sur grand écran - Plaza-Art
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CLASSIQUES SUR GRAND ÉCRAN e Nouvell ! formule «Une nuit à l’opéra» de Sam Wood Editeur responsable André Ceuterick - CECCM Plaza Art - 12 rue de Nimy 7000 Mons SEPTEMBRE 2016-JUIN 2017 14ème édition DE SEPTEMBRE 2016 À JUIN 2017 Le Plaza Art vous propose de (re)découvrir quelques oeuvres majeures de l’Histoire du Cinéma, chacune étant diffusée à trois reprises, sauf exception. La séance du jeudi fait l’objet d’une présentation. Prix d’entrée: 7€ - formules de réduction habituelles valables Réduction - non cumulable - à 6,50€ pour les détenteurs d’une carte Médiathèque / Point Culture Infos: 065 35 15 44 [email protected] www.plaza-art.be LITTLE BIG MAN De Arthur Penn Jeudi 22.09.16 à 20h Dimanche 25.09.16 à 16h30 Mardi 27.09.16 à 15h Avec Dustin Hoffman, Faye Dunaway, Martin Balsam,… USA, 1970, version originale sous-titrée, 2h30 Jack Crabb, vieillard sénile de 121 ans, raconte l’histoire de sa vie à un journaliste : le massacre de ses parents par les indiens Pawnees, son adoption par les Cheyennes où il reçut le surnom de Little Big Man, puis son retour parmi les Blancs en pleines guerres indiennes… Ce western progressiste et contestataire du réalisateur de « Bonnie & Clyde » a été tourné à l’époque de la guerre du Viêt-Nam, auquel il fait métaphoriquement écho. Il alterne l’horreur et la bouffonnerie pour être l’un des premiers à démystifier la conquête de l’Ouest et à se positionner du côté des victimes des génocidaires. LE BANQUET DES FRAUDEURS Jeudi 13.10.16 à 20h Dimanche 16.10.16 à 16h30 Mardi 18.10.16 à 15h De Henri Storck UNE NUIT À L’OPÉRA De Sam Wood Jeudi 05.01.17 à 20h Dimanche 08.01.17 à 16h30 Mardi 10.01.17 à 15h Avec Groucho Marx, Chico Marx, Harpo Marx, Kitty Carlisle,… USA, 1935, version originale sous-titrée, 1h36 Un certain Driftwood suggère à une riche veuve de faire don d’une somme importante à l’opéra de New York. Le directeur utilise l’argent pour engager un célèbre ténor italien, Lasspari, plus prestigieux que Baroni, protégé de Driftwood. Mais Baroni embarque néanmoins avec ses amis Tomasso et Fiorello sur le paquebot qui amène Lasspari d’Italie. Le soir de la première, les trois compères vont totalement perturber la prestation de Lasspari… Ce sixième film des frères Marx est une éblouissante symphonie de gags qui assoit définitivement leur génie iconoclaste. Menée tambour battant, cette aventure délirante contient des scènes parmi les plus emblématiques du cinéma burlesque, dont l’imparable chorégraphie de l’étroite cabine surpeuplée ! JEANNE DIELMAN, 23, QUAI DU COMMERCE, 1080 BRUXELLES Jeudi 02.02.17 à 20h Dimanche 05.02.17 à 16h30 Mardi 07.02.17 à 15h De Chantal Akerman Avec Françoise Rosay, Paul Frankeur, Raymond Pellegrin,… Belgique, 1951, 1h30 Cet unique long métrage de fiction du père du cinéma documentaire belge, Henri Storck (« Misère au Borinage »), est aussi le premier tourné en Belgique après la Seconde Guerre mondiale. Un village est traversé par trois frontières, l’Allemagne, la Hollande, la Belgique où trois mondes y cohabitent : celui des travailleurs, des douaniers et des fraudeurs. Scénarisée par Charles Spaak, cette fiction aux résonances contemporaines, teintée d’un humour caustique, évoque la naissance de l’Union européenne et milite pour l’abolition des frontières. Storck en profite pour illustrer une série de problèmes sociaux, fidèle à sa démarche de cinéaste du réel. Avec Delphine Seyrig, Chantal Akerman, Yves Bical,… Belgique, 1975, 3h45 Jeanne, jeune