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N° 3 - Lundi 27 octobre 2014
Tonino Benacquista : rencontre le point
du jour
avec un « technicien du récit »
Cinemed hors les murs : trois films à l’Utopia
Je préfère m’exprimer par la fiction tout simplement. Mais ça me fait très plaisir d’être
là, bien-sûr.
Rendez-vous incontournable de Cinemed, la
Journée du scénario met à l’honneur cette
année l’écrivain et scénariste Tonino Benacquista. Rencontre.
Flash Festival : Vous êtes invité pour la Journée du
scénario, qu’est-ce que cela représente
pour vous ?
Tonino Benacquista : Je suis toujours étonné
qu’on puisse venir écouter un scénariste. Moi
j’écris des histoires d’une certaine manière
pour ne pas avoir à m’exprimer différemment,
même si je suis très content de le faire dans
un moment de partage. Mais ce n’est pas
mon langage naturel d’être didactique.
F.F. : Vous dîtes : « Quand on écrit un scénario, on n’écrit pas. On est un individu, ou
deux, et on essaie d’échanger, de dialoguer ». Est-ce pour cela que vous avez souvent coécrit ?
T.B. : Je coécris parce qu’en France si on veut
qu’un film se fasse, il vaut mieux que le metteur en scène soit là au départ. Si j’écris seul
un scénario, je ne suis jamais sûr que le film
va se réaliser. J’écris sur commande.
À deux on va plus vite. C’est une dialectique,
ce qui n’est pas du tout la démarche du
roman. Et c’est bien-sûr plus plaisant. Pour
chercher des situations on cherche mieux à deux.
Mais je coécris surtout parce que je n’ai pas
envie de réaliser. Je suis purement dans l’écriture. Mettre en scène n’est absolument pas
une aventure qui m’attire. Finalement, je ne
suis qu’un technicien parmi d’autres. Je suis un
technicien du récit. Ce qu’il y a de vraiment gratifiant c’est qu’on est le premier des techniciens. Ça c’est formidable.
F.F. : Qu’est-ce qui vous a attiré dans le cinéma ?
T.B. : Ce qui m’a attiré dans le cinéma c’est le
cinéma. Mon émerveillement d’enfant. C’est le
polar et la fiction policière qui m’ont attirés tout
de suite. Et c’est en voyant des films que j’ai eu
envie d’écrire des histoires, fabriquer un monde
à mettre sur papier. Assez naturellement je suis
allé vers l’écriture de scénarios. Mais les
métiers d’écrivain et de scénariste sont
presque opposés. Dans un cas on écrit beaucoup tout de suite, et dans l’autre cas non.
Dans le scénario, l’écriture ne représente finalement que 20 % du travail.
F.F. : Quelle est votre relation avec l’homme et
le cinéaste Jacques Audiard ?
T.B. : C’est une très belle collaboration pour
moi. J’ai appris beaucoup de choses à son
contact. Je n’ai jamais plus travaillé de la même
manière après avoir collaboré avec Jacques
Audiard. C’est-à-dire que lui s’était déjà posé
toutes les questions que je ne m’étais pas
encore posées. Son expérience de scénariste
m’a énormément servi. C’est quelqu’un qui
s’interroge sur le bien-fondé de toute scène, qui
doit en elle-même dire quelque chose d’unique.
Il est très exigent là-dessus et ça je l’ai appris
avec lui.
F.F. : Parlez-nous de vos projets d’avenir
T.B. : Non pour deux raisons. Parce que tant
que ce n’est pas fini ça n’existe pas encore, et
aussi parce que je suis superstitieux. Je ne
peux pas nier qu’en ce moment je travaille sur
un roman et un film d’animation qui m’enthousiasment. Travailler des personnages de dessins animés c’est la première fois que ça m’arrive, c’est encore une nouvelle aventure.
Lundi 27 octobre, Journée du scénario avec
Tonino Benacquista. À 10 h, Espace Joffre I,
Atelier-Débat. À 14 h, salle Pasteur, projection
de Sur mes lèvres de Jacques Audiard.
