Accord_insertion_per.. - CFTC Malakoff Médéric
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Accord_insertion_per.. - CFTC Malakoff Médéric
Accord en faveur de l’insertion des personnes en situation de handicap Entre L'ensemble des entités, telles qu’énumérées à l’article 1 du présent accord, représenté par Monsieur Guillaume SARKOZY, Délégué Général de l’Association de Moyens Malakoff Médéric, dûment habilité à cet effet par lesdites entités : et les Organisations Syndicales : - C.F.D.T - Fédération Protection Sociale, Travail, Emploi, représentée par Monsieur Christian TERRIER, Délégué Syndical Central, - I.P.R.C.- C.F.E./ C.G.C. - Syndicat National des Cadres et Agents de Maîtrise des Institutions de Prévoyance et de Retraites des Cadres, représenté par Monsieur Jean BLOT, Délégué Syndical Central - C.F.T.C. - Syndicat National du Personnel des Organismes de Retraite Complémentaire, représenté par Monsieur Jean-François CLUZEL, Délégué Syndical Central, - C.G.T.-F.O. - Fédération Employés et Cadres - Section Fédérale des Organismes Sociaux Divers et Divers, représentée par Madame Claire GUELMANI, Déléguée Syndicale Centrale, - C.G.T. - Fédération Nationale des Personnels des Organismes Sociaux CGT, représentée par Monsieur Hassan HADJAZI, Délégué Syndical Central, d'autre part, a été conclu le présent accord en vue de favoriser l’emploi et l’intégration des personnes handicapées au sein du Groupe Malakoff Médéric. 1 Préambule • Le présent accord s’inscrit dans le cadre de la loi du 10 juillet 1987 et la loi du 11 février 2005 sur l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. • Il résulte de la volonté commune des organisations syndicales signataires et de la Direction de développer, dans le cadre de la politique Ressources Humaines du Groupe, l’emploi et l’intégration des personnes handicapées. En effet, - La protection sociale et l’aide aux personnes en difficulté constituant le cœur de l’activité du Groupe Malakoff Médéric, le Groupe Malakoff Médéric considère l’emploi des personnes handicapées comme une préoccupation naturelle et primordiale. - Le Groupe Malakoff Médéric est né en 2008 de la fusion des entités « employeurs » Médéric (Association de Gestion du Groupe Médéric) et Malakoff (Association Groupe Malakoff) au sein d’un employeur unique A3M (Association de moyens Malakoff Médéric), Malakoff étant engagé depuis plus de 20 ans au travers de 7 accords sur l’insertion des personnes en situation de handicap, A3M a souhaité conserver les acquis de l’entité ex-Malakoff et poursuivre la démarche en concluant un accord à l’échelle du nouveau Groupe. • Le présent accord a été précédé par un diagnostic conseil mené au cours du premier semestre 2008 qui aboutit notamment aux constats suivants : - Au regard des indicateurs de 2007, (195 bénéficiaires présents ex-Malakoff et ex-Médéric), le nouveau Groupe se situerait en deçà des 6% prévus par les textes et risque compte-tenu des départs de collaborateurs handicapés prévisibles (environ 60 personnes) de voir ce pourcentage diminuer. • - La contractualisation d’une Politique Handicap formalisée et structurée, assortie d’objectifs et de moyens clairs et précis est nécessaire. - En matière de recrutement, de maintien dans l’emploi de personnes en situation de handicap ou de collaboration avec le secteur adapté, le Groupe dispose de pistes d’actions concrètes qui devraient lui permettre d’améliorer notablement sa performance en matière d’emploi des personnes handicapées. Dans ce contexte, le présent accord a pour objet : - De favoriser le recrutement et l’intégration de collaborateurs en situation de handicap au sein du Groupe, - De veiller à la qualité du suivi des collaborateurs handicapés déjà en poste et de leur donner la possibilité, comme à tout autre salarié, d’évoluer professionnellement, - De maintenir dans l’emploi les collaborateurs en difficultés de santé au travail, - De développer des partenariats avec le secteur adapté, - De faire évoluer le regard porté sur le handicap, de démontrer et de convaincre l’ensemble des collaborateurs du Groupe de l’employabilité des personnes en situation de handicap. 