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ACTUALITE
NEWSLETTER octobre 2011
Bachelor en management-marketing,
formation ajustée pour sportives et sportifs d’élite
Les athlètes ont aussi besoin de vous !
Entendus avec intérêt par Swiss Olympic
Nous poursuivons nos démarches pour la formation des sportives et sportifs d’élite. Début
septembre, l’ESM s’est rendue à la Maison du sport à Berne avec pour objectif le
référencement de notre programme sport-études par Swiss Olympic. Très bon accueil de la
part de Karin Rauber, responsable Ecoles de sport et Planification de carrière, et de Gian Gilli,
directeur sportif, qui ont bien compris notre ou nos attentes, notre empressement, mais qui
sont soumis à des contraintes faisant qu’ils ne peuvent pas aller aussi vite que le souhaitent
nos athlètes et l’ESM tout entière.
En savoir plus sur l’Aide sportive
 Contrairement à la situation de nombreux pays voisins où les
athlètes sont subventionnés par l’Etat, le sport suisse n’est pas une
affaire publique. L’Aide sportive est là pour corriger cela. 
Partis à la rencontre de Xavier Blanc, responsable du bureau romand
de l’Aide sportive suisse, nous vous proposons ce mois-ci le portrait de
cette fondation qui œuvre depuis plus de 40 ans pour les sportives et
sportifs de talent. Bourse individuelle, prime au succès, parrainages, les
actions sont nombreuses et soutiennent les champions dans la
poursuite de leur objectif sportif.
Que vous soyez sportif ou désireux de soutenir la fondation, n’hésitez à
vous rendre sur le site de l’Aide sportive ! www.aidesportive.ch
Bien joué
Bien joué à Julie Jucker qui a grimpé sur la seconde marche du
podium des Finales Genevoises de Saut au manège de la Gambole
au mois de septembre.
La cavalière genevoise et étudiante de notre filière n’a pas chômé
durant la pause estivale et s’est également classée 4e lors d’une
épreuve de qualification aux championnats de Suisse élite au Montsur-Lausanne. Bravo pour les bons résultats !
Bienvenue
Félicitations aussi à Jérémy Desplanches, nageur du Genève Natation 1885 qui a terminé au
pied du podium du 200 mètres libre lors du 22e Mémorial Michel Bally à Nyon le week-end
dernier. Le nageur de talent qui rejoint les rangs de notre prochaine volée sport-études s’était
déjà illustré dans cette discipline avec une magnifique médaille d’argent obtenue en juillet
lors des championnats suisses juniors. Félicitations et bienvenue à lui !
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ESM – 46, ch. de l’Etang, 1219 Genève
022 979 33 79 – [email protected]– www.esm.ch
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NEWSLETTER octobre 2011
Le dossier sportif
La Fondation de l’Aide sportive suisse se donne pour la relève
Portrait d’une fondation au service du
sport suisse et de ses talents depuis plus
de 40 ans et de son responsable romand,
Xavier Blanc.
« Soutenir les jeunes sportives et sportifs
de haut niveau et développer ainsi une
jeunesse dynamique, saine et ouverte sur
le monde ». Voilà en une phrase la
mission que s’est fixée l’Aide sportive.
Créée par le Comité Olympique en 1970
suite à l’humiliation subie six ans plus tôt
Xavier Blanc dirige depuis 11 ans le bureau romand
par la délégation helvétique rentrée
de l’Aide sportive suisse basé à Genève.
bredouille des Jeux d’Innsbruck, la
fondation de Swiss Olympic se démène pour soutenir les sportifs suisses. Ainsi, en 40 ans, elle
peut légitimement se féliciter d’avoir reversé depuis ses débuts quelque 100 millions de francs
à 14’000 athlètes. Un soutien bienvenu dans un pays où l’on déplore fréquemment le
manque d’aide en faveur des champions. « En Suisse un sportif d’élite est une sorte
d’entrepreneur individuel. Contrairement à la situation de nombreux pays voisins où les
athlètes sont subventionnés par l’Etat, le sport suisse
Soutenez les athlètes suisses
n’est pas une affaire publique. L’Aide sportive est là
par
le biais de l’Aide sportive !
pour corriger cela », explique Xavier Blanc, responsable
www.aidesportive.ch
du bureau romand de la fondation. « C’est le peuple
suisse qui en a décidé ainsi lors d’un vote populaire en
1970 », rappelle celui qui gravite depuis longtemps dans le monde sportif. D’abord entraîneur
national d’athlétisme, il s’est ensuite dirigé vers le football en oeuvrant comme préparateur
physique du FC Carouge, puis au sein du centre de formation du FC Servette. Politologue et
titulaire d’un master en politique du sport, il a également contribué à la création d’un cours
en management du sport à l’IDHEAP (Institut de Hautes Etudes en Administration Publique)
avant d’être approché par l’Aide sportive pour en créer le bureau romand à Genève en
2000.
