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« Communiquer sur une manifestation avec la presse écrite et l
S Y N D I C A T M I X T E D U P A Y S M A R E N N E S O L E R O N Travaux de la Commission animation à l’année - culture et sport Réunion d’information et d’échanges « Communiquer sur une manifestation avec la presse écrite et l’affichage » Lundi 19 novembre 2012 de 20h à 22h au Centre d’animations et de loisirs de Marennes Cette réunion visait à aider les organisateurs de manifestations à améliorer les pratiques de la communication écrite par voie de presse et affichage, 2 outils incontournables de la communication locale. Elle aura permis d’associer aux réflexions des organisateurs de manifestations, notamment associatifs, des journalistes et correspondants de presse, locaux, des services municipaux en charge de l’affichage publicitaire. Cette réunion aura également permis de rappeler le besoin et l’intérêt de dispositifs d’affichage temporaires pour les manifestations. Ordre du jour : - Intervention de Sébastien Lamy, responsable de l’agence de communication Amazonis o - - Atelier 1 et 2 : la communication avec la presse locale, rédaction du Littoral avec David Labardin, journaliste et Gérard Raybaud, correspondant, et rédaction de Sud Ouest Rochefort avec Thomas Villepreux et Sylvie Bernard, responsable commerciale. o Permettre aux organisateurs d’identifier les interlocuteurs, de connaître le fonctionnement de la presse locale sur les différentes possibilités : agenda des manifestations, articles communiqués, travail de journaliste, encarts publicitaires o Informer les organisateurs sur ce qui est attendu dans un communiqué de presse Atelier 3 : L’affichage temporaire pour les manifestations avec Marianne Rulier, en charge de l’affichage publicitaire au PMO, Mickaël Daunas, responsable du centre technique municipal de St Pierre d’Oléron (en charge du contrôle de l’affichage) et Aurélien Morgat, en charge de la communication au service culturel de St Pierre d’Oléron o - Exposer la réglementation concrètement (droits, devoirs), présenter un aperçu des dispositifs d’affichage existants, permettre aux organisateurs d’exprimer leurs problématiques Témoignage d’Edwige Castelli, présidente de l’association Dans’Oléron – Festival Tangoléron o - Resituer les outils de communication par rapport à une stratégie de communication Un exemple de manifestation avec un éclairage particulier sur la communication presse et l’affichage Questions-réponses Pays Marennes Oléron – Réunion d’information et d’échanges du 19/11/2012 - Marennes Resituer les outils de communication par rapport à une stratégie de communication Sébastien Lamy, dirigeant de l’agence de communication Amazonis : Une agence de communication sert à mettre en avant une identité d’entreprise. Ce soir on va parler des associations. Quelle est la cible que vous voulez toucher en tant qu’association ? Comment toucher cette cible ? Par quel vecteur ? Il y a tellement d’associations et d’objectifs différent que ce que je vais aborder va être généraliste. Je n’entrerai pas dans le détail parce que la méthode de communication est différente à chaque fois. Ceci dit, il y a pour les associations des espaces d’affichages réglementés que vous utilisez peut-être déjà. Ces systèmes sont efficaces mais pas efficients, c’est-à-dire qu’aujourd’hui en 2012 il y a des vecteurs de communication à ne surtout pas négliger, la presse que nous développerons tout-à-l’heure, mais aussi les vecteurs de communication numériques. Ces vecteurs sont notamment les sites Internet et réseaux sociaux. Un réseau social, numérique ou non, est un réseau à partir duquel vous allez pouvoir vous faire connaître, faire connaître votre activité et qui va rebondir comme une toile d’araignée. Votre information, connaissance, savoir, va être diffusée via ce réseau. Plus vous connaissez de personnes dans ce réseau, que ce soit un club associatif ou club d’entreprises, plus l’information va être répercutée. Aujourd’hui les réseaux sociaux qu’on utilise dans la communication sont ceux tels que Facebook, Google+, ou encore Twitter utilisé dans le journalisme et en politique. La communication pour les association doit à mon avis être développée en s’appuyant sur des vecteurs numériques via des réseaux sociaux pour des réseaux évidentes de coûts. Communiquer via des agences de communication à un coût non négligeable du fait de l’emploi de personnes ayant des compétences affirmées. Les associations n’ont pas toujours les moyens nécessaires pour payer un plan ou une stratégie de