Pietrangeli, cet illustre méconnu
Dans le cadre d’un partenariat entre le 36e Cinemed et les
cinémas Diagonal et Utopia de Montpellier, retrouvez ce lundi
27 octobre trois films intégrés au programme “Filmer en région”
à 20 h à Utopia. À l’affiche et en présence de tous les
réalisateurs : Bulles d’exil de Vincent Marie et Antoine
Chosson, Le Sens du toucher de Jean-Charles Mbotti Malolo
et Lenz de Mathilde Monnier et François Olislaeger. Trois films,
trois univers, trois modes narratifs mais trois films tout autant
émouvants. ■
Cet Italien qui aimait
les femmes
Antonio Pietrangeli vouait
une admiration particulière à
la figure féminine. Le
réalisateur italien, également
photographe, était en effet
très attentif à ses actrices. Il
laisse derrière lui une
splendide
galerie
de
portraits de femmes, parmi
lesquelles on peut compter
quelques-unes
des
meilleures actrices italiennes.
Avec
le
soutien
de
l’association i dilettanti,
Cinemed propose une
exposition inédite et rare, issue des “Archives Pietrangeli”
(Centro Cinema de Cesena). Antonio Maraldi, commissaire de
l’exposition, est présent pour l’inaugurer. Le visiteur pourra
défiler entre les visages de Catherine Spaak, Simone Signoret,
Sandra Milo, Emmanuelle Riva, Stefania Sandrelli, ou encore
Claudia Cardinale, mais aussi entre les films majeurs du
réalisateur. Inauguration de l’exposition lundi 27 octobre à 18 h
dans le hall 0 du Corum. Exposition jusqu’au 1er novembre. ■
Les invités du lundi
L’hommage rendu au grand cinéaste italien se décline aujourd’hui autour
de trois rendez-vous : une table-ronde en présence d’Antonio Maraldi du
Centro Cinema de Cesena, l’inauguration de l’exposition dans le hall du
Corum et la projection de Je la connaissais bien. Antonio Pietrangeli,
parti trop tôt dans un accident, mérite d’être reconnu pour ses œuvres
avant-gardistes. Cinemed rend à César ce qui appartient à César.
Antonio Pietrangeli invente un style de cinéma décapant qui va faire florès
dans la deuxième moitié des années 1960. Il fait son entrée en matière
dans le monde du 7e art en collaborant à l’écriture du scénario et à la réalisation d’Ossessione (Les Amants diaboliques) de Luchino Visconti en
1942. Il renouvelle l’expérience enrichissante pour La Terre tremble en
1948. Ces perles du cinéma italien déclenchent en lui cet intérêt qu’il
développe par la suite pour les problèmes sociaux et culturels de l’Italie
d’alors. Au fil de ses expériences, il devient un scénariste recherché, et il
s’illustre notamment dans un trio avec Ruggero Maccari et Ettore Scola. Il
signe une quinzaine de films en tant que scénariste pour des réalisateurs
plus connus les uns que les autres.
Pour ses propres films, Antonio Pietrangeli choisit la voix des femmes. Et
plus particulièrement celle de l’émancipation féministe. Les difficultés que
les femmes rencontrent dans la société machiste italienne des années
1960, élaborent la toile de fond de ses films. Cruellement parfois, Pietrangeli parle de leur quête d’indépendance, de leur désir d’intégration
sociale et de réussite. Il les ramène à leur condition de « femelles », victimes vouées à la solitude et à l’exclusion. Le regard qu’il pose sur le
monde masculin est sans concession. On peut sentir cette féroce satire
notamment dans sa trilogie composée de La Parmigiana (1963), Annonces
matrimoniales et Je la connaissais bien (1965). Ce dernier film, projeté ce
lundi, retrace le parcours d’Adriana qui abandonne le monde rural pour tenter sa chance dans le monde du spectacle et de la publicité. Pour toucher
la gloire des stars, elle accepte de se soumettre et de céder son corps à
son patron. Pietrangeli écrit cette histoire à partir d’une enquête qu’il réalise lui-même auprès d’apprenties starlettes. Avec La Parmigiana, le
cinéaste poursuit et développe cette métaphore de la solitude sans
■ Lenz
Quatre réalisateurs sont présents aujourd’hui pour lancer la
projection de leurs films et rencontrer le public de Cinemed.
