Biographies - Contrechamps

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Contrechamps saison 2015-2016 - Biographies
CONTRECHAMPS
2015-2016
Biographies
Contact et informations
Céline Tissot, chargée de communication
E-mail : [email protected]
Tél.: +41 (0)22 329 24 00
www.contrechamps.ch
E R T N O CC H A M P S
E R T N O C C H A M P S1
TABLE DES MATIÈRES
2
ARTISTES INVITÉS
Chefs
Solistes
Chœurs
Ensembles et orchestres
p. 3
p. 6
p. 18
p. 19
ENSEMBLE CONTRECHAMPS
Brice Pauset
Michael Wendeberg
Musiciens
p. 21
p. 22
p. 23
ARTISTES INVITÉS
Chefs
DIDIER BONVIN
direction
Né en Valais (1970) mais vivant depuis de nombreuses années à Genève, Didier Bonvin se définit
comme « un professionnel de la musique en amateur ».
Didier Bonvin commence la musique dans une fanfare de son village (Ollon-Chermignon) puis au
Conservatoire de Sion (clarinette). Il étudie à l’Université et au Conservatoire de Genève (licence en
musicologie et diplôme d’éducation musicale) mais c’est au sein d’ensembles, au contact de chefs et
d’amis musiciens ou penseurs, en assistant à de nombreux concerts et spectacles, en lisant beaucoup qu’il rassemble l’essentiel de son bagage.
C’est presque par hasard qu’il découvre la direction chorale, au contact de ses élèves du Collège
Claparède. Peu à peu, il s’invente une pratique, les opportunités de diriger se multiplient et le voici
actuellement à la tête de quatre ensembles genevois : le Chœur des Collèges Claparède et Emilie-Gourd, la Chorale S. Augustin et, depuis septembre 2012, le Chœur de Vandœuvres-ChoulexCologny.
Plus que diriger, Didier Bonvin aime faire chanter, c’est-à-dire donner à un groupe de personnes
la joie de respirer ensemble, de fusionner, de s’approprier divers répertoires : de se construire et
de partager un folklore commun. Il a à cœur de penser minutieusement les programmes que ses
chanteurs présentent ; au-delà de l’aspect formel des pièces (dont la réalisation ne doit pas être
négligée), chaque concert doit s’ouvrir sur un paysage intérieur. C’est, pense-t-il, par la qualité du
travail vocal d’une part, par la cohérence poétique des programmes d’autre part, que l’art choral
conservera (retrouvera?) sa pertinence dans le monde d’aujourd’hui et de demain. Selon les années,
les chœurs et les opportunités, il aborde des musiques très diverses, parcourant tout le répertoire
choral classique, du Moyen-Âge au XXe siècle, où la voix prédomine.
Didier Bonvin enseigne le latin et la musique dans plusieurs collèges genevois.
3
ARTISTES INVITÉS
Chefs
WILSON HERMANTO
direction
Né à Jakarta, en Indonésie, Wilson Hermanto est d’origine chinoise. Il fait des études de violon et de
piano au Peabody Conservatory of Music (Baltimore, Maryland) et de direction auprès de Sixten Ehrling à la Manhattan School of Music (New York). Il est l’un des derniers élèves de Carlo Maria Giulini
à la Scuola di Musica de Fiesole. Wilson Hermanto a également étudié la direction au Tanglewood
Music Center et avec Pierre Boulez à la Lucerne Festival Academy. Pendant de nombreuses années,
il a également été proche de Sir Colin Davis, son mentor musical.
En 1996, il fonde le Prometheus Chamber Orchestra (New York), dont il sera le directeur musical
jusqu’en 2002. A la même époque, il est également directeur musical de l’orchestre de jeunes de
la Young Musicians Foundation (YMF) de Los Angeles (1999-2002), suivant ainsi les traces de prédécesseurs tels que André Previn, Michael Tilson Thomas, Myung-Whun Chung. Wilson Hermanto
assure la création mondiale d’œuvres importantes de la jeune génération de compositeurs américains avec le soutien de la Fondation BMI. Entre 2002 et 2004, il est chef assistant de l’Orchestre
de Cleveland. C’est en 2000, à Los Angeles qu’il fait ses débuts lyriques dans Hänsel et Gretel de
Humperdinck.
En France, Wilson Hermanto dirige l’Orchestre national de Lyon, l’Orchestre philharmonique de Radio France, l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, l’Orchestre national d’Ile-de-France, l’Orchestre de chambre de Paris (aussi bien lors d’une tournée au Japon que lors d’une série de concerts
dans la capitale française), l’Orchestre de Bretagne, l’Orchestre symphonique de Nancy et au Festival de la Grange de Meslay. Récemment, il se produit avec le BBC National Orchestra of Wales, le
London Philharmonic Orchestra, l’Orchestre symphonique de Prague, l’Orchestra della Svizzera Italiana, le Malaysian Philharmonic Orchestra, l’Ulster Orchestra à Belfast, le Symphony Silicon Valley
à San Jose, en Californie, l’English Chamber Orchestra, l’Orchestre de chambre de Lausanne, L’Orchestre de chambre de Genève, la NDR Radio Philharmonie Hannover, le Schleswig-Holstein Festival Orchestra avec le pianiste Lang Lang en soliste, l’Orquesta filarmónica de Bogota, l’Orquesta
filarmónica de Jalisco à Guadalajara (Mexique), et le Moscow Symphony Orchestra, dans la Grande
salle du Conservatoire de Moscou, pour le Requiem de Verdi.
Dans le cadre des commémoration du 150e anniversaire de la naissance de Gustav Mahler, Wilson
Hermanto collabore avec Henry-Louis de la Grange, la mezzo-soprano Christa Ludwig, la soprano
Miah Persson et le Sinfonietta de Lausanne avec lesquels il interprète les 1re et 4e Symphonie du
compositeur, et donne des master classes et un symposium. Signalons également sa collaboration
avec Stephan Groegler en 2011 à Genève pour Orphée aux enfers d’Offenbach.
Wilson Hermanto dirige la Deutsche Radio Philharmonie Saarbrücken en décembre 2014 à l’occasion du 150e anniversaire de Richard Strauss, concerts qui ont été retransmis par la chaîne de tv
SWR. Lors de la saison 2014-2015, Wilson Hermanto fait ses débuts à la tête de l’Orchestre national de Lorraine et collabore avec l’Orquesta filarmónica de Bogota et l’Orchestre de chambre de
Lausanne. Il se produit avec l’Ensemble Contrechamps à l’occasion de l’anniversaire des 90 ans de
Pierre Boulez.
Profondément investi dans la transmission de son savoir à la jeune génération, Hermanto Wilson
travaille avec les orchestres des conservatoires de Genève et de Lausanne et au Cleveland Institute
of Music. Il est récemment invité à donner des master classes de direction au Royal College of Music
de Londres.
4
ARTISTES INVITÉS
Chefs
PIERRE-ANDRÉ VALADE
direction
Depuis près de 25 ans, Pierre-André Valade mène une active carrière de chef-invité et se produit
dans le monde entier. En 1991 il co-fonde l’ensemble Court-circuit dont il reste le directeur musical
durant seize années, jusqu’en janvier 2008, puis il prend les fonctions de chef principal d’Athelas Sinfonietta Copenhagen pour cinq saisons de septembre 2009 à juin 2014 et devient en 2013
principal chef-invité de l’Ensemble Orchestral Contemporain. Il fait ses débuts symphoniques en
1996 avec la Turangalîla Symphonie d’Olivier Messiaen au Festival of Perth (Australie), à la tête du
West Australian Symphony Orchestra. Il reçoit alors de nombreuses invitations en Europe, parmi
lesquelles celle du Bath International Music Festival où il dirige pour la première fois le London
Sinfonietta dont il est depuis fréquemment l’invité.
Si Pierre-André Valade dirige régulièrement les plus importants ensembles européens dévoués au
répertoire du XXe siècle, on le retrouve également à la tête de grandes formations symphoniques
dans des œuvres majeures du répertoire (Mahler, Debussy, Ravel, Wagner, Stravinsky, Bartók). Il se
produit régulièrement à la tête du Philharmonia Orchestra, dirige les solistes du Berliner Philharmoniker à l’Osterfestspiele Salzburg, ainsi que l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich, l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, le BBC Symphony Orchestra, le Göteborgs Symfoniker, l’Orchestre philharmonique de Radio-France, l’Orchestre symphonique de Montréal, ou encore le Sinfonieorchester
Basel, l’Orchestre symphonique de la Radio nationale de Pologne Katowice, le Tokyo Philharmonic,
et d’autres orchestres de premier plan. En 2013 il est l’invité de l’Opéra d’Oslo pour une production
de Khairos, opéra du compositeur norvégien Knut Vaage, et en Irlande du Nord à l’Opera North pour
une production très remarquée de The Importance of being Earnest de Gerald Barry sur un livret extrait de la pièce éponyme d’Oscar Wilde. En 2014 il fait ses débuts avec l’Orchestre philharmonique
de Séoul et l’Orchestre de la Scala de Milan.
En 2008, il reçoit le Grand Prix de l’Académie Charles Cros dans la catégorie « chef d’orchestre », où
il est seul nommé, pour plusieurs de ses enregistrements discographiques.
A la tête du London Sinfonietta, Pierre-André Valade participe à l’hommage à Pierre Boulez au South Bank Centre de Londres en 2000 pour le 75e anniversaire du compositeur, se produit au Festival
de Sydney et dirige, notamment aux « Proms » de Londres, Theseus Game de Harrison Birtwistle,
œuvre pour deux chefs et grand ensemble dont il donne la création mondiale en novembre 2003
à Duisburg avec Martyn Brabbyns, cette fois à la tête de l’Ensemble Modern de Francfort. Avec ce
même Ensemble Modern, il enregistre Theseus Game pour Deutsche Grammophon et participe en
septembre 2004 au Festival de Lucerne. Son enregistrement d’œuvres de Hugues Dufourt à la tête
de l’Orchestre philharmonique du Luxembourg en 2008 reçoit un diapason d’or de l’année ainsi
qu’un « choc » du Monde de la Musique. En 2013, son enregistrement en concert de Interludium de
Vitold Lutosławski avec le Polish National Radio Symphony Orchestra est choisi pour figurer sur
le CD rassemblant les nombreux hommages à ce compositeur pour le centenaire de sa naissance.
Ses interprétations sont ainsi orientées à la fois vers l’univers de la musique contemporaine pour
ensemble et vers celui de la musique symphonique où il dirige un répertoire étendu.
http://www.pierreandrevalade.com
5
ARTISTES INVITÉS
Solistes
CAROLINE ADOUMBOU
mezzo-soprano
Après des débuts en tant que choriste puis soliste dans le chœur d’enfants La Cigale de Lyon, la
mezzo-soprano Caroline Adoumbou intègre plusieurs ensembles vocaux lauréats de grand prix internationaux et rejoint parallèlement les classes d’art lyrique de Jan Marc Bruin et de Marcin Habela.
Elle est par ailleurs titulaire d’un master en management.
Actuellement, elle poursuit sa formation vocale à la HEM de Genève dans la classe de Maria Diaconu.
Elle travaille plus ponctuellement avec Isabelle Henriquez, Cécile de Boever et Christian Immler et
participe à de nombreuses master classes, notamment avec Mireille Delunsch, Alain Garichot, Lionel Sarrazin, Gilles Cachemaille, Hedwig Fassbender et Rosemary Joshua.
En 2014, Caroline Adoumbou est finaliste du concours Mahler de Genève avec le pianiste Maxime
Alberti et créée avec lui le duo A2. Elle a ensuite l’opportunité de chanter le Lied der Waldtaube de
Schönberg avec orchestre, sous la direction musicale de Laurent Gay et Pierre Bleuse.
Caroline Adoumbou fait ses débuts sur scène en 2010 en interprétant Miss Bagott dans Le Petit Ramoneur de Britten. On a pu la voir ensuite en 3e Grâce dans l’Orféo de Belli, en Dorabella dans Cosí
fan tutte de Mozart, en Celia Peachum dans L’Opéra de quat’sous de Kurt Weill et en Gertrude dans
Roméo et Juliette de Gounod. Elle a en outre participé à la création de l’opéra Sarah Kane de Blaise
Ubaldini et on l’entendra prochainement interpréter la mère et la sorcière dans Hansel and Gretel de
Humperdinck.
