Aménagement du lotissement communal résidences du Château

COMMUNE DE THUMERIES
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Préambule
Situé en face de l'église, le lotissement communal "Résidences du Château blanc" à
Thumeries est en cours de réalisation. Avant d'engager les travaux d'aménagement des
espaces publics de ce nouveau secteur d'habitation, la commune a demandé conseil
auprès du C.A.D.E.
Au préalable, avant d'aborder l'aménagement de ses espaces publics, il est important de
pouvoir resituer le futur lotissement en cherchant à comprendre les enjeux fonctionnels
et sensibles de ce site dans le contexte spécifique de la ville de Thumeries.
Ce document exposera donc, dans un premier temps, les principales caractéristiques du
lieu à différentes échelles. Celles-ci devront être prises en compte dans la phase de
conception.
Il proposera dans un second temps à partir de ce diagnostic certaines pistes
d'aménagement.
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Le site dans son environnement
Thumeries en Pévèle
La commune de Thumeries peut être rattachée
à l'entité paysagère de la Pévèle (cf. carte
des paysages). Cette plaine vallonnée se caractérise par une dispersion de l'habitat et un
territoire rural où les grandes cultures côtoient de façon équilibrée les éléments arborés:
haies, vergers, bois, boqueteaux, peupleraies.
Thumeries présente toutefois une singularité par rapport à la majorité des communes de
Pévèle. Elle se situe au niveau de la clairière du massif forestier de Phalempin et s'insère
ainsi dans un écrin trés boisé. De même, du fait de la présence historique d'une
entreprise importante (Béghin-Say), la ville s'est forgée une image urbaine et industrielle.
Pour cette raison, Thumeries offre aux visiteurs deux facettes à priori plus ou moins
contradictoires. D'un côté, celle d'une commune aux consonnances rurales et
verdoyantes marquées par la forêt, les espaces agricoles, les fermes aux prairies
complantées et les résidences aux jardins fleuris. De l'autre, celle de la ville, de
l'industrie et de ses cités associées.
En terme d'attractivité vis à vis de nouveaux habitants, la commune présente plusieurs
avantages. Elle est proche des grands centres urbains de Ulle et de Douai et relativement
bien desservie par les axes routiers principaux (Al notamment). Son contexte forestier
et rural attire aussi les personnes en recherche de nature qu'ils soient promeneurs du
dimanche ou habitants potentiels.
Bien que peut-être non perçu de prime abord comme une qualité par la majorité des
nouveaux arrivants, la présence de la ville et de l'industrie permet toutefois à la
commune d'offrir à la population des équipements et des services aujourd'hui
nécessaires. Ainsi, l'image négative du dépard liée au fait d'une urbanisation proche de
celle que connait le Bassin minier peut fort bien se transformer en avantage par la suite.
Le futur lotissement au sein de Thumeries
1) Situation éloignée
L'emplacement choisi de ce lotissement révèle la volonté de la commune d'offrir aux
futurs habitants non pas le cadre urbain et industriel mais plutôt celui de la campagne et
de la forêt. Ainsi, le secteur à construire se situe en périphérie de la ville en contact avec
l'espace agricole et la forêt. Il est de ce fait quelque peu en retrait par rapport au centre
de la commune bien qu'il soit néanmoins au droit d'un lieu public important, l'église, sa
place et son kiosque à musique.
Il est également intéressant de noter le passage de la route départementale 954 en limite
du lotissement qui constitue à la fois un support de liaison entre deux sites touristiques
importants (forêt de Phalempin et Mons-en-Pévèle) et un axe "vitrine" pour la commune.
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2) Situation rapprochée
Une vue plus rapprochée du secteur immédiat du site révèle une position au sein d'un
ensemble bâti pouvant constituer un quartier. Ainsi, l'église, la place, le kiosque à
musique, les quelques commerces proches et le Château blanc sont autant d'éléments
qui composent cette structure urbaine. En créant une continuité bâtie entre les
résidences existantes et les dépendances du château, le nouveau secteur bâti conforte ce
quartier. Il devrait d'ailleurs être complété par des réalisations prochaines d'une part,
sous la forme d'un lotissement sur terrains agricoles derrière l'église et d'autre part, de
locatifs après destruction des bâtiments préfabriqués de l'annexe du L.E.P.
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Autre élément à prendre en compte, le Château blanc est, pour la commune, un site
patrimonial de première importance qui ne doit pas être banalisé. Il possède,en
particulier, un jardin intéressant où l'eau (des douves) côtoie le végétal.