À 10 h, Salle Einstein, le cinéaste grec Nicholas Triandafyllidis
présentera Les Sentimentalistes (panorama longs métrages).
À 20 h, Salle Einstein, deux courts métrages en panorama en
présence de leurs réalisatrices. Grazia Tricarico venue d’Italie,
introduira son film Mona Blonde, et l’auteure israélienne Nadav
Mishali, présentera Désir.
À 21 h, Salle Pasteur, le long métrage en compétition Marseille
est présenté par la réalisatrice espagnole Belén Macias.
Une comédie délirante et un western spaghetti
■ Je la connaissais bien
recours, à travers le personnage de Dora. On découvre les aventures de
cette jeune fille malmenée par les hommes qu’elle rencontre grâce à six
flash-back. Avec ce film, le cinéaste s’inscrit nettement dans les prémisses
du mouvement néoréaliste, ce courant en opposition parfaite avec l’insouciance et la légèreté, utilisant un langage cinématographique moderne.
La place des actrices dans le cinéma de Pietrangeli est remarquable : il
met en valeur leur image dans chacune de ses œuvres. Il admirait la sensualité et la forte personnalité de Sandra Milo, la comédienne et chanteuse française Catherine Spaak, ou encore la beauté typiquement italienne
de Stefania Sandrelli.
Malgré ses treize films réalisés, Antonio Pietrangeli est resté injustement
méconnu du public. Sa mort prématurée en 1968, à l’aube de son 50e
anniversaire, y a sûrement contribué. L’hommage que Cinemed lui rend
cette année est un événement important. Car son œuvre, avec le temps,
n’a fait que se bonifier comme un bon vin.
Hommage à Antonio Pietrangeli : Table-ronde avec Antonio Maraldi à 17 h,
salle Joffre 1 ; Inauguration de l’exposition à 18 h, hall 0 ;
Projection de Je la connaissais bien à 19 h, Opéra Berlioz.
Aujourd’hui Cinemed vous invite à revoir deux classiques du
cinéma, en copies restaurées, signés de réalisateurs italiens. À
16 h à l’Opéra Berlioz, embarquez pour un voyage entre rêve
et cauchemar avec La Cité des femmes (1980) de Federico
Fellini. Il est projeté dans le cadre de l’hommage rendu cette
année à Daniel Toscan du Plantier. C’est le deuxième film de
Fellini qu’il a produit. Ce soir à 21 h 30, toujours à Berlioz, le
premier de la trilogie de Sergio Leone, Pour une poignée de
dollars (1964), où s’affrontent deux bandes rivales pour
dominer une ville au sud de la frontière américano-mexicaine.
Comédie ou western ? Votre cœur balance ? N’hésitez plus,
allez voir les deux ! ■
Partenariat Radio Nova : un prix et un plateau
en direct
Radio Nova et Cinemed renouent leur partenariat avec la
création d’un nouveau prix et l’organisation d’un plateau en
direct au Corum, avec en “prime time”, le réalisateur François
Ozon et l’acteur Romain Duris.
Les longs métrages en compétition concourent cette année
pour un prix doté en une campagne de spots sur les ondes
nationales de la radio pour la sortie du film lauréat. Et vendredi
31 octobre, ne ratez surtout pas l’émission spéciale Cinemed
en direct, de 19 h 30 à 21 h ! Les invités de ce format magazine
ne sont autres que deux stars du grand écran ! François Ozon
parlera de son dernier film Une nouvelle amie, où s’illustre
Romain Duris. Il est projeté en avant-première à Cinemed.
