Et si je les tuais tous Madame

Transcription

Et si je les tuais tous Madame
ET SI JE LES TUAIS TOUS MADAME ? • ŒUVRE 1
À P R O P O S
E T S I J E
M A D A M E ?
D E . . .
L E S T U A I S
n
ΠU V R E
T O U S
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Par Aristide Tarnagda n Éditions Lansman, 2013
Présentation de l’auteur
Aristide Tarnagda est né en 1983, est burkinabé, et écrit depuis
une dizaine d’années. Il est révélé par les Récréatrales 2004 de
Ouagadougou, où son premier texte, Alors, tue-moi, est mis en
espace. Il y rencontre Koffi Kwa-hulé qui le conforte dans sa
vocation de dramaturge. Il développe de nombreux projets avec
la metteuse en scène franco-ivoirienne Eva Doumbia, entre
Afrique, Europe et Brésil, particulièrement autour du thème des
migrations – tant de l’Afrique à l’Europe qu’intra-africaines.
h t t p : / / w w w. l e s f r a n c o p h o n i e s . c o m / m a i s o n - d e s - a u t e u r s /
tarnagda-aristide
http://www.lesfrancophonies.fr/TARNAGDA-Aristide
Cadre spatio-temporel
Une rue, un feu tricolore. Le feu est rouge. Le cadre est contemporain, mais pas situé plus
précisément.
Résumé
La pièce se présente sous la forme d’un long discours de Lamine, seul personnage présent sur
scène. Il raconte à une femme arrêtée au feu rouge sa détresse, et sa vie d’immigré. Son récit
est entrecoupé de dialogues (souvenirs ? hallucinations ?) avec ses parents, ou son ami Robert.
Misère, exil, abandon, rêves et désillusions, mais aussi irrépressible besoin d’aller de l’avant…
sans doute jusqu’au crime, absurde et désespéré, à la fin de son monologue. Il est impossible
de séparer souvenirs, situation présente, hallucinations et folie.
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Structure
Il n’y a pas de structure apparente, de découpage en scènes. Prose et « dialogues », les deux
voix étant simplement séparées par des espaces. Les « autres voix » de Lamine apparaissent
peu à peu, recouvrant l’adresse à la femme arrêtée au feu sous d’autres dialogues et interpellations imaginaires : avec sa femme, avec Robert. Ces dialogues font ressurgir des souvenirs de
jeunesse et de bonheur. La voix du père puis celle de la mère, elles, font remonter à la surface
la tension, la colère, avant que Robert et son instinct de violence ne prennent le dessus, dans
les dernières pages, adressées à la femme au feu rouge.
Thématiques
L’immigration, la perte des racines et des repères. L’engrenage tragique de la délinquance et de
la violence. L’aliénation du migrant, jusqu’à la folie.
Personnages
Lamine, très doux au début, devient de plus en plus véhément au fil du monologue, jusqu’à
l’issue fatale. On découvre peu à peu son vécu, un père trop autoritaire, une mère aimante et
effacée, un ami (imaginaire ? C’est une lecture possible, qui ferait de Lamine un schizophrène),
Robert, voix intérieure qui le pousse au vol, à la violence, lui fait ressasser sa culpabilité d’avoir
abandonné sa femme et son fils.
Langue
Pas de difficulté de compréhension, mais beaucoup d’images. Écriture très métaphorique.
Éléments scéniques
Pas d’indications, sauf au début. Une allusion à une bande son discrète (peu de circulation).
Niveau de difficulté
Texte accessible dès le niveau seconde ; les allusions aux réalités culturelles africaines sont
compréhensibles. La dimension poétique de l’écriture, et aussi une certaine confusion dans
l’identification des personnages « autres », à l’écrit, peuvent poser problème. Texte assez court
(une vingtaine de pages).
