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Lithiase rénale Enquête Nutritionnelle Philippe Chauveau Dpt de Néphrologie, CHU de Bordeaux AURAD-Aquitaine Question 1 Rugbyman du BO, lithiase 2-3 épisodes / an 180 cm, 120 Kg, régime riche en protéines Boissons + bien réparties dans la journée surtout le soir … boissons variées • Bilan le lundi : Diurèse 2 litres Creat 24 mmol/j Calciurie 8 mmol/J Urée 600 mmol/l Sodium 200 mmo/j Uricurie 5 mmol/j 1. Je fais un DEXA, si la masse grasse est supérieure à 30% je revois avec le labo si ce n’est pas plutôt de l’acide urique 2. Je revois avec l’intendant du club pour avoir des tapas sans sel et une troisième mi-temps avec que de l’eau et/ou du jus d’orange 3. Je ré évalue avec la diététicienne le régime avec un relevé alimentaire sur 7 jours 4. Je conseille un régime pour ramener le BMI < 25 et une dilution > 2 litres Question 2 Un régime de type méditerranéen est conseillé chez un patient lithiasique parce que : 1. il est riche en poisson et apporte des oméga 3 2. il est pauvre en fromages à pâte dure 3. il nécessite de boire plus et plus souvent 4. il est plutôt alcalinisant et riche en fibres Question 3 Un patient lithiasique doit boire au moins 2 litres par jour, je déconseille systématiquement les eaux minéraux riches en calcium (plusieurs réponses) : 1. oui toujours 2. non jamais 3. non, si le patient ne boit que pendant les repas 4. non si le patient n'est pas hypercalciurique 5. oui et non ça dépend de ses apports en calcium Pourquoi une enquête nutritionnelle chez le patient lithiasique ? Il semble exister une augmentation de la fréquence de la maladie lithiasique avec la modification des habitudes alimentaires Les études de cohortes au long cours déterminent des facteurs de risques associé au profil alimentaire Il existe une interaction génétique alimentation Mais … la modification de l’alimentation est associé à une modification du style de vie Les buts d’une enquête Identifier des facteurs de risques reconnus par les enquêtes de fréquence Informer sur les facteurs de risques Modifier les habitudes alimentaires Modifier le mode de vie Identifier les facteurs d’alliance ou de résistance au « régime » Accompagner le patient au long cours Difficulté de l’approche nutritionnelle De simples recommandations peuvent suffire – Ex … boire plus La prise en compte des facteurs de risques est quelquefois contradictoire – Apport en calcium versus apport en oxalate – Type d’eau , type de boisson – Jus de fruits - apport en fructose Une approche plus complète demande du temps et une diététicienne Facteurs de risques Plusieurs études de cohortes USA – Curhan : 45 000 hommes suivi 5 ans – Curhan : évaluation des études NHANES I, II et III – SU.VI.MAX : 14 000 volontaires – Daudon, laboratoire Cristal 1979 - 2004 : 35 000 calculs Facteurs de risques identifiés Age Sexe Race Lieu Famille Pathologies – Obésité – Goutte – Diabète – I.U. FR : Nutrition Positif – – – – – Protéines Sel Sucre Suppléments Calcique Jus de pamplemousse Négatif – Régime riche en calcium – Potassium – Boisson : eau , café, vin, bière ?? – Mg, Vit B6, Vit C, Fibres Diététique et facteur de risques 45619 hommes (40-75 ans) suivis 4 ans 505 nouveaux cas de lithiases Enquête de fréquence alimentaire, la survenue d’un calcul est associé à : – Apport Calcium bas : • – Protéines animales élevés: • – RR 1.33 Apport potassium bas : • – RR 0.56 pour le quintile supérieur vs le plus bas (< 600mg) RR0.49 (sup vs bas) Apport en liquide bas : • RR 0.71 (sup vs bas) D’après Curhan et col., NEJM 1993 Age-Standardized Incidence and Relative Risk of Symptomatic Kidney Stones, According to Dietary Calcium Intake 1 0.8 0.6 0.4 0.2 0 < 605 -722 -848 -1049 RR associé aux apports éstimés en Calcium