L’émission de radio se clôturera par un dj set. ■
L’Oranais, voyage en terre
algérienne
■ L’Oranais
Après Mascarades (2008), Lyes Salem choisit
pour son deuxième long métrage de nous
emmener dans les rues colorées d’Oran pour
une fresque historique. Cinemed propose en
avant-première un voyage au cœur de l’Algérie
indépendante en présence de l’une des
comédiennes du film.
Années 50 en Algérie. Hamid et Djaffar
s’engagent tous deux dans la guerre
d’indépendance, l’un par conviction, l’autre forcé
par les circonstances. L’Oranais c’est l’histoire
de ces deux anciens amis qui, après avoir fait la
guerre de l’indépendance ensemble, s’éloignent
peu à peu l’un de l’autre. Promis à un bel avenir
dans une Algérie libre, ils sont rattrapés par un
secret et leur passé familial.
Le film se déroule pendant les premières
années de l’indépendance après un siècle et
demi de domination française. C’est une époque
peu explorée par le cinéma algérien. Pourtant
« c’est là que l’identité nationale a commencé à
prendre des chemins pour se forger », explique
le réalisateur. Des années 50 au faste des
années 70, en passant par la proclamation de
l’indépendance algérienne, Lyes Salem dresse
le portrait d’une Algérie qui se cherche, se
questionne et peine à se trouver.
Plus que l’Histoire, c’est le thème de la politique
que le réalisateur entend aborder avec une
certaine colère et inquiétude. La corruption, les
passe-droits, la place des intellectuels, le
mépris des politiciens, sont autant de sujets qui
font le quotidien des Algériens et que le
réalisateur traite avec beaucoup de sensibilité.
Réalisateur et acteur, Lyes Salem incarne à
merveille cette Algérie tiraillée. D’une mère
française et d’un père algérien, il est le produit
de deux pays, deux cultures dont l’histoire s’est
un jour croisée pour se déchirer.
Lundi 27 octobre, à 20 h 10, Diagonal, avantpremière en présence de la comédienne
Amal Kateb. ■
À la recherche de L’Homme qui aimait les femmes
Quand il avait vingt ans, il voulait marcher
dans les pas de Charles Denner. Le réalisateur Yann Sinic est tombé amoureux du cinéma de François Truffaut il y a longtemps et
admire particulièrement l’œuvre qui a marqué
l’histoire du 7e art en France. Trente ans
après la mort du cinéaste, Cinemed et Languedoc-Roussillon Cinéma retournent sur les
traces du tournage qui a marqué la ville de
Montpellier, en présence de l’actrice du film
Brigitte Fossey.
Cinemed présente une œuvre en fabrication
pour rendre hommage à une œuvre qui a durablement façonné des générations de cinéastes,
et laissé un souvenir vivace à la ville de Montpellier. Languedoc-Roussillon Cinéma, avec le
soutien du Ministère de la Culture et de la ville
de Montpellier, a souhaité apporter un éclairage
singulier sur L’Homme qui aimait les femmes et
l’ancrer dans un projet de territoire. Une manière de redécouvrir la ville, au gré des déambulations de Charles Denner, l’acteur du film.
Pour son seizième long métrage, Truffaut a
investit la ville de Montpellier de manière significative : il tourne dans différents quartiers,
rencontre et engage des comédiens, des figurantes (surtout des figurantes !). La ville
devient le décor des aventures amoureuses de
Bertrand Morane.
Le projet de Languedoc-Roussillon Cinéma est
né de l’envie d’interroger les décors, la ville de
Montpellier dans les années 1970, mais aussi
ses habitants, les figurants, l’équipe de tournage… Et de recréer un portrait de la ville à travers différentes créations : un essai filmique et
une compilation de textes.
« Pour alimenter la production de ce film et de
ces textes, nous lançons un appel à témoignages […], une collecte d’archives […], afin
de créer des ressources inédites autour de ce
film, qui a marqué la mémoire cinéphilique des
Montpelliérains. » Languedoc-Roussillon Cinéma décide après avoir inscrit le film dans un
dispositif d’éducation à l’image, “Lycéens au
cinéma”, d’impulser un acte de création fort.
