Doc 2 : La bataille de Verdun en 1916
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Doc 2 : La bataille de Verdun en 1916
Doc 2 : Comment se traduit la violence à l’égard des soldats lors de la bataille de Verdun en 1916 ? Consigne : Retrouve les différentes parties de la réponse longue et de l’introduction. En 1916, lors de la Première Guerre mondiale, les soldats français et allemands s’affrontent, avec une « violence de masse », dans les tranchées de Verdun. Comment se traduisent ces violences de masse durant les combats et les moments de répit ? Lors des combats, les soldats devaient soit monter à l’assaut et prendre la tranchée ennemie soit défendre leur position. Dans le no man’s land, ils se retrouvaient à découvert face aux tirs ennemis. Les combats se terminaient souvent au corps à corps. Les soldats utilisaient alors leur baïonnette ou bien tout simplement des pelles aiguisées. Les offensives étaient particulièrement meurtrières. Celles-ci s’expliquent par l’utilisation d’armes nouvelles (ex : les mitrailleuses, les gaz asphyxiants ou toxiques, les obus, les lance-flammes, etc…). La bataille de Verdun (1916) qui a fait plus de 500 000 morts allemands et français, dont 30 000 le premier jour, le montre bien. Les hommes étaient alors devenus de « la chair à canon ». Lors des moments de répit, les soldats vivaient entassés dans des tranchées étroites dépourvues de confort, creusées à même le sol. Entre deux attaques, ils s’occupaient en lisant le courrier envoyé par la famille et les marraines de guerre ou ils confectionnaient des objets avec les douilles d’obus. Ils devaient en plus de la menace ennemie affronter l’attente et l’ennui, la fatigue, le froid, le manque d’hygiène (ce qui a valu aux soldats français le surnom de « Poilus ») et de sommeil, les ravitaillements qui tardaient mais aussi la boue, les rats, les poux et les puces qui s’introduisaient partout (dans leur couchage, leurs vêtements et leur nourriture). Ils devaient également vivre au quotidien avec la peur de mourir et le dégoût de la mort omniprésente puisqu’ils étaient entourés de cadavres, parfois leurs camarades. Pour conclure, cette bataille qui a fait plus d’un demimillion de morts parmi les soldats français et allemands sans compter les milliers de blessés, de mutilés (« gueules cassées ») et les traumatismes psychologiques engendrés reflète bien la violence de masse dont ont été victimes les soldats durant la guerre des tranchées.