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Périodicité : Hebdomadaire
Date : 11 OCT 16
Page de l'article : p.4
Journaliste : Isabelle Manzoni
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LA SEMAINE DE LA MODE EST
L'UN DES MOTEURS
DE LÉCONOMIE PARISIENNE
La plus belle affiche du monde.
La Semaine de la mode parisienne propose la
plus grande diversite en termes de création
de toutes les Fashion Weeks, puisque plus
de la moitié des créateurs qui y défilent sont
d'origine étrangère (Lanvin)
Tous droits réservés à l'éditeur
COUTURE2 4085929400502
Date : 11 OCT 16
Page de l'article : p.4
Journaliste : Isabelle Manzoni
Périodicité : Hebdomadaire
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A conférence de presse inédite du 4
octobre a aussi été l'occasion d'offrir
un zoom économique et chiffre sur
une Semaine parisienne de la mode jusqu'ici surtout traduite en langage émotionnel. Car Paris Fashion Week est vraiment un moteur de l'économie pansienne.
Sous ce label, officialisé l'année dernière,
la Fédération française de la Couture et du
prêt-à-porter des coutuners coordonne six
événements par an (deux de haute couture, deux de prêt-à-porter féminin et
deux de mode masculine) et gère l'agencement dc plus de 300 défilés au total.
Ces six Semaines de la mode parisienne proposent de fait, ses organisateurs n'en doutent pas, la plus belle affiche du monde. L'une des raisons principales en est sa très grande diversité. Plus
de la moitié des créateurs et marques figurant dans le calendrier officiel sont
d'origine étrangère. A titre de comparaison, la proportion de marques et créateurs étrangers ne s'élève qu'à 13% à Milan, 5% à Londres et 9% à New York
Encore mieux • dans les 27 Salons et
show-rooms professionnels, qui regroupent six fois par an au moment des Semaines de la mode de Paris 14 000 exposants au total, la proportion des marques
et créateurs étrangers dépasse carrément
les trois quarts de l'offre Certains showrooms, d'ailleurs, ne sont exclusivement
composés que d'exposants étrangers et
nombre d'institutions gouvernementales
ou semi-gouvernementales étrangères
choisissent bien souvent la capitale fran-
L
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çaise afin de promouvoir à l'international
leurs créateurs. C'est le cas par exemple
du Jetro, l'organisme du commerce extérieur japonais, qui parraine une délégation dè 30 créateurs. Ses équivalents
hongkongais, malais, belge (parfois wallon et flamand), ukrainien ou encore
américain font dè même. Ils se tiennent
en marge des Salons traditionnels, tels
Tranoi ou Pans-sur-Mode luilenes, qui
accueillent déjà eux-mêmes une proportion importante d'exposants étrangers
Alors que certaines instances, anglosaxonnes notamment, le Council of Fashion Designers of America (Cfda) en
particulier, s'interrogent sur le bien-fondé
des Fashion Weeks telles qu'elles sont actuellement organisées, celles de Paris révèlent - de façon inédite ici aussi - leur
poids dans l'économie. Durant les sessions commerciales qui se tiennent en
marge des défilés et qui drainent un nombre très important d'acheteurs internationaux, le chiffre d'affaires réalisé en
2015 par les 14.000 exposants des Salons
et show-rooms a atteint 10,3 milliards d'€.
Il faut ajouter à ce chiffre les 1,2 milliard
d'€ de retombées économiques indirectes
(dans l'hôtellerie, la restauration, les transports ..). qui viennent accroître le poids
économique des Fashion Weeks.
ISABELLE MANZONI •
Paris sur Mode Tuileries. Les 27 Salons professionnels qui
se tiennent six fois par an, et qui regroupent au total 14 DOO
exposants, réalisent 10,3 milliards d € de chiffre d'affaires et
génèrent 1,2 milliards de retombées indirectes Benjamin oumwit
Paris sur Mode
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