■ L’Homme qui aimait les femmes
Le projet s’articule autour de deux axes : un
documentaire réalisé par Yann Sinic et des
textes signés Guillaume Boulangé. Mais il est
fondé sur le même amour partagé pour ce film,
considéré pour certains comme le plus abouti
et le plus personnel de François Truffaut. Déjà
une trentaine de personnes ont répondu à l’appel à témoins lancé cet été. Les anecdotes et
les souvenirs collectés enrichissent et favorisent les recherches des deux auteurs. Les
caméras de Truffaut se posent sur Montpellier
en octobre 1976. Quarante ans après, Yann
Sinic fait déambuler d’anciens figurants dans
les rues et les lieux où ils ont été filmés pendant le tournage. Les séquences filmées fonctionnent comme une mise en abyme et donne
au documentaire, en cours de fabrication, une
dimension expérimentale. Guillaume Boulangé
est enseignant à l’Université de Montpellier.
Ses textes résultent de longs travaux de
recherches autour du film. Il accompagne Yann
dans ses enregistrements des témoins. La correspondance de ces deux écritures, celle de
l’artiste et celle du chercheur, nous situe au
cœur du film et de sa fabrication.
Concrètement, lorsqu’il sera abouti, le projet
prendra la forme d’un outil numérique sur le
site de Languedoc-Roussillon Cinéma. On pourra se promener dans la ville de Montpellier à
partir d’une carte, cliquer sur les quartiers, les
rues, les lieux phares du film, pour y découvrir
les thèmes développés par le film, les entretiens filmés par Yann Sinic et lire les textes de
Guillaume Boulangé. La soirée spéciale consacrée à François Truffaut et Montpellier permettra au public de revoir le film culte, mais aussi
de découvrir des extraits du film en fabrication.
L’une des actrices principales du film, la
célèbre Brigitte Fossey, est parmi nous pour
rendre hommage au cinéaste.
Lundi 27 octobre à 21 h, soirée spéciale
Sur les traces de L’Homme qui aimait
les femmes, en présence de Yann Sinic,
Languedoc-Roussillon Cinéma et Brigitte
Fossey, Centre Rabelais.
Lundi 27 octobre
berlioz
11 h 00
Pitchipoï
de Charles Najman
(France, 2013), 1 h 40 - VOFR/ VOSTA
14 h 00
Les Portes du Soleil Algérie pour toujours
de Jean-Marc Minéo
(Algérie, 2014), 1 h 31 - VOSTF
COPIE RESTAURÉE
16 h 00
La Cité des femmes
de Federico Fellini
(Italie/France, 1980), 2 h 20 - VOSTF
19 h 00
Je la connaissais bien
d’Antonio Pietrangeli
(Italie, 1965), 1 h 37 - VOSTF
21 h 30
Pour une poignée de dollars
de Sergio Leone
(Italie/Allemagne, 1964), 1 h 35 - VOSTF
pasteur
LE
BOURREAU
nga
de Luis García Berla
Avec Nino Manfredi
VERSION
ÉE
NON CENSUR
21 h 30
Mardi 28 octobre oz
Corum - Opéra Berli
10 h 00
Le Journal de Schéhérazade
de Zeina Daccache
(Liban, 2013), 1 h 20 - VOSTF
12 h 00
Courts métrages Compétition n° 2
Le Champ
d’Asier Altuna
(Espagne, 2014), 13 mn - VOSD
Isa
de Patricia Vidal Delgado
(Portugal, 2014), 14 mn - VOSTF
Été 91
de Nadim Tabet, Karine Wehbé
(Liban/France, 2014), 21 mn - VOSTF
Remember Ata'lle
de Maya Sarfaty
(Israël, 2013), 7 mn - VOSTA+VOSTF
