14. Pare-vapeur et frein-vapeur

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14. Pare-vapeur et frein-vapeur
14. Pare-vapeur et frein-vapeur
Définitions :
Un pare-vapeur est un matériau qui s'oppose au passage de la
vapeur d'eau.
Un frein-vapeur est un matériau qui régule le flux de vapeur d’eau.
Explications :
Le coefficient de résistance à la diffusion de
vapeur (µ) d'un matériau indique dans quelle
mesure, la vapeur d'eau traverse plus
difficilement ce matériau qu’une couche
d’air.
La quantité de vapeur d'eau diffuse à travers
une couche d'une paroi dépend de la valeur µ du matériau et de
l'épaisseur (d) de cette couche.
L'épaisseur équivalente de diffusion µ d (ou Sd) indique la
résistance qu'offre une couche précise d’un matériau à la diffusion
de la vapeur d'eau. Elle est mesurée en mètre. µd = µ x d (m), plus
µd est petit, plus la couche est perméable à la vapeur.
Exemples : plafonnage µd = 0,3 m, papier bitumé µd de 2 à 5 m,
bitume armé µd de 25 à 200 m, laine minérale ép. 12 cm µd = 0,13 m,
pare-vapeur µd de 50 à 100 m, frein-vapeur µd de 2 à 10 m,…
La vapeur d'eau se déplace des zones à forte concentration en
vapeur vers les zones à faible concentration en vapeur. On parle de
diffusion de vapeur, en hiver, de l’intérieur vers l’extérieur.
Dans ces conditions, la vapeur qui
migre vers des couches de plus en plus
froides va condenser dans la paroi,
créer des zones mouillées en
permanence et provoquer une perte
d’isolation voire une dégradation de la paroi.
Pour éviter cette condensation interne, un pare-vapeur peut être
placé du côté chaud (intérieur) de l’isolant.
Cependant, cette solution n’est pas toujours la meilleure.
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En été et au printemps, la vapeur qui
risque de migrer de l’extérieur vers
l’intérieur se concentre en arrivant
contre le pare-vapeur, ce qui
empêche le mur de sécher du côté
intérieur.
Lorsque l’on affine l’analyse, il apparaît que le choix d’un freinvapeur, plus faiblement étanche à la vapeur, est parfois suffisant. En
effet, le flux de vapeur n’est pas complètement bloqué vers l’intérieur
ce qui facilite le séchage de la paroi.
En pratique, l’imperméabilité à la vapeur des couches doit être
décroissante de l’intérieur vers l’extérieur.
Les freins-vapeur, à résistance variable, dits
« intelligents » évoluent avec l’humidité
relative : ils freinent le passage de la vapeur
quand l’air intérieur est plus sec
(généralement en hiver), et permettent le
séchage du mur, lorsque l’humidité relative
intérieure est plus élevée (généralement en
été ou au printemps).
Remarque : le passage de la vapeur
dans les parois est beaucoup plus
important par convection (c’est-à-dire
par toutes les failles, les interruptions
du pare-vapeur) que par la diffusion.
Il est donc indispensable :
• de rendre les joints étanches à l'air (la continuité doit être assurée
entre les lés, aux angles, aux raccords avec les châssis,…) ;
• d'éviter le passage de canalisations à travers la membrane (gaines
électriques, tuyaux d'eau ou de chauffage, spots encastrés,
prises...).
Une pose correcte d’un pare-vapeur ou d’un frein-vapeur contribue à
une bonne étanchéité à l’air du bâtiment (voir fiche 13).
Sources & adresses utiles :
http://www.energieplus-lesite.be/index.php?id=17041
http://www.energieplus-lesite.be/index.php?id=10242
http://download.proclima.com/fr/physique_batiment.pdf
http://download.proclima.com/fr/Etude.pdf
ConstruForm Liège, un partenariat :

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