Chronopost : mauvaise foi caractérisée

Chronopost : mauvaise foi caractérisée
Extrait du Le SPIP de Bruno Poterie
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Chronopost : mauvaise foi
caractérisée
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Date de mise en ligne : mardi 1er octobre 2013
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Chronopost : mauvaise foi caractérisée
il n'y a pas eu de conséquences dramatiques, mais ce qui vient de m'arriver a eu le don de m'énerver. Un exemple
parfait de mauvaise foi caractérisée, de refus de ses propres règles, et du foutage de gueule du client, appelons les
choses par leur nom.
J'ai eu à expédier récemment, le 23 septembre, un dossier urgent dans le sud de la France. Etant en centre-ville, je
vais à la Poste du Ralliement avec mon enveloppe et m'enquiert du tarif « urgent ». Le préposé me propose un
Chronopost, garanti d'arriver avant 13h le lendemain ; c'est cher, 22Euros et quelques, mais bon c'était vraiment
urgent, et le courrier risque moins de se perdre. Il y a une option avant 10h, c'est 5Euros de plus, je décline. Je paye,
glisse le dossier dans l'enveloppe Chronopost, remplie la fiche, et c'est parti.
C'est le surlendemain, le 25 donc, que mon correspondant me signale avoir reçu le courrier en début de matinée.
Ayant entendu dire qu'il y a des pénalités en cas de retard, je décide de tenter le coup. Direction la Poste, qui me dit
que non, ce n'est pas eux, il faut voir directement avec Chronopost, il y a un numéro en 09 gratuit. Ha bon, merci
beaucoup.
Je passe sur les détails pour avoir quelqu'un au bout du fil : 5 ou 6 appels infructueux, et ensuite une jungle de
menus vocaux. En fin, j'ai quelqu'un : je décline rapidement mon problème, « votre n° de suivi ? », je le donne [1].
Question : « à quelle heure avez-vous déposé le colis ? » Je ne me rappele plus exactement, en milieu d'après-midi,
ah il y a un tampon sur le bon d'envoi, « 17h11 le 23/09 ». « Dans ce cas c'est parfaitement normal monsieur, la
derniere navette Chronopost part juste après 16h des bureaux de poste, donc il a été pris en compte par nos
services le 24 et donc arrivé le lendemain 25 avant 13h, tout est normal. ». Interloqué, « ha bon, dans ce cas
évidemment, mais on ne m'en a pas averti au bureau de poste ... » « il faut signaler ceci au bureau concerné,
monsieur, bonsoir ».
Je prends mes lunettes et regarde les toutes petites lignes du bon de suivi, il y a un site web, j'y vais. Une grosse
case ou taper le numéro de suivi, je le fais. Et là, pof apparait l'historique de suivi de mon courrier, que donc
l'employée au téléphone avait sous les yeux pendant notre conversation. Et qu'y a-t-il sur cet historique ? prise en
charge le 23 à 16h16, tri à 19h32, arrivée au hub parisien de Chilly-Mazarin à 22h47, et le 24 à 01h36 toujours à
Chilly-Mazarin, colis en attente, livraison reportée de 24h, et enfin le 25 à 7h40 tri à Avignon et livraison en mains
propres à 8h33.
Conclusion : contrairement aux affirmations, mon courrier a donc été pris en compte, trié et transporté le soir même,
et aurait dû logiquement se retrouver le lendemain matin à destination : c'est un retard interne à Chronopost, dans
leur hub parisien, qui l'a bloqué 24h sur place.
Je suis ulcéré par ce comportement : mensonge sur mensonge, refus de reconnaitre ses torts, hypocrisie, la dame
s'est purement et simplement foutue de ma gueule. Je ne félicite pas Chronopost pour le comportement de ses
télé-opérateurs.
Conclusion annexe : la Poste utilise des tampons à heure déportée pour se protéger en cas de contestation, je ne les
félicite pas non plus.
[1] à noter que je l'avais déjà rentré dans le système automatique, ce n'est pas le premier standard par menu qui oublie de restituer à l'opérateur
les infos soutirées
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