Curhan, G. C. et al. N Engl J Med 1993;328:833-838 > 1050 Age-Standardized Incidence and Relative Risk of Symptomatic Kidney Stones, According to Dietary Consumption of Animal Protein, Potassium Intake, and Fluid Intake 1.4 1.2 1 0.8 0.6 0.4 0.2 0 Q1 Q2 Q3 Q4 Q5 Protéines 1.2 1 0.8 0.6 0.4 0.2 0 Q1 Q2 Q3 Potassium Q4 Boissons Q5 Curhan, G. C. et al. N Engl J Med 1993;328:833-838 Les boissons Une dilution insuffisante est retrouvée dans toutes les études A préciser dans l’enquête: – Facteurs associés de déperdition • Sport • Travail en milieu surchaufé ou climatisé … • Pays chaud – Facteurs associés à la prise de boisson • Type d’activité, horaire de travail Vérifier la diurèse à plusieures reprises Borghi et coll., Nephron 99: influence de la diurèse 3 2.5 2 Supp - 1.5 Supp + 1 0.5 0 T0 1 an 2 ans 3 ans 4 ans 5 ans 2 groupes de patients (100 vs 99), suivi 5 ans Diurèse + vs Diurèse -: récidive 12% vs 27% Eau minérale La consommation d’eau, riche en calcium, semblerait être un facteur de risque mais peu d’études sont disponibles – Shuster, 1982 association positive entre RR de lithiase et contenu en calcium de l’eau – Bellizi, Nephron 99, étude randomisée double aveugle (eau à 22 mg/l vs 255 mg /l) augmentation du risque chez des patients lithiasiques récidivants – Caudarella J Urol 1998, comparaison 3 eaux augmentation de la calciurie et baisse de l’oxalurie. Pas de modification du RR – Sowers, 1998 pas d’association, étude épidémiologique sur 3 régions. Intérêt de l’enquête Elle fait préciser le type de boisson et l’intègre dans la ration quotidienne – Eau riche en calcium si apport faible, au cours des repas – Eau pauvre en calcium si apport « limites » Fait préciser le volume des contenants Rappel des recommandations: répartir les boissons dans tous le nycthémère Intègre les autres types de boissons … Thé ou Café Diminue le risque de lithiase – interférence probable avec l’ADH – Augmentation du volume urinaire – Le contenu en oxalate utilisable est faible – La mesure du contenu en oxalate des aliments dépend de la méthode de dosage du type de thé et du temps d’infusion • 17 mg / 240 ml de thé (dépend du type de thé 8-21 mg) • 8 mg / 240 ml café instantané Vin ou Bière Inhibition de l’ADH en relation avec le taux d’alcool (effet identique vin rouge ou blanc ou bière à quantité égale) Effet de dilution …pour la bière ! Jus de fruit pas tous égaux Pamplemousse : RR + (NHS study 1.54) – Augmente l’absorption des oxalates – Présence d’un promoteur de la cristallisation Autres jus d’agrumes : prévention ? – Données théoriques sur la composition – Jus d’orange : avantage théorique et lors d’étude courte mais pas lors d’études sur de grandes cohortes – Le biais pourrait être l’augmentation de la consommation de sucre Jus orange ou citron ? Odvina cJasn 2006, 9 témoins, 4 patients, régime contrôlé, apport citrate 33 mEq/400ml Apport en sucres et risque de lithiase L’augmentation des apports en sucre est parallèle à l’augmentation de la lithiase L’augmentation des boissons sucrées et des jus de fruits est une grande part de l’augmentation de l’apport L’augmentation des apports en sucres est associé à une augmentation du BMI, de l’HTA et de l’insulino résistance … eux mêmes associés au risque lithiasique Kidney Int 2008 AJCN 2007 Fructose et risque lithiasique Hypercalciurie en présence d’un régime pauvre en magnésium Les hydrates de carbone pourraient augmenter la production d’oxalate La résistance à l’insuline favorise la lithiase urique par baisse du pH Ur. Le glucose augmente la production d’acide urique Cola Les résultats des études sont contradictoires – Shuster et col. 1985, facteur de risque + – Shuster 1992 : essai randomisé: diminution du risque de récidive avec la baisse de la consommation de Cola • Effet acidifiant de l’acide phosphorique ? – Curhan 1996 : pas de relation sauf cola sucré – Krieger AJKD 1996 : étude cas contrôle Dans la pratique en France ? 