Bilan des soldes d`été 2013

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Bilan des soldes d`été 2013
LES SOLDES D’ETE 2013
Enquête auprès du commerce du Grand Montpellier
Août 2013
Direction de l’Action Territoriale et des Etudes Economiques
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SYNTHESE
► Un contexte national marqué par l’atonie de la croissance économique
Ces soldes d’été se placent dans un contexte économique marqué par une récession de l’économie française en début d’année (baisse de
0,2% du PIB au quatrième trimestre 2012 et au premier trimestre 2013) et des prévisions (Insee) d’une faible croissance économique sur le
reste de l’année (hausse de 0,2% du PIB au second trimestre, puis croissance nulle au troisième trimestre et +0,1% pour le quatrième). Dans
un contexte économique difficile où le pouvoir d’achat des ménages souffre, la période des soldes est un évènement commercial attendu par
les consommateurs en quête de bonnes affaires.
► Les commerçants ont perçu, au mieux, une tendance à la stabilisation de la conjoncture économique sur les sept
premiers mois de l’année
72% des commerçants considèrent que la conjoncture économique s’est stabilisée (ils étaient 44% à avoir ce jugement l’an dernier), 24% ont
une perception négative de la conjoncture (contre 43% l’an dernier) et 4% considèrent que la conjoncture s’est améliorée (contre 14% l’an
dernier). Une conjoncture qui, à défaut de s’améliorer, tend à se stabiliser.
► Sans être « au top » les soldes d’été présentent au final un bilan plus positif que celui de l’an dernier
Le bilan des soldes d’été 2013 laisse apparaitre une situation un peu plus favorable par rapport à l’an dernier : la perception d’une période de
soldes d’été 2013 « meilleure » à « aussi bonne » rassemble 54% des suffrages (contre 52% l’an dernier). 46% des commerçants interrogés
ont déclaré une période des soldes d’été 2013 moins bonne comparativement à l’an dernier (ils étaient 48% à avoir ce jugement en 2012).
► Approche par l’évolution des chiffres d’affaires : confirmation de la perception plus favorable de la période de soldes
d'été 2013 par rapport à l'année dernière
15% des commerçants interrogés ont perçu une baisse de leur chiffre d'affaires (ils étaient 45% l’an dernier), contre 41% qui ont perçu une
stabilité (ils étaient 30% l’an dernier à avoir ce jugement) et 44% une hausse (ils étaient 25% l’an dernier). La perception d’une évolution du CA
entre « stabilité » et « évolution positive » rassemble 85% des suffrages (contre 55% l’an dernier).
► Une date de démarrage des soldes qui convient à la moitié des commerçants
La date de début des soldes d’été 2013 (26 juin) convient à 50% des personnes interrogées, contre 37% qui estiment que le démarrage des
soldes intervient trop tôt et 13% qui estiment qu’il intervient trop tard.
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► Des opérations de promotions avant les soldes d’été qui concernent un peu plus de 40% des commerçants
Le phénomène des promotions s’est « banalisé » au fil des ans et a été « intégré » par les clients dans leurs comportements d'achats. Ces
derniers cherchent à réaliser de "bonnes affaires" tout au long de l'année. La question qui se pose est de savoir si le phénomène des
promotions contribue à "rompre le charme des soldes" ? 42% des commerçants déclarent avoir fait des promotions avant les soldes d'été 2013
(contre 48% l'année dernière).
► Internet bien présent dans le paysage commercial
Depuis quelques années le e-commerce a pris une place grandissante dans le paysage commercial et modifie les habitudes d’achat des
consommateurs. Cette concurrence d’internet est particulièrement ressentie par les commerçants : 35% des commerçants jugent que les
soldes sur internet constituent un facteur de concurrence « important à très important » (ils étaient 61% l’an dernier à penser cela). 50%
évoquent un facteur de concurrence « peu important » (28% l’an dernier) et 15% pensent que ces soldes sont sans effet sur leur activité (11%
l’an dernier). Selon l’état de la conjoncture économique, il semblerait que la concurrence d’internet soit ressentie de manière plus ou moins
vive par les commerçants. De plus au fil des ans, nombre de commerces développent leurs propres sites internet afin de s’adapter aux
nouveaux modes de consommation et de ce fait ressentent de manière moins prononcée cette concurrence internet.
