaissance concernant l’investissement des collègues pour ce métier et demande que les entreprises rétribuent de manière conséquente le travail effectué pour cette activité. Boutiques Télécom Juin 2014 Prime Variable ou Salaire Fixe durable : qui doit évoluer ? Dans un marché des télécommunications ultra concurrentiel, les salariés des différentes boutiques d’opérateurs partagent un même constat: La baisse régulière de leur rémunération variable, conséquence d’une course effrénée aux profits. Orange par exemple, fait encore évoluer Concentration du secteur : la Part Variable Commerciale (PVC) dans le but de baisser la rémunération Stop à la spéculation, oui à un véritable développement industriel favorisant des vendeurs en intégrant davantage l’investissement, l’emploi,le progrès social. de collectif (augmentation des actes Après le rachat de SFR par Numéricâble, non marchands). Avec cet outil, la la concentration dans les télécoms se direction va pouvoir l’utiliser comme poursuit : Virgin Mobile pourrait être une variable d’ajustement afin de racheté par Numéricâble, Bouygues par répondre à ses objectifs mais surtout Orange…La Générale De Téléphonie (GDT) annonce sa possible dissolution. Bouygues maitriser ses coûts. Pourtant avec le développement du tout numérique et des nouveaux services, les métiers des boutiques du secteur deviennent également plus complexes. Ils demandent toujours plus de qualifications et d’expertise. Dans le même temps, les rémunérations variables baissent constamment. Et parallèlement, les conditions de travail se dégradent considérablement : flexibilité, horaires adaptés au flux clientèle, sous effectifs chroniques (recours systématiques aux intérimaires, apprentis ou heures supplémentaires), envisage la suppression de 1500 à 2000 suppressions d’emplois. C’est 13,5 milliards pour le rachat de SFR, c’est encore 6 à 8 pour le rachat de Bouygues. SFD (filiale de SFR) a fermé 150 boutiques, Orange 150 également, 120 chez GDT et la valse des fermetures de boutiques continue chez tous les opérateurs pour une seule logique : la rentabilité financière. On est là au cœur du coût du capital à l’origine des crises successives de ces dernières années. Syndiquons nous nombreux à la CGT et agissons ensemble parce qu’il y a urgence à imposer de sortir des critères de rentabilité financière pour conquérir une logique de réponse aux besoins de la population et des salariés. Les salariés doivent prendre conscience que l’avenir se construit sur des salaires fixes et durables et non plus sur les salaires volatiles ! Dans un tel contexte, les salariés ont besoin de réelles reconnaissances. Les bénéfices engrangés doivent être équitablement redistribués. Ils proviennent bien des efforts fournis par tous les salariés, véritables créateurs de cette richesse. Il est temps d’augmenter les salaires. Cela donnera plus de pouvoir d’achat pour la consommation donc relancera l’économie. L’argent est là, il est urgent de réclamer : • La revalorisation des salaires sur la base d’un Smic à 1 700 € brut minimum pour un salarié à l’embauche non qualifié • Intégration des primes variables dans le salaire. • le 13ème mois minimum pour tous. • Reconnaissance des qualifications des métiers de la vente. • Application immédiate du « A travail de valeur égal, salaire égal » pour : • La même convention collective CCNT pour tous les salariés des réseaux de distribution des télécoms. • Egalité salariale immédiate entre les femmes et les hommes. s é i r a l a les s es l l e é r e d n i o s ont be aissances, reconn engrangés s e c fi é n les bé ivent être do t n e m e bl a t i u q é ! s é u b i redistr Il n’y a pas de petites insultes, il n’y a pas de petites incivilités ! Suite à la recrudescence d’agressions la CGT a été reçu à sa demande par la Direction Orange en Juillet et Décembre 2013. La CGT a obtenu la mise en place d’actions de prévention concentrées sur le matériel en boutique : la direction ne voulant pour ses salariés que généraliser la formation GSD (gestion des situations difficiles). Devant notre argumentation l’entreprise propose une évaluation des agressions physiques et la mise en commun des bonnes pratiques ??? Quel manque de considération pour nos collègues, et que penser de certaines réflexions d’une part de la hiérarchie envers nos collègues agressés : « si tu n’avais pas dit çà, si tu n’avais pas fait çà…peut-être que çà ne se serait pas passé ?... » Culpabiliser le collègue agressé, lui laisser penser que peut être c’est lui la cause de l’agression est inadmissible et intolérable de la part de la direction. Quant on sait que la plupart des agressions viennent de dysfonctionnement liés à l’organisation de l’entreprise qui veut toujours faire plus avec moins de salariés, moins de formation et la suppression de services et d’activités. Alors que l’entreprise parle d’exigence en termes de qualité d’accueil et d’accompagnement, nous constatons qu’elle met de moins en moins de moyens et compte encore une fois de plus sur l’adaptabilité de chacun. Nous demandons avec fermeté que l’entreprise prenne ses responsabilités et protège ses salariés. La CGT exige de la direction d’Orange à tous les niveaux un soutien sans faille envers les salariés et la mise en place de moyen dans chaque boutique afin d’éviter les agressions. Pour la CGT le droit de retrait doit être exercé, un traçage systématique de l’incident, incivilité, agression via la fiche incivilité doit être fait, ainsi que l’intervention en CHSCT et un dépôt de plainte le cas échéant. Nous devons faire généraliser dans toutes les boutiques, un affichage du type «Toutes violences verbales ou physiques pourront faire l’objet de poursuites judiciaires» qui est en expérimentation sur plusieurs boutiques de Paris et déjà en place chez SFR. Face à tous types d’agression en boutique, le salarié doit pouvoir prétendre à une assistance juridique prise en charge par l’entreprise que ce soit à titre professionnel ou à titre personnel. A titre professionnel dans le cas d’un préjudice pour l’entreprise comme par exemple une dégradation matérielle en boutique ou physique entraînant un arrêt de travail. A titre personnel dans le cas d’un préjudice moral (violences verbales touchant à l’intégrité du salarié comme des insultes à caractère raciste, homophobe...) devant la juridiction civile. L’entreprise prendra à sa charge tous les frais juridiques bien sur. NB : les éventuels dommages et intérêts seront versés soit à l’entreprise soit au salarié selon le cas. La CGT ne lâchera rien car ce n’est pas uniquement la fatalité liée à notre Société, à la crise, au changement de comportement de certains de nos clients… La Direction de l’Entreprise a une obligation en matière de protection de ses salariés. Elle en a la totale responsabilité et se doit de garantir à tout prix la sécurité de ses salariés dans ses boutiques en prenant en compte leurs propositions.