Revue de Presse du 25 octobre 2016

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http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2016/10/24/171452/tunisie-pas-d-augmentation-des-vignettes-dans-laloi-de-finances-2017
Tunisie :
Pas d'augmentation des vignettes dans la loi de Finances 2017
Le projet de loi de Finances au titre de l’exercice 2017 (version finale), soumis le 15 octobre 2016, à
l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), ne prévoit aucune augmentation des tarifs des vignettes,
contrairement aux informations diffusées à ce propos, a fait savoir lundi dans un communiqué, le
ministère des Finances.
Le département a aussi précisé que la version officielle du projet de Loi de finances est consultable sur le
site du ministère, www.finances.gov.tn.
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/finance/2016/10/24/171451/bct-franchissement-du-seuil-de-10-000-md-desbillets-et-monnaies-en-circulation
BCT :
Franchissement du seuil de 10 000 MD des billets et monnaies en
circulation
Les Billets et Monnaies en Circulation (BMC) ont franchi, le seuil de 10 000 MD (plus précisément 10
092 MD), fin août 2016, contre 9 190 MD fin mai, période qui couvre la saison estivale, le mois de
ramadan et l'Aïd el Fitr (mois de juin et juillet), selon une étude sur l’évolution des BMC en Tunisie,
publiée par la Banque Centrale de Tunisie (BCT).
La circulation fiduciaire a poursuivi son accroissement jusqu’à la fête de Aïd El Idha, pour se situer à 10
392 MD, le 9 septembre 2016, soit son niveau le plus élevé enregistré jusqu’à maintenant. Ce dernier a
pratiquement doublé au cours des cinq dernières années, puisqu'il était de 5 790 MD, en 2010. Toutefois,
ce niveau ne pourrait baisser significativement, en l’absence d’une solution radicale à l’expansion de
l’économie informelle et sans le développement adéquat des moyens de paiements modernes, a souligné
la BCT.
Au cours de la période (2011-2016), l'accroissement annuel moyen des BMC a été de l’ordre de 200 MD
(+9,6%), pour s’établir à 645 MD. D'après la banque centrale, le comportement des Billets et Monnaies
en Circulation a connu deux variations exceptionnelles, la première en 2011, lorsqu'ils ont enregistré une
croissance très importante de 1 231 MD, soit une hausse de 22,4% par rapport à 2010, suite aux
retombées de la révolution et l’environnement d’instabilité et d’incertitude qui ont caractérisé la période
post-révolution, et la seconde, en 2013, marquée par une baisse de 253 MD, reflétant une diminution de
3,4% par rapport à 2012, suite à la décision de la BCT de changer certaines coupures de billets de
banque.
Le ratio des BMC par rapport au PIB a sensiblement évolué, passant d’une moyenne de 8,8% ou 8,2%
(2005/2010), à 10,4% ou 10,1%, après 2011. Cela signifie que la circulation fiduciaire est en train
d’augmenter plus vite que le PIB nominal, reflétant probablement un changement du comportement des
agents économiques vis-à-vis de la fiducie et traduisant une préférence nette pour l’utilisation du cash.
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Pour la BCT, l'utilisation du cash comme moyen du paiement privilégié pourrait être la résultante de
l'expansion du secteur informel et de l'évasion fiscale et d'un autre côté du retard accusé dans le développement
des moyens de paiement modernes, vu la réticence croissante des commerçants pour l’acceptation de chèques
et le nombre encore insuffisant des TPE (Terminal de Paiement Électronique) installés. Une frange importante
de commerçants (mises à part les grandes surfaces) rechigne à adopter la carte bancaire, qui est pourtant un
moyen de paiement rapide et sécurisé, en raison notamment des commissions élevées, obligeant les agents
économiques dans la plupart des situations à payer en espèce.
Le volume global des transactions en monnaie électronique demeure faible
Ce constat est confirmé par les statistiques concernant la monétique où le taux de croissance annuel des
commerçants affiliés a diminué, passant de 8,3% en 2010, à -2,4% en 2015 et celui du nombre global des
transactions qui est passé de 19,4% en 2010, à 6,1% en 2015. De même, le nombre de TPE installés est passé
de 11 968, en 2010, à 13 148, en mars 2016, soit un taux d’accroissement ne dépassant pas 10%.
Le volume global des transactions en monnaie électronique demeure faible par rapport aux autres moyens de
paiement, soit 7 191 MD contre 73 668 MD pour les chèques et 18 874 MD pour les effets en 2015. L’analyse
de la décomposition des BMC en Tunisie montre que l’Office National des Postes (ONP) est celui qui
contribue le plus à la hausse des Billets et Monnaies en Circulation.
