Le Télégramme - Pichon Industries. Visite des élus sur le chantier

9/2/2016
Pichon Industries. Visite des élus sur le chantier ­ Landivisiau ­ Le Télégramme, quotidien de la Bretagne
LANDIVISIAU
Pichon Industries. Visite des élus sur le chantier
8 février 2016
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Philippe Pichon (2e, à partir de la gauche) et son père Michel (3e, à partir de la droite) ont accueilli la députée Chantal Guittet, accompagnée des élus landivisiens, sur le chantier de l'usine Pichon Industries, à TiezNevez.
Mardi, dans le cadre des visites organisées dans sa circonscription, la députée Chantal Guittet a rejoint Laurence Claisse et son équipe, à l'hôtel de
ville, pour étudier quelques dossiers en cours. L'après-midi a été consacrée à la visite de l'entreprise Coaxial technologie (le Télégramme du 15
janvier), avant qu'elle ne se rende, avec les élus, sur le chantier de la société Pichon Industries.
Une surface de 22.000 m² couverts sur 11 hectares
La députée, accompagnée des élus landivisiens, a été accueillie par Michel Pichon et son fils Philippe, à la tête de l'organisation, jusque-là implantée
à Guipavas. Exportatrice dans 45 pays, spécialisée dans la construction de tonnes à lisier, l'entreprise, leader français sur ce marché, avec plus de 50
% de la production, fabrique également des épandeurs de fumier, des chargeurs articulés et une gamme de matériels agricoles. Elle a également une
usine à Wolczyn, en Pologne, spécialisée dans la fabrication d'épandeurs et de petits matériels. En un peu plus d'un an, sur l'ancien site de la
plateforme logistique d'Easidys, à Tiez-Nevez, la société a construit les deux-tiers de l'infrastructure envisagée puisque, sur les six travées qui
constituent l'atelier de fabrication, il n'en reste qu'une et demi à édifier. Les 1.200 m² de bureau ne vont pas tarder à être couverts. Le chantier de 14
millions d'euros devrait permettre un déménagement de Guipavas, dès le mois de juin 2016, avec une mise en service de l'outil de production
programmée pour début septembre. Les 150 salariés accompagneront alors la délocalisation du site, avec toutes les conséquences qui
l'accompagnent. D'ores et déjà, Michel et Philippe Pichon ont fait savoir que des négociations seraient engagées au sujet des indemnités de
déplacement envisagées. Tout en tenant compte du contexte économique du moment, les responsables espèrent également pouvoir embaucher une
cinquantaine de salariés supplémentaires d'ici deux à trois ans.
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