2 • La politique Handicap est clairement positionnée, au travers de la signature de cet accord, comme un projet d’entreprise ; le Groupe veillera à ce que tous les établissements et tous les acteurs soient responsabilisés sur la progression du taux d’emploi sur la mise en place d’actions par rapport aux différents axes de la Politique Handicap (recrutements, maintiens dans l’emploi, recours au secteur adapté…). Article 1 : Champ d’application • Le présent accord s’applique à A3M (Association de Moyens Malakoff Médéric) dans l’ensemble de ses établissements, ainsi qu’au Cercle Médéric, au Centre Médéric Observatoire de l’Age et à la CMAV. Le terme « Groupe » figurant dans le présent accord regroupe ces quatres entités « employeurs ». • Ses dispositions concernent les personnes en situation de handicap telle que définie par la loi et rappelé en annexe 1. • L’entrée en vigueur de l’accord est subordonnée à son agrément par l’autorité administrative (DDTEFP du 75). Son application entraînera la péréquation entre les établissements pour le calcul du pourcentage d’emploi des salariés handicapés (cf article R5212-18 du code du Travail). Article 2 : Plan d’embauche • L’embauche de travailleurs handicapés doit résulter de l’adéquation aux besoins du Groupe et répondre au principe de non-discrimination. Les recrutements portent sur toutes les catégories d’emplois, sur tous les niveaux de formation et sur tous les types de handicap. • Au regard de ces principes, « le Groupe » a pour objectif de recruter, sur l’ensemble du territoire, au moins 21 nouveaux collaborateurs handicapés (en comptant les deux athlètes Handisport) sur la durée de l’accord (2009-2011). Les recrutements se feront sous forme de CDI (6), de CDD ou de contrats en alternance (15). Ces engagements constituent un minimum, étant entendu qu’ils tiennent compte des perspectives de départs de collaborateurs handicapés Parallèlement le Groupe s’engage à développer une politique d’accueil de stagiaires. La formule du stage en entreprise contribue à la sensibilisation des équipes et peut être une passerelle vers une embauche plus pérenne au sein du Groupe. • Pour ce faire, le Groupe portera ses efforts sur le développement d’un réseau de recherche d’emploi (bourse à l’emploi, cap emploi …) : - Les postes à pourvoir en externe seront systématiquement transmis aux réseaux spécialisés dans le placement de personnes handicapées, - Des partenariats seront noués et/ou développés avec des associations susceptibles de proposer des candidatures ou encore des entreprises développant des actions spécifiques sur la recherche de candidats handicapés (Tremplin, Hanploi, Monster…), 3 - Les entreprises de travail temporaire, notamment celles ayant une Mission Handicap, ainsi que les écoles partenaires du Groupe seront également sollicitées, le Groupe s’attachera à participer aux forum-emploi et aux manifestations nationales ou locales permettant de rencontrer des personnes en situation de handicap, Des synergies avec l’Action Sociale du Groupe seront étudiées : en contact avec des acteurs du monde du handicap et des personnes en situation de handicap, l’Action Sociale pourrait contribuer indirectement à la détection de candidatures. • Les acteurs internes, Responsables Ressources Humaines et managers impliqués dans le processus de recrutement, seront sensibilisés et formés. Il s’agira : - D’éviter toute forme de discrimination à l’embauche - De les convaincre de l’employabilité des personnes handicapées, - De répondre aux questions qu’ils pourraient se poser par rapport au processus et à l’entretien de recrutement : comment aborder le handicap ? quelles aides ? quelles obligations ? • La bourse de l’emploi de la profession, en respect de la Convention Collective Nationale (CCN) de la branche professionnelle (pour les personnels qui en relèvent) sera bien entendu informée et, dans le respect de l’annexe concernant les ouvertures de postes de la profession, sera saisie pour préciser les dispositions du Groupe en matière de recrutement pour les personnes en situation de