60 On met en évidence la même évolution de consommation Augmentation des boissons gazeuses sucrées et des jus de fruits en Litre/an/hab 50 40 30 20 10 0 1950 1960 1970 1980 1990 1998 Jus et boissons G. 1990 - 2000 même évolution ! Pratique nutritionnelle Bien identifier le type de boissons Eau minérale à adapter en fonction de l’apport en calcium alimentaire Ne pas remplacer les aliments restreints par des jus de fruits sucrés – Ré-évaluation à distance avec un relevé des aliments sur 3 jours à ramener à la consultation Favoriser la répartition des boissons – Prendre en compte les facteurs sociaux Apport en protéines RDA : 0.8 g/kg/J Apport moyen – USA > 1.2 g/Kg/J ou > 15% DEI – France 1,3 - 1,6 g/kg/j (Rapport 2005, évolution 1996 - 2002) Un apport élevé est associé à un RR de lithiase plus élevé (Curhan) La réduction des apports (< 1g/kg/j) n’est pas associée à une réduction du risque (Hiatt, Am J epidem1996, essai randomisé 4,5 ans). Evolution des apports nutritionnels en France Kg / an 1950 1996 Pain 121 60 Poissons 10,5 25,4 Viandes 44 85 P de T 152 65 Jus, boissons gazeuses Lait, Yaourt Fromages 8 48 80 (1960) 5 106 18 Apport énergétique en France en 1997 : 2431 et 1800 Kcal/j H et F Rapport Juin 2000 “Pour une politique nutritionnelle en France“ Charge en protéines Régime hyper-protéiné et risque lithiasique Régime induction (n=10 pts, 1.6 g/kg, > 25% DEI, pauvre en hydrate de carbone) 2 semaines puis 4 semaines de maintien, apports plus élevés en hydrate de carbone Reddy et col., Am J Kid Dis 2002 Libre Induction maintien U-Ca 160 ± 75 258 ± 88 248 ± 106 U-Ox 28 ± 6 26 ± 7 30 ± 17 pH 6.09 5.56 5.67 U-Cit 763 449 581 Dans la pratique Recommandations « simples » et contrôle à 4 mois sur l’urée urinaire des 24 heures – 150 grammes de viandes / jour, 1 repas avec viandes ou poissons – Limiter les charcuteries etc… Mise en place d’un régime plus précis et/ou plus ciblé fait par la diététicienne – Doit prendre en compte les habitudes culturelles, la famille (qui fait les courses, qui cuisine …) – Equilibre avec les produits laitiers et les protéines végétales … Calcium Un régime riche en calcium diminue le risque de lithiase Les suppléments calciques augmentent le risque – RR 1.2 (Curhan et Col.Ann Int Med 1997) – Risque absolu 1/1000 /an -> 1.2 /1000 Régime pauvre en calcium – Augmentation du risque de récidive à 3 ans Borghi et col. NEJM 2002 Calcium et lithiase La cause principale est l’absence de complexion des oxalates dans le tube digestif Les suppléments calciques n’ont probablement pas le même effet (curhan 1997). Ils peuvent majorer la calciurie chez les hypercalciuriques. Actuellement en France ils sont fréquemment associés à la Vitamine D Régime pauvre en calcium Apport en Calcium en France 1996 - 2002 < ANC et < 2/3 des ANC Oxalate La part des oxalates de l’alimentation (10 à 250 mg) contribue pour 20 à 50% de l’excrétion urinaire d’oxalates L’absorption des oxalates est très variable (part libre) dépend de la préparation culinaire et de la présence d’autres ions (Ca et Mg) La composition pour un même aliment est très variable (tige, feuilles, type de culture) La préparation culinaire est très importante (cru ou bouilli …) Dans la pratique Il est indiqué de restreindre les aliments les plus riches Si hyperoxalurie conseiller la prise de sels de calcium ou de magnésium pendant le repas « une cause digestive a été éliminée … » ainsi que la consommation excessive de Vit C Sodium Régime riche en sodium – Favorise l’hypercalciurie – Favorise l’hypocitraturie Les études de cohortes sont inconstantes sur le risque mais la