En concert, elle chante en soliste dans de nombreuses œuvres dont le Gloria et le Magnificat de
Vivaldi, le Te Deum de Charpentier, le Requiem de Mozart, la Petite Messe solennelle de Rossini, ou
encore le Stabat Mater de Caldara.
Elle travaille sous la direction de chefs tels que Michel Corboz, Celso Antunes, Gabriel Garrido, Valérie Fayet, Nicole Corti, Leonardo Garcia-Alarcon, Marie-Laure Teissedre et Nicolas Farine. Caroline
Adoumbou est également invitée en tant que jeune talent par le festival Solothurn Classics en juin
2015.
Caroline Adoumbou et est à l’initiative de l’association Brins de Voix pour la diffusion du chant
lyrique.
6
ARTISTES INVITÉS
Solistes
TEODORO ANZELLOTTI
accordéon
Né en Apulie dans le sud de l’Italie, Teodoro Anzellotti grandit près de Baden-Baden et fait ses études
d’accordéon aux Hochschule de Karlsruhe et Trossingen. Il gagne des prix dans divers concours internationaux.
Depuis les années 1980, il est régulièrement invité par les plus grands orchestres et festivals. Teodoro Anzellotti a fortement contribué à l’intégration de l’accordéon au monde de la musique classique et, plus particulièrement, à celui de la musique contemporaine en développant de nouvelles
techniques et possibilités sonores.
Plus de 300 œuvres ont été écrites pour Teodoro Anzellotti, entre autres par Georges Aperghis, Brice
Pauset, Heinz Holliger, Toshio Hosokawa, Mauricio Kagel, Michael Jarrell, Isabel Mundry, Gerard
Pesson, Matthias Pintscher, Wolfgang Rihm, Salvatore Sciarrino, Marco Stroppa, Jörg Widmann et
Hans Zender. Luciano Berio a composé pour lui sa Sequenza XIII, donnée en première mondiale à
Rotterdam en 1995 et jouée, depuis, dans les grands festivals du monde entier.
Depuis 1987, Teodoro Anzellotti enseigne à la Hochschule der Künste à Berne et depuis 2002 à la
Musikhochschule de Freiburg im Breisgau. Sa discographie couvre un large éventail, de Bach et
Scarlatti à Janáček, Satie, Cage et Pintscher.
http://www.anzellotti.de
7
ARTISTES INVITÉS
Solistes
FRANCISCO « PACHO » FLORES
trompette
Formé au sein du Sistema de Orquestas Juveniles e Infantiles de Venezuela, Francisco « Pacho »
Flores évolue, à sa manière énergique, avec une égale aisance dans les styles classique et populaire.
Il joue avec des orchestres tels que le Philarmonique de Kiev, la Camerata de Saint-Petersbourg,
l’Ensemble orchestral de Paris, l’Orchestre de la Garde républicaine, l’Orchestre symphonique de
la NHK, l’Orchestre symphonique de Tokyo, l’Orchestre philharmonique d’Osaka et l’Orchestre symphonique Simon Bolivar. Il s’est produit en récital au Carnegie Hall de New York, à la Salle Pleyel de
Paris et à l’Opera City de Tokyo. Pacho Flores a été première trompette de l’Orchestre symphonique
Simon Bolivar, de l’Orchestre Saito Kinen et de l’Orchestre symphonique de Miami. Il a notamment
joué sous la direction de Claudio Abbado, Sir Simon Rattle, Seiji Ozawa, Giusseppe Sinopoli, Rafael
Frübeck de Burgos, Eduardo Marturet et Gustavo Dudamel.
Fervent promoteur de la musique contemporaine, Pacho Flores s’emploie à innover tant dans l’interprétation que dans la fabrication de la trompette. Son répertoire inclut des commandes et des
premières de compositeurs tels que Roger Boutry, Efraín Oscher, Giancarlo Castro et Santiago Báez.
En tant que membre fondateur du Quintette de cuivres Simon Bolivar, il effectue des tournées en
Europe, en Amérique du Sud, aux États-Unis et au Japon. Il a également fondé et dirige l’Académie
Latino-Américaine de trompette, à Caracas. Il est régulièrement l’invité de conservatoires en Finlande, Espagne, France, Amérique latine et au Japon.
Pacho Flores a remporté le premier prix du Concours de trompette Maurice André, la plus importante compétition mondiale pour cet instrument. Sous contrat avec Stomvi, il ne joue que sur des
instruments spécialement fabriqués pour lui par cette prestigieuse manufacture. Il est par ailleurs
récemment devenu artiste exclusif pour Deutsche Grammophon et va produire une série d’enregistrements représentatifs de ses intérêts musicaux, aussi riches que variés.
http://pachoflores.com
8
ARTISTES INVITÉS
Solistes
DAVID GRIMAL
violon
Après le Conservatoire de Paris (CNSMDP) où il travaille avec Régis Pasquier, David Grimal bénéficie
des conseils d’artistes prestigieux tels que Shlomo Mintz ou Isaac Stern, passe un an à Sciences-Po
Paris puis fait la rencontre, décisive, de Philippe Hirschhorn.
David Grimal mène une carrière internationale de violoniste soliste qui le conduit depuis vingt ans à
jouer régulièrement sur les plus grandes scènes de musique classique du monde avec de prestigieux
orchestres (Orchestre de Paris, Orchestre philharmonique de Radio France, Orchestre national de
Russie, Orchestre national de Lyon, New Japan Philharmonic, Orchestre de l’Opéra de Lyon, Orchestre du Mozarteum de Salzbourg, Orchestre symphonique de Jérusalem ou Sinfonia Varsovia)
et sous la direction de grands chefs (Christoph Eschenbach, Michel Plasson, Michael Schønwandt,
Péter Csaba, Heinrich Schiff, Lawrence Foster, Emmanuel Krivine, Mikhaïl Pletnev, Rafael Frühbeck
de Burgos, Peter Eötvös).
Depuis de nombreuses années, David Grimal poursuit par ailleurs une collaboration avec Georges
Pludermacher en récital. Ils se produisent dans le monde entier et leur discographie – qui comprend
des œuvres de Ravel, Debussy, Bartók, Franck, Strauss, Enesco, Szymanowski et Janáček – a obtenu
des récompenses prestigieuses.
De nombreux compositeurs lui ont dédié leurs œuvres, parmi lesquels Marc-André Dalbavie, Brice
Pauset, Thierry Escaich, Jean-François Zygel, Alexandre Gasparov, Victor Kissine, Fuminori Tanada,
Ivan Fedele, Philippe Hersant, Anders Hillborg, Oscar Bianchi, Guillaume Connesson et Frédéric Verrières.
David Grimal a enregistré les Sonatines de Schubert avec Valery Afanassiev. En 2009, son intégrale
des Sonates et Partitas de Bach, accompagnée de Kontrapartita – une création de Brice Pauset qui lui
est dédiée –, a obtenu un Choc de Classica – Le Monde de la Musique. Son enregistrement du Concerto
pour violon de Thierry Escaich avec l’Orchestre national de Lyon a quant à lui reçu le Choc de Classica
– Le Monde de la Musique en 2011.
En marge de sa carrière de soliste, David Grimal s’est investi dans des projets plus personnels. L’espace de liberté qu’il a créé avec Les Dissonances lui permet d’explorer d’autres répertoires. Sous
l’égide des Dissonances, il a également créé « L’Autre Saison », une saison de concerts en faveur des
sans-abris, en l’église Saint-Leu à Paris.
David Grimal est artiste en résidence à l’Opéra de Dijon depuis 2008. Il enseigne le violon à la Musikhochschule de Sarrebruck en Allemagne, donne de nombreuses master classes et a été membre
du jury du Concours international Long-Thibaud à Paris en 2010. Il a été fait chevalier dans l’ordre
des Arts et des Lettres par le ministre de la Culture en 2008. Il joue le Stradivarius « ex-Roederer »
de 1710, ainsi qu’un violon fait pour lui par le luthier français Jacques Fustier, le « Don Quichotte ».
http://www.les-dissonances.eu/
9
ARTISTES INVITÉS
Solistes
YVONNE NAEF
alto
Originaire de Suisse, Yvonne Naef se produit aussi bien en concert qu’à l’opéra, et remporte récemment de grands succès pour ses interprétations de Quickly (Falstaff), Ulrica (Un Ballon in Maschera)
et Kundry (Parsifal) sous la direction de Daniele Gatti à l’Opéra de Zurich.
Son répertoire comprend les principaux rôles de mezzo-soprano des opéras de Verdi (Aida, Il Trovatore, Don Carlo, Un Ballon in Maschera), qu’elle chante dans les plus grandes salles, telles que le Metropolitan de New York, le Royal Opera House de Londres, le Wiener Staatsoper ou l’Opéra de Paris.
Dans le répertoire français, elle chante Ariane et Barbe-Bleu, Carmen, Les Troyens et La Damnation
de Faust. Elle interprète également la plupart des grands opéras de compositeurs russes, ainsi que
ceux de Richard Wagner.
En concert, Yvonne Naef chante des œuvres de compositeurs allant de Bach à Boulez. En tant que
spécialiste de Gustav Mahler, elle interprète les Symphonies N° 2, 3 et 8, les Kindertotenlieder, les
Rückert Lieder, les Lieder eines fahrenden Gesellen, ainsi que les Lieder aus der Knaben Wunderhorn,
sous la direction de Pierre Boulez, James Levine, Christoph Eschenbach, Semyon Bychkov, Marin
Alsop, Franz Welser-Möst, Sylvain Cambreling, Rafael Frühbeck de Burgos, Kent Nagano ou Jonathan Nott. Elle travaille également avec les chefs Mariss Jansons, Sir Simon Rattle, Bernard Haitink,
Georges Prêtre et Sir John Eliot Gardiner.
Parmi les points forts la saison dernière, notons ses rôles de Quickly (Falstaff) et Ulrica (Un Ballon in
Maschera) à l’Opéra de Zurich, Fricka (Die Walküre) au Hamburgische Staatsoper, Kundry (Parsifal) à
l’Opéra de Budapest, des concerts à Zurich, Paris, Amsterdam, Rotterdam et Boston, ainsi que ses
interprétations de L’Enfant et les sortilèges de Ravel au Saito Kinen Festival sous la direction de Seiji
Osawa et de la Symphonie N° 8 de Mahler au Festival de Salzbourg sous la direction de Gustavo
Dudamel. Elle chante également dans la toute première production de Parsifal donnée à l’Opéra
national de Corée, qu’elle reprend à Hambourg, Vienne, Zurich et Brême.
Durant la saison 2014-2015, elle se produit en concert au Musikverein de Vienne, à Prague, avec le
Boston Symphony Orchestra, à Tokyo ainsi qu’à Katowice en Pologne, et interprète Ulrica (Un Ballon
in Maschera) au Hamburgische Staatsoper.
Sa discographie, dont plusieurs enregistrements ont été internationalement primés, comprend Il
Trovatore (Verdi), Das Rheingold et Die Walküre (Wagner), l’Oratorio de Noël ainsi que des cantates de
Bach, la Petite Messe solennelle de Rossini, Penthesilea de Schoeck, les Gurrelieder de Schönberg, la
Symphonie N° 9 de Beethoven, des mélodies de Chostakovitch, Berlioz et Wagner, la Rhapsodie pour
alto de Brahms, les Symphonies N° 2 et 8 de Mahler ainsi que Poèmes pour mi de Messiaen.
10
ARTISTES INVITÉS
Solistes
SERGEY OSTROVSKY
violon
Né en 1975 en Russie dans une famille de musiciens, Sergey Ostrovsky débute le violon à l’âge de
6 ans. Inspiré par son père, Valery Ostrovsky, pianiste concertiste et professeur, il étudie avec David
Lapidus à l’école de musique, pendant 8 ans, fait sa première apparition en concert à l’âge de 8 ans
et se produit pour la première fois avec un orchestre symphonique à 13 ans. Il poursuit ses études
avec Lazar Gantman et Yury Gluchovsky au Conservatoire de Gorky. En 1991, Sergey Ostrovsky immigre en Israël avec sa famille et se perfectionne avec Yair Kless et Irina Svetlova à l’Académie
Rubin de Tel Aviv (devenue depuis 2005 Buchmann-Mehta High School of Music). En 1996, il fonde le
Quatuor Aviv qui part en Europe étudier avec les membres du Quatuor Alban Berg à la Hochschule
de Cologne (1998-2000) et avec les membres du Quatuor Daniel au Conservatoire de Rotterdam.