handicap. Article 3 : Plan d’intégration et de formation • Le Pôle Social / Médical / Handicap aura un rôle de conseil et d’expertise auprès des acteurs du recrutement et de l’intégration : - Il appuiera ces derniers en particulier pour ce qui concerne les possibilités d’aménagement de poste, d’accessibilité, - Il proposera des formations individuelles au tutorat en cas de besoin, - Il effectuera un suivi rapproché des intégrations de collaborateurs handicapés, en lien avec les managers et les acteurs Ressources Humaines. • Dans les cas où un recrutement serait empêché par les difficultés/obstacles que rencontrerait le candidat pour accéder à son futur lieu de travail, en raison de son handicap, une aide à la mobilité pourra être versée par le Groupe. Cette aide viendra en complément des participations financières versées par d’autres organismes (prévoyance, retraites, AGEFIPH, aides publiques…). • Accessibilité des formations : - chaque fois que nécessaire il sera mis en place des moyens pour permettre l’accès aux formations organisées par le Groupe, en interne ou en externe, aux salariés handicapés, quel que soit le type de handicap (accessibilité des formations pour les personnes malentendantes, malvoyantes ou déficientes intellectuelles…). Une attention particulière sera également accordée à la préparation et au déroulement des entretiens annuels d’évaluation afin de tenir 4 - compte de l’éventuelle situation de handicap (présence d’un traducteur en Langue des Signes Française…), analyser les souhaits de formation formulés par les salariés handicapés et faire le point des suites qui auront été données aux souhaits exprimés. Une attention particulière sera portée à l’évolution de carrière, l’objectif étant de veiller, dans le cadre de l’égalité des chances, à ce que la situation de handicap ne puisse constituer un facteur bloquant ou discriminant. • Adaptation des horaires professionnels : en vertu des dispositions de la CCN, le personnel supportant un handicap au sens de la législation sur l’emploi des personnes handicapées bénéficie d’une réduction d’une heure par jour s’il en fait la demande. Cette réduction a pour objet de rendre compatible la durée d’une journée de travail avec le handicap supporté par le salarié. Il est également ajouté les termes suivants : « à la demande du salarié, la réduction d’une heure par jour peut être cumulée dans le but d’obtenir des jours de repos équivalents, à la condition expresse que le Médecin du Travail ait donné son accord écrit et formel sur cette adaptation. » • Amélioration des conditions de vie des salariés en situation de handicap : Afin d’aider les personnes en situation de handicap à faire l’acquisition d’équipements individuels (appareillages auditifs, aménagements de véhicules…), le Pôle Social / Médical / Handicap interviendra auprès de services internes susceptibles de participer au financement des dits équipements (Aide Sociale…). Ces aides internes viendront en complément de celles déjà accordées par les organismes publics ou parapublics. Article 4 : Plan de maintien dans l’emploi Comptant un nombre de collaborateurs handicapés significatif, le Groupe souhaite attacher un soin particulier au suivi de leurs carrières : le handicap ne peut être un frein au développement à l’évolution professionnelle et à l’égalité des chances. Le Groupe s’engage à : • mettre en place un dispositif d’écoute spécifique : - le Pôle Social / Médical / Handicap proposera, dès le lancement de l’accord, un entretien individuel aux collaborateurs en situation de handicap. L’objet sera de les informer sur l’engagement du Groupe et le positionnement du Pôle mais aussi d’entendre les éventuels besoins, - une enquête annuelle individuelle et anonyme sera mise en place afin d’établir un « baromètre » quant au vécu professionnel des salariés en situation de handicap pour ceux qui voudront bien y répondre. Les résultats contribueront à l’évaluation de la Politique Handicap et alimenteront la réflexion quant au programme d’action. • Et explorer pour la mise en œuvre : 5 - des possibilités d’aménagements, matériels ou