méthodologie (questionnaire de fréquence) ne donne pas une bonne évaluation des quantités ingérées L’apport en sel est trop élevé dans la population française Potassium, légumes, phytates … L’augmentation de la consommation de fruits et légumes semble diminuer le risque – Meshi , Kid Int 2004: chez les patients qui initialement en consomment peu Augmente la diurése, la kaliurèse, la citraturie, le pH urinaire Les phytates (aliments complets) sont des inhibiteurs de la cristalisation La pratique nutritionnelle Enquête Etiologique Antécédents Familiaux Antécédents Personnels – Habitus - mode de vie – Infection urinaire – Goutte – Médicaments ( 1% des lithiases) • Supplément calcique, Vit D, Vit C, indinavir … – Maladies digestives • Colite inflammatoire, iléostomie Ac Ur • Résection iléale, iléites OxCa – Enquète diététique Enquête étiologique : diététique Quantité et nature des boissons Apports en produits laitiers Apports en protéines animales Apport en sel Aliments riche en Oxalate …Chocolat Apport calorique Régime particulier Prise en charge nuritionnelle Facteurs de risques « évidents » et activité lithiasique modérée – Recommandations éditée par l’AFU: ajustement des habitudes alimentaires – Réévalué par un bilan sang-urines après quelques mois Lithiase récidivante et bilan urinaire mettant en évidence la nécessité d’une prise en charge – Bilan par une diététicienne … prendre le temps +++ Questionnaire de fréquence ? 80 à 160 questions Analyse sur un programme spécifique Auto-questionnaire 40 à 60 minutes Questionnaire avec la diététicienne … Autres : recueil sur 7 jours ou 3 jours incluant un week-end, à remplir avant la consultation, ne pas faire appel à la mémoire Questionnaire de fréquence FFQ semi quantitatif Pourquoi suivrait-on un régime prescrit ? The knowledge–action gap Donner des instructions /informations claires n’est pas suffisant Les convictions du patient sont à prendre en compte Information Action Convictions Pourquoi n’adhère t’on pas aux conseils thérapeutiques ? non-adherence non-adherence Non intentionnelle Intentionnelle Aptitude et possibilités Motivation Conviction / preferences Barrières “pratiques” Barrières “perceptives” L’intervention peut être plus efficace si elle s’adresse CONJOINTEMENT aux barrières pratiques et perceptives –Le traitement doit être commode et facile à suivre –Prendre en compte les facteurs influençant la motivation à commencer et poursuivre le traitement Horne R. Beliefs and adherence to treatment: the challenge for research and clinical practice. In: Halligan PW, Aylward M (eds). The Power of Belief: Psychosocial Influence on Illness, Disability and Medicine. Oxford: Oxford University Press; 2006:115–36 Application au patient lithiasique non-adherence Non intentionnelle non-adherence Intentionnelle Aptitude et possibilités Motivation Conviction / preferences Barrières “pratiques” Barrières “perceptives” Ne fait pas la cuisine N’y croit pas ! Ne fait pas les courses A déjà récidivé sous un régime perçu comme bien suivi Ne comprend le remis écrit Financier : légumes, plats préparés Horaires ou condition travail … -> voir le conjoint -> prévoir des fiches adaptées -> régime spécifique, menu exemple Récidive peu fréquente, peu de motivation Non perception d’une nutrition plus « saine » Régime non adapté à la culture ou jugée trop restrictive -> explications ++ -> revoir avec le bilan, la cristallurie -> mis en avant des avantages sur la santé, la qualité de vie Conclusion Le plus souvent la lithiase associe des facteurs génétiques démasqués par les facteurs nutritionnels. La modification des facteurs nutritionnels et comportementaux peuvent diminuer le risque de lithiase Prévention et éducation diminue le risque de récidive Question 1 Rugbyman du