Extraits significatifs
Après un dialogue imaginaire avec son père, c’est la figure maternelle qui s’impose à Lamine,
le poussant un peu plus vers le désespoir, peu avant l’issue fatale…
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ET SI JE LES TUAIS TOUS MADAME ? • ŒUVRE 1
Maman ? Qu’est-ce que tu viens faire là maman ?
T’amener.
M‘amener ? Où ?
Chez nous.
Chez nous ?
Oui chez nous.
C’est où chez nous maman ?
La maison de ton père. Ta maison.
Je n’aime pas chez nous.
Tu ne pourras être bien que chez nous mon fils.
C’est vrai maman ?
Mon fils, on t’a longtemps attendu.
Attendu ?
Oui attendu.
Pourquoi m’avez-vous attendu maman ?
On attend tous un jour. Tout le monde attend un bout de pain. Un bout de visage. Un bout de rêve. Un
bout de soleil. Un bout de pluie. Un bout de terre. Un bout de paix. Un bout de caresse. Et quand ce qu‘on
attend ne vient pas à nous, on va le chercher. Tout le monde attend mon fils. Tout le monde est attendu à
la maison, au café, au resto, dans nos cœurs, dans nos sexes, au ciel... Et quand on attend que l’être
attendu ne vient pas on s’impatiente on s’inquiète et les minutes passent et les jours passent et les mois
passent et on se dit qu’on a déconné avec notre fils, notre femme, notre meilleur ami, qu’on aurait dû
l’écouter un peu, être plus indulgent, plus compréhensif... On regrette de l’avoir traité de nul, de l’avoir
jeté dans la rue comme s’il ne venait pas de notre chair…
Je ne veux pas être attendu, maman, désolé, je ne peux pas attendre…
C’est notre règle à tous Lamine.
Moi j’en suis l’exception maman. Que personne ne m’attende, moi je n’attendrai personne, moi je pars, je
pars ailleurs, un nouveau vent, un nouveau visage, quelque part où on n’attend rien de moi, où je n’attends rien de personne, pars maman parce que je ne viendrai pas, désolé maman mais c’est comme ça, je
n’ai jamais aimé les règles tu sais, alors quand elle a dit comme ça, subitement comme ça, je n’ai plus
mes règles, on était en août madame, j’ai eu peur de ses règles, de ses règles qui se mélangeaient à la
pisse des anges du ciel d’août, quelqu’un m’attendait désormais dans son ventre…
Non maman je en reviendrai pas, pourquoi m’attend-on ?
Qu’attend-on de moi maman ?
Attendre c’est espérer.
Vous avez l’argent madame ?
Je n’ai rien maman je te jure que je n’ai rien, pas d’espoir, pas de maison, pas de travail et pourtant j’ai
cherché madame, mais tu sais comment ça se passe maman, plus de travail nulle part, à qui la faute, à
la crise, mais qui est le père de la crise maman, le capital maman, le capital qui ne nous voit qu’en capital et pas comme des espoirs attendus, des pères, des maris attendus, non maman.
Donnez le sac madame !
Liens utiles
Une présentation de la pièce, des liens vers des extraits, un entretien avec l'auteur, une critique :
h t t p : / / w w w. t h e a t re - c o n t e m p o ra i n . n e t / s p e c t a c l e s / E t - s i - j e - l e s - t u a i s - t o u s - M a d a m e /
ensavoirplus/
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Un entretien avec l'auteur :
http://www.theatre-video.net/video/
Entretien-avec-Aristide-Tarnagda-pour-Et-si-je-les-tuais-tous-Madame-30e-Francophonies-enLimousin?autostart
n
Une présentation de la pièce :
http://www.letarmac.fr/la-saison/spectacles/p_s-et-si-je-les-tuais-tous-madame-/spectacle-52/
n
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Des extraits :
http://www.theatre-video.net/video/
Et-si-je-les-tuais-tous-Madame-extraits-67e-Festival-d-Avignon?autostart
n
Lexique
n Autochtones : personnes originaires du pays qu’elles habitent.