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Le trait principal du lieu est l'omniprésence de la vegetation sous la forme de
boisements, vergers et de haies. Les raisons en sont les suivantes:
- traditionnellement, les lieux étaient occupés par des fermes cernées de pâtures
bocagères et souvent plantées de fruitiers,
- de nombreux terrains agricoles se sont construits dans la deuxième moitiée du
XX ème avec une proportion importante de pavillons avec jardins,
- le Château blanc et ses dépendances présentent un parc trés boisé.
Le site est également sur une partie de ses limites (secteur nord) en contact avec des
champs ouverts (espaces entre forêt et bâti).
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Enfin, la consultation du cadastre montre à proximité immédiate du site un réseau
important de petits chemins ruraux traversant à la fois l'espace rural et forestier et les
zones urbaines. Bien qu'étant propriétés communales, plusieurs d'entre eux n'existent
plus sur le terrain.
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Aux vues des cartes de l'ensemble de la commune, il semble que Thumeries soit
particulièrement bien pourvue en chemins piétonniers. Ceci s'expliquerait peut-être
pour deux raisons :
- la présence de Béghin-Say qui accueillait une population salariée importante. Les
chemins devaient permettre un accès piétons direct entre les cités et l'entreprise,
- plus anciens, les chemins allant vers Lille ou Seclin sont des anciennes voies de
liaisons intercommunales ou d'accès aux bois voire à des moulins. Pour certaines, il
ne serait pas impossible qu'elles correspondent aussi aux anciennes lisières forestières
(du fait de la présence de lieux-dits tels que la longue haie à La Neuville et à
Thumeries ).
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L'aménagement du lotissement
Présentation du site
Les espaces internes au lotisscmcnt
31 lots compris entre 800 et 1200 m 2 sont ou ont été mis en vente. Actuellement, 12
habitations sont construites, la deuxième phase venant de débuter.
L'axe desservant les habitations se sépare en deux impasses qui, pour l'une d'elle, se
prolonge en un chemin piétonnier rejoignant la rue Jean-Baptiste Lebas.
Un parking d'une dizaine de places se trouve à l'entrée du lotissement et en contact avec
un futur espace public (1). Sa position est quelque peu surprenante car, son
implantation sur l'axe routier principal aurait, d'une part, évité de créer la voie en
impasse et d'autre part, permis l'agrandissement de l'espace public.
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Plusieurs espaces publics restent à aménager:
-le premier (1, 1477 m 2) est en contact avec la R.D. 954 et en face de l'église,
- le second (2, 1379 m 2) est au centre du lotissement. Un des côtés de cet espace de
forme triangulaire se prolonge dans l'axe de l'église. Ce dernier est également le chemin
le plus court allant de l'entrée vers la branche occidentale du lotissement. Cet espace
sera traversé par deux chemins de desserte, l'un vers deux habitations, l'autre vers les
arrières des jardins d'habitations voisines au site.
- le troisième (3, 280 m 2) constitue le chemin de desserte vu précèdemment (vers les
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jardins),
-le quatrième (4,807 m 2) forme un rectangle de 15 mètres de large permettant la liaison
entre les deux branches du lotissement. Il se situe dans l'axe du dernier espace.
- le cinquième (5, env. 240 m 2), de 6 mètres de large permet l'accès au chemin rural
longeant le site.
Le cahier des charges du lotissement permet de connaître l'aspect à terme de celui-ci.
Ainsi, les éléments que nous avons retenus sont:
- des pavillons en briques et en tuiles rouges non surélevés et en retrait par rapport à la
rue,
- une proportion à priori favorable aux jardins (surfaces imperméabilisées < 60%, gazons
et plantations> 30%) avec l'obligation de planter au minimun deux arbres de haute tige
d'espèce locale,
-l'enterrement des réseaux aériens,
- des clôtures combinant à la fois la brique et le végétal: un muret de moins de 80 cm en
façade, une haie composée de préférence d'espèces locales de moins de 2 mètres.
Les limites du lotissement
L'entrée, nous l'avons vu, est en relation avec la R.D. 954 . Un trottoir en enrobé sépare
les deux entités.
La face orientale prolonge le site d'intérêt patrimonial que sont le Château blanc et ses
dépendances (aujourd'hui transformés en habitations privées). Nous retiendrons, en
particulier, les murs blancs des dépendances en limite de la route, ses tilleuls palissés, les
murets avec ferronnerie du château, ses douves et son aspect trés verdoyant. Nous avons
remarqué également, en limite du futur espace public 1, la plantation d'une haie de
thuyas qui devrait à terme former un "mur végétal". Ce côté est également marqué par la
présence d'un petit espace boisé, reliquat de la forêt toute proche.
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La face occidentale au niveau de l'entrée est en contact avec les jardins des habitations.
L'aspect général y est trés planté.