La BCT a constaté que les BMC retirés de l’ONP en faveur d’une population non bancarisée (principalement
des retraités et des ouvriers de chantiers), reviennent en grande partie au système bancaire et au Trésor.
En outre, l’analyse par succursale montre que l’activité économique prédominante détermine la nature des
mouvements pour chaque région. Une région qui dépend principalement de l’agriculture telle que la région du
Nord-Ouest (Jendouba), ou du commerce informel (principalement Gafsa) est une région où un recours
notamment au cash pour les transactions commerciales. A l’inverse, dans les régions où les secteurs de
l’industrie et des services sont les plus développés, on enregistre des retours de billets plus importants à travers
le système bancaire tels que Sfax et Nabeul. Ghada-BES
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2016/10/24/171450/demarrage-au-debut-de-2018-de-l-exploitation-duprojet-gaz-au-sud
Energie :
Démarrage au début de 2018 de l'exploitation du projet "gaz du sud"
L'exploitation du projet gaz du sud "Nawara", à Tataouine, démarrera au début de 2018, a annoncé la
ministre de l'énergie, des mines et des énergies renouvelables Hella Cheikhrouhou.
Elle a ajouté lors d'une rencontre de presse à l'occasion de la visite qu'elle a effectuée, samedi à la zone
industrielle de Gbes que les efforts sont axés, actuellement, sur la résolution des problèmes qui risquent
de retarder les travaux de ce projet.
Le taux d'avancement dudit projet a atteint environ 60% et celui des travaux de l'unité de traitement
final en cours d'exécution dans la zone industrielle à Gabès est de 75% , sachant que 90% des
équipements devant être installés dans cette unité l'ont été, selon des données présentées par les
responsables dudit projet.
Le projet gaz du sud dont le coût s'élève à 2500 millions de dinars (MD) se compose notamment d'une
unité de traitement préliminaire à Nawara, à Tataouine, d'une autre de traitement final dans la zone
industrielle de Gabes et d'un pipeline de transport du gaz reliant entre les deux unités sur une distance
de 370km.
Cheikhrouhou a précisé qu'un programme d'investissement dans les énergies renouvelables sera
annoncé prochainment et changera radicalement l'exploitation de ces énérgies, tout en impactant
positivement l'activité des technopoles qui désirent bénéficier de ces investissements, comme il en est
le cas pour le pôle technologique et industriel de Gabes.
La ministre, qui était accompgné de Hichem Hamdi, secrétaire d'Etat chargé des mines, a pris
connaissance de la marche de l'activité dans une unité du groupe chimique tunisien (GCT) ainsi que des
programmes de développement et environnementaux que le groupe compte réaliser.
Elle s'est également enquise de la réalisation du projet de réduction des gaz d'ammonium auquel a été
consacrée une enveloppe de 16 millions de dinars et dont la fin de la réalisation est prévue pour mi2017.
Cheikhrouhou s'est rendue à l'usine d'acide phosphorique où elle a inspecté l'activité de l'unité pilote de
production d'acide citrique utilisé dans les produits alimentaires. Elle a également pris connaissance à
la société AL Kimia, à Gabes, d'un projet en cours de réalisation par cette société pour répondre à ses
besoins en énergie et consistant en la mise en place d'un Co-générateur d'un coût de près de 5 millions
de dinars.
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http://www.leconomistemaghrebin.com/2016/10/24/sfbt-augmentation-de-production-de-vente-biere-3e-trimestre-2016/
SFBT : augmentation de la production et de la vente de la bière au
3e trimestre 2016
La société de fabrication des boissons de Tunisie (SFBT) vient de publier ses indicateurs d’activité relatifs
au troisième trimestre 2016. Le chiffre d’affaires (HT) local des boissons gazeuses est passé de 54 956
593 dinars à 62 004 375 dinars, soit une augmentation de 12.82%.
Le chiffre d’affaires des boissons gazeuses à l’export est passé de 8 490 285 dinars à 5 995 964 dinars. Le
chiffre d’affaires de la bière locale(HT) est passé de 27 391 273 dinars à 101 640 810 dinars. Le chiffre
d’affaires de la bière sans alcool est passé de 385 133 dinars à 1 754 858 dinars.
Ainsi, le chiffre d’affaires de la bière ne représente pas seulement le prix du vrac, mais également celui
des boites remplies par la SEABG. Le volume des ventes des boissons gazeuses est passé de 817 458 HL à
795 590 HL, soit une légère diminution de 2.68%.