n Communautarisme : le communautarisme est une idéologie selon laquelle l’appartenance à
un groupe ethnique, religieux, social, culturel… est prioritaire dans la formation et la vie d’un
individu. L’appartenance à une communauté, voire le repli (dit « identitaire ») sur celle-ci, sont
justifiées par cette idée contestée (aux États-Unis, et de plus en plus en Occident).
n Cynique : qui revendique, en la considérant comme naturelle, une conduite et des principes
contraires aux conventions sociales, aux règles morales.
n Les Donsos : le terme « Donso » signifie « chasseur en bambara ». Mais les « donsos » sont en
réalité détenteurs d’une somme de savoirs sur la santé, la défense, la protection… Ils sont les
dépositaires d’un patrimoine culturel.
Lien : http://www.dw.de/les-donsos-gardiens-des-traditions/a-17393779
n Dulcinée : femme aimée (connotation familière, souvent ironique).
n Éléphantiasis: augmentation importante du volume d’une partie du corps, liée à une infection parasitaire.
n Lotus : genre d'herbes ou d'arbustes aux fleurs jaunes, rouges ou blanches, dont les espèces,
au nombre de plus de cent, couvrent tout le globe sauf en régions équatoriales.
n Néo France Afrique : la « françafrique » est un terme forgé pour désigner l’influence française en Afrique, à travers un système politique mis en place par De Gaulle. Ce système reposait sur des relations étroites, et secrètes, entre gouvernements francophones africains et
gouvernement français, permettant à la France d’avoir une influence importante sur le devenir
politique de ses anciennes colonies d’Afrique noire. Cette influence perdure de nos jours, mais
davantage sous sa forme économique (multinationales et hommes d’affaire français, autour
notamment du pétrole, des matières premières…), d’où le préfixe « néo ».
n Le palu : diminutif de paludisme ; malais parasitaire transmise par la piqûre du moustique
anophèle. Dans sa forme cérébrale et résistante aux traitements existants, il peut être mortel.
Il entraîne une fièvre importante.
n Walaï : je te jure (bambara).
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I. Quelques pistes pour faire entrer les élèves dans
l’œuvre
La couverture, les dédicaces et les épigraphes
1. Observez la couverture du livre, la posture des personnages et notamment celui du premier
plan : qu’est-ce que cela évoque selon vous ?
2. Que pourriez-vous dire du titre ? Qu’a-t-il de paradoxal, d’intrigant ? Qu’est-ce que cela nous
révèle sur le personnage de la pièce ?
3. La dédicace : dans quelle mesure renvoie-t-elle indirectement au personnage ?
4. Lisez les deux épigraphes :
- que nous révèlent-elles sur le sujet de la pièce ?
- dans quelle mesure relèvent-elles d’un registre tragique ?
L’auteur
Aristide Tarnagda
• Éléments biographiques
http://www.lesfrancophonies.com/maison-des-auteurs/tarnagda-aristide
http://www.lesfrancophonies.fr/TARNAGDA-Aristide
1. En quoi ces informations sont-elles importantes pour la compréhension de la pièce ?
• Son œuvre
Voici les références de sites sur d’autres pièces écrites avant celle-ci :
Tarnagda a écrit une « tétralogie des migrants » avec Attitude clando, Tu ne traverseras pas le
détroit et Enquête en zone d’attente, en plus d’Exils 4.
Exils 4: http://www.africultures.com/php/index.php?nav=spectacle&no=458
Veneem ou l’attachement : http://www.lesfrancophonies.com/festival-francophone/veenem
Il nous faut des orgies : http://www.ccfbko.org.ml/ccf%20jan%202009.pdf (p. 10)
2. Quels points communs retrouvez-vous avec Et si je les tuais tous madame ? Faites-en une synthèse en quelques lignes.
• Le contexte de l’immigration malienne
http://afrique.apf-francophonie.org/IMG/pdf.2008_afrique_mali.pdf
3. D’après les huit premières pages de ce document, quelles sont les sources historiques et
sociales de l’immigration malienne ?