veuve, vit avec son fils dans un appartement bruxellois. Elle partage son temps entre la préparation des repas, le ménage et des passes régulières pour arrondir ses fins de mois. Cette œuvre clé du cinéma belge et féministe s’appuie sur une écriture cinématographique aussi minimaliste qu’élaborée, ayant influencé des auteurs contemporains comme Gus Van Sant et Todd Haynes. Pour traduire la détresse et l’aliénation de l’existence, conduisant, subrepticement au tragique, la narration est réduite à sa plus simple expression, les dialogues sont rares et dits de façon monocorde et les gestes se déploient en temps réel dans de longs plans séquence fixes. Une expérience sensorielle exigeante qui bouscule les codes classiques du cinéma et reste, aujourd’hui, d’une grande modernité. «Le Fleuve» de Jean Renoir Classiques sur Grand Ecran Cinéma Plaza Art De septembre 2016 à juin 2017 12, rue de Nimy - 7000 Mons infos : 065 351544 - [email protected] - www.plaza-art.be LE FLEUVE De Jean Renoir Jeudi 10.11.16 à 20h Dimanche 13.11.16 à 16h30 Mardi 15.11.16 à 15h Avec Patricia Walters, Rhada, Adrienne Corri, Thomas E. Breen,… USA/Inde, 1951, version originale anglaise et bengali sous-titrée, 1h39 Dans la région de Calcutta, une famille d’expatriés britanniques vit sur les bords du Gange. La fille aînée, une jeune adolescente romantique, partage ses loisirs avec deux amies. Un jour d’automne arrive le capitaine John dont les trois jeunes filles ne tardent pas à tomber amoureuses… Après son passage aux Etats-Unis et avant son retour en France, Jean Renoir (avec Satyajit Ray comme assistant) adapte en Inde, dans un style naturaliste et poétique, un roman de Rumer Godden, l’auteur du « Narcisse noir ». Avec sensualité et une spiritualité toute orientale, il capte le passage du temps et la fébrilité des premiers amours, le tout baignant dans un paradis de couleurs magnifiées par les nuances et la richesse du Technicolor. POLLYANNA De Paul Powell Jeudi 01.12.16 à 20h Accompagnement musical en direct par les étudiants d’Arts 2 (Conservatoire Royal de Mons) LA TAVERNE DE LA JAMAÏQUE De Alfred Hitchcock Avec Charles Laughton, Maureen O’Hara, Leslie Banks,… Grande-Bretagne, 1939, version originale sous-titrée, 1h39 Au 18ème siècle, Mary, une jeune orpheline, part sur la côte anglaise retrouver sa tante dont le mari est le tenancier de la taverne de la Jamaïque, le repaire d’un groupe de brigands dirigé par un respectable notable du village… Récit d’aventures en costumes, le dernier film anglais d’Hitchcock tranche dans son œuvre, jusque-là consacrée aux intrigues policières et récits d’espionnage. Charles Laughton (« La nuit du chasseur »), par ailleurs coproducteur du film, incarne avec prestance et extravagance l’infâme notable. Mary est jouée avec beaucoup de naturel par Maureen O’Hara dont le film lance la carrière, notamment chez John Ford. Pour Hitchcock, il s’agit de la première adaptation d’un roman de Daphnée du Maurier, avant « Rebecca », qu’il tourne l’année suivante à Hollywood, et « Les Oiseaux » (1963). PAÏSA De Roberto Rossellini Avec Mary Pickford, Wharton James, Katherine Griffith,… USA, 1920, muet, 51 min. Après la mort de son père, Pollyanna part vivre chez sa tante, une vieille dame aigrie. Résolument optimiste, la jeune fille parvient à voir le bon côté des choses à chaque situation grâce à un passe-temps de son invention, « le jeu joyeux ». C’est une des premières stars du cinéma, la gracieuse et juvénile Mary Pickford, surnommée « la petite fiancée de l’Amérique », qui incarne avec talent