ELEC - La Poule
d’Una Gunjak
(Croatie/Allemagne, 2014), 15 mn - VOSTF
Stella Maris
de Giacomo Abbruzzese
(Italie/France, 2014), 26 mn - VOSTF
14 h 00
Sur mes lèvres
de Jacques Audiard
(France, 2001), 1 h 55 - VOFR
16 h 30
La Terre éphémère
de George Ovashvili
(Géorgie/France, 2014), 1 h 40 - VOSTF
18 h 30
Bastardo
de Najib Belkadhi
(Tunisie, 2013), 1 h 46 - VOSTF
21 h 00
Marseille
de Belén Macías
(Espagne, 2014), 1 h 35 - VOSTF
einstein
10 h 00
Les Sentimentalistes
de Nicholas Triandafyllidis
(Grèce, 2014), 1 h 34 - VOSTF
16 h 00
Le Veau d'or
de Hassan Legzouli
(Maroc/France, 2013), 1 h 27 - VOSTF
18 h 00
Vagues
de Ahmed Nour
(Égypte/Maroc, 2013), 1 h 10 - VOSTF
20 h 00
Courts métrages Panorama n° 2
Red Hulk
de Asimina Proedrou
(Grèce, 2013), 27 mn - VOSTF
Tupper
de Angel Manzano
(Espagne, 2014), 17 mn - VOSTA
Mona Blonde
de Grazia Tricarico
(Italie, 2014), 9 mn - VOSTF
Ton seul désir
de Nadav Mishali
(Israël , 2014), 21 mn - VOSTA
12 minutes
de Nicolae Constantin Tanase
(Roumanie, 2013), 13 mn - VOSTF
Toupie
de Aziz Capkurt
(Turquie, 2014), 12 mn - VOSTF
22 h 00
Meteora
de Spiros Stathoulopoulos
(Grèce/Allemagne, 2012), 1 h 22 - VOSTF
rabelais
12 h 00
Our Terrible Country
de Mohammad Ali Atassi, Ziad Homsi
(Liban/Syrie, 2014), 1 h 35 - VOSTF
12 h 00
La Fille
de Thanos Anastopoulos
(Grèce/Italie, 2012), 1 h 27 - VOSTF
14 h 00
Family Tour
de Liliana Torres Expósito
(Espagne, 2013), 1 h 19 - VOSTA
14 h 00
Toi, moi, les autres
de Audrey Estrougo
(France, 2009), 1 h 25 - VOFR
16 h 00
Canine
de Yorgos Lanthimos
(Grèce, 2009), 1 h 34 - VOSTF
18 h 00
Calabuig
de Luis García Berlanga
(Espagne, 1956), 1 h 33 - VOSTF
21 h 00
L'Homme qui aimait les femmes
de François Truffaut
(France, 1977), 2 h - VOFR
diagonal
20 h 10
L'Oranais
de Lyes Salem
(France, 2014), 2 h 08 - VOSTF
utopia
20 h 00
Filmer en région Programme 1
Le Sens du toucher
de Jean-Charles Mbotti Malolo
(France/Suisse, 2014), 14 mn - VOSD
Lenz
de Mathilde Monnier,
François Olislaeger
(France, 2014), 11 mn - VOFR
Bulles d'exil
de Vincent Marie, Antoine Chosson
(France, 2014), 52 mn - VOFR
corum joffre
1
10 h 00
Ouverture de la Journée du scénario
avec Tonino Benacquista - 2 h
17 h 00
Table ronde Antonio Pietrangeli
corum hall
0
18 h 00
Inauguration exposition Antonio
Pietrangeli et ses actrices
VOFR = version originale en français; VF = version doublée en français; VOSTF = version originale sous-titrée français; VOSTA = version originale sous-titrée anglais (traduction simultanée);
VOSST = version originale sans sous-titres (traduction simultanée); VOSD = version originale sans dialogues
Flash Festival - Quotidien d’information édité par le Festival International du Cinéma Méditerranéen de Montpellier. Tél. 04 99 13 73 73 - Distribué exclusivement sur les lieux du festival.
Direction : Jean-François Bourgeot - Rédaction : Margot Valeur et Marie Savoldelli - Fabrication : Imprimerie du Midi, 34438 Saint-Jean-de-Védas cedex

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