communication. Il existe des solutions gratuites ou peu onéreuses qui permettent de développer leur communication via des sites internet. Il existe des clubs qui permettent d’apprendre aux associations à gérer un réseau social et de développer sa communication. Maintenant, avoir ce support est une bonne choses, encore faut-il savoir comment et à qui adresser son message. Le but d’une agence de communication va être de pouvoir définir le sens d’une stratégie de communication et le sens d’acquisition d’une cible. Par exemple, quelqu’un qui fait partie d’un club sportif et va envoyer des flyers à toute la population d’une commune, d’un canton, etc. va faire une dépenses importante et inutile parce qu’elle ne va pas toucher les publics qu’elle veut viser. Pour le numérique, c’est exactement pareil : il faut savoir exactement quel type de population vous devez toucher, et à partir de là définir une stratégie. Cette stratégie-là s’inscrit également dans une identité graphique et visuelle. Je vais prendre l’exemple de l’association Afrique en Scène, organisatrice des rencontres cinématographiques « Visions d’Afrique ». La stratégie était simple : pouvoir communiquer sur différents supports sans les démultiplier. Plus vous travaillez sur des supports différents, plus vous noyez l’information que vous voulez faire passer. Nous avons communiqués sur 3 types de supports : le réseau social, le site internet et l’affichage. Ce sont les 3 vecteurs de communication que je serais susceptible de conseiller pour une association. Questions-réponses Pourrais-t-on avoir une liste des lieux d’affichage ? Francine Baudin : oui, l’inventaire a été réalisé cet été, il sera communiqué avec le compte-rendu de cette réunion. NDR : la cartographie des dispositifs d’affichage est accessible sur ce lien : https://maps.google.fr/maps/ms?msid=213703368950647038014.0004c25b15088fd92f96c&msa= 0 Quelle différence y a-t-il entre site internet et réseau social ? Dans les 2 cas le vecteur n’est-il pas internet ? Sébastien Lamy : effectivement, on est sur le même support en tant que tel puisque ce c’est un support numérique, mais ce n’est pas le même outil. Le vecteur n’est pas le même. Vous utilisez internet pour les pages jaunes, pour les e-mails et pour énormément de choses. Un site internet est une vitrine dans laquelle vous allez présenter votre activité associative, votre association, son Pays Marennes Oléron – Réunion d’information et d’échanges du 19/11/2012 - Marennes conseil d’administration, qui faut-il contacter, quels ont été les évènements passés, les évènements actuels, futurs, etc. Le réseau social est là à l’instant présent, pour diffuser une information à un ensemble de personnes qui elles-mêmes sont susceptibles de partager ces informations. Le site internet et le réseau social utilisent effectivement le même vecteur numérique, mais les 2 produits sont totalement différents. Restitution des ateliers 1. La communication avec la presse locale : Sud Ouest Atelier avec Thomas Villepreux, responsable de la rédaction de Sud Ouest Rochefort et Sylvie Bernard, responsable commerciale de Sud Ouest Rochefort. Restitution par Bernard Bureau, animateur départemental. Le débat a tourné essentiellement sur les relations que les associations peuvent avoir avec le journal Sud Ouest. On a eu des informations pratiques : la recherche d’un correspondant de presse sur le bassin de Marennes. Pour l’île d’Oléron, les correspondants de presse sont Corinne Pelletier pour le nord de l’île et Yvon Vergnol pour le sud. Un troisième correspondant viendra peut-être renforcer l’équipe dans peu de temps. La règle annoncée concernant les manifestations et d’une manière générale les articles que les associations souhaitent faire passer, est de s’adresser en priorité aux correspondants de presse, qui doivent jouer le rôle de filtre et transmettre les informations à la rédaction. Ceci dit, pour des manifestations plus importantes, il tout à fait possible d’avoir recours à des journalistes et de passer directement par la rédaction. On retrouve les adresses dans le journal, sachant que c’est la rédaction de Rochefort qui nous concerne. En juillet et août, nous bénéficions aussi de 2 journalistes supplémentaires sur l’île d’Oléron. Il est conseillé de transmettre les informations assez longtemps à l’avance ; un mois semble être une bonne période. Les dossiers peuvent être transmis par mail. Cela n’empêche pas de passer un appel par téléphone à la rédaction et de s’assurer 10 et 5 jours avant la manifestation que les informations ont bien été reçues et transmises