Le fond du terrain donne sur des champs ouverts. L'ancienne haie d'aubépines cernant
une partie du terrain marque la limite entre le secteur brlti et l'espace agricole.
Propositions
A partir des différents niveaux d'analyse, nous pouvons proposer les grands principes
qui serviront de bases d'aménagement pour l'ensemble du lotissement.
Objectifs généraux
Le principal objectif à suivre est vraisemblablement de rechercher à retrouver au sein du
lotissement l'identité des lieux d'origine et voisins basée sur:
- la rurali té,
-la présence du végétal sous la forme d'une structure bocagère,
- la sobriété des aménagements existants.
Il paraît également important de profiter du contact direct entre l'espace public 1 avec
les autres lieux d'intérêt communal (église, place du général Leclerc, monument aux
morts, kiosque à musique, Château blanc) pour revitaliser l'image et la vie du quartier. Il
semble ainsi pertinent de concevoir cet espace public davantage comme un lieu à
vocation communale que comme celui strictement destiné aux habitants du lotissement.
Pour faciliter l'intégration du lotissement au sein de la commune, il s'agit aussi de
concevoir des chemins piétonniers formant le lien entre les différentes entités urbaines
et naturelles.
Enfin, toute nouvelle creatiOn nécessite une réflexion sur ses limites. Ici, les plus
importantes à appréhender sont trés certainement celles en lien avec les champs
ouverts, la forêt, les chemins et le centre du bourg.
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Objectifs affInés
1) les cheminements
Dans un objectif d'une meilleure lisibilité des cheminements piétonniers, il semble
important de définir quelques principes communs d'aménagements. Ceux-ci pourraient
être:
- un marquage des entrées par des repères visuels. Par exemple, un arbre de chaque côté
du chemin,
- un accompagnement du cheminement par des jalons visuels. Là aussi, des arbres
disposés en alignement ou à des points de jonction pourraient répondre à cette attente.
Deux sentiers quittent l'emprise du lotissement pour se diriger vers l'espace agricole et
forestier. Ce sont les espaces publics 3 et 5. Ils sont les supports de désenclavement du
futur lotissement vis à vis des espaces voisins. Afin de retrouver un véritable réseau
piétonnier au sein de la commune, une des propositions serait de faire revivre les
chemins ruraux existants sur le papier mais disparus dans les faits. Par soucis à la fois
agricole et de logique de promenade, ces derniers peuvent toutefois admettre quelques
modifications quant à leur tracé. Ainsi, il serait pertinent de déplacer une partie du
chemin rural longeant la limite nord afin de le faire coincider avec la haie existante.
Ce projet aurait deux avantages:
- il lierait les deux chemins du lotissement ce qui constituerait une boucle de
promenade. Prolongé le long des arrières des maisons, ce circuit s'ouvrirait également
vers un réseau de promenade encore plus important,
- il valoriserait cette limite de lotissement.
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2) les clôtures
L'ambiance recherchée au niveau du lotissement ne dépend pas uniquement du devenir
des espaces publics. Il est bien évident que celle-ci est intimement liée aux
aménagements réalisées sur les parcelles privées, en particulier au niveau des clôtures.
Un cahier des charges expose les attentes du maître d'ouvrage. Il est important que ces
prescriptions soient bien comprises et suivies par les propriétaires. Par une
sensibilisation efficace, il est possible d'aller encore plus loin en terme de
recommandations. Ainsi, Il peut être intéressant de rappeler l'intérêt d'utiliser des
espèces arbustives locales plutôt que horticoles pour la création des haies. De la même
façon, la plantation de deux arbres haute tige d'espèce locale, rendue obligatoire par le
cahier des charges, pourrait se faire en limite des voies afin d'asseoir l'identité du
quartier. Ainsi, le lotissement pourrait, en plus de son rapprochement avec le Château
blanc, être associé à une symbolique végétale. Cette association est classique pour de
nombreuses cités (des accacias, des myosotis, des roses ... ).
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Dans tous les cas, il pourrait être intéressant de proposer à l'ensemble des propriétaires
un schéma d'implantation des clôtures avec des conseils sur les matériaux et les
végétaux à utiliser.
3) les espaces publics
Espace 1 :
L'aménagement de l'espace 1 peut s'appuyer sur l'utilisation éventuelle d'arbres
remarquables tels que ceux se trouvant au niveau des dépendances du château (tilleuls
palissés) ou ceux de la place du général Leclerc (marronniers, hêtres, érables).
Une façon d'affirmer le lien entre cet espace et le château peut également se traduire par
l'utilisation d'éléments paysagers similaires. Ainsi, il est possible de retrouver à
l'identique la clôture du château. De même, la création d'un plan d'eau peut symboliser
le prolongement des douves.