organisationnels, des situations de travail : adaptation des modes d’accès aux locaux de travail et à l’environnement, financement des dispositifs de compensation du handicap (aménagement de postes ou achats de logiciels adaptés…), aménagement des temps individuels de travail pour raisons médicales ou contraintes de déplacement,… - des possibilités de reconversion professionnelle dans ou hors du Groupe : bilan de compétences adaptés en fonction du handicap, accès prioritaire aux différents dispositifs de formation, utilisation de la période de professionnalisation pour faciliter l’accès à un métier et permettre la montée en compétences nécessaire. Des ressources externes pourront être mobilisées : ergonomes, psychologues du travail… • Le diagnostic montre que le maintien dans l’emploi des collaborateurs en difficulté de santé fait partie de la culture du Groupe. Le management considère que l’accompagnement des salariés en difficulté de santé est naturel et de la responsabilité du Groupe. Pour autant, afin d’optimiser encore ces pratiques, seront prises les mesures suivantes : - Information des managers et des collaborateurs sur l’intérêt de la visite de préreprise, - Renforcement de la collaboration entre les acteurs de terrain et la médecine du travail, - Mise en place d’un process formalisé d’accueil et d’intégration de collaborateurs reclassés sur un nouveau poste et / ou dans une nouvelle équipe, - Formation et sensibilisation des acteurs intervenant dans le maintien dans l’emploi (CHSCT, managers et autre acteurs RH, Mission Handicap, membres de la Commission Handicap du Comité Central d’Entreprise …), sur l’importance de l’anticipation, sur la méthodologie du maintien dans l’emploi et les ressources et aides possibles. • En outre, le Pôle Social / Médical / Handicap réalisera un suivi de proximité des collaborateurs ayant fait l’objet d’une action de maintien dans l’emploi. Il veillera à recenser les expériences et actions engagées en matière d’aménagement de poste ou de reconversion et à les faire connaître en interne. Il s’agira ainsi de renforcer la dynamique et de capitaliser sur les bonnes pratiques existantes. • Enfin, selon le niveau de complexité des situations rencontrées, des cellules locales de suivi professionnel pourront être constituées, dans une logique de pluridisciplinarité et comptant l’ensemble des acteurs et experts concernés (Pôle Social / Médical / Handicap, encadrement direct, médecin du travail, acteur RH et représentants du CHSCT) et seront amenées à se concerter, pour analyser la situation et y répondre. Article 5 : Relation avec le secteur protégé • Le Groupe s’engage à renforcer sa collaboration avec le secteur adapté sur la durée de l’accord. 6 • Bien que l’achat de prestations de service constitue l’axe de recherche prioritaire, toutes les possibilités de collaboration seront explorées : - achat de produits, - détachement de personnes handicapées sur site pour des prestations données, - mise à disposition individuelle de personnes handicapées, - étude de candidatures de personnes handicapées travaillant en secteur adapté susceptibles de rejoindre le milieu ordinaire de travail. Seront également envisagées des collaborations ne générant pas d’unité bénéficiaire pour le Groupe : don de matériel, transfert de savoir-faire, permettant de faire monter en compétences des Entreprises Adaptées (EA) ou Etablissement et Service d’Aide par le Travail (ESAT) partenaires du Groupe. • Des actions seront développées : - Une réflexion sur les activités sous-traitables sera menée pour chaque site : un premier état des lieux est en cours au niveau de l’Ile de France sur les offres de services existantes et proposées par les établissements du secteur adapté et les besoins traditionnels du Groupe. Il fait apparaître qu’il existe une possibilité de renforcement significative de collaboration avec ces entreprises. - Les possibilités de développer les partenariats existants seront explorées : recyclage du papier, travaux de saisie… - Les décideurs en matière de sous-traitance, à savoir les directeurs d’établissements et les