aux journalistes. Il est important de s’attacher à un contenu précis de manière à ce que les informations apparaissent clairement : quelle manifestation, où elle à lieu, qui l’organise, à quelle date, etc. de manière à ce que le journaliste puisse avoir un maximum d’informations les plus précises possibles. Nous avons ensuite évoqué les possibilités qu’offrait Sud Ouest. Il y a la version papier et également la version numérique, qui permettent aux associations de retrouver leurs articles. La question a été posée de savoir si l’on pouvait réutiliser les articles, pour des revues de presse ou autre : il n’y a aucun problème à condition que cela ne fasse pas de concurrence au journal en termes d’information. Par exemple il ne faut pas que les articles soient systématiquement repris tous les jours par une association. S’il s’agit d’une utilisation interne, il n’y a aucune difficulté a priori. La question des photos a aussi été évoquée, pour dire qu’il n’y a aucune difficulté concernant les photos prises dans le cadre d’une manifestation publique, sauf si les gens témoignent expressément qu’ils ne veulent pas apparaître sur la photo. Il faut juste être prudent pour la publication de photos notamment pour les manifestations culturelles, qui peuvent provenir d’agences, compagnies ou des artistes eux-mêmes. Dans ce cas, des mentions obligatoires doivent figurer : il faut bien le préciser dans les informations que l’ont transmet à la rédaction ou aux correspondants. On a évoqué à côté de la rédaction le service commercial, avec la possibilité de bénéficier d’un certain nombre d’annonces payantes. Cela peut aller de petits encarts concernant une manifestation jusqu’à un supplément de pages qui figure dans le journal. Les tarifs ne sont bien sûr pas les mêmes. Par contre en cas de suppléments de pages, le journal peut aussi aider à la recherche d’annonceurs qui peuvent figurer sur les suppléments insérés dans le Sud Ouest. Pays Marennes Oléron – Réunion d’information et d’échanges du 19/11/2012 - Marennes Le dernier point évoqué touchait l’agenda, et on rappelait l’importance pour les associations de communiquer leurs informations aux offices de tourisme, de façon à ce que les offices de tourismes puissent saisir les dates de manifestations sur le site du Pays, puisque c’est la source qu’utilise Sud Ouest pour la publication de l’agenda. Questions-réponses Est-ce que Sud Ouest prend ses informations sur plusieurs supports ? Thomas Villepreux : tous les supports sont bons à utiliser pour nous. On se doit de regarder toutes les informations de façon à les restituer du mieux possible. Une personne me disait qu’elle envoyait beaucoup de communiqués en permanence et qu’elle s’y retrouvait parce que finalement plus on communique, plus on a de chance d’avoir finalement une répercussion. Nous avons des critères de hiérarchie de l’information qui ne sont pas toujours faciles à faire passer auprès du public parce qu’il y a des évènements, des manifestations, choses qui se passent qui méritent qu’on leur accorde plus d’importance qu’à d’autres. Il faut choisir, cela fait aussi partie de notre métier. Ensuite, cette information-là passe par le filtre des journalistes et des correspondants. Donc finalement, la seule chose à retenir est de communiquer le plus possible, en étant le plus précis possible. Enfin, nous aurons bientôt un correspondant de presse pour le secteur de Marennes, qui sera votre relais local privilégié de l’information (NDR la correspondante a été recrutée, elle s’appelle Patricia Rubion - 05 46 76 12 62 - [email protected]). N’hésitez pas à contacter aussi la rédaction de Sud Ouest ([email protected]) si vous avez des questions, des manifestations d’ordre départemental, des questions polémiques ou besoin d’un regard journalistique. 2. La communication avec la presse locale : Le Littoral Atelier avec David Labardin, journaliste et Gérard Raybaud, correspondant local pour le bassin de Marennes. Restitution par Gérard Raybaud et David Labardin. Gérard Raybaud : Les communiqués de presse doivent être passés au journal le jeudi 2 semaines avant l’évènement à la fois au correspondant et à la rédaction. L’intérêt de le passer aux 2 et de permettre l’inscription dans l’agenda. Cet agenda, qui existe depuis un peu moins de 2 ans, se compose de 2 à 4 pages selon la saison et comporte les manifestations du secteur du Littoral, c’est-à-dire de Chatelaillon à Saintes, rangées par dates et par ordre alphabétique. Suivant l’importance de l’évènement et la place disponible dans les pages locales, il y a des articles