Sergey Ostrovsky obtient son diplôme de licence avec Natalia Morozova en 2000 et son master au
Conservatoire d’Amsterdam avec Alexander Kerr en 2002.
En tant que premier violon fondateur du Quatuor à cordes Aviv, il gagne plusieurs récompenses
lors de concours Internationaux, notamment au 3e Concours de musique de chambre de Melbourne
- Grand Prix, au Concours de quatuor à cordes de Bordeaux, au Printemps de Prague, à Graz en Autriche. Il est également lauréat d’un prix israélien du Ministère de la Culture et d’un prix du Ministère
de l’éducation nationale en Allemagne.
Avec le Quatuor Aviv, il se produit sur tous les continents et dans les plus grandes salles de concerts
dont le Carnegie Hall et le Lincoln Center New York, le Kennedy Center et la Bibliothèque du Congrès
de Washington, l’Opéra de Sydney, le Wigmore Hall et le Royal Hall Festival Londres, l’Auditorium
du Louvre, le Théâtre du Châtelet Paris, le Konzerthaus de Vienne ou la Philharmonie de Cologne.
Ses tournées le conduisent en Afrique du Sud, en Australie, au Canada, en Chine, aux États-Unis, au
Brésil, en Pologne, en Croatie, en Hongrie et en Autriche notamment.
Le Quatuor Aviv est invité à jouer dans de nombreux festivals tels que Verbier, Aix-en-Provence,
Storioni, Davos, au Festival de Quatuor dans le Luberon, aux Folles Journées de Nantes entre autres.
Il a par ailleurs également enregistré plusieurs CD pour le label Naxos (F. A. Hoffmeister, Erwin
Schulhoff, Erno Dohnanyi) et Dalia Classics (Chostakovich).
Sergey Ostrovsky se produit en tant que soliste avec l’Orchestre de la Suisse Romande (premier violon de 2007 à 2012), l’Israel Philharmonic Orchestra, le Cape town Philharmonic, le Johannesburg
Philharmonic, Brooklyn Philharmonic, Jerusalem Symphony, l’Israel Chamber Orchestra, l’Orchestre
philharmonique de Moscou et sous la direction de chefs tels que Zubin Mehta, Yoel Levi, Hugh Wolff,
Bernard Guller, Uriel Segal, Maxim Vengerov. Il est actuellement premier violon de l’Orchestre Palau
des Arts de la Comunidad valenciana en Espagne.
Il a enregistré pour EMI Classics le Concertone de Mozart pour 2 violons, avec Maxim Vengerov et
l’Orchestre du Festival de Verbier et en 2010 il a enregistré pour Naxos un nouvel album, avec des
concertos de compositeurs russes méconnus comme Anton Arensky, Jules Conus, dont une première avec le Concertino opus 42 de Mieczyslaw Weinberg.
Parallèlement à sa carrière de concertiste, Sergey Ostrovsky est professeur de violon et de musique
de chambre à la Haute Ecole de Musique de Genève.
Il joue un violon de 1716, de Giovanni Grancinno qui lui a été confié par la Fondation James Mayer
et Tarbut en Israël.
11
ARTISTES INVITÉS
Solistes
LAURE-ANNE PAYOT
mezzo-soprano
Née à Genève, Laure-Anne Payot commence l’étude du chant dans cette ville auprès de Heidi Raymond puis entre au Conservatoire de musique de Lausanne dans la classe de Pierre-André Blaser
où elle obtient son diplôme de concert. Parallèlement, elle se perfectionne auprès de Kurt Widmer
à Bâle et Peggy Bouveret à Paris.
Elle interprète des rôles d’opéra (Cherubino et Arminda chez Mozart, Rosine chez Scarlatti, l’Enchanteresse chez Purcell, Il Satirino chez Cavalli) et de comédienne-chanteuse sur les scènes du
Théâtre de Caen, de l’Opéra de Lausanne ou au festival Tibor-Varga. Elle est saluée par la critique
pour son interprétation de Pierrot Lunaire à l’Oriental Théâtre de Vevey.
Laure-Anne Payot cultive avec prédilection le répertoire contemporain en interprétant les compositeurs actuels (création de S(k)ript d’Eric Gaudibert, collaboration avec l’Ensemble Contrechamps,
avec l’Ensemble Namascae, création de Der Teich d’Ezko Kikoutchi, pièce écrite pour elle et l’Ensemble Namascae sous la direction de William Blank au jardin musical de Cernier et en tournée,
Sippal, dobbal, nádihegedüvel de György Ligeti au festival Archipel, récital à capella au Théâtre Municipal de Lausanne, Aventures et Nouvelles Aventures de György Ligeti à l’Oriental Théâtre de Vevey,
Drumming de Steve Reich avec le CIP, Et si Bacon, opéra de François Cattin avec le NEC, Sequenza III
de Berio au festival Usine Sonore, créations de jeunes compositeurs hongrois invités pour la saison
musicale de Dampfzentrale à Berne, stages avec Heinz Holliger, György Kurtag, Georges Aperghis).
En 2015, elle reprend le Pierrot Lunaire avec les soliste du BSO et Giovanni Belluci au piano à Bienne.
Elle prépare un récital en tandem-miroir avec des musiciens syriens de chants de troubadours à
Château Rouge à Annemasse et reprendra Der Teich d’Ezko Kikoutchi à Berne.
Laure-Anne Payot enseigne le chant au Conservatoire de Musique de Genève (filière pré-professionnelle d’Art Dramatique).
12
ARTISTES INVITÉS
Solistes
TRUIKE VAN DER POEL
mezzo-soprano
Truike van der Poel a d’abord étudié la philosophie avant de s’orienter vers le chant et la direction de
chœur à Rotterdam et La Haye. Son répertoire comprend la musique baroque et les grands oratorios
mais elle s’est spécialisée dans la musique contemporaine et s’est produite dans de nombreux
festivals et maisons d’opéras.
Elle a été membre permanent du chœur Balthasar Neumann dirigé par Thomas Hengelbrock et
de la Schola Heidelberg dirigée par Walter Nussbaum, et a collaboré avec l’Ensemble l’Itinéraire
et l’Ensemble Resonanz. En tant que soliste, elle a participé à de nombreuses créations mondiales
avec l’Ensemble Thürmchen de Cologne dont elle est la voix. Elle a rejoint les Neue Vocalsolisten en
2007.
Depuis 2001, Truike van der Poel enseigne la direction de chœur à Hanovre.
13
ARTISTES INVITÉS
Solistes
ANTHONY RIVERA
baryton
Anthony Rivera débute son parcours musical par un cursus classique en trompette au conservatoire
de Nevers (Bourgogne) à l’âge de 11 ans. Il commence le chant lyrique dans ce même conservatoire
à l’âge de 17 ans dans la classe d’Albena Dimitrova ; il y restera deux ans. C’est à Lyon qu’il
étudie la musicologie, à l’université Lumière Lyon2, où il obtient une licence. En parallèle, il entre
au conservatoire de cette ville en chant dans la classe de Marcin Habela ainsi qu’au pôle jazz
en trompette. En 2012, il intègre la Haute école de musique de Genève dans la classe de Marcin
Habela où il suit un programme de bachelor. Il participe au cours de ses études aux master classes
d’Isabelle Aboulker, Eric Trémolières, Jeanne Roth, Gottlieb Wallisch, Maria Diaconu, Alain Garichot,
Claudio Desderi, Jadwiga Rappe ou encore Laurent Pillot.
En tant que soliste, Anthony Rivera se produit dans le Requiem de Fauré et le Magnificat de Brixi
sous la direction de Michelle Ambrosetti. Il participe, dans le chœur, à l’opérette La poule noire de
Rosenthal mise en scène par Annie Tasset. Il interprète notamment le rôle de Léandre ainsi que
du Carnaval dans l’opéra Baroque Les fêtes vénitiennes d’André Campra, mis en scène par Dorota
Cybulska et Tiger Brown dans L’Opéra de quat’sous de Kurt Weill au théâtre du Galpon à Genève,
mis en scène par Stephan Grögler. Il tient le rôle principal de la création opératique Tristan mise
en scène par Ludovic Heime à Lyon, interprète un touriste dans la création Coucou nous sommes
tous des petits-suisses dadaïstes mise en scène par Gabriel Alvarez sur une musique composée
par Bruno de Franceschi, ainsi que le rôle, au théâtre du Galpon, de Marco dans Gianni Schicchi de
Puccini sur une mise en scène de P. A Gamba. Il se produit sur l’opérette Les Bavards de J. Offenbach,
mise en scène par Stuart Patterson, où il interprète Sarmiento.
Anthony Rivera a été assistant du metteur en scène, Zoltan Csekö, pour l’opéra Cosí fan tutte de
Mozart.
Lors de la saison 2015-2016, Anthony Rivera se produira avec l’Ensemble Contrechamps avec qui il
a déjà collaboré pour l’opéra Die Gespenstersonate d’A. Reimann dans le rôle de Bengtsson, sous la
direction de Johannes Kalitzke.
14
ARTISTES INVITÉS
Solistes
STEPHAN RÜGAMER
ténor
Stephan Rügamer fait ses études à Hochschule für Musik de Lübeck et les complète avec James
Wagner et Günther Binge. Á ses débuts en tant que jeune ténor lyrique, il tient les rôles de Don Ottavio dans Don Giovanni, Belmonte dans Entführung aus dem Serail, Alfred dans Fledermaus et Alfredo
dans La Traviata, au Théâtre de Lübeck.
Depuis ses débuts en 1999 au Staatsoper de Berlin dans le rôle de David dans Die Meistersinger von
Nürnberg sous la baguette de Daniel Barenboïm, il se produit régulièrement dans cette salle dans
des rôles comme Steuermann dans Der Fliegende Holländer (Barenboïm/Kupfer), Raimbeaut dans
Robert le Diable (Minkowski/Quander), Chateauneuf dans Zar und Zimmermann, Narraboth dans Salome (Weigle/Kupfer), Cassio dans Otello (Barenboïm/Flimm), Tamino dans Die Zauberflöte (Salemkour/Everding), Chevalier dans Der Ferne Klang (Gielen/Mußbach), Sänger dans Der Rosenkavalier
(Rattle/Brieger), Boris dans Katja Kabanowa (Salemkour/Thalheimer), Schuiskij dans Boris Godunow (Barenboïm/Tcherniakov), Macduff dans Macbeth (Weigle/Mußbach), Marquis dans Der Spieler
(Barenboïm/Tcherniakov).
C’est également sous la direction de Daniel Barenboïm qu’il chante son premier Erik dans Der Fliegende Holländer lors de la tournée du Staatsoper de Berlin au Teatro Real de Madrid en 2003, à Berlin en 2006 et sous la baguette de Daniel Harding en 2013. Stephan Rügamer se produit également
comme artiste invité dans les plus importants opéras d’Allemagne mais aussi au Théâtre du Châtelet à Paris dans le rôle de Matteo dans Arabella, au Teatro Real de Madrid comme Schuiskij dans
Boris Godunov (2007-2008) et en 2009 il interpète Walther von der Vogelweide sous la direction de
Jesús López Cobos à la Scala de Milan, où il chante également le Marquis dans Der Spieler de Prokofiev (2008) et Loge dans Das Rheingold (2010).
En concert, il se produit avec les plus prestigieux orchestres symphoniques et sous la direction de
chefs tels que Pierre Boulez, Christoph von Dohnányi, Martin Haselböck, Pablo Heras-Casado, Ruppert Huber, Phillippe Jordan, Fabio Luisi, Ingo Metzmacher, Kent Nagano, Helmut Rilling, Sebastian
Weigle et Zubin Metha.