acheteurs, seront informés des possibilités de collaboration offertes par le secteur adapté, - Un « carnet d’adresses » d’ESAT et d’EA identifiés comme partenaires potentiels sera constitué par la Mission Handicap et remis aux décideurs précités, - Des journées « Portes ouvertes » seront organisées afin de faire connaître au management les activités et savoir-faire des EA et ESAT partenaires du Groupe. Article 6 : Partenariat avec la Fédération Française Handisport Avec ce partenariat le Groupe s’associe à la préparation des jeux paralympiques de Londres 2012 et s’engage à : • recruter deux sportifs de haut niveau dans le cadre des 21 recrutements au niveau Groupe pour organiser leur reconversion professionnelle, • développer des actions de formation de compétences au profit de sportifs et personnes handicapées pour le compte de la Fédération Française Handisport, • élaborer une offre de protection sociale mieux adaptée aux besoins spécifiques des personnes handicapées et de leurs aidants. Article 7 : Le plan de communication / sensibilisation • Vis-à-vis des collaborateurs du Groupe, le plan de communication vise trois objectifs : - Convaincre de l’employabilité des personnes handicapées, - Donner une visibilité à l’engagement du Groupe, - Mobiliser et susciter l’intérêt de tous les collaborateurs à s’impliquer dans la démarche. 7 Pour ce faire, le Groupe prend les engagements suivants : - - - • La signature du présent accord et son contenu feront l’objet de communications écrites dans les différents supports d’information du Groupe, Des actions de communication interne permettront de donner des informations régulières quant aux actions développées et aux résultats obtenus, ce, afin de maintenir la motivation de tous les acteurs de la démarche. Seront visés les Instances dirigeantes, l’encadrement, les Institutions Représentatives du Personnel et plus largement l’ensemble des collaborateurs, Des actions de sensibilisation sur l’ensemble des sites et auprès de l’ensemble des collaborateurs seront mises en place (expositions, portes ouvertes…). Ainsi le Groupe souhaite organiser au cours de ce premier accord une large action d’information et de sensibilisation au handicap destinée aux collaborateurs sur les différents types de handicap et les moyens de compensation des handicaps. Sur le site de Saint-Quentin le Point Accueil qui reçoit les enfants des salariés de 4 ans à 10 ans pendant les mois d’été est ouvert à l’inscription d’enfants présentant une différence. En externe : - des actions de communication et de sensibilisation seront développées vis-à-vis des autres entités du Groupe Malakoff Médéric, l’objectif étant de les inciter à mettre en place une Politique Handicap. - Des communications pourront être diffusées également auprès des entreprises adhérentes. Les objectifs visés sont non seulement de positionner le Groupe Malakoff Médéric comme un Groupe résolument engagé mais aussi d’essaimer et d’inciter les entreprises adhérentes à mettre en place des Politiques Handicap. - Des partenariats seront mis en place avec des organismes de formation professionnelle proches des sites du Groupe, pour permettre à leurs étudiants handicapés soit d’effectuer des stages de sensibilisation soit de leur permettre d’accéder aux postes ouverts. Le plan de communication tendra à donner une visibilité à l’engagement du Groupe afin de valoriser le Groupe et plus concrètement de drainer des candidatures et des partenariats. Dans cette perspective, seront mis en place des partenariats presse, des communications sur la Politique Handicap. Article 8 : Les moyens humains et financiers 1) La structure de la Mission Handicap • La fonction du Chargé de Mission est : - D’être acteur et référent dans le recrutement et le maintien dans l’emploi des personnes handicapées, - D’animer et coordonner le réseau interne à l’entreprise, 8 - De développer le réseau de partenaires extérieurs, - De développer la communication sur le thème du handicap, - D’accompagner l’ensemble des salariés en situation de handicap, De piloter et suivre la politique d’emploi des personnes