► 50% des commerçants considèrent que la durée des soldes convient et 50% considèrent que c’est trop long
En cet été 2013, 50% des commerçants interrogés considèrent que la durée des soldes d’été convient et 50% la jugent encore trop longue. La
durée idéale des soldes, pour les commerçants qui considèrent que leur durée est trop longue, est de 3 ou 4 semaines.
► Un essoufflement ressenti de l’évènement commercial « soldes »
30% des commerçants interrogés estiment que le phénomène des soldes au fil du temps a tendance à s’essouffler (ils étaient 54% à penser
cela l’an dernier), contre 59% qui pensent qu’il se maintient (ils étaient 36% à penser cela l’an dernier) et 11% qu’il se développe (10% l’an
dernier). Le phénomène des soldes au fil des ans évolue entre essoufflement et maintien. La tendance à « l’essoufflement » est associée au
développement de rabais, promotions, soldes tout au long de l’année, concurrence d’internet qui entraînent une perte de repère pour le
consommateur.
► Un dispositif de « soldes flottants » qui n’a pas été utilisé massivement au premier semestre
72% des commerçants interrogés n’avaient pas encore utilisé le dispositif des deux semaines flottantes de soldes (au choix des commerçants),
contre 25% qui ont déclaré avoir déjà utilisé une semaine et 3% les deux semaines. Les commerçants qui ont déjà utilisé le dispositif (une ou
les deux semaines) l’ont fait essentiellement aux mois de mars et d’avril. Les commerçants qui n’ont pas encore utilisé ce dispositif pensent
l’utiliser dans le prolongement des soldes d’été ou alors à l’automne.
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RESULTATS COMPLETS
Enquêtes sur échantillon de 158 établissements répartis sur les zones et les activités les plus concernées par les soldes :
- Centre-Ville piéton de Montpellier, Polygone et Périphérie (Galeries marchandes et zones commerciales)
- Equipement de la personne principalement, équipement du foyer et échantillonnage d’autres activités commerciales diverses.
Sans prétendre à une représentativité fine, échantillon
de 158 entreprises tirées de manière aléatoire en
fonction des sites commerciaux et de l’activité.
Recherche d’un équilibre de l’échantillonnage entre 3
secteurs d’activité plus concernés par le phénomène
des soldes : l’équipement de la personne (vêtements,
chaussures, maroquinerie, bijouterie), l’équipement
du foyer (décoration, meubles, électroménager, art de
la table, hifi) et divers (jeux, jouets, sports, livres,
loisirs, culture …).
Recherche d’équilibre entre le Centre-ville piéton, le
Polygone, les Galeries Marchandes et les Zones
commerciales périphériques.
Limites : subjectivité et fragilité des déclarations,
étroitesses de l’échantillon, en particulier pour
certains sous-types de localisation.
Enquête réalisée pendant la dernière semaine des soldes par Ba Amadou Talibé et Saman Saïdi dans le cadre du Diplôme Universitaire
« Traitement et Recherche de l’Information Statistique » sous l’autorité scientifique de Jean-Louis MONINO.
Traitements Eric CAVAGNA, Direction « Information Economique » de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Montpellier.
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Activité et chiffre d’affaires
Le bilan des soldes d’été 2013 laisse apparaître une situation un peu
plus favorable par rapport à l’an dernier : la perception d’une période
de soldes d’été 2013 « meilleure » à « aussi bonne » rassemble 54%
des suffrages (contre 52% l’an dernier). 46% des commerçants
interrogés ont déclaré une période des soldes d’été 2013 moins bonne
comparativement à l’an dernier (ils étaient 48% à avoir ce jugement en
2012).