Récemment, il chante Tom Rakewell dans The Rakes Progress au Staatsopera de Berlin, (Coleman/
Warlikowski), Loge dans Das Rheingold qu’il a également interprété à la Scala de Milan tout comme
aux BBC-Proms à Londres en 2013. On peut aussi l’entendre dans la Symphonie N° 9 de Beethoven
avec le WDR Sinfonieorchester Köln sous la direction de Cornelius Meister et avec la Staatskapelle
de Berlin en 2014 sous la baguette de Pablo Heras-Casado.
Stephan Rügamer participe aux festivals de Lucerne, Chicago Ravignia, Salzbourg, Bregenz et
Saint-Pétersbourg.
Parmi ses nouveaux enregistrements, mentionnons Das Lied von der Erde de Mahler (Schönberg/
Riehn) pour Dabringhaus & Grimm, Loge dans Das Rheingold avec Valery Gergiev pour le label Mariinsky, un DVD de Lulu (Barenboïm/Bredt) et un deuxième DVD de son Loge à la Scala de Milan en
2012 (Barenboïm/Cassiers).
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ARTISTES INVITÉS
Solistes
YEREE SUH
soprano
Yeree Suh étudie à la Seoul National University avec Hyunjoo Yun, à l’Universität der Künste de Berlin, dans la classe de Harald Stamm (opéra), où elle obtient son diplôme avec mention, à Leipzig avec
Regina Werner-Dietrich et à la Schola Cantorum Basiliensis avec Gerd Türk (baroque vocal). Elle fait
ses débuts professionnels en 2003 avec René Jacobs à l’Innsbrucker Festwochen dans le rôle d’une
nymphe dans l’Orfeo de Monteverdi, qu’elle reprend au Deutsche Staatsoper Berlin en 2004 puis au
Theater an der Wien en 2007.
Yeree Suh s’est produite avec Andreas Spering (Silvia de L’Isola disabitata et La Belezza de Il Trionfo
del tempo e del disinganno de Haendel), avec Andrea Marcon et l’Orchestre baroque de Venise (Apollo
e Dafne de Haendel), avec Philippe Herreweghe (Le Songe d’une nuit d’été de Mendessohn), avec Ton
Koopman et le Deutsche Symphonie Orchester de Berlin (Les Sept Paroles de Schütz), avec René
Jacobs (les Madrigaux de Monteverdi), avec Frieder Bernius et Masaaki Suzuki (Le Messie de Haendel), avec le Münchner Symphoniker (Carmina burana et Hänsel und Gretel de Orff à Munich) et avec
l’Orchestre Bach de Fribourg (Messe en fa mineur de Bruckner). Lors de la dernière saison, elle fait
une tournée en Corée du Sud avec l’Akademie für Alte Musik Berlin, une tournée européenne avec
La Petite Bande et Sigiswald Kuijken, elle chante avec l’Orchestre de la Radio espagnole et Rubén
Dubrovsky, et retourne au Théâtre de Bâle dans Ariane de Wolfgang Rihm.
Yeree Suh participe à la première européenne de with lilies white de Matthias Pintscher sous la
baguette de Kent Nagano à la Philharmonie de Berlin et au Konzerthaus de Dortmund. Elle chante
des œuvres contemporaines avec l’Ensemble Modern et Sian Edwards, avec le London Royal Philharmonic Orchestra au Festival de l’Estoril, avec le Nieuw Ensemble à la Biennale de Venise, avec le
London Sinfonietta et Baldur Broennimann à Settembre Musica et avec le BBC Scottish Symphony
Orchestra et Ilan Volkov.
Pour ses débuts à New York, Yeree Suh chante Mysteries of the Macabre de Ligeti et Akrostikon-Wortspiel d’Unsuk Chin avec l’Ensemble Intercontemporain et Susanna Mälkki. En 2010-2011, elle interprète Pli selon pli de Boulez avec le Bamberger Symphoniker et Jonathan Nott à Berlin, Outis de
Hanspeter Kyburtz avec l’Ensemble Intercontemporain à Paris ; elle donne en création mondiale
Serpent rouge de Torsten Rasch et Akrostikon-Wortspiel d’Unsuk Chin avec le BBC Symphony Orchestra ; et interprète Semele de Haendel au Festival de Beijing. En 2011-2012, elle donne A Mind of
Winter de George Benjamin avec Paavo Järvi et le RSO de Francfort, un récital d’airs d’opérettes avec
l’Orchestre symphonique de la WDR SO à Cologne, le Schauspieldirektor de Mozart en tournée avec
le Concerto Köln, Bach et Mahler avec le Kammerorchester Basel, Le Messie de Haendel avec l’Orchestre symphonique de Munich, Séquence de Barraqué au Konzerthaus de Vienne, et des extraits
de Pli selon pli de Boulez avec Peter Rundel et le Remix Ensemble à Porto. Lors du Festival Archipel 2012, Yeree Suh a donné en création mondiale Nachlese Vb de Michael Jarrell avec l’Ensemble
Contrechamps et Pascal Rophé. En 2013-2014, Yeree Suh chante à la Lucerne Festival Academy
avec Pablo Heras-Casado, elle interprète l’Exsultate, Jubilate de Mozart avec le Württemberg Chamber Orchestra Heilbronn, une reprise d’Almira, reine de Castille au Haendel Festival et Three Settings
of Celan de Birtwistle avec le LA Phil New Music Group sous la direction de Jeffrey Milarsky.
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Son premier enregistrement, Musik der Hamburger Pfeffersäcke (Haendel, Telemann, Keiser), avec
l’Elbipolis Barockorchester, a reçu un accueil chaleureux en 2008. Elle a également enregistré Didon
et Énée de Purcell (Belinda) sous la direction de Leonardo García Alarcón, l’Oratorio de Pâques de
Bach avec Sigiswald Kuijken et La Petite Bande, des œuvres de Judith Bingham (Resonus), Dixit
Dominus de Haendel avec Pierre Cao et des cantates de Bach.
ARTISTES INVITÉS
Solistes
KAI WESSEL
contre-ténor
Né à Hambourg, le contre-ténor Kai Wessel fait des études de théorie musicale, de composition et de
chant au Conservatoire supérieur de Lübeck auprès des professeurs R. Ploeger, F. Döhl et Ute von
Garczynski. En parallèle, il suit des études de musique ancienne à la Schola Cantorum Basiliensis
avec René Jacobs, dont il a été l’assistant pour l’arrangement de plusieurs opéras.
Son travail a été récompensé par plusieurs prix internationaux, entre autres le Prix spécial
du Deutscher Bühnenverein pour l’interprétation d’une œuvre contemporaine (Berlin 1988) et,
dernièrement, un prix du Concours Musica Antiqua du Festival de Flandres à Bruges. Des bourses
de la Studienstiftung des Deutschen Volkes et du DAAD lui ont permis de continuer sa formation à
Hilversum auprès de Peter Kooy.
Kai Wessel travaille dans le monde entier avec des chefs et ensembles renommés tels que Michael
Schneider, Sigiswald Kuijken, Philippe Herreweghe, William Christie, Jordi Savall, Ton Koopman,
Nikolaus Harnoncourt, Martin Haselböck, Hermann Max, Gustav Leonhard, Konrad Junghänel,
Michael Hofstetter, Nicholas McGegan, Masaaki Suzuki, Reinhard Goebel, Michel Corboz, HansWerner Henze, Arturo Tamayo, Sylvain Cambreling, Peter Rundel, Heinz Holliger et Reinbert de
Leeuw entre autres.
Il est régulièrement invité par de nombreux festivals internationaux tels que Salzbourg, Vienne,
Berlin, Dresde, Schwetzingen, Paris, Saintes, Madrid, Amsterdam, Utrecht, Edimbourg, Tokyo, San
Francisco, etc. Au cours des dernières années, il participe à de nombreuses productions d’opéras,
entre autres à Freiburg, Göttingen, Karlsruhe et Halle, à Bâle, Saint-Gall, Barcelone, Innsbruck, Nice,
Potsdam, Hambourg, Hanovre, Stuttgart.
Ce travail se reflète dans de nombreux enregistrements radiophoniques et plus de 80 productions
discographiques. Kai Wessel assure la création mondiale d’œuvres d’Isabel Mundry (Ein Atemzug
– Odyssee), Olga Neuwirth (Lost Highway), Klaus Huber (Schwarzerde, Die Seele muss vom Reittier
steigen), Salvatore Sciarrino (Luci mie traditrici), Georg Friedrich Haas (Die schöne Wunde), Regina
Irman (Poem ohne Held), entre autres. Des compositeurs comme Annette Schlünz, Rebecca Saunders,
Karola Obermüller, Burkhard Friedrich, Mauricio Kagel, Heinz Holliger, Klaus Huber, Matthias
Pintscher ont écrit pour lui.
Kai Wessel enseigne le chant et l’interprétation de la musique baroque au Conservatoire supérieur
de Cologne et au Conservatoire de l’Université privée de Vienne. Dans ce dernier cadre, il a recréé et
dirigé, en novembre 2008, la pastorale de Francesco Pistocchi Il Narciso.
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ARTISTES INVITÉS
Chœur
ENSEMBLE VOCAL SÉQUENCE
L’Ensemble vocal Séquence est fondé à Genève en 1993 par Laurent Gay. Á l’origine composé d’un
noyau fixe de seize chanteurs, ses premiers concerts sont principalement axés sur des œuvres pour
chœur de chambre des XIXe et XXe siècles. Par la suite, il poursuit l’exploration du répertoire pour petit ensemble vocal des XXe et XXIe siècles. Il chante notamment des œuvres de Béla Bartók, Luciano
Berio, Xavier Dayer, Claude Debussy, Peter Eötvös, Stefano Gervasoni, Leoš Janáček, György Kurtág,
György Ligeti, Frank Martin, Olivier Messiaen et Steve Reich.
Dès 1996, il collabore avec de nombreuses formations comme l’Ensemble Contrechamps, le Centre
international de percussion, l’Orchestre du festival Amadeus, l’Orchestre de chambre de Lausanne,
et est invité par le Festival de musique sur Haut Jura, le Festival Archipel et le Festival Amadeus.
Depuis sa création, l’Ensemble vocal Séquence a assuré la création de plusieurs œuvres. Parmi
elles, Hommage à François Villon de Xavier Dayer, Hör… lass uns lauschen de Giovanni Bonato (primée
par le Prix international de composition musicale Reine Marie José en 2004), Astrali nidi de Paolo
Longo, Ou le mystère précipité hurlé de Nicolas Bolens et plus récemment Sonatine pour chœur de
Jean-Sélim Abdelmoula et Moments musicaux d’après Scriabine de Sergio Menozzi.
Aujourd’hui bien implanté dans le paysage musical genevois et romand, l’Ensemble vocal Séquence
est régulièrement salué pour la qualité de ses prestations, l’originalité de sa programmation et la
singularité de sa démarche.
http://www.ensemblevocalsequence.ch
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ARTISTES INVITÉS
CMGO
Le CMgo, Orchestre du Conservatoire de musique de Genève, est une formation unique qui associe les
meilleurs élèves du Conservatoire, leurs professeurs et les étudiants de la Haute école de musique
de Genève dans une quête permanente d’exigence et d’alchimie. Il offre ainsi l’occasion aux jeunes
élèves d’aborder le répertoire orchestral sous la direction d’un chef d’orchestre professionnel. Le
CMgo a pour ambition d’apporter et de faire connaître la musique classique à un auditoire nouveau
et élargi. La programmation aborde une grande diversité de styles et la durée des programmes est
adaptée au lieu et au public.
ORCHESTRE DE LA HEM
L’Orchestre de la Haute école de musique de Genève (HEM - Genève) est formé d’étudiants de l’institution. Il bénéficie de partenariats avec des formations professionnelles réputées de la région lémanique et de l’intérêt de chefs de renom. Des tournées internationales ont lieu chaque année en
fonction des projets musicaux.
En 2009, l’orchestre s’est produit en Chine pour une tournée de concerts sous la direction d’Antoine
Marguier et a donné, en février 2010, trois représentations du ballet de Frank Martin Le Conte de
Cendrillon au Théâtre du Palais des Arts de Budapest sous la direction de Gábor Takács-Nagy. Au
mois d’octobre 2013, l’Orchestre de la HEM - Genève est parti en tournée au Japon, dans le cadre
d’un partenariat avec l’Université des Arts de Tokyo. L’orchestre participe également à des événements régionaux et il collabore chaque saison à des académies avec l’Orchestre de la Suisse Romande et l’Ensemble Contrechamps.