handicapées au sein de l’entreprise, De jouer un rôle d’interface entre la Direction et les salariés, entre les services du siège et les relais internes, De représenter l’entreprise lors de manifestations locales, nationales et internationales. • Des correspondants : Les Directeurs de site, les Responsables de centre de gestion et les Responsables Ressource Humaines (RRH) sont chargés de la mise en œuvre, du suivi des actions à engager et de leur consolidation régionale dans le cadre de l’accord en liaison avec le chargé de mission 2) Les commissions de suivi • La cellule insertion des personnes handicapées : Une cellule « insertion des personnes handicapées » est nécessaire pour le suivi et la promotion de la mise en œuvre de l’accord. Elle veillera à l’intégration et au suivi des travailleurs handicapés. Le chargé de mission coordonnera et animera cette cellule qui sera composée du Médecin du travail, du Responsable du recrutement, du Responsable Formation, du Directeur des Ressources Humaines ou de son représentant. Les membres de la cellule se réuniront deux à trois fois par an, ou plus, si une décision urgente devait être prise. Un suivi de l’application du présent accord sera assuré par la Mission Handicap une fois par an auprès de la Direction, des Organisations Syndicales et de la DDTEFP. • Commission du Comité Central d’Entreprise : Cette commission est composée de représentants élus du personnel issus des établissements, des délégués syndicaux centraux, du Responsable de la Mission Handicap, du chargé de mission, de l’assistante sociale et du Directeur des Ressources humaines ou de son représentant. Les membres se réunissent au moins deux fois par an; ils sont associés au déroulement des opérations, doivent prendre connaissance des actions menées dans les différents domaines et font des propositions pour atteindre les objectifs fixés par l’accord. La commission rend compte de ses travaux au Comité Central d’Entreprise. 9 3) Un budget de fonctionnement - Conformément aux textes, l’entreprise s’engage à financer son programme d’actions en faveur des personnes handicapées au travers de la contribution qu’elle aurait dû, à défaut d’accord, verser à l’AGEFIPH. Chaque fin d’année, une approche de la pesée financière du programme sera réalisée et ajustée, au regard des actions planifiées et du montant que l’entreprise aurait dû verser, au titre de l’obligation pour l’année. L’ensemble des mesures qui ont été définies au sein de l’accord doivent être mises en œuvre au niveau de l’ensemble des établissements et entreprises concernées. De même la réalisation des actions menées devra être appréciée sur l’ensemble des établissements et entreprises entrant dans le périmètre de l’accord. 4) Les autres acteurs de l’entreprise Le fonctionnement implique une sensibilisation de toutes les composantes de l’entreprise : • • • • • La hiérarchie avec notamment des objectifs annuels partagés entre la Direction générale et les Directeurs d’établissement, Tous les acteurs pluridisciplinaires agissant pour le compte de l’entreprise (médecins, psychologues, ergonomes, assistante sociale,…) Les services du recrutement et de l’emploi, Les partenaires sociaux, par instauration d’un véritable partenariat, d’échanges et de contacts réguliers entre les signataires de l’accord, leurs représentants et les instances représentatives du personnel nationales, régionales et notamment les CHSCT, Des relations suivies avec des associations et des organismes spécialisés extérieurs à l’entreprise. Article 9 : Agrément et déclarations administratives • Conformément aux dispositions législatives en vigueur, le présent accord est soumis à l'agrément de l'autorité administrative compétente. En cas de refus, l’accord sera réputé nul et non avenu. • Le présent accord est conclu pour une durée de trois ans à compter du 1er janvier 2009. 