relatifs à ces évènements. Concernant les évènements à cheval sur 2 sites, par exemple une association de Marennes qui se déplace sur l’île d’Oléron ou inversement, dans quelle page apparaissent-t-ils ? C’est une question que nous nous posons toutes les semaines. Dans ce cas, les évènements apparaissent soit d’un côté, soit de l’autre. On part du principe que les lecteurs lisent de la première à la dernière page. Pour contacter la rédaction, le correspondant ou le journaliste, il y a dans les pages presque toutes les semaines, selon la mise en page, les coordonnées dans un encadré. Si vous envoyez des photos, il faut les mettre en pièces jointes et doivent peser au moins 300 ou 400 Ko afin qu’on puisse les utiliser. Il ne faut surtout pas essayer d’en faire une maquette par vous-même, c’est-à-dire la mettre dans un fichier Word ou PDF, sans quoi c’est inexploitable. Il n’y a pas de formation journalistique requise pour être correspondant de presse. Cela pose donc des limites. Place au professionnel ! David Labardin : Ça n’est pas vrai, il est très bon ! Juste pour appuyer sur un point évoqué concernant les annonces d’évènements, envoyez vos communiqués à la fois au correspondant de presse et au journaliste, ce qui permet au correspondant de rebondir dessus et y donner plus d’importance, et pareil pour la rédaction… Pareil pour les délais, un mail 2 semaines avant, un suivant la semaine d’après et pour les grosses manifestations, n’hésitez pas à appeler le correspondant et la rédaction, on prend fréquemment la main pour mettre en valeur un festival un concert ou une manifestation sportive. On peut valoriser avec des photos couleurs sur toutes les pages depuis que nous avons changés d’imprimerie. 3. L’affichage temporaire pour les manifestations Pays Marennes Oléron – Réunion d’information et d’échanges du 19/11/2012 - Marennes Atelier avec Marianne Rulier, en charge de l’affichage publicitaire au Pays Marennes Oléron, Mickaël Daunas, responsable du centre technique municipal de St Pierre d’Oléron (en charge du contrôle de l’affichage) et Aurélien Morgat, en charge de la communication au service culturel de St Pierre d’Oléron. Restitution par Karosète Dy, présidente de l’association Solid’Arts, festival Métissoléron. Karosète Dy : On a eu la présentation de ce que faisait le service culturel de St Pierre en matière d’affichage. Pour résumer, le service culturel utilise tous les outils mis à disposition par la commune, donc c’est de l’affichage légal : les panneaux en sucette dédiés aux infos communales, il y en a environ 10 sur la commune de St Pierre, les panneaux d’information de la commune au cinéma l’Eldorado, tous les sites municipaux tels que la médiathèque, le panneau d’information lumineux de St Pierre auquel on peut avoir accès en faisant une demande écrite à la Mairie. Ils affichent aussi chez les commerçant, comme toutes les associations, mais ne font surtout pas d’affichage sauvage ou illégal. Il y a ensuite eu l’intervention de Mickaël Daunas, qui a fait un topo sur l’affichage légal et illégal. Pour résumer, sur l’île d’Oléron, il n’y a quasiment aucun endroit où l’on peut afficher légalement en dehors des dispositifs dédiés par les mairies. Du coup, après plusieurs témoignages d’associations, une idée a été soulevée et a semblé faire l’unanimité puisque personne ne s’est dit contre. D’abord l’évidence de faire remonter la problématique de l’affichage aux communes. L’idée serait de réfléchir à un support commun qui convienne à tous, associations et mairies, choisir ensemble les endroits où l’on trouverait ces supports dans les communes, combien il y en aurait par commune et leurs dimensions. Une autre idée a été proposée : choisir certains panneaux (enfin, si ces panneaux finissent par exister) et les dédier à certains types de manifestations. Par exemple des panneaux dédiés aux manifestations sportives autour des stades ou gymnases, etc. Ce qui a été évoqué aussi, c’est que si ces supports qui conviendraient à tous pouvaient être mis en place, ce serait bien qu’il y ait des représentants des communes, mais aussi des associations du pays, mais aussi des représentants du public, parce que tout le monde est concerné par ces informations et qu’il faut que les dispositifs soient vraiment efficaces. On s’est dit aussi que si ce type de support a bien lieu, il faudrait tenir à jour un calendrier de l’affichage, qu’il ne s’agisse pas seulement d’affichage libre et qu’il y ait une autorisation à donner. Donc cela fait beaucoup de travail en plus du bénévolat. Je fais partie d’une association et je