Jean Cavalier jouant le choral de Luther devant

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Jean Cavalier jouant le choral de Luther devant
Jean Cavalier jouant le choral de Luther devant sa mère mourante
Jean Cavalier jouant le choral de Luther devant sa mère mourante, de Pierre Puvis de Chavannes
Louis avait toujours eu l’amour des tableaux, de ces peintures éternelles qui savaient tant
exprimer la vie, la mort, la passion, la guerre, et bien d’autres sentiments. Il avait déjà visité de
nombreux musées en Europe, s’était ému devant tant de chefs d’oeuvres ! En ce matin gris d’octobre,
c’est devant les portes du Musée des Beaux-Arts de Lyon qu’il se trouvait. En entrant, il vit une masse
compacte de touristes suivie d’un guide qui les menait sûrement à l’exposition sur les œuvres antiques
d’Egypte. Lui, préférait la solitude. En flânant dans les allées des musées, son regard s’arrêta sur un
tableau : Jean Cavalier jouant le choral de Luther devant sa mère mourante, de Pierre Puvis de Chavannes, un
peintre lyonnais du 10es siècle ; Louis avait déjà admiré certaines de ses œuvres dont L’Espérance et Le
Ballon, exposées au Musée d’Orsay à Paris. Mais ce tableau-là, celui qu’il était en train de regarder,
peinture à l’huile, sur toile d’un mère 38 de hauteur sur un mètre 80 de largeur, datant du 1851,
dégageait quelque chose de particulier, une émotion jamais ressentie auparavant.
LE tableau dépeint une scène qui se passe dans une chambre aux murs gris, avec une ouverture
carrée située sur la droite de la chambre, fenêtre ouverte sur le paysage. C’est une scène entre une mère
et son fils, la dame paissant avoir la soixantaine et semblant souffrante, est à demi assise sur son lit par un
coussin blanc, carré. Elle a les cheveux mi- longs, gris, elle est vêtus d’un habit noir. Elle regarde son
fils, le visage de profil. C’est une jeune homme, âgé d’une vingtaine d’années, assis sur une chaise
marron auprès de sa mère. Il est brun, porte un pull rouge avec des manches vert olive et une petite
collerette blanche. Il est en train de jouer du violoncelle, il tient, de sa main droite un archet posé sur les
cordes de l’instrument.
Des partitions sont posées sur le rebord de la fenêtre. Par cette dernière, on observe le paysage :
le ciel est clair, le paysage est un décor de plaine, quelques nuages traversent un ciel bleu, le soleil, qui
est à son zénith ou à son aurore, semble caché par les plaines mais un rayonnement paraît jusqu’à la
chambre des deux protagonistes et enlumine le visage de la mourante. Sur les jambes de celle-ci est posé
un gros livre marron, doré sur les angles, sur lequel elle pose sa main gauche. La mère et le fils se
regardent, un regard plein de tendresse et d’affection. Il y a un petit objet rond, noir dont le bas est gris
posé à droite des partitions. Il est visible de face, il y a un bout rond au-dessus, qui semble être l’anse qui
permet d’ouvrir ce qui serait une petite boîte. C’est un objet qui contiendrait un pendentif ; sur ce
dernier, il y aurait deux face : sur la première, on verrait le portrait de la mère à la fleur de l’âge, vive et
souriante. Sur la seconde, on pourra découvrir un portrait de Jean et de son petit frère Guillaume,
enfants. Au fond de la boîte, un morceau de papier sur lequel est inscrit :
« Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai
aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. » Jean, XIII.

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