Ces soldes d’été se placent dans un contexte économique marqué par
une récession de l’économie française en début d’année (baisse de
0,2% du PIB au quatrième trimestre 2012 et au premier trimestre 2013)
et des prévisions d’une croissance économique faible sur le reste de
l’année (hausse de 0,2% du PIB au second trimestre, puis croissance
nulle au troisième trimestre et +0,1% pour le quatrième).
L’approche par l’évolution des CA confirme cette perception d’une
période de soldes d'été 2013 plus favorable par rapport à l'année
dernière : 15% des commerçants interrogés ont perçu une baisse de
leur chiffre d'affaires (ils étaient 45% l’an dernier), contre 41% qui ont
perçu une stabilité (ils étaient 30% l’an dernier à avoir ce jugement) et
44% une hausse (ils étaient 25% l’an dernier). La perception d’une
évolution du CA entre « stabilité » et « évolution positive » rassemble
85% des suffrages (contre 55% l’an dernier).
Dans un contexte économique difficile où le pouvoir d’achat des
ménages souffre, la période des soldes est un évènement commercial
attendu par les consommateurs en quête de bonnes affaires. Sans être
« au top » les soldes d’été présentent au final un bilan plutôt positif.
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La question du chiffre d’affaires est un sujet sensible pour les
personnes qui ont répondu au questionnaire et revêt souvent un
caractère confidentiel.
Les réponses à la question du sentiment sur l’évolution du chiffre
d’affaires laissent apparaître plusieurs points :
La perception d’une stabilité ou pas d’évolution sensible rassemble
41% des suffrages.
La perception d’une petite augmentation (entre 0% et 5%)
rassemble 38% des suffrages.
Signe d’une conjoncture encore tendue, la proportion des
commerçants ayant déclaré une stabilité du CA et ceux ayant
déclaré la plus petite augmentation (entre 0% et 5%) rassemble
79% des déclarants.
Aucun des commerçants interrogés n’a déclaré une hausse de CA
supérieure à 20% (de la même façon aucun n’a déclaré une baisse
de CA supérieur à -20%).
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Ceux qui ont vécu de moins bons soldes d’été 2013
évoquent principalement :
La conjoncture économique difficile
La baisse de fréquentation du magasin,
Le manque d’argent et la baisse du pouvoir d’achat des
ménages
Les conditions météorologiques
Le démarrage trop tôt des soldes d’été
Ceux qui ont vécu de meilleurs soldes d’été 2013 que l’an
dernier évoquent principalement :
Les conditions météo qui ont retardé les achats de
printemps
La notoriété du magasin, la qualité des produits et des
collections présentées
Un regain de fréquentation du magasin
L’arrivée des touristes
L’attente de cet évènement commercial
consommateurs en quête de bonnes affaires.
par
les
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Conjoncture & Etat des stocks
Les soldes d’été 2013 se situent dans un contexte marqué par une
croissance économique en France qui, après avoir connu une phase de
récession en début d’année (baisse du PIB de 0,2% au quatrième
trimestre 2012 et au premier trimestre 2013), à tendance à « marquer le
pas » (anticipation d’une hausse de 0,2% du PIB au second trimestre,
puis croissance nulle pour le troisième et finalement +0,1% pour le
quatrième trimestre).
La perception des commerçants sur la conjoncture générale des sept
premiers mois de l’année traduit cette atonie de la croissance
économique. 72% considèrent que la conjoncture s’est stabilisée (ils
étaient 44% à avoir ce jugement l’an dernier), 24% ont une perception
négative de la conjoncture (contre 43% l’an dernier) et 4% considèrent
que la conjoncture s’est améliorée (contre 14% l’an dernier).
Les soldes permettent aux commerçants d’écouler des stocks
d’articles invendus et des rabais importants dès le départ des soldes
ont été pratiqués pour assurer plus facilement l’écoulement des stocks.
Un état des stocks « plus important et aussi important » rassemble
68% des opinions exprimées (71% l’an dernier).
La gestion des stocks est devenue un enjeu important dans le
fonctionnement de l’entreprise.
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Les opérations de promotion
Le phénomène des promotions s’est « banalisé » au fil des ans et a
été « intégré » par les clients dans leurs comportements d'achats.