Les quantités de bière vendues ont passé de 415 146 HL à 538 650 HL. Cette augmentation vient rattraper
le retard constaté pendant le deuxième trimestre 2016 à cause du mois de Ramadan. La production des
boissons gazeuses a diminué de 2.38%. Par contre, la production de la bière est passée de 393 612 HL à
456 090 HL.
Les investissements de la période sont composés essentiellement des nouvelles extensions dans les usines
de la société, de l’achat de matériel de bière, de boissons gazeuses et d’emballages à consigner (casiers et
bouteilles).
Les crédits bancaires à court terme représentent les échéances en principal à payer au cours de l’année
2016.
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http://africanmanager.com/12_modern-leasing-des-chiffres-en-hausse-par-rapport-a-2015/
Modern Leasing : Des chiffres en hausse par rapport à 2015
La société Modern Leasing (ML) vient de publier ses indicateurs d’activités relatifs au troisième trimestre
2016. L’activité de ML durant cette période fait ressortir une augmentation des revenus net de leasing de
28,71% et une hausse des produits nets de leasing de 50,32% par rapport à la même période de 2015.
Les indicateurs d’activités portant sur le troisième trimestre 2016 ont également révélé une augmentation
des charges d’exploitation (hors provision) de 27,54%.
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http://www.lapresse.tn/23102016/121780/vivement-des-reformes-radicales.html
Finances publiques vivement des réformes radicales !
En ce qui concerne le projet de la loi des finances 2017, un rapport de l’Iace souligne que les mesures
proposées révèlent un faible degré d’efficience et surtout une faible portée des réponses aux problèmes
structurels du gap de financement enregistré.
Selon un rapport récent de l’Institut arabe des chefs d’entreprises (Iace), les marges de manœuvre du
gouvernement d’union nationale en matière de conduite des politiques économiques et surtout pour la
mise en œuvre des réformes annoncées seraient extrêmement limitées, voire fragilisées, si un
assainissement préalable et opérationnel des finances publiques tardait à être implémenté.
La réalité est que la situation économique et financière est assez critique. La dépréciation du dinar
tunisien face à l’euro et au dollar américain s’est creusée davantage, sur les huit premiers mois 2016, soit
près de 8%. Ce rapport a été élaboré à la lumière des déficits de finances publiques et des besoins de
financement courants en devises et leurs impacts prospectifs sur la dépréciation du taux de change du
dinar.
D’après le rapport de l’Iace, la mobilisation des ressources externes de financement des déficits publics pour la loi
des finances complémentaire de 2016, la loi des finances et le budget de l’Etat 2017 ainsi que du budget
économique de 2017 constituent une préoccupation majeure pour le gouvernement. Celui-ci fait face à la baisse du
solde des opérations en capital et financières ainsi qu’aux pressions inflationnistes internes.
A cela s’ajoute, selon le rapport, l’amenuisement des réserves de change, suite à l’allégement progressif établi par
la Banque centrale de Tunisie de ses mécanismes d’intervention sur le marché de changes, qui exercera des
pressions baissières additionnelles sur le cours du dinar. On signale que malgré l’accord de principe avec le Fonds
Monétaire International pour une nouvelle ligne de facilité de crédit élargie pour mobiliser 2,9 milliards de dollars
sur 4 ans, une somme de 1,7 milliard de dollars de ce nouveau accord serait utilisé pour rembourser le prêt stand
by précédent.
Du côté de la Banque mondiale, la Tunisie a été déclassée dans la tranche inférieure des pays à revenus
intermédiaires avec un PIB par tête, estimé à 3.970 dollars, alors qu’elle était auparavant dans le groupe des pays à
revenu intermédiaire supérieur. L’Iace indique que cette situation pourrait affecter les discussions avec
l’institution financière internationale concernant l’octroi d’un prêt de 5 milliards de dollars pour les 5 années à
venir, en adoptant des conditions «plus drastiques du volet concessionnel».
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Le rapport évoque également la dernière opération en date d’émission obligataire au mois d’août 2016 sur
le marché obligataire américain, pilotée par la Banque centrale de Tunisie et garantie par l’Agence
américaine pour le développement international (Usaid). D’un montant de 500 millions de dollars sur 5
ans, elle a été quasiment absorbée dans des tirages d’appui budgétaires.
Mesures insuffisantes
En ce qui concerne le projet de la loi des finances 2017, le rapport souligne que les mesures proposées
révèlent un faible degré d’efficience et surtout une faible portée des réponses aux problèmes structurels du
gap de financement enregistré. Le projet ne cite que des mesures fiscales, avec trois scénarios de révision
du barème de l’impôt sur le revenu des personnes physiques. Cette révision pourra générer une économie
budgétaire de 380 MDT en moyenne et l’accroissement des recouvrements des recettes fiscales et des
économies de dépenses de 720 MDT, tout en reportant les élections municipales ou en réduisant les
interventions du trésor.