Aides multiples
« L’an dernier 2,5 millions de francs ont été
collectés en faveur de 2500 jeunes », se
réjouit Xavier Blanc. Des fonds qui
proviennent des entreprises, fondations et
particuliers reversés aux sportifs des cadres
nationaux. Plusieurs formes de soutien
coexistent selon un système complexe
établi par la politique sportive de Swiss
Olympic. Les sportifs peuvent bénéficier
d’une aide directe sous la forme de bourse
individuelle ou d’une aide indirecte qui
passe par le soutien des fédérations actives
en faveur de la relève. A cela s’ajoutent des
Xavier Blanc et le judoka Sergei Aschwanden,
primes au succès en fonction des victoires
ambassadeur de l’Aide sportive suisse.
lors des championnats d’Europe et du
monde. Enfin, les champions ont la possibilité de s’inscrire à un programme de parrainage.
Les différents programmes d’aide sont cumulables et apportent aux bénéficiaires un soutien
financier non négligeable qui peut se chiffrer en plusieurs dizaines de milliers de francs.
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« Auparavant uniquement active en faveur
des catégories juniores, l’Aide sportive
s’occupe désormais aussi des sportifs
confirmés pour autant qu’ils soient dans une
discipline olympique », relève Xavier Blanc. Si
le travail de l’Aide sportive est considérable,
force est de constater que son soutien
s’adresse à des sports bien précis. Selon la
volonté de Swiss Olympic, 57 disciplines
profitent des bienfaits de la fondation. Un peu
mis à l’écart, les athlètes des sports non
olympiques ne peuvent par exemple pas
prétendre à une bourse individuelle. Ils ont
néanmoins la possibilité de recevoir une prime
« L’an dernier 2,5 millions de francs ont été
au succès de plusieurs milliers de francs et
collectés en faveur de 2500 jeunes », se
d’être parrainés. Une différence de traitement
réjouit Xavier Blanc.
qui provient sans doute du fait que le moteur
de Swiss Olympic reste la performance lors des Olympiades. « L’Aide sportive soutient les
talents des disciplines olympiques dans le but qu’ils réalisent des succès notamment lors des
Jeux Olympiques alors qu’elle récompense le résultat des champions de sports non
olympiques », résume Xavier Blanc.
Soutien moral
L’ancien entraîneur national se défend malgré tout d’être une machine à champions
olympiques. « L’objectif de l’Aide sportive est d’abord de contribuer à développer une
jeunesse saine qui soit un exemple pour la jeunesse toute entière. Nous sommes bien
conscients que tous ne seront pas champions olympiques. Le but est de leur donner
confiance, de leur montrer que l’on croit en leurs capacités et de leur permettre de
développer leur potentiel. Après, les résultats ou les médailles leur appartiennent », précise-t-il.
Au-delà d’un appui financier capital, l’Aide sportive tente également d’apporter un soutien
moral aux talents suisses. Une aide qui se manifeste notamment par le « Programme
parrainages » auquel 500 jeunes participent. « Si le parrain s’engage à verser deux mille
francs par an à son protégé, l’idée est aussi de créer une relation durable dans le temps
avec son filleul. Bien sûr, tous les parrains ne souhaitent pas s’investir personnellement, par
faute de temps ou d’affinités. C’est aussi plus délicat lorsque le parrain est une fondation »,
reconnaît le responsable romand. « Mais imaginez la fierté des jeunes qui ont la chance
d’avoir été choisis par la fondation Roger Federer ! Une sacrée motivation pour les 32
heureux élus soigneusement sélectionnés par Papa Federer ».
Equilibre
 Pour les sportifs intéressés
par le domaine du management
et de la communication, l’ESM
répond à un besoin. 
Interrogé sur l’importance de la formation des
sportifs en vue de leur reconversion, Xavier Blanc
évoque surtout la nécessité de trouver un équilibre.
« Je n’ai jamais vu un athlète faire des résultats sans être bien dans sa tête. Il est capital pour
les sportifs de trouver un équilibre et une sécurité au niveau affectif, technique et matériel.
Suivre une formation est l’un des moyens d’y parvenir au niveau matériel, même si tous ne
sont pas forcément faits pour les études », estime-t-il.
Le responsable du bureau romand de l’Aide sportive regrette d’ailleurs les inégalités de
traitement entre les formations et donne l’exemple des comédiens et artistes qui eux
bénéficient de filières de formation publiques comme le conservatoire. « Pour quelles raisons
ce type de subvention n’existe-t-il pas pour les sportifs ? », questionne-t-il. Le débat est lancé.
ESM, Ecole de Management et de Communication
Valentine Charrière
responsable rédaction
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ESM – 46, ch. de l’Etang, 1219 Genève
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