Claude Bolling

Transcription

Claude Bolling
GrandS prix sacem 2009
2008
Alexandre
Desplat
Claude
Bolling
© s. PERRIN
Discographie sélective
a
Le MagnifiqueLouisiane
Emarcy
a
Plays the original
piano greats
Emarcy
a
Les Brigades du
Tigre
Frémeaux &
associés
a
Borsalino,
Doucement les
basses, Flic Story
Naïve
a
Suite for flute
and jazz piano
trio n°2
avec Jean-Pierre
Rampal • Frémeaux
& associés
a
Sonate pour deux
pianistes,
à la française
avec Jean-Bernard
Pommier • Frémeaux
& associés
a
Cross over USA
avec Jean-Pierre
Rampal, Marielle
Nordmann, Eric
Franceries...
• Frémeaux &
associés
a
First Class
avec Stéphane
Grappelli • Frémeaux
& associés
2007
Bruno
Coulais
2006
Maurice
Jarre
Évoquer Claude Bolling, c’est
rencontrer à la fois Duke Ellington,
Boris Vian, Brigitte Bardot, Alain Delon,
Jean-Paul Belmondo, Dizzie Gillespie,
les Carpentier, et même Lucky Luke !
C’est feuilleter un demi siècle de jazz,
de musique de film, de chanson, de
télévision, au point qu’on serait tenté
de lui lancer : «Hey, monsieur l’homme
orchestre !», tant il a de cordes à son
clavier. C’est entrer dans une légende
qui commence à Cannes – sa ville
natale – et fera le tour du monde avec
des thèmes si enlevés («Borsalino») que
Scott Joplin n’aurait pas dit mieux !
Grand Prix
de la musique pour l’audiovisuel
a
Plays Duke
Ellington
Fontana
16 | 17
LAURÉATS PRÉCÈDENTS
a
A drum is a
woman
de Duke Ellington
par Claude Bolling
Big Band • narrateur
Manu Dibango
• Frémeaux &
associés
a Jazz brunch at
the Meridien
Frémeaux &
associés
Enfant du jazz, il remporte à 15 ans,
en 1945, le «Tournoi des amateurs»
organisé par le «Hot Club de France»,
et se perfectionne aux côtés de
Germaine Mounier, Léo Chauliac,
Maurice Duruflé, André Hodeir. Mais il
fera ses vrais débuts au Club SaintGermain, au Vieux Colombier, au Caveau
de la Huchette, accompagnant Rex
Stewart, Buck Clayton, Lionel Hampton,
Roy Eldrige.
Faisant le pont entre jazz et variétés, il
composera les arrangements des
fameuses «Chansons possibles et
impossibles» de Boris Vian, et
débouchera ainsi dans le show-business
à l’âge d’or. A son palmarès, Sacha
Distel, Juliette Gréco, Henri Salvador,
Jacqueline François, Dario Moreno,
Brigitte Bardot, et son groupe fétiche,
les Parisiennes : «Il fait trop beau pour
travailler», «L’argent ne fait pas le
2005
Gabriel
Yared
2004
Francis
LaI
bonheur »… Ce qui l’amène à traverser
le miroir, ou plutôt l’écran : il y composera
les musiques du «Jour et l’heure»
(René Clément), de «Borsalino», «Flic
Story» et «On ne meurt que deux fois»
(Jacques Deray), «Le Magnifique» et
«Louisiane» (Philippe de Broca), «Le
mur de l’Atlantique», «Hasards et
coïncidences» (de Claude Lelouch,
avec Francis Lai), «California suite»,
etc. Et pour la télévision : «Les brigades
du Tigre», «Au bon beurre», «La
garçonne», «Le clan», et les génériques
du «Grand Echiquier», de «Musiques
au cœur», et autres thèmes pour Albert
Raisner, les Carpentier, Jean-Christophe
Averty.
Ce mélange des genres l’amène à
inventer sa «crossover musique», qui
fait cohabiter les syntaxes du jazz et
du classique : «Suite pour flûte et jazz
piano trio» (avec Jean-Pierre Rampal),
collaborations avec Alexandre Lagoya,
Maurice André, Yo Yo Ma, les frères
Fontanarosa et l’English Chamber
Orchestra. Mais il reviendra au jazz en
force, c’est-à-dire en «big band», en
jouant du Ellington, Basie, Lunceford,
Glenn Miller, et en accompagnant des
voix (Joe Williams, Carmen Mac Rae,
Dee Dee Bridgewater) et instrumentistes
de légende (Rhoda Scott, Dizzie
Gillespie, Sam Woodyard…). L’un des
sommets restant son album «First
Class» avec Stéphane Grappelli (Django
d’Or et Prix du Hot Club de France
1993). «Mister Swing» n’est pas une
légende : c’est lui !