La proposition de report à 2019 des augmentations salariales permettrait également d’économiser 1.600
MDT, selon l’Iace. Ainsi, ces mesures auront l’impact de générer une économie budgétaire considérable
minimale estimée à 2.700 MDT. Toutefois, on indique que ces mesures restent insuffisantes et
disproportionnées par rapport au gap de financement des déficits publics et courant. Ce qui laisse présager
la poursuite de la dépréciation du dinar.
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http://www.lapresse.tn/23102016/121781/la-transformation-digitale-mutation-et-opportunites.html
31e édition des «journées de l’entreprise»: La transformation
digitale: mutation et opportunités
Les chaînes de valeur, la vision économique d’un pays, ses choix, en termes de secteurs ou de filières
prioritaires, son investissement dans l’innovation et dans le savoir vont être littéralement revus suite à la
digitalisation, permettant ainsi une meilleure utilisation de la robotisation.
L’Institut arabe des chefs d’entreprises (Iace) organise les 9 et 10 décembre, à Sousse, la 31e édition des
Journées de l’entreprise ayant pour thème «la transformation digitale: mutation et opportunités» qui
coïncide avec la tenue du quatrième Sommet international des business think thank. L’édition réunira
plus de 100 chefs d’entreprise, des représentants, et d’éminentes personnalités du monde des affaires et de
la politique.
Cette nouvelle édition sera «l’occasion d’échanger les idées avec des pionniers de la transformation
digitale, d’éminentes personnalités politiques et des représentants d’organismes internationaux, autour
d’une problématique qui suscite autant d’intérêt que de fascination».
La transformation digitale se veut une révolution dans la manière de concevoir les modèles économiques
actuels et oriente les institutions privées et publiques sur la manière de conduire leurs activités, quel que
soit le secteur.
L’Iace précise que les dernières décennies ont vu les ruées des différentes économies vers
l’encouragement à la création d’entreprises dans l’économie numérique ou dans les industries créatives, à
développer l’écosystème adéquat pour assurer leur survie. «Nous sommes passés du modèle de start-up
développant des applications ou du contenu à des start-up plus spécialisées dans le domaine du 3D».
Selon la même source, l’économie numérique offre des opportunités importantes à des milliers
d’entreprises de se créer et de se développer. De même, «la démocratisation de l’utilisation de l’Internet
ainsi que la disponibilité de quantités importantes d’informations obligent les entreprises, les pouvoirs
publics et même les politiques à subir une transformation dans la gestion de leurs relations avec leurs
clients, leurs citoyens…
Des secteurs entiers de l’économie vont subir une transformation profonde, des filières disparaîtront tandis
que de nouvelles apparaîtront. La majorité des métiers est en train de subir cette transformation et plus de
60% des métiers de demain ne sont pas encore définis».
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http://www.lapresse.tn/23102016/121783/500-entreprises-ciblees.html
Ouverture d’un bureau de la BERD à Sfax500 entreprises ciblées
L’inauguration, à Sfax, du deuxième bureau de la Banque européenne pour la reconstruction et le
développement (Berd), en Tunisie, également premier bureau régional dans la zone MENA, offre de
nouvelles opportunités à 500 entreprises ciblées dans les régions du Centre et du Sud.
Les entreprises qui sont éligibles à un financement direct sont «plus consistantes que les PME, a indiqué
Marie-Alexandra Veilleux-Laborie, Chef du Bureau de la Berd. Sachant que la Berd investit en Tunisie
depuis 2012, nous avons jusqu’à présent octroyé des financements de deux à quatre millions d’euros à
25 entreprises privées de ce type en Tunisie opérant principalement, en l’occurrence,dans les secteurs de
l’agroalimentaire, de l’huile d’olive, de l’automobile et dans les TIC, pour un montant total de plus de
300 millions d’euros. En outre, la Banque fournit ou a fourni une assistance technique à plus de 300
PME tunisiennes.»
Concernant les PME, par contre, Marie-Alexandra Veilleux-Laborie précise : «Lorsque la taille d’une
PME ne lui permet pas d’accéder à notre financement direct, le financement de cette dernière se fait par
l’intermédiaire des établissements financiers tunisiens, comme les banques, les sociétés de leasing et les
fonds d’investissement auxquels nous aurons déjà octroyé des lignes de crédit au profit de cette
catégorie de PME de petite taille. D’ailleurs, nous sommes aujourd’hui le premier bailleur de fonds en
Tunisie, actif dans le secteur financier. Ainsi, plus nous accompagnerons les institutions financières par
un financement, plus il y aura d’accès aux PME. Nous avons financé jusqu’à présent plus de 2300 PME
indirectement via ces lignes de crédit et nous comptons continuer sur cette voie».