L’Orchestre de la HEM - Genève interprète régulièrement des œuvres de compositeurs de notre
temps qui collaborent de manière rapprochée avec les étudiants, soit en les supervisant, soit en
assistant aux répétitions (Holliger, Kurtág, Dutilleux, Lindberg, Dusapin, etc.). Les étudiants sont dirigés par des chefs d’orchestre réputés, notamment Ilyich Rivas, Pierre-André Valade, Patrick Genet,
Edouard Chappot, Gábor Takács-Nagy, Nader Abbassi, Pierre Bleuse, Celso Antunes et Laurent Gay
pour la saison 2014-2015.
Un CD a été enregistré et produit en 2009 chez Pan Classic sous la direction de Gábor Takács-Nagy,
avec l’altiste Nobuko Imai. Ce disque a été salué par la critique internationale. En 2012, l’orchestre
a enregistré chez Claves Records Le Conte de Cendrillon de Frank Martin dirigé par Gábor TakácsNagy. Sorti en janvier 2013, le disque a reçu depuis 5 diapasons.
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ARTISTES INVITÉS
QUINTETTE À VENT SLOWIND
Slowind est composé de solistes du l’Orchestre philarmonique de Slovénie, un orchestre avec une
riche tradition musicale fondé il y a plus de 300 ans, en 1701, à Ljubljana. Gustav Mahler, Vaclav
Talich, Fritz Reiner et Carlos Kleiber figurent parmi les chefs qui l’ont dirigé.
Le répertoire du quintette englobe des compositions classiques et romantiques mais se compose
principalement d’œuvres du XXe siècle et de créations qu’il présente dans les plus prestigieux festivals. Divers compositeurs slovènes ont dédié leurs travaux à Slowind, Larisa Vrhunc et Urška
Pompe notamment. En outre, il joue également des créations pour quintette à vent récentes tant
slovènes (œuvres de Vinko Globokar, Lojze Lebiè, Božidar Kos, Igor Majcen, Bor Turel, Uroš Rojko)
qu’internationales (œuvres de Volker Staub, Ivo Nilsson, Martin Smolka par exemple).
Le quintette a par ailleurs joué avec des artistes et ensembles de premier plan à l’instar d’Aleksandar Madžar, Andrea Marchiol, Arvid Engegard, James Avery, Bernhard Wulff, Vinko Globokar, Heinz
Holliger, Steven Davislim, Christiane Iven, Robert Aitken, Heinz Holliger, Alexander Lonquich, Muriel
Cantoreggi, Ensemble SurPlus (Fribourg-en-Brisgau), Accroche Note (Strasbourg), Salvatore Sciarrino ou encore Pascal Dusapin.
Lorsque Slowind se produit à l’étranger, il accorde une place de choix dans ses concerts aux compositeurs slovènes. Ainsi, au moins une œuvre slovène a été jouée lors de chaque représentation de
ses deux tournées américaines (New York, Swarthmore, Los Angeles, Cleveland, Chicago), à Toronto
(New Music Series), au festival Roaring Hoofs en Mongolie, Ars Musica à Bruxelles, la Biennale à
Berne, Klangspuren à Schwaz, tout comme dans les concerts à Berlin, Munich, Rome, Florence,
Vienne et ailleurs.
Depuis de nombreuses années, le quintette organise sa propre série de concerts de musique de
chambre à Ljubljana sous le nom de Festival Slowind. Les musiciens y présentent des œuvres rares
du répertoire dans lesquelles les instruments à vent ont un rôle prépondérant.
En reconnaissance de son travail, Slowind a reçu le Prix Župančič en 1999 et le Prix Prešeren en
2003.
http://www.slowind.org
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Direction artistique et musicale
BRICE PAUSET
directeur artistique
Brice Pauset étudie le piano, le violon, le clavecin puis la composition à Paris et Sienne (Italie).
Boursier 1994 de la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet pour la Vocation puis stagiaire à l’IRCAM
de 1994 à 1996, il s’est depuis entièrement consacré à sa carrière de compositeur, à l’enseignement
ainsi qu’à l’interprétation au clavecin et au piano de ses propres œuvres, éventuellement en relation
avec le répertoire ancien.
Il collabore fréquemment avec les plus importantes institutions musicales dans le monde entier.
Ses œuvres sont régulièrement jouées par des solistes tels que Teodoro Anzelotti, Irvine Arditti,
David Grimal, Nicolas Hodges, Salome Kammer ou Andreas Staier, ainsi que par le Arditti String
Quartett, l’Ensemble Lucilin, l’Ensemble Recherche, le Hilliard Ensemble, le Klangforum-Wien, le
Freiburger Barockorchester et la plupart des orchestres radiophoniques allemands, autrichiens et
français.
Durant la saison 2004-2005, il est compositeur en résidence au Mannheimer Oper et compose, en
collaboration avec la compositrice Isabel Mundry et la chorégraphe Reinhild Hoffmann, l’opéra Das
Mädchen aus der Fremde.
Parmi ses dernières œuvres importantes figurent Exercices du Silence pour voix solo, piano et électronique (Festival d’Automne à Paris - IRCAM), Dornröschen II pour quatuor à cordes solo, deux
chœurs et grand orchestre (WDR, Cologne), et Kontra-Konzert pour orchestre classique et pianoforte solo (Kölner Philharmonie, pour le Freiburger Barockorchester et Andreas Staier). Il est compositeur en résidence à l’opéra de Dijon (France) de 2010 à 2015, où son opéra Das Gespräch sera
donné en première en 2017.
Parmi ses prochaines œuvres figurent Kataster pour ensemble et orchestre, des pièces pour quatuor avec électronique, quatuor et orchestre, ainsi qu’une nouvelle production d’opéra de chambre ;
ces œuvres seront données par l’Ensemble Intercontemporain, le Berliner Philharmoniker, l’Opéra
royal de Copenhagen et l’Ensemble Lucilin (Luxembourg).
Brice Pauset est le claveciniste du collectif Les Dissonances initié par David Grimal à Paris.
Passionné de facture instrumentale, il constitue peu à peu une collection d’instruments parmi
lesquels figurent des copies réalisées par les plus grands facteurs de notre temps (Christopher
Clarke, Anthony Sidey), des instruments originaux (dont un pianoforte de Johann Fritz de 1810) ainsi
que des copies sortant de son propre atelier.
En 2008, Brice Pauset a été nommé professeur de composition à la Musikhochschule de Freiburg
im Breisgau, où il habite depuis 2002. Son enseignement tisse des liens féconds entre musique, philosophie, politique, économie, arts, littérature et architecture. Il donne par ailleurs de nombreuses
master classes, notamment à Royaumont, à l’IRCAM (France) ou à Graz (Autriche).
En octobre 2012, il a été nommé directeur artistique de l’Ensemble Contrechamps à Genève
(Suisse).
Sa musique est en dialogue permanent avec l’histoire passée et présente. Ses aspects esthétiques,
politiques et utopiques feront l’objet d’une publication avec le musicologue Laurent Feneyrou, sous
la forme d’entretiens et de textes analytiques.
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Direction artistique et musicale
MICHAEL WENDEBERG
directeur musical
Né en Allemagne en 1974, Michael Wendeberg étudie le piano avec Markus Stange, Bernd Glemser
et Benedetto Lupo. Il suit également les master classe de direction de Toshiyuki Kamioka à
Saarbrücken.
En tant que pianiste, Michael Wendeberg remporte de nombreux concours nationaux et internationaux, et se produit régulièrement en soliste. Il est invité par des festivals renommés, et par les
plus grands orchestres allemands. En musique de chambre, il collabore avec Laurent Korcia, avec
lequel il enregistre plusieurs CD, ou avec Nicolas Hodges. De 2000 à 2005, il fait partie de l’Ensemble Intercontemporain, où il travaille intensément avec Pierre Boulez.
Pendant ses études avec Toshiyuki Kamioka, Michael Wendeberg est également son assistant à
l’opéra de Wuppertal. De 2005 à 2014, il travaille à l’opéra de Mannheim et de Berlin, où il assiste
des chefs tels que Daniel Barenboïm, Pierre Boulez et ou Sir Simon Rattle, ainsi qu’à Lucerne, où il
est chef principal de 2011 à 2014.
Michael Wendeberg dirige le Staatskapelle Berlin, le Musikfabrik Köln, le Klangforum Wien, le Neue
Vokalsolisten Stuttgart, le Kammerensemble Neue Musik Berlin, l’Ensemble Ascolta, le chœur
de chambre Apollini et Musis du Staatsoper Berlin, l’Orchestre philharmonique de Ljubljana, le
Sinfonieorchester Wuppertal, ou encore le Collegium Novum de Zurich, et est invité par des festivals tels que la Biennale de Munich, le Bregenz Festival, le Musica Hoy de Madrid, au Wien Modern,
à l’Eclat Festival de Stuttgart, au Klangspuren Schwaz, aux Biennales de Venise, ainsi qu’au Festival
de Lucerne.
En tant que chef, Michael Wendeberg dirige aussi bien le répertoire classique de Bach à Schönberg,
que la musique contemporaine pour laquelle il est très investit. Il s’intéresse à la tradition, et à la
recherche de ce qui fait la continuité dans l’écoute et l’interprétation de la musique ancienne et de
la musique contemporaine.
Dans les productions d’opéra et de théâtre musical, il recherche une étroite collaboration entre
musique et mise en scène. Mentionnons dans ce cadre The man who mistook his wife for a hat de
Michael Nyman à Wuppertal en 2006, la création mondiale de Arbeit Nahrung Wohnung d’Enno
Poppe mis en scène par Anna Viebrock à la Biennale de Munich en 2008, ou encore Simplicius
Simplizissimus de Karl Amadeus Hartmann (Thomas Fiedler) à l’Opera School de Zurich en 2010.
Michael Wendeberg est actuellement directeur musical de l’Ensemble Contrechamps et chef assistant à l’opéra de Yerewan. Durant la saison 2014-2015, il dirige l’Ensemble Ascolta, fait ses débuts
avec le Sinfonietta Basel, interprète l’intégrale des œuvres pour piano de Pierre Boulez durant le
Festtage Festival en mars 2015 au Staatsoper Berlin, et dirige pour la première fois, toujours au
Staatsoper Berlin, La Flûte enchantée de Mozart.
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Musiciens
SIMON AESCHIMANN
guitare
Né à Genève en 1973, Simon Aeschimann obtient un premier prix de virtuosité ainsi que le Prix du
Cercle International des Amis de la Musique en 2000 dans la classe de Maria Livia São Marcos. Il
travaille en parallèle la guitare électrique et les techniques du son.
En tant que guitariste classique et électrique, il se produit avec différents orchestres et ensembles
contemporains (Ensemble Musikfabrik, Orchestre de la Suisse Romande, L’Orchestre de Chambre de
Genève, Ensemble Vortex, Nouvel Ensemble Contemporain) en Suisse et à l’étranger. Très intéressé
par la musique contemporaine, il joue avec l’Ensemble Contrechamps depuis 2005 et collabore
régulièrement avec différents compositeurs.
Simon Aeschimann est également compositeur pour le théâtre (collaborations entre autre avec Éric
Jeanmonod, Fabrice Melquiot, Paul Desveaux, Marthe Keller, Dominique Catton et Christiane Suter,
Jean-Louis Hourdin, Rossella Riccaboni) et le cinéma (Janice Siegrist, Oscar Baillif, Jérome Porte,
Séverin Bolle, Olga Baillif).
Membre-fondateur du groupe de rock Brico Jardin avec lequel il enregistre six albums, Simon
Aeschimann crée plusieurs spectacles rock et des films d’animation. Le disque-livre Petit Robert et
le mystère du frigidaire est sorti chez Naïve en septembre 2011 (Prix Coup de cœur de l’Académie
Charles-Cros).
Il collabore à des performances et improvisations avec l’Ensemble Fred Gloria et Cie, Jojo Mayer, et
les laboratoires spontanés du théâtre Am Stram Gram notamment.
Simon Aeschimann enseigne la guitare classique au Conservatoire de musique de Genève depuis
2000.