La haie de thuyas, si elle devait être conservée, créera une barrière entre les deux lieux
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ce qui gênera la lecture de l'ensemble. Il serait, pour cette raison, nécessaire de négocier
avec le propriétaire voisin p our son remp lacement.
Dans un souci de cohérence e t de valorisation de l'ensemble de ce secteur, cette
proposition nécessite un nouvel aménagement des abords de l'église (kiosque,
monuments aux morts .. .) . Cela ne signifie p as spécialeme nt des dép enses importantes
car le lieu se satisferait d'une certaine sobriété. Ainsi, le simple remplacement du schiste
rouge par du gazon offrirait déjà un cadre p lus à prop os.
Situé sur l'axe de liaison (R.D.954) entre la forêt de Phalempin et Mons-en-Pévèle, le site
pourrait être le support à l'information des touristes traversant la commune. Avec son
parking, il pourrait être le point de départ et une halte pour les balades cyclistes du
dimanche.
Espaces 2 et 4 :
Ces espaces sont les lieux de représentation
et de vie du lotissement. Ils doivent donc être
agréables à vivre comme à regarder. Ils
peuvent être également des vitrines qui
révèleront aux habitants la ligne de conduite
à suivre pour aménager leur propriété en
répondant à l'objectif général qu'est le
maintien de l'identité locale (ruralité, sobriété
et structuration bocagère). Cette fonction de
sensibilisation, comme le cahier des charges
pour l'ensemble du lotissement, est
nécessaire afin de garantir une cohérence des
aménagements.
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L'observation des lieux révèle deux caractéristiques à prendre en compte:
- une localisation de ces espaces au sein du lotissement qui les prédispose à leur
traversée par les piétons. Le premier (2) pour des raisons de moindre trajet, le second
(4) pour des raisons évidentes de liaison entre les deux fourches de la chaussée .
- une géométrie des parcelles marquée, pour le premier (2) par l'alignement des clôtures
et une perspective vers l'église, le second (4) par la forme rectangulaire du terrain.
Ce constat peut se
végétale révèlant la
pertinent d'utiliser
comme composants
traduire au niveau de l'aménagement par la création d'une trame
géométrie des lieux. Ainsi, à l'instar des vergers proches, il serait
des arbres fruitiers haute tige (pommiers, poiriers, pruniers, ... )
de base de cette plantation.
4) les limites externes
Une intégration réussie du lotissement nécessite au préalable une réflexion sur la
constitution de ses limites externes.
En ce qui concerne celles en contact avec l'espace agricole, leur valorisation par la
création d'un cheminement piétonnier est une première étape (cf. paragraphe
précèdent). La recherche d'un contact assurant une certaine perméabilité visuelle entre
les deux espaces (bâti et agricole) est une piste à privilégier. En liant de façon intime le
bâti à une lisière végétale, la haie existante associée à des plantations d'arbres (par
exemple, celles marquant le cheminement piétonnier) pourraient apporter l'effet
escompté.
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La partie en lien avec le centre est également trés importante. Même si le traitement de
l'espace public 1 proposera une image des lieux en rapport avec son statut de centre de
quartier, la Commune devra néanmoins être trés vigilante quant au choix des clôtures
des propriétés privées situées sur la R.D.954. De la même façon, l'entrée de la rue
principale constitue une vitrine pour le lotissement et l'espace public qu'il ne faut pas
négliger.
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Conclusion
Les principes d'aménagement proposés tendent de répondre à deux enjeux principaux:
1) Le premier concerne le respect de l'identité des lieux. Nous proposons ainsi de
préserver l'image rurale et verdoyante du site et son lien avec la forêt par une attention
soutenue et dirigée sur l'aménagement des espaces publics, des limites externes et des
clôtures,
2) Le second est le souci d'intégrer le lotissement à la vie des quartiers. Il s'agit
notamment de faciliter les liaisons piétonnes entre les quartiers. Il est proposé également
de mettre à profit la localisation d'un espace public interne au lotissement pour le
destiner à l'ensemble de la population par son rattachement à d'autres lieux publics
(église, placette, kiosque à musique .. .).
Bien que pouvant être considérés comme des exemples à suivre, les aménagements qui
seront réalisés par la commune auront toujours une portée limitée s'ils ne sont pas
relayés par un travail en parallèle de sensibilisation vis à vis des propriétaires. Des
conseils sur les matériaux et végétaux à utiliser en clôture ou en limite externe
pourraient pour cette raison être d'un grand intérêt.
Enfin, la qualité d'un aménagement passe souvent par l'intervention d'un professionnel
aux compétences reconnues. Dans ce cas, ce travail trouverait une suite logique par le
concours d'un paysagiste D.P.L.G.
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