Ces derniers cherchent à réaliser de "bonnes affaires" tout au long de
l'année. La question qui se pose est de savoir si le phénomène des
promotions contribue à "rompre le charme des soldes" ?
42% des commerçants déclarent avoir fait des promotions avant les
soldes d'été 2013 (contre 48% l'année dernière).
37% des personnes interrogées ont déclaré avoir réalisé des
promotions réservées à leurs clients les plus fidèles avant les soldes
d’été 2013 (49% étaient dans ce cas l’an dernier).
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81% des commerçants considèrent que le phénomène des
promotions est sans effet sur le déroulement des soldes alors
que 11% pensent que cela produit un effet positif et 8% un effet
négatif.
Ceux qui pensent que les promotions sont sans effet sur le
déroulement des soldes évoquent le fait que les clients y sont
habitués et que ce n’est pas la même clientèle.
Ceux qui pensent que les promotions ont un effet positif sur le
déroulement des soldes évoquent la fidélisation de la clientèle,
un écoulement plus rapide des stocks.
Ceux qui pensent que les promotions ont un effet négatif sur le
déroulement des soldes évoquent une perte de repères pour le
consommateur qui se voit offrir des remises tout au long de
l’année. De ce fait, l’évènement « soldes » perd de son attrait.
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Dates de début des soldes
La date de début des soldes d’été 2013 (26 juin) convient à 50% des
personnes interrogées, contre 37% qui estiment que le démarrage
des soldes intervient trop tôt et 13% qui estiment qu’il intervient trop
tard.
L’an dernier la date de démarrage des soldes d’été avait été fixée au
27 juin.
A la question ouverte sur la date de début des soldes d'été qu'ils
souhaiteraient :
Ceux qui souhaitent un démarrage à la mi-juin ou sur la troisième
semaine de juin évoquent le fait de pouvoir profiter de la
consommation des clients avant leur départ en vacances.
Ceux qui aimeraient que les soldes commencent la première
semaine de juillet en évoquant le fait de se situer avant le départ en
vacances des résidents, de bénéficier du paiement des salaires à la
fin du mois de juin et de profiter de l’arrivée des touristes.
Ceux qui souhaitent un démarrage des soldes plus tardif (juillet,
août) évoquent le fait de pouvoir toucher plus de touristes et de
pouvoir écouler des fins de séries.
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Durée des soldes
L’année 2009 a vu la mise en place de la nouvelle organisation des
soldes (cinq semaines fixes et deux semaines de soldes flottants).
En cet été 2013, 50% des commerçants interrogés considèrent que la
durée des soldes d’été convient et 50% la jugent encore trop longue.
La durée idéale des soldes pour les commerçants qui considèrent
que leur durée est trop longue est de 3 ou 4 semaines.
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Phénomène basé sur l’écoulement d’un stock, en principe nonrenouvelable, le phénomène des soldes connaît naturellement une
activité descendante à partir de son coup d’envoi parfois
spectaculaire, puisque le choix diminue ensuite.
Les quinze premiers jours constituent la période la plus intense des
soldes pour 80% des commerçants.
Rien d'étonnant donc à ce que le début soit la période la plus
intense pour 54% des commerçants interrogés. Les commerçants
constatent des "poussées de fréquentation" à l'occasion des
démarques. Le regain d'intensité de fréquentation sur la dernière
semaine et les démarques sont liées à un report des achats des
consommateurs sur ces périodes en espérant ainsi profiter des plus
petits prix et sur l’arrivée des touristes.
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Le développement des soldes sur internet
Un article publié le 29/07/2013 dans LSA par Yves Puget (baromètre des
soldes Taluna/LSA) sur le bilan des soldes d’été en France, souligne le fait
que : « le e-commerce continue sa percée et fait quasi jeu égal avec les
magasins indépendants comme 3e lieu d’achat : 26,1% des Français ont
fait les soldes sur Internet contre 26,8% dans les magasins indépendants).