TOMOKO AKASAKA
alto
Tomoko Akasaka commence le violon à l’âge de cinq ans. À quinze ans, elle intègre le Conservatoire
de musique de Toho. Après avoir obtenu son diplôme, elle poursuit ses études à l’Académie FranzLiszt en Hongrie. À son retour au Japon, elle passe du violon à l’alto et entre au Conservatoire de
Toho. Elle obtient son diplôme à l’âge de 21 ans. Elle étudie avec Nobuko Imai à la Haute école de
musique de Genève et obtient son diplôme de soliste avec distinction. Au cours de ses études avec
Nobuko Imai, elle a été professeur assistant à l’Académie de musique Genève et professeur invité à
l’Académie de musique de Neuchâtel. Tomoko Akasaka remporte le premier prix au douzième Concours de musique classique du Japon et
le troisième prix à la cinquante-troisième Munich International Music Competition en 2004. Elle se produit comme soliste et chambriste dans tout le Japon et l’Europe notamment avec l’Orchestre de la Bayerischer Rundfunk, le Münchner Kammerorchester, le Kioi Sinfonietta, le Philharmonic Orchestra Timisoara, l’Orchestre philharmonique du Venezuela et l’Orchestre de Chambre
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Musiciens
du Japon, sous la direction de chefs tels que Seiji Ozawa, Budiger Bohn, Gunther Herbig, Gheorghe
Costin ou Olivier Cuendet. Récemment, elle donne une série de récitals au Japon, en Suisse, en Italie et en Allemagne. Cette
série a été diffusée par la télévision nationale japonaise NHK, mais également par les radios néerlandaise, allemande, italienne, française, autrichienne et lettone. En musique de chambre, elle collabore avec Mstislav Rostropovich, Robert Man, Daniel Hope, Christoph Poppen, Gidon Kremer, Heinz Holliger, Menahem Pressler, Charles Neidich ou Clemens Hagen.
Sa récente collaboration avec le compositeur György Kurtág a eu une profonde influence sur son
travail de musicienne. Elle a participé à de nombreux festivals internationaux tels que le Lockenhaus Festival, le Pablo
Casals Festival, le Zagreb Chamber Music Festival, la Schubertiade d’Espace 2, le Festival Musical
Days San Francisco, le Festival de Lucerne ou le Festival de Verbier. En Europe, elle s’est produite dans de prestigieuses salles de concerts comme le Concertgebouw
d’Amsterdam, le Suntory Hall Tokyo, le Victoria Hall de Genève, le Konzerthaus et la Philharmonie de
Berlin, Schloss Elmau et le château de Nymphenburg à Munich.
SABINE AKIKO AHRENDT
violon
Née en 1980 à Rüsselsheim, Sabine Akiko Ahrendt étudie à Francfort, Berlin, Hanovre et Budapest.
Elle a été boursière tant à l’International Ensemble Modern Academy de Francfort qu’au Pact Zollverein et a remporté en 2006 le Kranichsteiner Prize des Darmstadt Ferienkurse.
Bien qu’elle joue du violon d’une façon plus ou moins traditionnelle, Sabine Akiko Ahrendt aime
quand les éléments usuels du concert sont reflétés : l’espace, la scène, les instruments, le public, la
perception, les musiciens, la performance elle-même, les disciplines et la discipline. C’est pourquoi
elle se sert également d’instruments et de modulateurs de son qui fonctionnent à l’électricité (ordinateur, synthétiseur, talkbox, pédale whammy, vocodeur).
Sabine Akiko Ahrendt se produit avec l’Ensemble Modern, MusikFabrik, ascolta, l’Ensemble Resonanz et l’Ensemble Ruhr. Au niveau de la conception et des performances, elle travaille avec Paul
Wiersbinski (video), Lea Letzel (multimédia), Steffen Krebber et Jagoda Szmytka (composition). Elle
est en outre membre de l’Ensemble Contrechamps depuis 2011.
Elle est co-fondatrice de radikal translation (www.radikalstranslation.com) et de PRAESENZ
(www.praesenz.org).
Liens vidéo : www.vimeo.com/user17287984
https://vimeo.com/6283
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Musiciens
ANNE BASSAND
harpe
Née à Genève, Anne Bassand étudie la harpe avec Catherine Eisenhoffer au Conservatoire de sa ville
natale, puis avec Marie-Claire Jamet à l’École Normale de Paris, avant de se perfectionner auprès de
Susann McDonald à l’Université d’Indiana (USA). Elle a aussi bénéficié de l’enseignement de Pierre
Jamet et du pianiste György Sebök. En 1992, elle est lauréate du Concours international de harpe
des États-Unis.
Passionnée de musique contemporaine, elle participe aux concerts de l’Ensemble Contrechamps.
Elle a enregistré plusieurs CD dans différentes formations. Depuis 2006, elle occupe le poste de directrice pédagogique à la Haute école de musique de Lausanne et enseigne à la Musikhochschule de Lucerne.
SERGE BONVALOT
tuba
Serge Bonvalot commence le violoncelle et le tuba à Saint-Claude (Jura) avant d’intégrer le Conservatoire supérieur de musique de Genève où il obtient le diplôme pour les deux instruments. Il se
perfectionne ensuite au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon et obtient un Premier
Prix de tuba à l’unanimité dans la classe de Mel Culbertson.
Jouant régulièrement dans plusieurs ensembles, tel l’Orchestre de la Suisse Romande avec lequel
il a enregistré plusieurs disques et effectué plusieurs tournées, il participe aussi à des projets de
musiques actuelles et contemporaines, comme avec l’Ensemble Contrechamps. Après avoir enseigné au Conservatoire de musique de Neuchâtel, il est actuellement professeur au Conservatoire de
musique de Grenoble.
LAURENT BRUTTIN
clarinette
Laurent Bruttin est né en 1977. Après des études aux conservatoires de Genève et Paris il commence à faire de la musique. Passionné par tous les styles de musique, il se consacre plus particulièrement au développement
de nouvelles techniques instrumentales sur son instrument principal, la clarinette, créant un mélange entre improvisation expérimentale et composition. L’élaboration de concepts de jeu, que ce
soit en solo ou en collaboration avec des musiciens ou artistes d’influences diverses tient une place
importante dans son parcours. Il conçoit également des musiques pour la danse, la performance, le
théâtre, le cinéma ou la radio.
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Musiciens
Aux côtés des musiciens Dragos Tara, Benoît Moreau, Ariel Garcia et Luc Müller, il cofonde Rue du
Nord, association qui a pour but la création de projets liés aux musiques expérimentales et interdisciplinaires dont l’Ensemble Rue du Nord est le vecteur principal. Le festival du même nom à lieu
chaque année, depuis 2003, au théâtre 2.21 à Lausanne.
Il est membre de l’Ensemble Contrechamps depuis 2009.
SÉBASTIEN CORDIER
percussion
Sébastien Cordier effectue ses études au Conservatoire supérieur de musique de Genève et au
Conservatoire national supérieur de Musique de Paris.
Ses nombreuses collaborations avec des formations de renommée mondiale comme l’Orchestre
philharmonique du Luxembourg, l’Orchestre philharmonique de Radio France, l’Opéra national du
Rhin, l’Orchestre de la Suisse Romande ou l’Orchestre national de Catalogne lui permettent de se
produire dans les plus prestigieuses salles du monde et de fréquenter des chefs comme Armin Jordan, Marek Janowski, Emmanuel Krivine, Pascal Rophé, Pierre Boulez, se forgeant ainsi une solide
expérience.
Comme chambriste, il se produit régulièrement avec le Quatuor Makrokosmos, qui vient de faire paraitre son dernier disque Magical Worlds Of Sounds, le Drumming 4tet et contribue avec l’Ensemble
Contrechamps à explorer et à créer des œuvres du XXIe siècle en collaboration avec des compositeurs comme Heinz Holliger, Stefano Gervasoni, Helmut Lachenmann, Michael Jarrell ou Hanspeter
Kyburz.
OLIVIER DARBELLAY
cor
Né à Berne en 1974, Olivier Darbellay finit ses études de violoncelle au Conservatoire de Berne avec
Patrick Demenga et Peter Hörr et obtient en même temps ses diplômes de cor avec distinction dans
la classe de Thomas Müller et David Johnson. Il se perfectionne avec Bruno Schneider au Conservatoire de Freiburg im Breisgau et il s’inscrit à la Schola Cantorum Basiliensis pour travailler le
cor naturel avec Thomas Müller. Après avoir remporté le concours de la Communauté des Radios
publiques de langue française comme Soliste de l’an 2000 et, cette même année, le Premier Prix de
la Tribune internationale des jeunes interprètes à Lisbonne, les portes des salles et des festivals les
plus prestigieux s’ouvrent pour lui. Olivier Darbellay se produit en soliste avec des orchestres tels que l’Orchestres symphonique de
Moscou, l’Orchestre philharmonique d’Etat de Moscou, le Tokyo Sinfonietta, l’Orchestre de la Radio
de Bucarest, l’Orquestra Sinfonica Portuguesa, l’Orchestre de Bretagne, l’Orchestre philharmonique
de Liège, la Südwestdeutsche Philharmonie, les orchestres symphoniques de Berne et Bienne, les
26
Musiciens
orchestres de chambre de Zurich et Bâle et la Camerata Bern avec des chefs comme Dimitri Kitajenko, András Schiff, Heinz Holliger, Paul McCreesh et Sakari Oramo.
Ses partenaires de musique de chambre sont Patricia Kopatchinskaya, Joshua Bell, Myriam Contzen,
Erich Höbarth, Heinz Holliger, Hermann Baumann, Peter Hörr, Sol Gabetta, Konstantinn Lifschitz,
Christophe Prégardien et Mark Padmore. Il se produit en Europe, Russie, Amérique du Nord, Asie
et Australie et est invité aux festivals de Berlin (Festwochen et März Musik), de Lucerne, Verbier,
Menuhin Festival Gstad, Présence Paris et Radio France Montpellier, Rheingau, Grafenegg, Prague,
Ittingen, Riga, Barossa Valley, Davos, Interlaken, Meiringen, Morat, Muséiques Bâle, Orpheum-Festival de Zurich et les World New Music Days à Luxembourg, Hong Kong, Zagreb et en Suisse. Comme membre de l’Ensemble Contrechamps de Genève, du Collegium Novum de Zurich et de l’Ensemble Antipodes, il participe aux festivals de Bruxelles, Vienne, Varsovie, Odessa, Strasbourg et
Witten. Au cor naturel, il travaille avec plusieurs ensembles, entre autres le Bach Collegium Japan,
le Tafelmusik Orchestra de Toronto et les Kammersolisten de Zoug. Plusieurs compositeurs ont écrit pour lui, comme Brice Pauset, Rico Gubler, Jean-Luc Darbellay et
Heinz Holliger, duquel il crée en 2006 le duo Induuchlen pour cor naturel et contre-ténor au Festival de Lucerne. Il est actuellement cor solo à l’Orchestre symphonique de Berne, l’Orchestre de
chambre de Bâle et du Gstaad Festival Orchestra.
Depuis 2001, il est professeur à la Haute école de musique de Lausanne et à partir de 2010 à la HEM
de Lucerne. Il donne des master classes et des ateliers dans divers pays. Ses enregistrements ont paru chez ECM, Grammont, cpo, Divox et Cascavelle.
JEAN-MARC DAVIET
trombone
Jean-Marc Daviet débute le trombone à l’âge de 13 ans dans sa ville d’Annecy. Après un passage aux
conservatoires de Lyon et Paris, il termine ses études à Genève dans la classe de Roland Schnorhk
où il obtient un premier prix avec distinction. Avec son ensemble de musique de chambre (quintette
de cuivres), il est lauréat de plusieurs prix dans des concours internationaux.
Jean-Marc Daviet est titulaire du certificat d’aptitude de professeur de trombone, ce qui lui permet
d’enseigner au Conservatoire de Genève et à l’École de musique d’Annemasse.
Ses activités de musicien l’amènent à collaborer régulièrement avec l’OSR. Il est membre du Quatuor de trombones de Genève.