l’orpheline Pollyanna. Le film, qui connait un grand succès commercial, est adapté d’un best-seller pour la jeunesse d’Eleanor H. Porter qui sera également porté à l’écran en 1960 par Walt Disney. Pour cette douzième collaboration avec le Conservatoire Royal de Mons et les classes d’Yves Gourmeur, le Plaza Art se penche sur un des films majeurs des années 1920. Une occasion unique de découvrir à l’œuvre les talents du Conservatoire et les compositeurs de demain à travers un exercice de style « hors-cadre ». Jeudi 02.03.17 à 20h Dimanche 05.03.17 à 16h30 Mardi 07.03.17 à 15h Jeudi 06.04.17 à 20h Dimanche 09.04.17 à 16h30 Mardi 11.04.17 à 15h Avec Carmela Sazio, Robert Van Loon, Alfonsino Pasca,… Italie, 1946, version originale sous-titré, 2h06 Roberto Rossellini raconte la libération de l’Italie par les Alliés à partir de juillet 1943, à travers six épisodes homogènes dont le récit se situe à la frontière du documentaire et de la fiction, comme dans « Rome ville ouverte » et « Allemagne année zéro », eux aussi sur la Seconde Guerre mondiale. Le tournage se passe sur les lieux de l’action, de la Sicile au delta du Po, avec le concours de GI encore sur place et des habitants brisés par la dureté du conflit. Rossellini les filme avec humanité, en artiste engagé et témoin de son temps, dans un dépouillement formel complet dont la modernité marque les futurs cinéastes de la Nouvelle Vague française, le jeune François Truffaut en tête. DOSSIER SECRET (MR ARKADIN) De Orson Welles Jeudi 04.05.17 à 20h Dimanche 07.05.17 à 16h30 Mardi 09.05.17 à 15h Avec Orson Welles, Robert Arden, Paola Mori,… Espagne/Suisse/France, 1955, version originale anglaise sous-titrée, 1h45 Europe, années 1950. Juste avant de mourir, un dénommé Bracco lâche le nom de deux personnes impliquées dans son assassinat : Gregory Arkadin, un magnat d’origine russe, et une mystérieuse Sophie. Petit truand américain témoin de la scène, Guy van Stratten décide de mener l’enquête sur Arkadin. Mais la situation prend bientôt une autre tournure : van Stratten est engagé par Arkadin pour enquêter sur le passé trouble de ce dernier… C’est lors de son exil européen que Welles tourne « Dossier secret » dans des conditions de production difficiles. La mise en scène, baroque, rappelle celle de « Citizen Kane », comme la structure de son intrigue, labyrinthique et fragmentée. Dans le rôle d’Arkadin, Welles incarne un personnage de démiurge shakespearien comme il les aime, un homme de pouvoir manipulateur au cœur d’un film d’espionnage cosmopolite, grandiose et trépidant. MAMMA ROMA De Pier Paolo Pasolini Jeudi 01.06.17 à 20h Dimanche 04.06.17 à 16h30 Mardi 06.06.17 à 15h Avec Anna Magnani, Ettore Garofalo, Franco Citti,… Italie, 1962, version originale sous-titrée, 1h50 A Rome, Mamma Roma, prostituée vieillissante, abandonne son métier lorsque son proxénète entreprend de se marier. Elle décide alors de récupérer Ettore, son fils, laissé aux bons soins d’un pensionnat depuis près de seize ans, et de commencer une nouvelle vie, plus honnête et respectable… Comme dans « Accattone », qui marquait ses débuts de cinéaste, Pier Paolo Pasoloni poursuit dans la veine néo-réaliste italienne, alors finissante, mais en la transcendant pour imposer un style plus personnel. En suivant la destinée de personnages issus de la pauvreté confrontés à des dilemmes moraux, le film, social, devient un conte philosophique sur l’innocence meurtrie. Une œuvre charnière dans la filmographie d’un artiste engagé et poétique, référence incontournable du cinéma moderne.