10 • Un bilan global sera présenté, au moins 6 mois avant la fin de l’accord, aux organisations syndicales signataires à la fin de l’accord, dans une perspective éventuelle de reconduction de l’accord pour une nouvelle période à définir. La signature et le contenu de cet accord feront l’objet d’une communication écrite au travers des différents supports d’information de l’entreprise, notamment Intranet et Internet. L’ensemble des signataires pourra faire toute la promotion de l’accord en interne et à l’extérieur de l’entreprise. Cet accord fera l’objet d’une diffusion au sein du Groupe, au travers du réseau Ressources Humaines et des Partenaires sociaux, chaque Direction régionale s’engageant à commenter les enjeux de l’accord et à les démultiplier sur le site. Chaque établissement assujetti établira une déclaration annuelle d’emploi de travailleurs handicapés, telle que prévue par la loi de 2005 et la transmettra à la DDTEFP dont il dépend, en faisant référence au présent accord. Il veillera à en transmettre la copie intégrale à la Mission. Le présent accord est conclu pour une durée de trois ans à compter du 1er janvier 2009. Fait à Paris, le 25 mars 2009 (en 10 exemplaires) Pour l’ensemble des entités telles qu’énumérées à l’article 1, Monsieur Guillaume SARKOZY, Pour la C.F.D.T Monsieur Christian TERRIER Pour la CFE-CGC Monsieur Jean BLOT Pour la C.F.T.C. Monsieur Jean-François CLUZEL Pour la C.G.T - F.O Madame Claire GUELMANI Pour la C.G.T. Monsieur Hassan HADJAZI 11 ANNEXES ANNEXE I : CHAMP D'APPLICATION DE L’ACCORD TRAVAILLEURS HANDICAPES BENEFICIANT DE L'OBLIGATION D'EMPLOI, AU SENS DE LA LOI DU 10 JUILLET 1987 ET DE LA LOI DU 11 FEVRIER 2005 (cf. article 1) : 1. Les travailleurs reconnus handicapés par la Commission des droits et de l’autonomie des personnes en situation de handicap (CDAPH). 2. Les victimes d'accidents du travail, ou de maladies professionnelles, ayant entraîné une incapacité permanente au moins égale à 10 %, et titulaires d'une rente attribuée au titre du régime général de la Sécurité Sociale, ou de tout autre régime de protection sociale obligatoire. 3. Les titulaires d'une pension d'invalidité attribuée au titre du régime général de la Sécurité Sociale, de tout autre régime de protection sociale obligatoire, ou au titre des dispositions régissant les agents publics, à condition que l'invalidité des intéressés réduise au moins des deux tiers leur capacité de travail ou de gain. 4. Les anciens militaires et assimilés, titulaires d'une pension militaire d'invalidité au titre du Code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de la guerre. 5. Les veuves de guerre non remariées, titulaires d'une pension au titre du même code, dont le conjoint, militaire ou assimilé, est décédé des suites d'une blessure ou d'une maladie imputable à un service de guerre ou alors qu'il était en possession d'un droit à pension d'invalidité d'un taux au moins égal à 85 %. 6. Les orphelins de guerre, âgés de moins de vingt et un ans et les mères veuves non remariées, ou les mères célibataires, dont respectivement le père ou l'enfant, militaire ou assimilé, est décédé des suites d'une blessure ou d'une maladie imputable à un service de guerre ou alors qu'il était en possession d'un droit à pension d'invalidité d'un taux au moins 12 égal à 85 %. 7. Les veuves de guerre remariées ayant au moins un enfant à charge issu du mariage avec le militaire ou assimilé décédé, lorsque ces veuves ont obtenu ou auraient été en droit d'obtenir, avant leur remariage, une pension dans les conditions prévues au paragraphe 5 ci-dessus. 8. Les femmes d'invalides internés pour aliénation mentale imputable à un service de guerre, si elles bénéficient de l'article L.124 du Code des pensions militaires dans les conditions prévues au paragraphe 5 ci-dessus. 9. Les victimes d'actes de terrorisme visées à l'article 9-1 de la Loi n° 86-1020 du 9 septembre 1986 (cf. Loi n° 90-86 du 23 janvier 19 90). 10. Les titulaires d'une allocation ou d'une rente d'invalidité attribuée dans les conditions définies par la Loi n° 91-1389 du 31 décembre 1991, relative à la protection sociale des sapeurs-pompiers volontaires, en cas d'accident survenu ou de maladie contractée en service. 11. Les titulaires de la carte d’invalidité délivrée par la Sécurité Sociale. 12. Les titulaires de l’allocation adulte handicapée. 13