27
Musiciens
THIERRY DEBONS
percussion
Né à Savièse (Suisse), Thierry Debons débute ses études de percussion et de batterie au Conservatoire et à l’Ecole de Jazz de Sion. Il obtient ensuite à la Haute école de musique de Genève un diplôme
de capacité professionnelle d’enseignement de la percussion, un premier prix de virtuosité ainsi que
le prix spécial des amis du Conservatoire.
Percussionniste de l’Ensemble Contrechamps et de Eklekto, Thierry Debons collabore à de nombreuses exécutions ou créations d’œuvres du répertoire contemporain. Il est de ce fait en contact
permanent avec les différentes personnalités qui font le paysage musical et culturel d’aujourd’hui.
Ses créations musicales aux textures insolites sont fréquemment inspirées de ces diverses rencontres et expériences.
Intéressé par les spectacles pluridisciplinaires, Thierry Debons joue régulièrement ses créations
pour des compagnies de théâtre, de danse ou de cirque. Il a notamment signé la musique des spectacles Showdevant (2008-2009), Poèmes à Lou (2011), Monsieur le Jardinier (2012), 5 Jours en Mars
(2013-2014) et 1814 ou la Cuisine de l’Histoire (2014).
Thierry Debons est également le batteur du groupe de rock Matt Mathew & The Exciters.
Professeur et coordinateur au Conservatoire de Musique de Genève durant 16 ans, il y a enseigné
la percussion, le théâtre musical ainsi que l’ethno rythme. Professeur de didactique instrumentale
à la HEM de Genève et à la HEMU de Lausanne, Thierry Debons assure la direction du Conservatoire
cantonal du Valais depuis janvier 2015.
http://thierrydebons.ch
HANS EGIDI
alto
Hans Egidi a fait ses études de violon à Hanovre puis au Conservatoire de Genève où il obtient sa
virtuosité en 1986.
Parallèlement, il étudie le violon baroque et s’intéresse tôt à la musique contemporaine.
Chef d’attaque à l’Orchestre des Pays de Savoie pendant quinze ans, il devient membre titulaire de
l’Ensemble Contrechamps. Musicien de chambre apprécié en tant que violoniste, il démontre encore
une fois l’éventail de ses possibilités en devenant en 2002 l’altiste du Quatuor Sine Nomine, avec
lequel il se produit dorénavant dans le monde entier.
28
Musiciens
ANTOINE FRANÇOISE
piano
Antoine Françoise étudie le piano à Neuchâtel avec Paul Coker ainsi qu’au Royal College of Music de
Londres avec Andrew Ball, Yonty Solomon et Ashley Wass. Il étudie également le saxophone avec
Laurent Estoppey ainsi que la composition avec Michael Oliva. Au terme de ses études, il reçoit la
Tagore Gold Medal, prestigieuse récompense du Royal college of Music pour son dévouement musical. Il enseigne maintenant dans la même école pour le module de master en spécialisation piano
contemporain ainsi que pour les classes de direction d’orchestre en tant que répétiteur. Il se produit
régulièrement en Europe en soliste, musique de chambre et en ensemble ou orchestre.
Extrêmement actif dans le milieu de la musique contemporaine et de la musique de chambre,
Antoine Françoise joue avec des chefs tels que Diego Masson, Vladimir Jurowsky, Clement Power,
Nicholas Collon ou Pierre-Alain Monot. Pianiste titulaire du NEC (Nouvel Ensemble Contemporain)
depuis 2008 ainsi que de l’Ensemble Contrechamps depuis 2013, il est aussi membre fondateur
du Mercury Quartet, quatuor pour violon, violoncelle, clarinette et piano, et du Françoise-Green
piano duo qui reçoit le premier prix 2011 au concours Nicati à Berne et premier prix du concours
Royal Overseas League 2013 à Londres. Il se produit régulièrement avec le London Contemporary
Orchestra, le City of London Sinfonia, et collabore avec le London Philarmonic Orchestra, le
Philharmonia Orchestra ou le London Sinfonietta.
Antoine Françoise travaille régulièrement avec des jeunes compositeurs de tous pays et compte
maintenant plus d’une centaine de créations à son répertoire. Il collabore également étroitement
avec des compositeurs tels que Rebecca Saunders, Hanspeter Kyburz (dont il joue la création
anglaise de son concerto pour piano), Julian Anderson et Eric Gaudibert, qui lui a écrit son dernier
concerto pour piano GONG.
ALBERTO GUERRA
basson
Diplômé du Conservatoire de Padoue en 1983, Alberto Guerra obtient en 1991 le premier prix de
virtuosité avec distinction du Conservatoire supérieur de musique de Genève, dans la classe de
Roger Birnstingl.
Il collabore avec divers orchestres, notamment l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre du
Maggio Musicale de Florence, l’Orchestre de la Toscane et celui de la RAI à Turin.
Depuis 1991, il est membre de l’Ensemble Contrechamps, avec lequel il se produit régulièrement,
et a travaillé avec les compositeurs actuels les plus importants, dont Pierre Boulez, Luciano Berio,
Heinz Holliger, Brian Ferneyhough, Stefano Gervasoni.
Passionné par la musique ancienne, il se spécialise dans son interprétation sur instruments
d’époque.
Il enseigne actuellement dans les classes professionnelles des conservatoires de musique de
Lausanne et de Rovigo (Italie).
29
Musiciens
MAXIMILIAN HAFT
violon
Maximilian Haft fait ses études à l’école préparatoire du San Francisco Conservatory of Music. Il
obtient un baccalauréat en violon au New England Conservatory of Music à Boston dans la classe
de Masuko Ushioda et une maîtrise cum laude au Royal Conservatory de La Haye où il étudie avec
Vera Beths.
En 2009, Maximilian Haft entre à la Asko-Schoenberg Ligeti Academy, un collectif d’étudiants de troisième cycle dévoué à l’étude et la représentation du répertoire contemporain. Il participe au Festival
Académique de Lucerne de 2010 à 2012 où il travaille avec Pierre Boulez et l’Ensemble Intercontemporain. Il a également été fellow aux festivals de Brittan-Pears et Orford et joue dans d’autres festivals : Bern Biennale, Acht Brücken (Cologne), Warsaw Autumn, Tonlagen Festival (Dresden), Axes
Festival (Krakow), Donaueschingen Festival, Ultraschall (Berlin), et reMusik (Saint-Petersbourg).
Ce violoniste aux multiples facettes, applaudi pour ses interprétations de musique contemporaine,
s’est produit dans de nombreux concerts à travers l’Europe, l’Amérique du Nord et l’Amérique du
Sud. En tant que soliste, il joue le concerto pour violon de Lutoslawski Chain II avec le Northern
Netherlands Orchestra en 2011. En 2010, il est bénéficiaire d’une bourse HPS Huygens, et est finaliste de De Link Prijs en 2011 ainsi qu’à celui du Storioni Chamber Music Competition en 2011.
Il enregistre pour plusieurs labels de musique, dont récemment en tant que soliste le Komponisten
Portrait de Beat Furrer.
Il travaille avec l’ensemble Asko-Schoenberg (Amsterdam), l’Ensemble Klang (La Haye), Musik Fabrik (Cologne) et est actuellement membre de Oerknal (La Haye), l’Ensemble Garage (Cologne) et
l’un des fondateurs de l’ensemble Proton à Berne.
En tant que musicien d’orchestre, Maximilian Haft se produit avec l’Orchestre Métropole, le Berne
Camerata et est membre de la Nieuwe Utrecht Philharmonie. En été, il enseigne en Californie la
musique de chambre à de jeunes musiciens et joue au festival de Cabrillo, un festival renommé
d’orchestre contemporain.
En plus d’enseigner et d’être un spécialiste de musique contemporaine, il est un fervent improvisateur de jazz et de folk. Ainsi, il joue avec White Hinterland, Tesla, Anais Mitchell et était membre du
groupe Eef van Breen de 2009 à 2012. Il a par ailleurs co-fondé le groupe folk/pop Cuddle Magic.
Maximilian Haft joue un violon fabriqué par le luthier Andranik Gaybarian – l’archet est de Randy
Steenburgen – et a récemment acquis un violon original Stroh ou « violon à pavillon ».
30
Musiciens
JONATHAN HASKELL
contrebasse
Natif des rives d’un autre grand lac (Michigan), Jonathan Haskell est membre de l’Orchestre de la
Suisse Romande depuis 1978. Élève de Joseph Guastafeste (Chicago Symphony), il est diplômé de
l’Université de Chicago (études de langue française) et de l’Université de Yale (études de direction
avec Otto-Werner Müller).
En 1973, il est le plus jeune membre de l’Orchestre symphonique de Bâle et il se produit régulièrement
depuis 1981 avec l’Ensemble Contrechamps.
Jonathan Haskell a créé en Suisse l’œuvre de Luca Lombardi Ai piedi del faro pour contrebasse et
ensemble. Depuis 2010 il dirige l’orchestre du festival Les Variations Musicales de Tannay avec
comme soliste Ophélie Gaillard, Mélodie Zhao, Béatrice Berrut, Edgar Moreau et Renaud Capuçon.
SÉBASTIAN JACOT
flûte
Né à Genève, Sébastian Jacot commence l’étude de la flûte traversière à huit ans. Il étudie
avec Dominique Guignard et Isabelle Giraud et réussit, à quinze ans, le concours d’entrée au
Conservatoire supérieur de musique de Genève. Il étudie jusqu’en 2010 dans la classe de Jacques
Zoon et obtient des diplômes de pédagogie et de soliste avec distinction.
En 2013, il reçoit un premier prix et le prix du public du célèbre Concours international de flûte de
Kobe au Japon et, en 2014, il remporte le premier prix et le prix de la création contemporaine lors
du Concours international de flûte Carl Nielsen au Danemark.
De 2006 à 2008, il est engagé par Edo de Waart à l’Orchestre philharmonique de Hong Kong en
tant que remplaçant de soliste. Depuis 2008, il est premier flûtiste du Saito Kinen Orchestra
dans le cadre du Festival Seiji Osawa Matsumoto, et il est actuellement flûte solo de l’Ensemble
Contrechamps à Genève. En mai 2014, il atteint la finale du concours pour le poste de première flûte
solo de l’Orchestre philharmonique de Berlin.
Sébastian Jacot est invité à jouer dans de nombreux orchestres tels que l’Orchestre de Chambre
Mahler, l’Orchestre Mozart sous la direction de Claudio Abbado, Bernard Haitink et Diego Matheuz,
l’Orchestre symphonique de la Radio Finlandaise, l’Orchestre symphonique de la Radio de
Stockholm sous la baguette de Daniel Harding, l’Orchestre de Chambre de Munich avec lequel il se
produit également en tant que soliste, et il participe aux concerts de la Camerata Venia à Genève.
Il donne régulièrement des récitals et des master classes en Europe et en Asie (Japon, Singapour,
Taïwan). Son grand intérêt pour la musique de chambre l’amène à participer à de nombreux festivals dont le Festival Amadeus (Genève), le festival Les Musicales (Colmar), le Festival d’Antibes ou
encore le Seiji Osawa Festival Matsumoto. Il donne également plus d’une centaine de concerts avec
ses trois frères, sa sœur et sa mère, également musiciens.
Sébastian Jacot vient de signer avec l’agence Nordic Artists Management, avec laquelle de nombreux récitals et enregistrements sont prévus pour l’année à venir.
31
Musiciens
OLIVIER MARRON
violoncelle
Olivier Marron débute le violoncelle à l’âge de 7 ans avec Marie-France Hubert, et poursuit son
apprentissage auprès d’Odile Gabrielli (Marseille), Jean Deplace (Lyon), et Jean-Guihen Queyras
(Stuttgart).
En juillet 2004, Olivier Marron remporte le premier prix du XIVe Concours international Johann
Sebastian Bach à Leipzig, ainsi que le prix du public et le prix du plus jeune finaliste. En 2005, il
remporte le prix d’interprétation du répertoire contemporain du Concours Domnick, à Stuttgart. En
2008, l’Institut de France et l’Académie des Beaux-Arts lui décernent le prix de la Fondation Simone
et Cino del Duca. Le Mécénat musical Société Générale ainsi que Culturesfrance l’ont également
soutenu.