BO, lithiase 2-3 épisodes / an 180 cm, 120 Kg, régime riche en protéines Boissons + bien réparties dans la journée surtout le soir … boissons variées • Bilan le lundi : Diurèse 2 litres Creat 24 mmol/j Calciurie 8 mmol/J Urée 600 mmol/l Sodium 200 mmo/j Uricurie 5 mmol/j 1. Je fais un DEXA, si la masse grasse est supérieure à 30% je revois avec le labo si ce n’est pas plutôt de l’acide urique 2. Je revois avec l’intendant du club pour avoir des tapas sans sel et une troisième mi-temps avec que de l’eau et/ou du jus d’orange 3. Je ré évalue avec la diététicienne le régime avec un relevé alimentaire sur 7 jours 4. Je conseille un régime pour ramener le BMI < 25 et une dilution > 2 litres 1. Je fais un DEXA, si la masse grasse est supérieure à 30% je revois avec le labo si ce n’est pas plutôt de l’acide urique Vrai ! le patient a un syndrome métabolique probable … que fait-il dans l’équipe du BO ? … créatiniurie élevée et examen clinique … probable masse musculaire adéquate ! 2. Je revois avec l’intendant du club pour avoir des tapas sans sel et une troisième mi-temps avec que de l’eau et/ou du jus d’orange Vrai ! MAIS la problématique sera l’adaptation du patient et de l’équipe dans la dynamique de l’observance au traitement et dans la difficulté de trouver chez les autres un appui facilitant l’adhésion. On se situe dans une démarche ou les barrières perceptives sont au maximum. 3. Je ré évalue avec la diététicienne le régime avec un relevé alimentaire sur 7 jours Vrai x 2 ++ : Dans ce contexte un bilan avec les urines des 24 heures est plus facile à réaliser pour le patient le dimanche avec prélèvement le lundi. La dilution peut être correcte et le bilan ne retrouve aucun facteur de risque. Au cours de la semaine, avec les entraînements et un régime adapté, riche en protéines et en calories, il est possible que la dilution soit insuffisante et la diurèse < 1 litre. Rappel, à l’exercice, la soif n’est pas un critère fiable.1 heure d’entraînement = 1 litre de pertes, 1 heure de compétition 1,6 à 2,4 litres (apport conseillés pour la population Française, AFSSA 2001) 4. Je conseille un régime pour ramener le BMI < 25 et une dilution > 2 litres pourquoi pas mais il faudra aussi changer d’orientation professionnelle. Question 2 Un régime de type méditerranéen est conseillé chez un patient lithiasique parce que : 1. il est riche en poisson et apporte des oméga 3 2. il est pauvre en fromages à pâte dure 3. il nécessite de boire plus et plus souvent 4. il est plutôt alcalinisant et riche en fibres : vrai un régime de type crétois (Lancet 1994) associe céréales complètes, fruits, légumes, poissons plusieurs fois par semaine, peu de viande rouge, apport calorique modéré, pauvre en sucres d'absorption rapide et une activité physique. Il combine la majorité des recommandations pour la lithiase. Le régime fructo-végétarien augmente l'apport en eau par les aliments et a un effet alcalinisant. Question 3 Un patient lithiasique doit boire au moins 2 litres par jour, je déconseille systématiquement les eaux minéraux riches en calcium (plusieurs réponses) : 1. oui toujours = faux 2. non jamais = faux ni toujours, ni jamais, dépend des habitudes alimentaires et de la quantité ingérée et de la dilution des urines 3. non, si le patient ne boit que pendant les repas = partiellement vrai si le patient a des apports faibles en calcium, on peut conseiller une eau riche pendant le repas pour chélater les oxalates, le problème c'est qu'il ne boit que pendant les repas… 4. non si le patient n'est pas hypercalciurique = partiellement vrai si le patient n'est pas hypercalciurique, il faut revoir l'ensemble de son problème avant de donner un conseil restrictif (hyperoxalurie?) 5. oui et non ça dépend de ses apports en calcium = vrai