Analyse de l`appli Le Bon Coin

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Analyse de l`appli Le Bon Coin
Audit, Conception
et Optimisation
de l'expérience utilisateur
Analyse de l’appli Le Bon Coin
Expérience client et collants verts n° 29
ECC n°29 - Anatomie d’une application : Le Bon Coin
Agence d’audit et d’optimisation de
l’expérience client digitale
www.wexperience.fr
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ECC n°29 - Anatomie d’une application : Le Bon Coin
Menu du haut classique.
Burger menu +
recherche. Ce sont des
emplacements
conventionnels qu’il ne
faut pas chercher à
changer.
Ce bouton simple n’est pas non plus assez
explicite. Il devrait au moins comporter le
libellé : « Passez votre annonce ». Tant qu’on
ne l’a pas essayé, on ne sait pas vraiment à
quoi il sert. Cela va à l’encontre du principe de
clarté qui veut que tous les éléments
d’interfaces soient explicites.
Il manque la petite
phrase : « Choisissez
votre localisation. »
Evidemment, Le Bon
Coin peut s’en passer,
étant donné sa notorié,
mais ça améliorerait
quand même le
guidage.
En fait, il manque une
action claire et unique à
mettre en avant, comme
si aucun choix
stratégique n’avait été
fait.
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ECC n°29 - Anatomie d’une application : Le Bon Coin
La liste des résultats de recherche ou de
recherche est très classique. Le mode de
présentation est unique, en ligne, et il n’y a
pas de pagination. Cela permet de créer
une expérience de navigation sans clic, il
suffit simplement toujours de scroller pour
parcourir un résultat de recherche.
Dommage qu’il manque un bouton pour
remonter rapidement en haut de la liste.
Les visuels sont petits et on voit
qu’il reste beaucoup de blanc sur
chaque ligne d’article. Sans doute,
y aurait-il moyen d’améliorer la
présentation en les agrandissant
et en les élargissant à toute la
largeur de l’écran, les informations
textuels pouvant être réparties en
bas ou en haut de la photo.
Si ça n’a pas été fait, c’est peutêtre que la qualité des photos
fournies par les utilisateurs n’est
pas toujours à la hauteur.
Globalement, cette navigation est
classique est très facile à prendre
en main pour n’importe quel
utilisateur. C’est ce que recherche
Le Bon Coin, sans doute parce
qu’il doit toucher le public le plus
large possible.
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ECC n°29 - Anatomie d’une application : Le Bon Coin
Le formulaire tient en un seul
écran, même si, en réalité, il y a
beaucoup plus d’actions possibles
que celles qui sont visibles.
Localisation et Catégorie ouvrent
sur d’autres écrans.
Ainsi on limite la quantité
d’informations visibles, ce qui a un
effet apaisant et on donne
l’impression de simplicité.
Toute la zone est cliquable et pas
seulement la case à cocher. Loi de Fitts : on
agrandit les éléments plus que leur surface
cliquable visible pour faciliter leur atteinte.
Un bouton d’action très large, occupant
toute la largeur de l’écran, positionné près
du pouce pour une plus grande facilité
d’action.
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ECC n°29 - Anatomie d’une application : Le Bon Coin
La fiche annonce semble un peu
confuse au premier abord, la carte
prenant beaucoup de place, en
bas, au détriment du produit. Le
regard s’y perd un peu et l’on ne
comprend pas bien ce qu’il faut
vraiment regarder en premier.
En bas de page, on retrouve des
boutons d’action, comme dans une
application, mais leur utilité est un peu
mystérieuse au premier abord.
Attention quand vous utilisez des symboles
à bien vous assurer qu’ils soient bien
compris. La disquette, par exemple, ne
parlera pas forcément bien aux plus jeunes
utilisateurs.
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ECC n°29 - Anatomie d’une application : Le Bon Coin
Curieusement, les fonctionnalités
de l’administrateur de l’annonce
apparaissent même sur une
annonce que le visiteur ne gère
pas.
Il aurait sans doute mieux valu y
mettre les boutons d’action
principaux de l’annonce…
Le placement de la publicité en bas de
l’écran est un bon emplacement, car comme
l’on montré des études en eye-tracking,
cette zone bénéficie d’un temps d’attention
un peu plus long du fait simplement que
l’utilisateur marque un temps d’arrêt entre le
moment où il scrolle vers le bas, puis vers le
haut.
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Le zoom est extrêmement simple et facile à prendre en main. Il suffit de cliquer
sur une photo pour l’agrandir. Ensuite, le défilement entre les photos se fait
naturellement par un glisser à droite ou à gauche (comme dans l’application
Photo de l’iPhone). Il est aussi possible de « pincer » l’écran pour zoomer
encore plus. L’idée est ici de reprendre des mouvements conventionnels utilisés
nativement sur les smartphones pour épargner à l’utilisateur du temps
d’apprentissage et de découverte.
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ECC n°29 - Anatomie d’une application : Le Bon Coin
Conclusion : une application simple et pratique, mais au design un peu vieillot.
Il est certainement très simple de prendre en main l’application de Leboncoin. La facilité
d’utilisation du site web a toujours ce qui a été sa force. On la retrouve pour l’application et c’est ce
qui contribue à son succès.
En terme de design, on pourrait s’attendre un petit mieux d’une marque qui a une aussi grande
renommée. Un peu de flat design 2.0, des champs plus grands, des boutons plus apétissants
contribueraient à la rendre encore plus agréable à utiliser.
2 exemples de flatdesign intéressants et inspirants pour Leboncoin : la page profil de Zane David et Hunt a Place
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