Les super/hypers restent en 2e position (34,1% des acheteurs) mais
reculent, tandis que les grands magasins et réseaux d’enseignes
spécialisés maintiennent leur place de leader (42,6% des acheteurs) ».
Cette concurrence d’internet est particulièrement ressentie par les
commerçants : 35% des commerçants jugent que les soldes sur internet
constituent un facteur de concurrence « important à très important » (ils
étaient 61% l’an dernier à penser cela). 50% évoquent un facteur de
concurrence « peu important » (28% l’an dernier) et 15% pensent que ces
soldes sont sans effet sur leur activité (11% l’an dernier).
Selon l’état de la conjoncture économique, il semblerait que la concurrence
d’internet soit ressentie de manière plus ou moins vive par les
commerçants. De plus au fil des ans, nombre de commerces développent
leurs propres sites internet afin de s’adapter aux nouveaux modes de
consommation et de ce fait ressentent de manière moins prononcée cette
concurrence internet.
Raisons évoquées pour justifier le fait
qu’internet constitue un facteur important & très
important de concurrence :
Raisons évoquées pour justifier le fait
qu’internet constitue un facteur peu important
de concurrence :
Raisons évoquées pour justifier le fait
qu’internet ne constitue pas un facteur de
concurrence :
Les prix sont plus bas, plus de promotions sur
internet
Le consommateur a besoin de voir, d’essayer les
produits
Spécificité des produits offerts en magasin,
spécialisation de la boutique
Les gens ont pris l’habitude d’acheter sur internet
Spécificité des produits offerts
spécialisation de la boutique
La boutique est sur le net
Le client n'a plus à se déplacer pour acheter et se
fait livrer à domicile
en magasin,
La boutique est sur le net
La facilité d'accès et d'achat qu’offre internet
Des conseils que l’on ne trouve pas sur le net
Il y a plus de choix sur internet
La boutique offre des prix compétitifs toute l’année
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La perception du phénomène des soldes au fil du temps
30% des commerçants interrogés estiment que le phénomène des
soldes au fil du temps a tendance à s’essouffler (ils étaient 54% à
penser cela l’an dernier), contre 59% qui pensent qu’il se maintient (ils
étaient 36% à penser cela l’an dernier) et 11% qu’il se développe (10%
l’an dernier).
Le phénomène des soldes au fil des ans évolue entre essoufflement et
maintien.
La tendance à « l’essoufflement » est associée au développement de
rabais, promotions, soldes tout au long de l’année, concurrence
d’internet qui entraînent une perte de repère pour le consommateur.
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L’utilisation du dispositif des deux semaines de soldes flottants
Les soldes flottants ont été créés par la loi de modernisation de
l’économie (LME) du 4 août 2008, en vue de développer le commerce
et de faire baisser les prix. Il s’agit de deux semaines de soldes que le
commerçant peut choisir d’organiser librement sur l’année, en plus des
deux périodes de soldes de cinq semaines fixées par décret ("soldes
d’été" et "soldes d’hiver").
72% des commerçants interrogés n’avaient pas encore utilisé le
dispositif des deux semaines flottantes de soldes (au choix des
commerçants), contre 25% qui ont déclaré avoir déjà utilisé une
semaine et 3% les deux semaines.
Les commerçants qui ont déjà utilisé le dispositif (une ou les deux
semaines) l’ont fait essentiellement aux mois de mars et d’avril.
Les commerçants qui n’ont pas encore utilisé ce dispositif pensent
l’utiliser dans le prolongement des soldes d’été ou alors à l’automne.
Parmi les commerçants qui ont déclaré avoir déjà utilisé le dispositif
de soldes flottants au premier semestre de l’année (de manière totale
ou partielle), 79% l’ont fait de manière individuelle et 21% de manière
collective.
L’action collective repose sur un appui auprès d’associations de
commerçants, la stratégie d’une chaîne de magasins ou encore une
politique générale d’un centre commercial.
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Contrôles et affichage
Notons simplement que les commerçants pour 99% d'entre eux n'ont déclaré aucun problème d'affichage.
Et que 12% des commerçants interrogés ont déclaré avoir été contrôlés au moins une fois.
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