fais aussi beaucoup de bénévolat, je pense qu’il ne faut pas se contenter d’attendre si des choses ont déjà été essayées par le passé et que ça n’a pas marché. Il faudrait peut-être plutôt s’y prendre différemment, en prenant en compte tout le monde, pour être sûr qu’il y ait une vision d’ensemble. Un exemple de manifestation avec un éclairage particulier sur la communication presse et l’affichage Témoignage d’Edwige Castelli, association Dans’Oléron – Festival Tangoléron Le but de notre festival est de faire une animation autour d’un thème, et de répondre au besoin d’animation des municipalités et du Pays, intéresser les jeunes et les moins jeunes et surtout de faire venir du monde aussi de l’extérieur pour que notre commerce local soit dynamisé pendant une période favorable, en dehors de la période totalement estivale. Enfin il s’agit de transmettre une passion, comme toutes les associations. On touche un public particulier à travers le tango argentin. Il y a 2 catégories. D’abord le public averti, ce sont des danseurs passionnés et exigeants. C’est une grande famille qui sillonne la France et le monde. En général, ils viennent en fonction d’un programme prévu, avec de grandes qualités de maestro, de musique. On fait tout pour créer l’ambiance pour attirer ces gens qui viennent d’ailleurs : par exemple la salle de danse avec le parquet, l’environnement, la vie locale, la gastronomie. Si on a des gens d’ici tant mieux, mais ce qu’on veut c’est surtout aller chercher des gens d’ailleurs. Ensuite, il y a les amateurs de danse, qui viennent par curiosité ; tant mieux. La façon dont nous travaillons avec la presse : on travaille avec la presse papier et la presse numérique, la presse locale (Littoral), régionale (Sud ouest) et la presse spécialisée dans notre domaine, à l’extérieur dans plusieurs journaux. On se pose les questions : quand communiquer, pourquoi et comment. Est-ce qu’il faut communiquer assez tôt ? Est-ce qu’il ne faut pas communiquer plus tard ? Avant l’évènement on communiquer pour informer le public, où qu’il soit Pays Marennes Oléron – Réunion d’information et d’échanges du 19/11/2012 - Marennes et l’inciter à se déplacer. On prévient les correspondants de presse locale et régionale, on leur dit qu’on crée un évènement et qu’on voudrait les voir pour leur proposer notre programme et leur dire ce que nous allons faire. La première année, ça a été difficile dans la mesure où l’on ne savait pas exactement qui était le correspondant, il fallait proposer un texte et des photos qu’on n’avait pas encore spécialement ; ce n’était pas encore bien au point, mais on s’en est sorti. Maintenant qu’on est connus, c’est plus simple, les correspondants cherchent une information dans les mairies ou offices de tourisme, d’où l’importance de faire remonter l’information auprès de ces organismes (NDR : le programme est enregistré sur internet par les offices de tourisme, cf. http://www.ile-oleronmarennes.com/?id=172&c=19). Nous avons aussi besoin des correspondants après l’évènement, pour montrer avec une photo l’affluence et ce que l’évènement a donné. Je pense qu’un évènement est un scoop et cela doit ressortir comme tel dans un journal. Donc il faut faire attention au message que l’on fait passer. Il faut qu’il soit clair. Il faut un texte, mais aussi un programme détaillé. Il faut aussi faire ressortir des petites choses qui font qu’on a envie de venir. Il faut aussi que les lieux et horaires soient bien indiqués, c’est très important. Ensuite on travaille aussi avec internet, avec le site « Oléronmag » d’Hugues Chemin, mis à jour avec les infos qu’on leur transmet. On travaille aussi avec des journaux spécialisés également par internet, ce n’est pas cher mais quand même payant. On est aussi reliés à d’autres associations avec mails et sites internet : lorsqu’on va dans une autre manifestation, on se met amis et nous retransmettons tous nos évènements. Nous n’utilisons pas encore les réseaux sociaux parce que je ne maîtrise pas très l’outil. On utilise aussi les radios, Demoiselles FM, France Bleu La Rochelle. Là je ne sais pas comment ça se passe, n’ayant pas encore entendu l’information, mais je sais qu’elle a été prise en charge à plusieurs reprises. Demoiselles prend en charge l’information pendant une semaine à 15 jours très fréquemment. Il y a aussi Chassiron FM, radio locale d’avril à octobre. Concernant l’affichage, nous somme tenus de relayer l’information par des programmes, des affiches et des banderoles. Nous distribuons nos 7000 programmes sur le bassin Marennes Oléron, tout le littoral (St Georges de Didonne, Mecher, La Tremblade…), mais également à l’extérieur à d’autres associations, dans d’autres régions lorsqu’il y a des festivals de tango. A l’extérieur, nous sommes bien reçus, on vient nous chercher nos programmes et nos affiches. On était surpris cette année sur Royan : l’année dernière les commerçants ne voulait pas d’affiches, et cette année on nous réclamait notre affiche et nos programmes. Nous utilisons un visuel qui est toujours le même depuis 4 ans, il y a à peine les couleurs qui changent, et on est reconnus, ce qui facilite la diffusion d’une année à l’autre. On se balade avec nos affiches et notre scotch et on repart satisfaits. On a des partenaires : sponsors privés, des sponsors locaux, offices de tourisme sur l’île et sur la côte, et on travaille également avec le service culturel de la ville de Saint-Pierre, qui affiche sur les panneaux publicitaires dédiés à la commune. Lorsque nous diffusons nos programmes à l’extérieur de la commune, nous diffusons également le programme culturel de Saint-Pierre d’Oléron. Nous avons aussi une banderole. J’en reparle parce que ça me semble important pour nous, étant sur une zone de vacances, donc de passage, tout le monde ne s’arrête pas dans les mêmes lieux, sur la place de la mairie de telle ou telle ville, donc il faut qu’il y ait un visuel bien placé et visible depuis un véhicule. Nous avons donc 3 banderoles : une sur Marennes pour les années où nous faisons quelques chose sur cette commune, cette année c’était une catastrophe parce qu’elle ne se voyait pas. Par contre il y avait les 2 autres banderoles sur Saint Pierre et sur Dolus, bien placées sur des barrières, avec le logo très clair. Donc un automobiliste peut les voir très rapidement. Il faut que ce soit propre, lisible, avec le logo bien identifiable. Ça a surpris beaucoup de vacanciers qui sont venus au festival et qui avaient vu les banderoles à Pâques. Les banderoles bien placées sur les ronds-points est quelque chose qui fonctionne très bien. Nous le faisons en partenariat avec les services techniques de ces communes. Au niveau des distributions auprès des commerçants, on n’a aucun souci, on nous voit venir. Donc globalement l’information circule. On se retrouve avec 200 festivaliers qui viennent de toute la France. Pour nous c’est quelque chose de très significatif parce qu’ils font vivre pendant plusieurs jours le commerce local. Nous sommes satisfaits. Nous avons fait un bal public en septembre, en dehors du festival et nous avons fait 85 personnes. Ça demande un travail monstre, il faut reconnaître ce qui est, on fait du porte à porte, mais il faut savoir être un petit peu commercial. Pays Marennes Oléron – Réunion d’information et d’échanges du 19/11/2012 - Marennes Questions-réponses-remarques Les banderoles sur les ronds-points sont-elles légales ? Elles sont illégales, même si c’est un outil efficace. NDR : pour en savoir plus sur les droits et interdictions en matière d’affichage, le Pays a rédigé une fiche pratique sur l’affichage publicitaire temporaire pour les manifestations, à télécharger sur www.marennes-oleron.com/scripts/download.php?ext=sqli_publications&idP=673&idF=1863 Nous avons parlé des réseaux sociaux, il semblerait intéressant de prévoir un format de réunion d’information ou formation à ce sujet pour savoir comment appréhender et utiliser ces outils. NDR : l’idée aura retenu l’intérêt de Francine Baudin et de la commission "Animation à l'année". Un format de réunion sera proposé à ce sujet courant 2013. Philippe Villa, Vice-président du Pays Marennes Oléron en charge du tourisme et de la communication : Je suis allé au Vendée-Globe, des banderoles j’en ai vu à foison dans toutes les communes environnantes. C’est vrai que pour un évènement majeur je dirais que plus l’évènement est important, plus il a besoin de rayonnement. Les visiteurs temporaires peuvent découvrir l’évènement à travers le banderolage alors que l’information radio et autre peut leur échapper. J’ai un projet sur la mairie de Dolus : la banderole pourrait être remplacée par autre chose. Il existe des visuels réglementaires, on appelle ça du 4 par 3. On ne peut pas en mettre partout, il y a un coût, mais l’idée serait d’en mettre à certains endroits. A l’époque du Jet que j’organisais, j’utilisais celui à l’entrée de l’île au pont. Le jumping l’utilisait aussi et cela drainait du public. La fête du mimosa en a profité également. C’était un support intéressant. C’est un gros visuel. […] Pays Marennes Oléron – Réunion d’information et d’échanges du 19/11/2012 - Marennes