Comme soliste, il se produit entre autres avec l’Orchestre Philharmonique de Saint-Pétersbourg, le
Mendelssohn Kammerorchester Leipzig, les Neue Vokal Solisten Stuttgart et dans les festivals de
Aldeburgh, Salzburg, Luzern, au Wigmore Hall de Londres, à la Philharmonie de Berlin et à l’Auditorio Nacional de Madrid.
Passionné de musique de chambre, il compte parmi ses partenaires priviligiés Antje Weithaas,
Tabea Zimmermann, Antoine Tamestit, Jean-Guihen Queyras, Alexandre Tharaud, Juliette Hurel,
Kari Kriikku, Olivier Vivarès, Stefan Wirth ou encore les quatuors Arcanto et Vogler.
En mai 2004, il intègre l’Ensemble Contrechamps, à Genève. Avec cet ensemble, il explore le répertoire du XXe et XXIe siècle et travaille entre autres avec Pierre Boulez, George Benjamin, György
Kurtág, Heinz Holliger, Helmut Lachenmann, Beat Furrer, Magnus Lindberg ou George Benjamin.
Depuis, il collabore également avec l’Ensemble Modern et le Klangforum Wien, le Münchener
Kammerorchester, le Kammerorchester Basel et le Gstaad Festival Orchestra.
De janvier 2009 à mars 2011, Olivier enseigne à la Musikhochschule de Stuttgart, comme assistant
de Jean-Guihen Queyras.
Son enregistrement du quintette de Franz Schubert avec le Arcanto Quartet pour Harmonia Mundi
est accueilli très chaleureusement par la critique internationale. En septembre 2014 paraît son premier enregistrement solo pour le label Spektral autour des suites de Benjamin Britten.
Olivier Marron joue un violoncelle de Jonas Gierten (2012, Wiesbaden).
GÉRARD MÉTRAILLER
trompette
Gérard Métrailler remporte le deuxième prix au Concours international de Genève en 1987, le deuxième prix du Concours Maurice André à Paris en 1988, et une Médaille de bronze au Festival international de jeunes solistes de Bordeaux en 1990. 32
Musiciens
Il est actuellement trompettiste à l’Orchestre de la Suisse Romande, trompettiste de l’Ensemble
Contrechamps, membre de la Compagnie du Rossignol, Professeur de trompette à la Haute école
de musique de Genève et professeur à l’Académie NEOJIBA à Salvador de Bahia au Brésil. Il donne
aussi des master classes au Japon, en Allemagne, en Italie, en France, en Espagne ou en Belgique.
PIERRE-STÉPHANE MEUGÉ
saxophone
Né en 1964 à Bordeaux, Pierre-Stéphane Meugé commence le piano à l’âge de 6 ans à Vannes
(Bretagne). Il poursuit des études complètes (analyse, acoustique, contrebasse, alto, saxophone,
harmonie, contrepoint, direction d’orchestre) au Conservatoire national de Région de Strasbourg
où il est ensuite nommé professeur de saxophone et dirige l’Orchestre d’Harmonie. Il démissionne
de ce poste après quelques années pour se consacrer exclusivement au concert, une activité qui
le mène du Japon à la Russie en passant par l’Indonésie, tout en restant concentrée en Europe
(Suède, Italie, Allemagne, Autriche), découvrant d’autres musiques, d’autres pratiques, multipliant
rencontres, collaborations et expériences.
Il participe dès 1986 aux Séminaires de Phénoménologie musicale et de direction d’orchestre avec
Sergiù Celibidache, une rencontre déterminante comme celle d’Emmanuel Nunes, dont il suit les
cours de composition à l’Atelier de recherche instrumentale de l’Ircam ou encore celle de Giacinto Scelsi, chez lui à Rome. Il s’initie aussi à l’improvisation avec Vinko Globokar, Derek Bailey et
Evan Parker. En 1988, l’International MusikInstitut lui confie la première chaire de saxophone aux
Ferienkurse für Neue Musik de Darmsdadt ; il y côtoiera de nombreux compositeurs de tous horizons, aux langages divers, parmi lesquels de grandes figures comme John Cage ou Morton Feldman
dont l’héritage ne cessera de s’approfondir. La BBC Radio 3 lui consacre un portrait dans l’émission
« Tuning up » en 1992.
Au début des années 90, Pierre-Stéphane Meugé se produit maintes fois dans les festivals de musique contemporaine naissant dans les nouveaux pays de l’Est - Odessa (Ukraine), Kazan (Tatarstan), Tashkent (Ouzbekistan), Bishkek (Kirghizstan), Oulan-Bator (Mongolie) et y fait entendre souvent pour la première fois la musique de Berio, Stockhausen ou Cage.
Avec Marcus Weiss, Serge Bertocchi et Jean-Michel Goury, il fonde à Paris en 1991 l’ensemble modulable XASAX, pionnier toujours actif du renouveau du quatuor de saxophones, puis participe en
1994 à l’aventure du Newt Hinton Ensemble, collectif hétéroclite international qu’il dirige alors régulièrement. Il dirige également d’autres ensembles de musique contemporaine ainsi que des orchestres d’instruments à vent, notamment au Festival International d’Akiyoshidai (Japon) dans ses
propres orchestrations d’œuvres pour piano de Schönberg et Bartók.
Membre du Klangforum de Vienne de 1995 à 1998, invité par MusikFabrik (Köln), il est le saxophoniste attitré des ensembles Contrechamps à Genève et 2E2M à Paris, où il se produit aussi avec
l’ensemble Aleph, et il est membre du groupe minimaliste Dedalus.
En tant que soliste, il a notamment joué Hot de Franco Donatoni avec l’Ensemble Intercontemporain
au Festival d’Automne à Paris en 2007 et parmi les nombreuses créations à son actif, on peut mentionner la pièce pour saxophone soprano solo P.S. que George Aperghis lui a dédiée en 2009.
33
Musiciens
En 2008 et 2010, il est invité comme « tutor » au festival itinérant Cracking Bamboo, rencontre inter-culturelle de musiciens occidentaux contemporains et asiatiques traditionnels pour une expérience concertante d’improvisation collective (Vietnam, Cambodge, Laos, Indonésie).
Investissant volontiers le domaine du théâtre musical, il explore également le champ libre de l’improvisation et de la musique vivante – collaborant avec danseurs, acteurs, pantomimes et cinéastes
– et écrit occasionnellement de la musique de film ou de concert.
Depuis 1999, Pierre-Stéphane Meugé enseigne le saxophone et la musique de chambre à la Haute
école de musique de Lausanne où il encadre également les Ateliers de musique contemporaine.
NOËLLE REYMOND
contrebasse
Noëlle Reymond est née à Lausanne. Elle étudie la contrebasse au conservatoire de cette ville avec
Francis Marcellin (diplôme) puis, après une année à Genève dans la classe de Franco Petracchi,
elle part étudier à Toronto auprès de Joël Quarrington (Orchestral Training Program). De retour à
Lausanne, elle étudie avec Yoan Goilav et obtient sa virtuosité avec félicitations.
Son activité de musicienne l’amène à explorer différents styles : orchestre, musique de chambre
(création de duos violoncelle-contrebasse), musique contemporaine et improvisation (ensemBle
baBel, Nouvel Ensemble Contemporain, Ensemble Contrechamps), musique baroque (Ensemble
Baroque du Léman, Moment Baroque), tangos de Piazzolla (54Astor), musique populaire (Tamatakia).
Noëlle Reymond enseigne la contrebasse à l’Ecole sociale de musique de Lausanne et mène un
projet d’orchestre en classe (Classes de cordes) dans des établissements primaires lausannois.
STEFAN WIRTH
piano
Né en 1975, Stefan Wirth étudie la composition aux États-Unis, principalement avec Michael Gandolfi et P. Q. Phan. En 1999, il obtient le Leonard Bernstein Fellowship pour les cours du Tanglewood
Music Center, où il travaille avec George Benjamin. En 2000, il étudie avec Oliver Knussen et Colin
Matthews à la Britten-Pears-School à Aldeburgh (Angleterre). De 2002 à 2006, il effectue quatre
tournées dans les Balkans, où plusieurs de ses œuvres sont créées. En 2008, la Radio Suisse Allemande DRS 2 lui consacre un portrait de compositeur, et il reçoit le Prix de la Ville de Zurich pour sa
composition Werkjahr. Plusieurs orchestres, ensembles et festivals lui commandent des œuvres, dont le Collegium Novum
Zürich, l’Orchestre de Chambre de Munich, l’Ensemble Aequator, l’Ensemble ö!, l’Ensemble Makrokosmos, la Ruhr-Triennale et le Lucerne Festival. Durant la saison 2010-2011, il est également joué
par l’Ensemble Contrechamps dans la série Contretemps. Il collabore par ailleurs régulièrement
comme pianiste, compositeur et arrangeur avec des metteurs en scène tels que Christoph Marthaler et Frank Castorf. 34
Musiciens
En tant que pianiste, Stefan Wirth s’engage pour la musique contemporaine. Il est membre du Collegium Novum Zürich et de l’Ensemble Contrechamps. Il collabore régulièrement avec Heinz Holliger, par exemple comme soliste avec l’Orchestra de la Svizzera Italiana ou aux Concerts de Pentecôte à Ittingen. Parallèlement, il fait partie du Gershwin Piano Quartet, une formation de quatre
pianos avec laquelle il joue dans un grand nombre de festivals en Europe, Amérique du Sud et Asie
(Schleswig-Holstein, Menton, Mozarteo Brasileiro São Paolo, Rheingau, Klavierfestival Ruhr, Menuhin Festival Gstaad et aussi au National Arts Centre Beijing et à l’Oriental Arts Center Shanghai).
BÉATRICE ZAWODNIK
hautbois
Hautboïste, programmatrice et pédagogue née à Lausanne en 1974, Béatrice Zawodnik mène une
carrière musicale comme soliste et enseignante. Elle se forme à Genève, Berlin puis Freinburg im
Breisgau, étudiant en simultané le hautbois et le piano avec notamment D. Weber, R. Perrenoud, A.
Mayer et M. Bourgue. C’est en 2001 qu’elle passe sa virtuosité avec distinction dans la classe de
Heinz Holliger.
Elle complète sa formation musicale avec un certificat postgrade de hautbois baroque en 2007. Active dans de multiples orchestres et ensembles de musique de chambre, ses capacités techniques
lui permettent de déployer son jeu sur un répertoire étendu allant du baroque à la musique du XXIe
siècle.
On a ainsi pu l’entendre lors de différents festivals à Davos, St-Moritz, Lucerne, Musica à Strasbourg,
Festival d’automne à Paris, Ars Musica à Bruxelles, Salzbourg, Madrid, Shanghai, Huddersfield pour
ne citer que les plus réputés et avec des ensembles et orchestres tels l’Orchestre de la Suisse Romande, L’Orchestre de Chambre de Genève, la Cappella Mediterranea, l’Ensemble Phoenix de Bâle,
le Collegium Novum de Zurich, le Klangforum Wien parmi d’autres.
Grande défenseuse de la musique contemporaine, Béatrice Zawodnik est membre de l’Ensemble
Contrechamps depuis 2000 et collabore régulièrement avec différents compositeurs pour lesquels
elle a créé plusieurs œuvres.
Estimant que le travail de musicienne inclut la promotion de la musique, elle s’engage dans différents projets de programmation de concerts. Elle est ainsi membre fondatrice de l’Ensemble Vortex
avec lequel elle joue de 2005 à 2011 et qui se donne pour mission de défendre la création de jeunes
compositeurs, avant de créer, en 2010 et avec le compositeur Denis Schuler, l’Ensemble Vide, plateforme interdisciplinaire de recherche sur le son contemporain.
Passionnée également par la transmission des savoirs, Béatrice Zawodnik considère l’apprentissage comme partie intégrante de son métier de musicienne. Elle a enseigné son instrument ainsi
que la musique de chambre au Conservatoire populaire de musique, danse et théâtre et au Conservatoire de Musique de Genève (2003-2013), coordonné la filière préprofessionnelle CEGM (20072013) et a été professeur de didactique à la HEM Genève et Lausanne (2009-2013).
Depuis août 2013, Béatrice Zawodnik est directrice de la Haute école de musique (HEMU), site de
Lausanne, classique.
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Biographies - Contrechamps

Transcription

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