La représentation théâtrale
Et si je les tuais tous madame a été plusieurs fois mis en scène. Voici les liens vers quelques critiques :
http://www.letarmac.fr/la-saison/spectacles/p_s-et-si-je-les-tuais-tous-madame-/spectacle-52/ (présentation et extrait)
http://www.africultures.com/php/?nav=evenement&no=32079 (présentation)
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h t t p : / / w w w. i n s t i t u t f ra n c a i s - s e n eg a l . c o m / E T- S I - J E - L E S - T UA I S - TO U S - M A DA M E . h t m l
(présentation)
4. Proposez votre propre présentation de la pièce.
http://www.theatre-video.net/video/
Et-si-je-les-tuais-tous-Madame-extraits-67e-Festival-d-Avignon?autostart
5. Analysez les choix de mise en scène dans ces extraits. Proposez une mise en scène alternative pour l’un d’eux.
6. Qu’est-ce que la musique apporte selon vous à la pièce ?
II. Quelques pistes pour amener les élèves plus loin
dans l’œuvre
A- la compréhension et la dimension théâtrale de l ’ œuvre
1. La structure : essayez de dégager les différents moments de la pièce et la progression des
dialogues, en fonction des personnes auxquelles Lamine s’adresse.
2. Le cadre/le décor : comment est-il évoqué au début ? Comment le suggérer ou le mettre en
scène ?
3. Les personnages : dressez un tableau récapitulatif des personnages évoqués dans la pièce,
en étudiant leur place dans l’esprit de Lamine, et ce que leur parole nous révèle d’eux. Faites
une fiche sur chacun comprenant leurs caractéristiques, ainsi que leurs liens avec Lamine en
fonction de leur importance dans sa vie.
4. Dans quel ordre ces « fantômes » apparaissent-ils ? En quoi cela marque-t-il une évolution
de Lamine ?
5. Pouvez-vous imaginer la présence de certains de ces personnages sur scène ? Si oui, comment les représenter ? Essayez de mettre en scène la page 8, avec une seule voix, puis avec
deux voix. Que préférez-vous et pourquoi ? Comparez votre mise en scène avec l’extrait de la
mise en scène visible sur ce site (à 50 secondes du début de la vidéo) :
http://www.lesfrancophonies.fr/ET-SI-JE-LES-TUAIS-TOUS-MADAME
6. La dame au feu rouge : intervient-elle ? Quel est son rôle ?
7. pp. 11-13 (de « Qu’est-ce que tu lui racontes » à « Je t’emmerde Robert ») : comment le sentiment de culpabilité est-il exprimé ici ?
8. Quelles sont les aspirations contradictoires qui poussent Lamine vers la folie et la violence ?
Pouvez-vous lui appliquer cette phrase de l’ethnopsychanalyste Marie-Rose Moro : « L’identité
est un processus, avec une temporalité, des aller-retour, des moments où on est plus ceci, des
moments où on est plus cela, tantôt plus près d’un monde, tantôt plus près de l’autre… On
peut même le constater sur soi : on est une femme, on est un être humain, on reste un enfant
alors qu’on est adulte… C’est vrai pour l’identité personnelle ou sexuelle, et pour l’identité
culturelle encore plus. »
Vous pouvez vous aider de la critique suivante de la pièce :
http://www.theatreoracle.com/content/index. php?mact=CGBlog,cntnt01, detail,
0&cntnt01articleid=26&cntnt01returnid=57
Vous pouvez également vous appuyer sur l’entretien suivant avec l’auteur :
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ET SI JE LES TUAIS TOUS MADAME ? • ŒUVRE 1
http://www.theatre-contemporain.net/spectacles/Et-si-je-les-tuais-tous-Madame/entretiens/
L’écriture
• Relisez le début de la pièce jusqu’à « …gonfler… » (page 8).