Commentant l’intérêt de la dimension régionale, la responsable du Bureau de la Berd en Tunisie MarieAlexandra Veilleux-Laborie, a déclaré : «Le nouveau bureau de Sfax s’insère dans le cadre de
l’extension des activités de la banque et la focalisation de son développement sur l’inclusion régionale,
une dimension qui est devenue très importante après la Révolution en Tunisie. Elle sera, d’ailleurs, au
centre de la stratégie du pays qui sera rédigée l’année prochaine pour les quatre années à venir».
Dans quelle mesure peut-on dire que l’ouverture du bureau de Sfax constitue un grand événement ?
Pour Zied Lâadhari, ministre de l’Industrie et du Commerce : «L’intérêt majeur de l’ouverture du
bureau de Sfax est qu’il permet une meilleure proximité avec les entreprises et qu’il contribue à en
accroître la réactivité et l’efficience». Le ministre a salué cette dimension «aux retombées positives sur
le développement et l’amélioration des prestations des nombreuses entreprises des régions du Centre et
du Sud».
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De son côté, l’ambassadeur de l’Union européenne, Patrice Bergamini, a affirmé : «L’ouverture d’un
bureau à Sfax confirme notre volonté de soutenir la transition en Tunisie dans les régions. S’inscrivant
dans le cadre du programme Pacs financé par l’UE, elle va assurer un appui pointu, rapide et efficace,
aux 60.000 PME de Sfax, et à celles du Sud et de l’intérieur de la Tunisie pour renforcer leur
compétitivité et leur donner les moyens d’accéder aux marchés internationaux. Ce bureau ciblera 500
entreprises qui profiteront d’un appui personnalisé et direct, ce qui les aiderait à acquérir davantage de
flexibilité et de réactivité. Concrètement, cela se traduit par un montant de10 millions d’euros et un
soutien à la compétitivité des PME de cette région. Ces 10 millions d’euros faciliteront également
l’intégration régionale de Sfax et son arrière-pays, pour qu’elle joue encore pleinement son rôle de
carrefour Nord-Sud / Est-Ouest pour la Tunisie mais aussi au niveau maghrébin».
Et M. Bergamini, d’ajouter : «J’arrive avec beaucoup d’humilité, en Tunisie où je fais mon comeback après une absence de 20 ans. J’estime qu’il y a tellement de choses à faire, tellement
d’opportunités à saisir et tellement d’énergie dans ce pays que j’arrive avec la formidable envie de
travailler ensemble et je suis sûr que ça va bien se passer.»
Répondant à la question concernant la différence entre la Berd et les autres banques, Marie-Alexandra
Veilleux-Laborie a indiqué : «La Berd est une institution par elle-même très différente des autres
banques. Nous sommes une institution multilatérale de développement. Nous avons des actionnaires
dans 65 pays et notre mandat est d’accompagner la Tunisie dans sa transition politique et économique.
Notre projet de financement est soumis à des considérations liées à la rentabilité financière mais
également à l’impact sur le développement économique du pays. L’autre rôle, c’est d’être
complémentaire des autres banques commerciales tunisiennes auxquelles nous octroyons des lignes
de crédit dédiées aux PME. Par ailleurs la Berd, ce n’est pas uniquement une institution financière
internationale, c’est également une institution apolitique qui s’engage dans un dialogue politique avec
les autorités en vue d’introduire des réformes pour améliorer le climat des affaires. Donc, nous
sommes une force de lobbying pour mener à bien certaines réformes. La troisième spécificité, c’est
que nous fournissons assistance technique et conseils aux petites et moyennes entreprises de façon
directe. Nous mettons l’entreprise en relation avec des experts en métiers internationaux, des
conseillers locaux pour améliorer leur procédure, leur gouvernance, leur manière de gérer, etc.»
A l’occasion de l’ouverture du bureau de la Berd à Sfax, une séance a été consacrée au lancement
officiel des activités «Appui aux PME, dans le cadre du Programme d’appui à la compétitivité des
services (Pacs). Le programme a comporté une allocution prononcée par Charlotte Ruhe, directrice à
la Berd, en charge du Pacs, ainsi que des témoignages de bénéficiaires de ce programme qui ont mis
en valeur l’apport dans la bonne marche et le redéploiement des activités de leurs entreprises
réciproques
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