1. Comment la situation de la dame et de Lamine est-elle évoquée ? Comment mettriez-vous
Lamine en scène pour commencer la pièce ?
2. Qu’y a-t-il de particulier dans le rythme, l’écriture ? Comparez celle-ci avec la dernière page.
Voyez-vous une évolution ?
3. Comment justifier l’utilisation du registre familier ?
• Il y a dans toute l’œuvre des évocations et des métaphores animales (le caïman p. 7, chien,
chiots, oiseaux, puces, termites p. 9, poissons p. 16, fourmis rouges et éléphant p. 21, poule et
poussins, charognards p. 24…).
4. Qu’apportent-elles à la pièce ?
5. Que révèlent-elles sur le personnage ?
• Travaux d’écriture
6. pp. 11-13 (de « Qu’est-ce que tu lui racontes » à « Je t’emmerde Robert ») : réécrire le passage
sous la forme d’un dialogue entre Lamine et Robert.
7. pp. 22-23 (de « Lamine » à « Donnez le sac madame ») : imaginez les paroles de la mère dans
le dialogue avec Lamine.
8. p. 26 : « Votre point de vue, dites votre point de vue » : réécrire les pages 26-27 en imaginant
que la dame dans la voiture répond à Lamine.
Le contexte historique et sociologique
1. Faites une recherche sur la problématique des migrants dans le Mali contemporain, et les
difficultés qu’ils rencontrent, par exemple à partir des sites suivants :
http://ceriscope.sciences-po.fr/pauvrete/content/part2/
migrations-et-pauvrete-essai-sur-la-situation-malienne?page=3
http://www.migration4development.org/fr/node/1016
2. Faites une recherche sur les Donsos à partir du site suivant :
http://www.dw.de/les-donsos-gardiens-des-traditions/a-17393779
Pourquoi l’évocation des Donsos par Lamine est-elle révélatrice de sa situation ?
Bibliographie/vidéographie complémentaire : l’aliénation du migrant
- Pièces du prix : un Appel de nuit de Moussa Konate, Une Étoile pour Noël de Nasser Djemaï ,
L’Invisible de Philippe Blasband, Bashir Lazhar d’E. de la Chenelière, Les Ombres de V. Zabus, Écrits
pour la parole (première partie) de L. Miano.
- Autres œuvres : L’Aventure ambigüe de C.H. Kane, Nous, enfants de la tradition de Gaston-Paul
Effa, Le Ventre de l’Atlantique (Fatou Diome)… C’est peut-être aujourd’hui l’œuvre de Léonora
Miano qui questionne le plus directement la question de l’identité liée à l’immigration en
France (www.leonoramiano.com).
- Films : La Noire de… (Sembene Ousmane), Le Cri du cœur (Idrissa Ouedraogo), l’Afrance (Alain
Gomis),… Un film documentaire parmi beaucoup d’autres : La Vie sans Brahim (L. Chevallier).
- D’autres références sur ce thème :
http://www.passeursdimages.fr/IMG/pdf/ddm.pdf
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PRIX SONY LABOU TANSI • DOSSIER PÉDAGOGIQUE 2014-2015
B- la construction d ’ un point de vue personnel sur l ’ œuvre
Ce qui m’intéresse dans ce texte (et j’argumente)
n
Le thème/les thèmes traités/les personnages :
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L’action :
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Le plaisir de dire :
n
La possibilité de créer un univers plastique, des images :
n
Le plaisir de lire/la construction de la pièce :
n
La réflexion sur le monde d’aujourd’hui :
n Francophonie : en quoi ce texte a-t-il un intérêt du point de vue de la langue ou/et de la
culture de l’espace francophone d’où il est issu ?
n
Autre :
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